L'ILE SONNANTE
N° 23 (Juin 1912)
[Date de publication : Juin 1912 - Couverture : Série (3e), Numéro, Date, Titre (en rouge), Sous-titre, Périodicité (Paraissant tous les deux mois), Sommaire, Prix du numéro, Adresse - 2e de couverture : Titre, Adresse, Rédaction ("Le Mardi de 6 h. à 7 h. (Sauf du 1er Mai au 1er Octobre)"), Comité de Rédaction, Mentions ("Adresser toutes les communications à M. Michel Puy, 21, rue Rousselet, Paris (VIIe)" / "Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles" / "Les manuscrits seront retournés aux auteurs qui en feront la demande, mais l'Administration de la Revue décline toute responsabilité en ce qui concerne les manuscrits qui viendraient à être perdus ou détruits." / "L'Île Sonnante paraît 6 fois par an : les 1er février, 1er avril, 1er juin, 1er août, 1er octobre et 1er décembre."), Abonnement, Abonnement d'essai ("2 Numéros : 1 franc") - 3e de couverture : Titre, Adresse, Mention ("publie chaque année environ 300 pages in-8"), extrait des sommaires des deux premières séries, Publicités (Galerie Marseille et Vildrac ; Le Courrier de la Presse) - 4e de couverture : Service des Revues (Alceste, L'Amitié de France, L'Art décoratif, Le Beffroi, Les Cahiers du Centre, La Chronique des lettres françaises, Le Chroniqueur de Paris, Le Divan, Les Droits de l'Homme, L'Effort, Les Entretiens idéalistes, Les Facettes, Le Feu, Les Feuillets, Le Florilège, La Forge, Les Guêpes, L'Heure qui sonne, Les Hommes du Jour, Les Loups, Les Marches de l'Est, Les Marches de Provence, Les Marches du Sud-Ouest, Les Marges, La Nouvelle Revue française, L'Occident, Pan, Le Penseur, La Phalange, La Plume, Poésie, Propos, La Renaissance contemporaine, La Revue septentrionale, La Revue du traditionnisme, Le Rythme, Les Rubriques nouvelles, Le Spectateur, Le Thyrse, L'Unita, La Voce, Vers et Prose) - Bas de Page 128 : Gérant, Imprimeur - Pagination : 40 pages]
Louis Mandin : Poèmes : I. Retour à Paris (p. [89]-90) ; II. Le soir dans l'avenue (p. 90), poèmes en vers libres (p. [89]-90)
Georges Tournefeuille : Paragraphes, réflexions (p. [91]-94)
Paul Vimereu : Plaintes devant Poséidon, poème en prose (p. [95]-96)
Théo Varlet : Insomnie, poème en vers libres (p. [97])
Gabriel-Tristan Franconi : Poèmes : I. Le Vase fleuri (p. [98]) ; II. L'Enfant ou le Vase (p. 99), poèmes (p. [98]-99)
Charles Callet : La littérature et l'époque, étude (p. [100]-103)
George-Merize : Vers, poème (p. [104])
Pierre Fons : Compensatrice, sonnet [extrait de La Rose des Pénombres] (p. [105)
Fernand Divoire : Un mauvais livre, compte-rendu [de l'Introduction à l'étude de la Stratégie littéraire] (p. [106]-108)
CHRONIQUES
Louis Pergaud : Les Romans [La Mort de la Terre, par J. H. Rosny aîné (Plon) - (p. [109]-110) ; L'élève Gilles, par André Lafon (Perrin) - (p. 110) ; Lélie, fumeuse d'opium, par Willy (Albin Michel) ; Magnhild, par Bjornstjerne Bjornson, traduit par Sébastien Voirol (Sansot) - (p. 111) ; Le Béguin des Muses, par Charles Derennes (Ed. de la Vie Parisienne) - (p. 111-112) ; Memento : Octave Aubry, Sœur Anne (Plon) ; Joseph Voisin, Entre Loire et Allier (Les Cahiers du Centre) ; Gaston Starbach et Louis Perret, Le portrait de Colombine, pantomime rimée (Figuière) ; E. Gaillard, Portraits (Sansot) ; A. Le Brun, Feuilles mortes (Figuière) ; Pierre Balsac, La marche à l'absolu (Emile Larose) - (p. 112) ; Maurice, Musée d'un jeune esprit (Figuière) ; Jean Lorrain, La Nostalgie de la Beauté (Sansot) ; Chateaubriand, Amours (Sansot) ; Adrien Segré, L'inceste légitime (Figuière) - (p. 113).], comptes rendus (p. [109]-113)
Marcel Martinet : Littérature [Propos. - Je n'aime pas la critique. C'est une occupation d'ordinaire bilieuse et stérile ; elle se soucie peu de conseiller les artistes, qui se soucient moins encore d'écouter ses conseils. Et si parfois, plus ou moins heureusement, elle guide le public c'est affaire de mode, et qui n'intéresse point l'art ; demain, avec d'autres habitudes sociales, on inventera d'autres intermédiaires entre l'auteur et ses lecteurs... - (p. [114]-115) ; La question du latin. - [à propos de :] Petite histoire parlementaire de la réforme de 1902, suivie d'un projet de modifications les plus pressantes à apporter aux programmes de l'Enseignement secondaire. Ligue des Amis du Latin (les Marges), par Pierre Leguay - (p. 115-117) ; Les écrivains-qui-pensent. - [à propos des ouvrages :] Maurice Maeterlinck ou le mystère de la porte close, par Gaston Picard (L’œil de veau) - (p. 117-118) ; Henry Bataille. Le Règne intérieur (Sansot), par Denys Amiel - (p. 118-119) ; Propos critiques (première série), par Maurice Barrès (Figuière) - (p. 119) ; Critique de combat et d'amour. - [à propos de :] Etudes littéraires, par Georges Duhamel (Sansot) - (p. 119-121) ; Le beau voyage. - [à propos de :] Sites et Personnages, par Edmond Pilon (Grasset) - (p. 121-122) ; Albert de Bersaucourt : Paul Verlaine, poète catholique (Falque), Francis Jammes, poète chrétien (Falque), Charles Guérin (Edition du Temps présent), Louis Mercier (Jouve) - (p. 122-123) ; Memento : Hugues Balagny, Hégésipe Moreau (Portraits d'hier) ; Marc Dhano, La vieille et la nouvelle Alsace (Le Messager d'Alsace-Lorraine), - (p. 123) ], comptes rendus (p. [114]-123)
Roger Frène : Les revues ["... Et tout le reste est littérature !" Ce reste-là se trouve souvent dans les revues ; voilà pourquoi on les dit généralement littéraires. La chronique y occupe une place d'une prépondérance sans rapport avec la beauté des œuvres et surtout la chronique de la peinture : heureux jeunes peintres ! leur moindre tableau est discuté sérieusement. Je ne sais si les cubistes ont une théorie qui justifie l'emploi du cube et je ne le crois pas (M. Metzinger cependant a prouvé ici même qu'il était un théoricien de valeur, en dehors du cubisme), mais il faut bien constater que les explications qu'on essaie de leur art sont avortées (Livres et Arts, Revue des Français, Mercure, etc.). L'idée des peintres futuristes est plus claire : traduire la sensation du mouvement, non pas le mouvement saisi à un instant déterminé (comme toutes les œuvres d'art jusqu'ici), mais dans sa succession même, un peu comme l'épreuve photographique non-instantanée, qui représenterait un train en marche ou le vol d'un oiseau... ; La Revue du temps présent a confié sa chronique des poèmes à Mme Henriette Charasson, qui a écrit trois pages judicieuses et pénétrantes sur Mme Marie Dauguet, la poétesse à mon sens la plus remarquable du moment... ; Dans Les Soirées de Paris de bons vers, plein de talent, d'André Tudesq ; dans Rythm, publication anglaise-française, Tristan Derème, Francis Carco avec une prose savoureuse et précise et des pages fort intéressantes d'un nouveau venu : Claudien. La Licorne, très luxueuse, a donné de bien jolis dessins de Jean de Bosschère, mais son texte est un peu flottant entre l'insignifiance et la rareté. Les grosses revues et les autres se distinguaient ces temps-ci par leur déplorable propension à s'occuper de Jules Bois (la Phalange elle-même, hélas !) et cela continue... ; Paris-Journal, dénué de tout intérêt pour nous depuis quelque temps (vous vous souvenez que nous lui avons fait fête naguère) ne traite plus que de la bande Bonnot et de Jules Bois, les grandes vedettes. ; Les revues louent plus discrètement, mais avec une chaleur plus communicative, Ariel Esclave de Louis Mandin... ; Il y aurait un rapprochement à faire entre l'homme d'esprit et l'homme apte à comprendre la grandeur et la beauté ; ces deux types sont à peu près antithétiques. M. Maurice Boissard, du Mercure, est "pétri d'esprit", et il ne manque jamais l'occasion de dire combien il déteste le prétentieux Paul Claudel "bien trop fort pour lui". M. Boissard est amusant à lire, on attend sa chronique comme l'entrée de Footitt et de Chocolat. La Renaissance contemporaine, presque en même temps que L'Effort, vient de donner un gros fascicule anthologique...], chronique (p. [124]-126)
Toto, chat [Louis Pergaud], M[ichel]. P[uy]., *** : Notes, notes [Aux lecteurs de "L'Île sonnante" pour s'excuser de ne pas donner une chronique promise. - signé Toto, chat - (p. 126) ; Le beau langage. - signé M. P. - (p. 127-128) ; Le poète Marius Martin, dont l'Île sonnante, publiait dans son dernier numéro le "Logis enchanté", vient de mourir à Toulon. Depuis quelques mois, dans diverses revues, il avait donné des vers charmants. Les poèmes qu'il laisse seront réunis par M. Léon Vérane dans un numéro hors série des Facettes. ; L'Astrée a représenté avec succès, au théâtre Fémina, un frais et harmonieux poème dramatique de Carlos Larronde : La Chimère ; et le Nouveau Théâtre d'Art, au théâtre Antoine, une pièce en trois actes de MM. Alphonse Séché et Jules Bertaut : Un Sans-Patrie.] (p. 126-128)
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