mardi 30 décembre 2014

DOCUMENT : JEAN-MARC BERNARD & LE THYRSE de LÉOPOLD ROSY

L'acquisition récente d'un petit lot d'autographes de Jean-Marc Bernard ayant appartenu à Léopold Rosy me permet d'aborder un aspect de la vie des revues sur lequel je ne m'étais encore guère attardé, aspect pourtant essentiel, puisqu'il s'agit du rôle déterminant qu'elles jouèrent pour de jeunes poètes, sans entregent, désireux de voir leurs vers publiés.

Jean-Marc Bernard n'est probablement pas un inconnu pour les visiteurs réguliers de ce blog qui l'ont pu découvrir au sommaire de plusieurs revues (L'Art Libre, Les Cahiers, L'Île sonnante, Isis, Les Marches de Provence, La Revue de France et des Pays français, Les Rubriques Nouvelles, Vers et Prose) et collaborateur, très actif, des Guêpes, qu'il avait cofondées et qu'il dirigea à partir du dixième numéro. Le nombre relativement élevé des contributions à diverses revues de l'avant-guerre tendrait à prouver que le nom de Bernard commençait à peser dans la République des Lettres, bénéficiant sans doute de l'intérêt porté aux poètes qu'on n'allait pas tarder à regrouper sous la bannière de l'école fantaisiste. Son oeuvre publiée ne nous apparaît pourtant guère considérable, se limitant à deux plaquettes, imprimées à compte d'auteur (La Mort de Narcisse, en 1904, et L'Homme et le Sphinx, en 1905), deux recueils de poèmes (Quelques essais, 1910 ; Sub tegmine fagi, amours, bergeries et jeux, 1913), une anthologie (Pages politiques des poètes français, 1912), une traduction de Rondeaux choisis de Charles d'Orléans (1913) et une monographie consacrée à François Villon. Il est vrai que le poète, fauché sur le front le 9 juillet 1915, n'eut guère le temps de mener à bien tous ses projets. Et il fallut attendre 1923 pour qu'apparaissent, réunies en deux volumes aux éditions du Divan, ses Œuvres rassemblant sa première plaquette, ses deux recueils et quantité de vers et d'articles dispersés dans les revues. La composition de ce monument posthume, préfacé par Henri Clouard, se veut fidèle au dernier Jean-Marc Bernard, le directeur maurrassien des Guêpes, chantre volontiers polémique du retour au classicisme, mais ne rend pas vraiment compte de son évolution poétique, brouillant l'ordre chronologique des publications et omettant (sciemment ?) certains vers.

En effet, Jean Bernard, né à Valence (Drôme) le 4 décembre 1881, fut, bien avant de se compter parmi les disciples de Maurras, un héritier du symbolisme. Lecteur d'Henri de Régnier, de Vielé-Griffin, de Jammes, il pratique le vers-libre. Sa première plaquette, La Mort de Narcisse, que le titre rattache à la mythologie symboliste, en est essentiellement composée. Bernard est loin d'avoir renié ses premières amours poétiques lorsqu'il envoie ses premiers vers au Thyrse, revue bruxelloise fondée en mai 1899 par Léopold Rosy (1877-1968), Charles Viane, Julien Roman, Pol Stiévenart et Émile Lejeune, introduits par la lettre suivante :
Valence le 2. 8. 04
Messieurs,
C'est par la Revue des Poëtes (1), que j'ai appris le concours de sonnets du Thyrse (2). Les indications données par cette revue étant sommaires, je ne sais si je me conforme aux conditions que vous avez pu poser. Veuillez m'excuser et, néanmoins, examiner mon manuscrit (3).
Je suis né le 4 décembre 1881, à Valence sur Rhône. J'ai habité durant dix ans Bruxelles (4) et je suis venu me fixer à nouveau dans ma ville natale.
Est-il utile de vous donner tous ces renseignements ? Je le fais à tout hasard.
Pardonnez mon verbiage et veuillez agréer, Messieurs, l'expression de mes sentiments les plus respectueux.
Jean Bernard
Jean Bernard
8 rue de Faventines 8
Valence (Drôme)
(1) Fondée par Ernest Prévost en 1898, la Revue des Poètes qui connut une belle longévité avait pour but de publier les essais des jeunes sous le parrainage de poètes expérimentés et reconnus. Il n'est pas impossible que Bernard y ait donné quelques-uns de ses premiers poèmes.
(2) Dans le premier numéro de sa sixième année, en juin 1904, Le Thyrse avait lancé un concours de sonnets en ces termes : "Au récent concours organisé par la Plume, sur quarante lauréats fort peu ont employé la forme du sonnet. Faut-il en déduire que cette forme, qui eut quelque vogue, il y a quelques années, est abandonnée par les jeunes poètes ? Ou bien les tendances poétiques de la grande revue parisienne ont-elles amené les jeunes auteurs de sonnets à renoncer à faire l'envoi de leurs œuvres ? Sans doute, de nombreux manuscrits ont été écartés et nous ignorons si la sévérité des juges a été particulière pour les "sonnettistes". / Le Thyrse a donc pensé qu'il serait intéressant d'ouvrir un concours poétique, mais en spécifiant la forme à donner aux poèmes. Il invite tous les jeunes poètes de langue française, qui n'auront pas atteint l'âge de 25 ans au 15 août 1904 à lui faire parvenir leurs sonnets inédits. / La prosodie du sonnet est nettement déterminée, mais si des concurrents se permettent quelques licences que notre époque tolère, le jury appréciera si le mérite des poèmes justifie les dérogations aux règles consacrées. / MM. Valère Gilles, Albert Giraud, Émile van Aerenbergh, nos excellents poètes, ont bien voulu constituer ce jury. / Les concurrents devront transmettre leurs manuscrits non signés, en triple expédition, à la Direction du Thyrse, revue d'art, rue de la Filature, 14, à Bruxelles, le 15 août 1904 au plus tard. Chaque manuscrit devra être accompagné d'une déclaration, indiquant le nom du poète, le lieu et la date de sa naissance, ainsi que le titre des poèmes qu'il envoie. / Nous adresserons à chaque juré une des copies. Tout poème recevant une approbation sera publié dans le Thyrse qui fera tirer à part, sur papier de Hollande, la collection des sonnets primés. Les lauréats recevront un exemplaire."
(3) D'après une note au crayon, probablement de la main de Léopold Rosy, reproduisant les premiers mots d'un vers, il pourrait s'agir du sonnet intitulé "Amertume".
(4) Bernard avait en effet vécu à Bruxelles de 1892 à 1899.
C'est donc le plus banalement du monde, afin de participer à un concours, que Jean Bernard adressa son premier poème à la revue belge. Ce n'était pas là un coup d'essai, puisque, quelques mois auparavant, il avait déjà participé au Concours de Poésie, ouvert par la Plume, en octobre-décembre 1903 ; son poème "Au poète Louis Le Cardonnel" y avait obtenu un suffrage et avait été publié avec les autres textes primés dans le n° 357 du 1er mars 1904 de la revue. La lettre de Bernard occasionna une réponse rapide de la direction du Thyrse qui donna au jeune homme les modalités détaillées de la compétition. Et le 10 août, le poète renvoyait deux sonnets accompagnés de la lettre ci-dessous.
Sur un autre feuillet, et conformément au règlement du concours, le poète indiquait nom, date et lieu de naissance, et le titre des sonnets envoyés : "Tanagra" et "Amertume". Dans sa lettre, Bernard pointe "la forme peu classique de [s]es sonnets" ; cependant, leur irrégularité n'empêchera pas le jury, qui la soulignera tout de même, d'accorder le deuxième prix à "Tanagra", le premier revenant à "Lucrèce Borgia" de Henri Liebrecht. Les deux poèmes de Bernard sont donc publiés dans le n° 7 de décembre 1904 du Thyrse. Dans la même livraison, un favorable compte rendu était fait de La Mort de Narcisse. Voilà un accueil qui devait encourager le jeune poète à poursuivre sa collaboration. Deux mois plus tard, en février 1905, la revue publiait des "Strophes" de Jean Bernard dédiées au premier lauréat du concours, Henri Liebrecht. Le 4 avril 1905, le poète récidive, écrivant à Léopold Rosy :
Monsieur et cher Confrère,
Je me permets encore de vous adresser quelques vers. Je souhaite qu'ils vous semblent dignes d'une insertion dans votre revue.
Avec cet espoir, je demeure, Monsieur, votre tout dévoué :
Jean Bernard
8 rue des Faventines
Valence (Drôme)
Les "quelques vers" en question doivent être ceux des "Stances", dédiés à Victor Houry, qui paraîtront dans le deuxième numéro (vol. VII) du Thyrse (juillet 1905, p. 69-70). Dans la précédente livraison, Henri Liebrecht signalait la parution de L'Homme et le Sphinx, "un beau poème philosophique (...) où se retrouvent les qualités d'écriture et de pensées du poète de la Mort de Narcisse". Il semble bien que Bernard ait réussi son entrée dans la revue et en soit devenu un collaborateur assez régulier. On le retrouve en effet au sommaire des n° 5 (octobre 1905) et 7 (décembre 1905) où il donne La Mort de Narcisse en deux parties, puis, comme lauréat d'un nouveau concours dédié aux "poèmes en vers libres", dans le n° 10 (mars 1905). D'après la direction du Thyrse, le concours ne semble pas avoir été un succès, précisant que les résultats "ont été en-dessous de [son] attente", et ajoutant :
"C'est à peine si sur les nombreux poèmes en vers libres qui nous sont parvenus les membres du jury ont pu en retenir cinq.
Encore les opinions des trois poètes [Camille Mauclair, Iwan Gilkin et Charles Van Lerberghe] qui avaient assumé la tache de classer ces poèmes n'ont-elles pas été unanimes. Aucun des cinq poèmes n'a retenu trois voix. Au surplus, sur les cinq poèmes retenus, trois sont de notre collaborateur et ami Jean-Marc Bernard qui est déclaré lauréat du concours pour son poème 'Les Conseils du Faune' auquel le jury a accordé deux voix."
Le poète s'y voyait donc intronisé "collaborateur et ami" et récompensé par la publication de trois poèmes en vers libres : "Les Conseils du Faune (fragment)", "Aux Jeunes Filles de Francis Jammes", "Art poétique". Ce dernier est intéressant, définissant la conception que Bernard se fait alors du poème, conception assez éloignée de ce qu'elle sera trois ans plus tard. Qu'on en juge :
Art Poétique
Je vous veux, ô mes vers, dépouillés de tout voile
Et purs du vieux mensonge de la rime.
Que la seule Pensée, en vous, soit musicale
Et fasse votre rythme nombreux.
Ah ! n'est-ce pas assez - dites ? - votre beauté ?
Et qu'avez-vous besoin de parures étrangères !
Soyez pareils aux marbres grecs,
Debout près des plages sonores,
Qui offrent à la mer leur nudité mélodieuse.
La référence à l'antique, ici, ne sert pas à appuyer les fondements du classicisme, mais illustre, en un rappel tout verlainien, le souci d'une beauté simple et musicalement suggérée.

Il est à noter que c'est au cours de cette année 1905 que Jean Bernard, entre la publication de la première partie de La Mort de Narcisse (octobre) et celle de la seconde (décembre), accroîtra son prénom de celui de son père pour signer Jean-Marc Bernard. La fidélité du Thyrse aura probablement aidé à confirmer la vocation du poète qui, dès lors, pouvait se faire un nom qui lui fût propre.

Durant les trois années qui suivent, les collaborations de Jean-Marc Bernard se font plus nombreuses, mêlant aux vers, toujours majoritaires, des études critiques. En voici une bibliographie exhaustive :
  • "Tanagra", vol. VI, n° 7, décembre 1904, p. 228 (repris, sous le titre "Pleureuse tanagréenne" dans Quelques essais, Paris, Nouvelle Librairie Nationale, 1910, puis dans ŒUVRES, I, Paris, Le Divan, 1923). [vers - JB]
  • "Amertume", vol. VI, n° 7, décembre 1904, p. 229 (non repris). [v - JB]
  • "Strophes" [à Henri Liebrecht], vol. VI, n° 9, février 1905, p. 300 (non repris). [v - JB]
  • "Stances" [pour Victor Houry], vol. VII, n° 2, juillet 1905, p. 69-70 (repris, sous le titre "Retour" dans Quelques essais, Paris, Nouvelle Librairie Nationale, 1910, puis dans ŒUVRES, I, Paris, Le Divan, 1923). [v - JB]
  • "La Mort de Narcisse", vol. VII, n° 5, octobre 1905, p. 176-185, et n° 7, décembre 1905, p. 244-252 (repris dans ŒUVRES, I, Paris, Le Divan, 1923). [v - JB - JMB]
  • "Les Conseils du Faune (fragment)", vol. VII, n° 10, mars 1906, p. 385-386 (non repris). [v - JMB]
  • "Aux Jeunes Filles de Francis Jammes", vol. VII, n° 10, mars 1906, p. 387 (non repris). [v - JMB]
  • "Art Poétique", vol. VII, n° 10, mars 1906, p. 388 (non repris). [v - JMB]
  • "Lettre familière à Laurent Tailhade, poète chrétien", vol. VIII, n° 4, septembre 1906, p. 125-127 (non repris). [prose - JMB]
  • "Les étapes de Philippe" [sur Maurice Barrès], vol. VIII, n° 7, décembre 1906, p. 272-275 (non repris). [pr - JMB]
  • "Sur la fontaine de Médicis", vol. VIII, n° 10, mars 1907, p. 370-371 (repris, sous le titre "Sur la fontaine Médicis" dans Sub tegmine fagi, Paris, éd. du Temps Présent, 1913, puis dans ŒUVRES, I, Paris, Le Divan, 1923). [v - JMB]
  • "Odelette / A la manière de Henri de Régnier", vol. VIII, n° 10, mars 1907, p. 371 (repris, sous le titre "Paroles pour ne rien dire / A la manière de Henri de Régnier" dans Sub tegmine fagi, Paris, éd. du Temps Présent, 1913, puis dans ŒUVRES, I, Paris, Le Divan, 1923). [v - JMB]
  • "Nocturne", vol. VIII, n° 10, mars 1907, p. 371-372 (non repris). [v - JMB]
  • "Lied", vol. IX, n° 4, septembre 1907, p. 148-149 (repris, comme neuvième section de "Et nos cedamus amori" dans Sub tegmine fagi, Paris, éd. du Temps Présent, 1913, puis dans ŒUVRES, I, Paris, Le Divan, 1923). [v - JMB]
  • "Poème", vol. IX, n° 5, octobre 1907, p. 178 (non repris). [v - JMB]
  • "In memoriam" [sur Mecislas Golberg], vol. IX, n° 9, février 1908, p. 333-334 (non repris). [pr - JMB]
  • "Lettre à Paul Léautaud (Après une lecture de Petit Ami)", vol. IX, n° 11, avril 1908, p. 394-385 (non repris). [v - JMB]
  • "Les fêtes d'Orange", vol. X, n° 2, octobre 1908, p. 60 (non repris). [pr - JMB]
  • "Nocturne", vol. X, n° 3, novembre 1908, p. 101. [v - JMB]
  • "Au chevet d'un malade" [pour Jules Romains], vol. X, n° 9, mai 1909, p. 263 (non repris). [v - JMB]
  • "Nocturnes I, II, III", vol. X, n° 11, juillet 1909, p. 325-327 (non repris). [v - JMB]
  • "Louis Thomas", vol. X, n° 12, août 1909, p. 360-361 (non repris). [pr - JMB]
  • "Sur le poète Guy Lavaud", vol. XI, n° 2, octobre 1909, p. 54-57 (non repris). [pr - JMB]
La collaboration semble s'interrompre avec cette dernière contribution. On remarquera que les poèmes de forme libre, hors La Mort de Narcisse, n'ont pas été recueillis par Bernard dans ses deux volumes de vers, pas plus que par ses amis dans l'édition des ŒUVRES. Il faut dire que les deux premiers paraissent alors que le poète, désormais directeur de sa propre revue, a rejoint l'Action Française et s'est converti au classicisme. Il est devenu prosélyte et doit regarder certaines productions de jeunesse comme des égarements. La liberté du Thyrse ouvert à toutes les tendances ne convenait alors peut-être plus au dogmatique Jean-Marc Bernard. Une lettre, datée du 29 janvier 1910, l'une des quatre acquises récemment, semble, malgré telle promesse d'envoyer prochainement d'autres vers, être la dernière :
29. 1. 10.
Cher Monsieur,
Je vous ai envoyé dernièrement une ballade en vieux français ; je vous serais obligé de bien vouloir ne pas donner au Thyrse cette fantaisie ; je vous adresserai sous peu d'autres vers.
Avez-vous reçu les strophes de M. Jean Cheyre ? Qu'en pensez-vous ? Je ne les trouve pas mauvaises. Si vous les publiez, prière de m'envoyer 2 fascicules du Thyrse où elles paraîtront, afin que j'en puisse donner un à l'auteur.
Bien à vous.
Jean-Marc Bernard
Saint Rambert d'Albon
Drôme
La "fantaisie" désigne très-certainement la "Ballade des Hoirs Françoys Villon", dédiée sur le manuscrit qui figure dans le petit lot d'autographes, au "bon compaing Francis Carco" ; elle sera recueillie dans Sub tegmine fagi. Jean-Marc Bernard ne paraît plus très-pressé de publier des vers au Thyrse, et, plus sûr de sa notoriété, préfère introduire quelques-uns de ses amis : ici Jean Cheyre, qui fréquenta les poètes fantaisistes, publia quelques poèmes dans des revues où Bernard publiait, et fera paraître un volume de souvenirs, Mon amitié avec Jean-Marc Bernard, en 1944.
Le Thyrse accompagna l'évolution poétique de Jean-Marc Bernard, du vers-librisme au classicisme, et contribua à lui faire une place parmi les poètes de l'avant-guerre. Le Thyrse, toutefois, ne constitua pas un modèle pour le poète lorsqu'il lança Les Guêpes qui, à bien des égards, prenaient le contre-pied de la revue belge. Quand celle-ci, en effet, se voulait indépendante, entièrement consacrée à l'art et à la littérature, ouverte aux jeunes, même inconnus, celle-là, polémique, affichait ses convictions politiques auxquelles devait correspondre une esthétique, excluant de fait tout poète, jeune ou consacré, ne partageant pas la croisade des Guêpes. Le Thyrse fut un tremplin pour le débutant Jean Bernard ; Les Guêpes furent son point de chute. Et, en concluant ce trop long billet, je me fais la réflexion que, peut-être, l'oeuvre est plus fidèle au poète, à sa complexité, étudiée dans son éparpillement périodique, que recueillie en deux ou vingt-cinq gros volumes.

lundi 22 décembre 2014

L’ÉVENTAIL N° 8 (deuxième année) - 15 SEPTEMBRE 1919

L’ÉVENTAIL
N° 8 - deuxième année (15 septembre 1919)
[Date de publication : 15 septembre 1919 - Couverture : Imprimée en noir sur papier ivoire (Année, Numéro, Titre, Date, Dessin de Maurice Barraud, Sous-Titre, Lieu de publication) - 2e de couverture : Titre, Directeur, Lieu de publication, Périodicité, Secrétaire de rédaction, Adresse, Abonnements, Prix du Numéro, Tirage de luxe, Éditeur et dépositaire pour la vente, Dépositaire pour la France, Sommaire - 3e de couverture : Présentation (voir document ici- 4e de couverture : Titre, Sous-Titre, Lieu de publication, Collaborateurs, Illustrateurs, Reproductions d’œuvres de, Abonnements, Prix du Numéro, Tirage de luxe, Éditeur et dépositaire pour la vente, Dépositaire pour la France, Imprimeur, Prix 4 pages vertes en tête et 4 pages vertes en fin de numéro : Page [a] (Page publicitaire pour "Galerie Moos" [dessin de Maurice Barraud]) ; Page [b] (Page publicitaire pour "P. Rückmar Fourrures" [dessin de Gustave François]) ; Page [c] (Page publicitaire pour "E. Martin / Robes" [dessin de M. Barraud]) Page [d] (Page publicitaire pour "Kundig / Livres d'art anciens & modernes gravures [dessin de Maurice Barraud]") Page [e] (Page publicitaire pour "L. Dumont et Cie, Fabrique de couleurs pour les arts" [dessin de B. Dautier]) ; Page [f] (Encarts publicitaires pour "Alfred Vidoudez / Luthier du Conservatoire" ; "Librairie L. Prior" ; "Encadrements en tous genres / Marc Bertossa" ; "Clichés A.MO.R / les meilleurs clichés. Les moins chers. Livrés le plus rapidement.") ; Page [g] (EDITIONS DE L’ÉVENTAIL /  Claude Misery : Douze nuits, poèmes en prose et huit dessins de Gustave Buchet (il reste 4 exemplaires à 15 fr.) / William Vogt : Carriès (souvenirs sur), avec un portrait de William Vogt dessiné par Félix Appenzeller. 4 fr. / Félix Appenzeller : Douze estampes, bois détruits. Tirage à 100 exemplaires. 14 fr. / Maurice Barraud : Hélène, buste en plâtre, tiré à 12 exemplaires, épuisé ; Encarts publicitaires pour "Maxim's restaurant de nuit" ; "Motos - Cycles - Garage Elliot & Faller") ; Page [h] (COLLECTION DES MAÎTRES ET JEUNES D'AUJOURD'HUI / Francis Carco : Au coin des rues, contes ornés de dessins par Maurice Barraud. 10 fr. / Pierre-Louis Matthey : Semaines de passion, poèmes. 6 fr. 60 / André Salmon : Mœurs de la famille Poivre, roman. Avec dessins de Conrad Moricand. 10 fr. / René Bizet : Peines de rien, nouvelles ornées de dessins par Emile Bressler. 10 fr. // A paraître : / Rachilde : La découverte de l'Amérique, nouvelles ornées de dessins par Gustave François, 10 fr. / Robert de la Vaissière :Labyrinthes, poèmes en prose ornés de dessins par Modigliani, 10 fr. / Paul-Jean Toulet : Les contes de Behanzigue, ornés de dessins par Georges de Traz, 10 fr.- Page [257] : muette Pagination : 48 pages + 8 pages vertes publicitaires]
Sommaire
Henri Bischoff : Bois original, bois gravé hors texte (p. [258])
Guy-Charles Cros : Matin de Mars (p. [259]) ; La Nuit fraîche de printemps... (p. [260]-[261]) ; Chanson d'aurore (p. [261]) ; Soir de Mai (p. [262]), poèmes en vers et vers libres (p. [259]-[262])
René Chalupt Déodat de Séverac, étude [bois original, hors texte, de Henri Bischoff (p. [267])] (p. 263-[271])
Paul-Jean Toulet : Behanzigue, sauveteur, nouvelle [bois original, hors texte, de Henri Bischoff (p. [275])] (p. 272-[276])
François Bonivard : Philibert Berthelier, étude biographique [en épigraphe, citation de Rousseau : "Philibert Berthelier fut le Caton de notre patrie ; avec cette différence que la liberté publique finit par l'un et commence par l'autre. Il mourut comme doit mourir un martyr de la liberté." - précédé d'une présentation signée F[rançois]. L[aya]. (p. 277-278) - bois original, en hors texte, de Henri Bischoff (p. [283])] (p. 277-[294])
Henri Bischoff : Bois original, bois gravé hors texte (p. [295])
CHRONIQUES
Georges Hoffmann : Des Livres [Jules Renard : Les Cloportes (Crès). - (p. 296-297) : Edmond Jaloux : Les Amours perdues (Stock). - (p. 297) ; André Salmon : Mœurs de la famille Poivre (Maîtres et Jeunes). - (p. 297-298) ; René Bizet : Peines de rien (Maîtres et Jeunes). ; Guillaume Gaulène : Des Soldats (Perrin). ; Paul Colin : Le Cadran solaire (Cahiers indépendants). - (p. 298) ; Pierre Hamp : Les Métiers blessés (Nouvelle Revue française). - (p. 298-299) ; Mathias Morhardt : Le Théâtre de Mademoiselle (Attinger). ; O. Henry : Contes (Crès). - (p. [299])], comptes rendus (p. 296-[299])
François Laya : Des Livres [Mario Meunier : Un camp de représailles. Collection France. Berger-Levrault, Paris. - (p. 300) ; Conrad Moricand : Les Interprètes, essai de classement psychologique d'après les correspondances planétaires. Éditions de La Sirène, Paris. - (p. 300-301) ; Henriette Charasson : Attente. 1914-1917 ; Poèmes. Chez Émile-Paul Frères, Paris. - (p. 301-302) ; Jules Supervielle : Poèmes. Préface de Paul Fort. Eugène Figuière, Paris. - (p. 302-[303])], comptes rendus (p. 300-[303])
L’Éventail : Notules, notes [L'édition de luxe de ce numéro contient 2 gravures sur bois, originales, de M. Henri Bischoff, tirées sur grand papier. ; Dans son numéro du 31 mai, la revue Sic publie un poème du sculpteur Ozip Zadkine. A ce propos un de nos amis nous écrit de Paris... ; Afin d'éclaircir le texte de notre vieux Bonivard, nous avons ajouté de-ci de-là dans les fragments que nous publions quelques accents aigus et des graves... ; Notre ami le baron Henri Eraht, directeur de la Maison des Artistes avait fermé, pendant les grandes chaleurs, sa galerie d'art. Il vient de l'ouvrir à nouveau et commence par une exposition de Julien Prina dont nous avons publié plusieurs dessins et des bois originaux.] (p. [304])
Document iconographique
"Bois original"
Bois original de Henri Bischoff (p. [258])

dimanche 21 décembre 2014

MOUCHES A MIEL N° 3 - JANVIER 1939

MOUCHES A MIEL
N° 3 (Janvier 1939)
[Date de publication : Janvier 1939 - Couverture : Titre, Sous-Titre, illustration, Date, Éditeur, Adresse - 2e de couverture : Titre, Prix du numéro et de l'abonnement, Rédaction et Administration (Adresse), "La modestie, la sagesse" (une sorte de douce curiosité que l'on donne ici aux jeunes filles, sœurs et fiancées de ceux qui serviront à aligner un front contre quoi et pour quoi, ne leur donnent pas cet élan de retour, ce saut patriotique, à base de cruelle stupidité, que l'on obtient ailleurs au moyen d'imbéciles bourrages de crânes.), "Il ne s'agit pas d'une démarche stérile qui aboutit au suicide" (On peut vivre entièrement dans l'absolu de la pensée, opposé au quotidien qui s'accommode des réactions extérieures, des personnes, des choses...) - 3e de couverture : "Sur le silence : - La philosophie et la théologie agissent plus près des hommes qu'à cette distance pleine d'ombre où se meut la poésie..." - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Éditions Denoël - Paris / Pour paraître en mars : / LE POISON DE DIANE / par Jean de Bosschère... ; BLASPHÈME NOUVEAU / Précédé de tous les poèmes de / Jean de Bosschère / hors commerce / sauf quelques exemplaires sur Hollande, accompagnés d'un autographe et d'un dessin (tirage limité au nombre des souscripteurs inscrits avant le 1er mars : 100. ; Extrait du catalogue des Éditions Denoël) - Page [1] : En-Tête (Titre, Date, Contributeurs [Certains noms apparaissent alors que la revue ne fait que citer d'eux des extraits d'articles ou de textes issus d'autres publications]) - Bas de Page 48 : Imprimeur, Gérant - Pagination : 16 pages]
Sommaire
Walt Whitman : Un poème de Walt Whitman : Comme en silence je méditais..., poème [trad. par J[ean]. [de] B[osschère]. - de Leaves of Grass] (p. [33])
Bernard Sareste : L'Arbre, poème en vers libres (p. 34-35)
Jean de Bosschère : Blasphème nouveau, poème en vers libres (p. 36-40)
*** : Saint laïc [Celui qui se veut entièrement contenu dans dogmes et doctrines ne peut concevoir le saint ou la sainteté hors de l'église. Il ne risque aucune auscultation sur ce sujet...] ; Homme [Or, ne croyez-vous pas que c'est chaque fois l'effet d'un miracle que cela tienne, un homme, avec toutes ses variétés de stocks et de réserves, de sucs et de viandes coagulées ?...], notes (p. 40)
 Leone Vivante : Une page de philosophie vivante, essai [trad. par Lorenzo Lanza] (p. 41-42)
J[ean]. [de] B[osschère]., Jacques Murdoch : Échos et Impressions [Bulle de silence de Nohant. - Bulle de silence de Nohant, car la plus grande somme des heures qui passèrent fut toujours de silence... ; Nohant (13 août). - Je rappelle à l'Abbé Mugnier l'accord parfait où nous sommes au sujet du silence cruel du catéchisme sur la charité envers les animaux. - Puis, avec le naturel qui gouverne notre respiration, nous évoquons ce qui est la substance féconde de nos vies... - signé J. B. ; Cela peut être un accident, que l'homme sache qu'un battement de paupière déplace des univers que l'amour seul coordonne, mais où est la supériorité que nous donnerait cette connaissance ?... L'Obscur sort de Paris : - Portraits d'intruses. - D'abord je vois un profil en forme de hache. Puis cela accapare mon avidité... ; L'aveugle philosophe des philosophes. - Cette idée que l'on peut condamner ou détruire un système que si l'on a constitué un organisme théorique qui le puisse remplacer ou le rendre inutile, est une idée qui se dresse contre la vie même de la philosophie, du moins contre l'aventureuse, celle qui n'émane pas de quelque philosophe des philosophies. ; Sur verser-le-sang un boucher ne peut être du même sentiment que nous, ni le mime sur la sincérité et la vérité des expressions. ; L’œil du cheval. - Dès que j'eus vingt ans, je m'étonnai en constatant le grand nombre de personnes, en bon équilibre, qui étudiaient à la Bibliothèque Nationale et qui, pourtant, n'avaient jamais encore regardé la tête d'un cheval... ; Comique. - celui qui nous montre des fictions, et qui est inapte à voir dans la vie ce qu'il tente de nous présenter dans ses romans... ; Le plaisir de penser (réagir devant les choses, êtres et pensées) ne commence véritablement qu'après la découverte de la vanité stupide qui nous engage à créer des livres qui formeraient une oeuvre, un ensemble... ; Il sait que le temporel désastre de vivre n'est qu'une mince croûte d'architecture et, pourtant, que l'homme flagellé la porte est sa seule gloire rédemptrice, à venir. ; L'épée n'est plus un insigne d'honneur. - On attribue à O... cette phrase qui déshonore les deux parties en cause : "Cette bataille (l'élection que le président de Brosses appelait "tripotage") ne pourrait se raconter à des oreilles honnêtes !" Mais, il accepte le butin conquis au prix des infamies qu'il évoque.] (p. 42-48)
*** : Lectures [De Marcel de Corte (Les Nouvelles Lettres, p. 86, V. I) ; De "La Vie recluse en poésie" par Patrice de La Tour du Pin], citations (p. 48)

L’ÉVENTAIL N° 7 (deuxième année) - 15 AOÛT 1919

L’ÉVENTAIL
N° 7 - deuxième année (15 août 1919)
[Date de publication : 15 août 1919 - Couverture : Imprimée en noir sur papier ivoire (Année, Numéro, Titre, Date, Dessin de Maurice Barraud, Sous-Titre, Lieu de publication) - 2e de couverture : Titre, Directeur, Lieu de publication, Périodicité, Secrétaire de rédaction, Adresse, Abonnements, Prix du Numéro, Tirage de luxe, Éditeur et dépositaire pour la vente, Dépositaire pour la France, Sommaire - 3e de couverture : Présentation (voir document ici- 4e de couverture : Titre, Sous-Titre, Lieu de publication, Collaborateurs, Illustrateurs, Reproductions d’œuvres de, Abonnements, Prix du Numéro, Tirage de luxe, Éditeur et dépositaire pour la vente, Dépositaire pour la France, Imprimeur, Prix 4 pages vertes en tête et 4 pages vertes en fin de numéro : Page [a] (Page publicitaire pour "Galerie Moos" [dessin de Maurice Barraud]) ; Page [b] (Page publicitaire pour "P. Rückmar Fourrures" [dessin de Gustave François]) ; Page [c] (EDITIONS DE L’ÉVENTAIL /  Claude Misery : Douze nuits, poèmes en prose et huit dessins de Gustave Buchet (il reste 4 exemplaires à 15 fr.) / William Vogt : Carriès (souvenirs sur), avec un portrait de William Vogt dessiné par Félix Appenzeller. 4 fr. / Félix Appenzeller : Douze estampes, bois détruits. Tirage à 100 exemplaires. 14 fr. / Maurice Barraud : Hélène, buste en plâtre, tiré à 12 exemplaires, épuisé ; Encarts publicitaires pour "Maxim's restaurant de nuit" ; "Motos - Cycles - Garage Elliot & Faller") ; Page [d] (COLLECTION DES MAÎTRES ET JEUNES D'AUJOURD'HUI / Francis Carco : Au coin des rues, contes ornés de dessins par Maurice Barraud. 10 fr. / Pierre-Louis Matthey : Semaines de passion, poèmes. 6 fr. 60 / André Salmon : Mœurs de la famille Poivre, roman. Avec dessins de Conrad Moricand. 10 fr. / René Bizet : Peines de rien, nouvelles ornées de dessins par Emile Bressler. 10 fr. // A paraître : / Rachilde : La découverte de l'Amérique, nouvelles ornées de dessins par Gustave François, 10 fr. / Robert de la Vaissière :Labyrinthes, poèmes en prose ornés de dessins par Modigliani, 10 fr. / Paul-Jean Toulet : Les contes de Behanzigue, ornés de dessins par Georges de Traz, 10 fr.Page [e] (Page publicitaire pour "E. Martin / Robes" [dessin de M. Barraud]) ; Page [f] (Page publicitaire pour "Kundig / Livres d'art anciens & modernes gravures [dessin de Maurice Barraud]") ; Page [g] (Page publicitaire pour "L. Dumont et Cie, Fabrique de couleurs pour les arts" [dessin de B. Dautier]) ; Page [h] (Encarts publicitaires pour "Alfred Vidoudez / Luthier du Conservatoire" ; "Librairie L. Prior" ; "Encadrements en tous genres / Marc Bertossa" ; "Clichés A.MO.R / les meilleurs clichés. Les moins chers. Livrés le plus rapidement.") Pagination : 40 pages + 8 pages vertes publicitaires]
Sommaire
André Spire : Humain, trop humain !, poème en vers libres (p. [217])
Marc Henry : Un Maniaque, nouvelle [deux dessins inédits de Modigliani en hors texte (p. [225]) et (p. [233])] (p. 218-[238])
Paul Eyrolles Poèmes : I. Cher amour passé... (p. [239]-[240]) ; II. Est-ce la pluie est-ce le vent... (p. [240]) ; III. Ta voilette est un paysage... (p. [240]-[241]) ; IV. Elle pleure sans peine... (p. [241]) , poèmes (p. [239]-[241])
René Bizet : Casa de Hospédes, nouvelle [un dessin inédit hors-texte de Modigliani (p. [243])] (p. 242-[250])
Modigliani : [dessin inédit], dessin (p. [251])
CHRONIQUES
Georges Hoffmann : Les Romans [C.-F. Ramuz : Les Signes parmi nous (Éditions des Cahiers Vaudois). - (p. 252-253) : Guy de Pourtalès : Marins d'eau douce (Société littéraire de France). - (p. 253-254) ; Jérôme et Jean Tharaud : Une Relève (Émile Paul). ; Jean Azaïs : L'Abri 56-A-2 (Arts et Lettres). ; Gustave Rouger : Une Découverte sensationnelle (Émile Paul) - (p. 213) ; Han Ryner : La Tour des peuples (Figuière). - (p. 254) ; Jean Pellerin : La Jeune fille aux pinceaux (Édition française illustrée). - (p. 254-255) ; Jean Pellerin : Le Copiste indiscret (Albin Michel). ; Paul Reboux : De qui est-ce ? (Crès). - (p. 255)], comptes rendus (p. 252-255)
L’Éventail : Notes [Le poète Édouard Tavan vient de mourir dans sa vieille maison de Champel où plusieurs d'entre nous ont connu des heures charmantes de bon accueil... ; Parmi toutes les œuvres dont le manque de place nous empêche de parler aujourd'hui, il en est quelques-unes que nous voudrions signaler à nos amis. Ce sont les deux derniers recueils de Paul Fort, Chansons à la gauloise et Les Enchanteurs ; une mince plaquette de Mario Meunier qui raconte ses souffrances dans un camp de représailles en Russie ; enfin un petit livre de délicieux poèmes qu'une sœur consacre à son frère et que signe Henriette Charasson. Dès notre prochain fascicule, nous reviendrons sur ces ouvrages. ; Le dernier volume de notre collection Maîtres et jeunes d'aujourd'hui vient de paraître ; c'est un René Bizet, Peines de rien avec des dessins d’Émile Bressler... ; Dans notre précédent fascicule qui contenait une étude de Francis Carco sur Modigliani nous espérions, avec des reproductions de ce peintre, publier aussi quelques-uns de ses dessins. Une difficulté de la dernière heure nous en empêcha : nous n'avons pas cru devoir hésiter à les donner dans ce numéro bien qu'il ne soit plus dans nos habitudes de revenir trop souvent aux mêmes collaborations.] (p. 255-[256])

samedi 20 décembre 2014

L’ÉVENTAIL N° 6 (deuxième année) - 15 JUILLET 1919

L’ÉVENTAIL
N° 6 - deuxième année (15 juillet 1919)
[Date de publication : 15 juillet 1919 - Couverture : Imprimée en noir sur papier ivoire (Année, Numéro, Titre, Date, Dessin de Maurice Barraud, Sous-Titre, Lieu de publication) - 2e de couverture : Titre, Directeur, Lieu de publication, Périodicité, Secrétaire de rédaction, Adresse, Abonnements, Prix du Numéro, Tirage de luxe, Éditeur et dépositaire pour la vente, Dépositaire pour la France, Sommaire - 3e de couverture : Présentation (voir document ici- 4e de couverture : Titre, Sous-Titre, Lieu de publication, Collaborateurs, Illustrateurs, Reproductions d’œuvres de, Abonnements, Prix du Numéro, Tirage de luxe, Éditeur et dépositaire pour la vente, Dépositaire pour la France, Imprimeur, Prix 4 pages vertes en tête et 4 pages vertes en fin de numéro : Page [a] (Page publicitaire pour "Galerie Moos" [dessin de Maurice Barraud]) ; Page [b] (Page publicitaire pour "P. Rückmar Fourrures" [dessin de Gustave François]) ; Page [c] (Page publicitaire pour "E. Martin / Robes" [dessin de M. Barraud]) ; Page [d] (Page publicitaire pour "Kundig / Livres d'art anciens & modernes gravures [dessin de Maurice Barraud]") ; Page [e] (Page publicitaire pour "L. Dumont et Cie, Fabrique de couleurs pour les arts" [dessin de B. Dautier]) ; Page [f] (Encarts publicitaires pour "Alfred Vidoudez / Luthier du Conservatoire" ; "Librairie L. Prior" ; "Encadrements en tous genres / Marc Bertossa" ; "Clichés A.MO.R / les meilleurs clichés. Les moins chers. Livrés le plus rapidement.") ; Page [g] (EDITIONS DE L’ÉVENTAIL /  Claude Misery : Douze nuits, poèmes en prose et huit dessins de Gustave Buchet (il reste 4 exemplaires à 15 fr.) / William Vogt : Carriès (souvenirs sur), avec un portrait de William Vogt dessiné par Félix Appenzeller. 4 fr. / Félix Appenzeller : Douze estampes, bois détruits. Tirage à 100 exemplaires. 14 fr. / Maurice Barraud : Hélène, buste en plâtre, tiré à 12 exemplaires, épuisé ; Encarts publicitaires pour "Bal Tabarin / restaurant de nuit" ;Maxim's restaurant de nuit" ; Page [h] (COLLECTION DES MAÎTRES ET JEUNES D'AUJOURD'HUI / Francis Carco : Au coin des rues, contes ornés de dessins par Maurice Barraud. 10 fr. / Pierre-Louis Matthey : Semaines de passion, poèmes. 6 fr. 60 / André Salmon : Mœurs de la famille Poivre, roman. Avec dessins de Conrad Moricand. 10 fr. / René Bizet : Peines de rien, nouvelles ornées de dessins par Emile Bressler. 10 fr. // A paraître : / Rachilde : La découverte de l'Amérique, nouvelles ornées de dessins par Gustave François, 10 fr. / Robert de la Vaissière :Labyrinthes, poèmes en prose ornés de dessins par Modigliani, 10 fr. / Paul-Jean Toulet : Les contes de Behanzigue, ornés de dessins par Georges de Traz, 10 fr.Pagination : 42 pages + 8 pages vertes publicitaires]
Sommaire
Pierre-Louis Matthey : Essuie-plumes : Églogue (p. [185]) ; L'entremetteur très-lettré (p. [186]) ; Soupir (p. [187]) ; Parabole (p. [188]), poèmes (p. [185]-[188])
Jean-Louis Vaudoyer : Pimpesouée, roman [extrait - en note : "Ces pages sont extraites d'un roman qui paraîtra prochainement dans la collection du Roman Littéraire, sous le titre : Les Papiers de Cléonthe."] (p. 189-[195])
Henry Spiess Le Poète et le bec de gaz, poème [Au poète Guy-Charles Cros, ami féal, ce petit dialogue, en hommage amical - daté "1912"] (p. 196-[200])
Francis Carco : Modigliani, étude [reproductions photographiques hors-texte de tableaux de Modigliani (p. [203]), (p. [205]) et (p. [207])] (p. 201-[209])
Jean Pellerin : Comme au cinéma (p. [210]) ; Facitat dormire (p. [211]), poèmes (p. [210]-[211])
CHRONIQUES
Georges Hoffmann : Les Livres [Louis Codet : César Caperan (Gallimard). - (p. 212) : Marcel Martinet : La Maison à l'abri (Ollendorff). - (p. 212-213) ; René Benjamin : Grandgoujon (Fayard). ; Frédéric-Ph. Amiguet : Imageries (Crès). ; Romain Rolland : Colas Breugnon (Ollendorff) - (p. 213) ; Francis Carco : Bob et Bobette s'amusent (Albin Michel). - (p. 213-214) ; Marc Henry : Villes et paysages d'Outre-Rhin (Payot). ; J.-H. Rosny aîné : L'Appel du bonheur (Flammarion). ; Eugène Montfort : Mon Brigadier Triboulère (Société littéraire de France). ; Dorsenne et Boisyvon : Le Corsaire galant (Édition française illustrée). - (p. [214])], comptes rendus (p. 212-[214])
François Fosca : Deux peintres parisiens, comptes rendus d'exposition [René Piot au Musée des Arts décoratifs ; Décorations de Jules Flandrin.] (p. 215-[216])

dimanche 14 décembre 2014

L’ÉVENTAIL N° 5 (deuxième année) - 15 JUIN 1919

L’ÉVENTAIL
N° 5 - deuxième année (15 juin 1919)
[Date de publication : 15 juin 1919 - Couverture : Imprimée en noir sur papier ivoire (Année, Numéro, Titre, Date, Dessin de Maurice Barraud, Sous-Titre, Lieu de publication) - 2e de couverture : Titre, Directeur, Lieu de publication, Périodicité, Secrétaire de rédaction, Adresse, Abonnements, Prix du Numéro, Tirage de luxe, Éditeur et dépositaire pour la vente, Dépositaire pour la France, Sommaire - 3e de couverture : Présentation (voir document ici- 4e de couverture : Titre, Sous-Titre, Lieu de publication, Collaborateurs, Illustrateurs, Reproductions d’œuvres de, Abonnements, Prix du Numéro, Tirage de luxe, Éditeur et dépositaire pour la vente, Dépositaire pour la France, Imprimeur, Prix 4 pages vertes en tête et 4 pages vertes en fin de numéro : Page [a] (Page publicitaire pour "Galerie Moos" [dessin de Maurice Barraud]) ; Page [b] (Page publicitaire pour "P. Rückmar Fourrures" [dessin de Gustave François]) ; Page [c] (Page publicitaire pour "E. Martin / Robes" [dessin de M. Barraud]) ; Page [d] (Page publicitaire pour "Kundig / Livres d'art anciens & modernes gravures [dessin de Maurice Barraud]") ; Page [e] (Page publicitaire pour "L. Dumont et Cie, Fabrique de couleurs pour les arts" [dessin de B. Dautier]) ; Page [f] (Encarts publicitaires pour "Alfred Vidoudez / Luthier du Conservatoire" ; "Librairie L. Prior" ; "Encadrements en tous genres / Marc Bertossa" ; "Clichés A.MO.R / les meilleurs clichés. Les moins chers. Livrés le plus rapidement.") ; Page [g] (Encarts publicitaires pour "Maxim's restaurant de nuit" ; Hôtel du Gd-Saint-Bernard" ; "Médailles - Insignes / Honoré Buhler")  ; Page [h] (COLLECTION DES MAÎTRES ET JEUNES D'AUJOURD'HUI / Francis Carco : Au coin des rues, contes ornés de dessins par Maurice Barraud. 10 fr. / Pierre-Louis Matthey : Semaines de passion, poèmes. 6 fr. 60 / André Salmon : Mœurs de la famille Poivre, roman. Avec dessins de Conrad Moricand. 10 fr. / A paraître / René Bizet : Peines de rien, nouvelles ornées de dessins par Emile Bressler. 10 fr. // EDITIONS DE L’ÉVENTAIL /  Claude Misery : Douze nuits, poèmes en prose et huit dessins de Gustave Buchet (il reste 4 exemplaires à 15 fr.) / William Vogt : Carriès (souvenirs sur), avec un portrait de William Vogt dessiné par Félix Appenzeller. 4 fr. / Félix Appenzeller : Douze estampes, bois détruits. Tirage à 100 exemplaires. 14 fr. / Maurice Barraud : Hélène, buste en plâtre, tiré à 12 exemplaires, épuisé.- Pagination : 44 pages + 8 pages vertes publicitaires]
Sommaire
Paul-Jean Toulet : Héloïse, nouvelle [dessin hors texte d’Émile Bressler (p. [145])] (p. 141-[147])
Philippe Chabaneix : Petits Poèmes [au docteur Jean Keller] : 1. Un mouchoir frissonne à ta main... ; 2. Quelle est cette colombe auprès de toi posée... (p. [148]) ; 3. Une rose éternelle à ma flûte je noue... ; 4. Tandis qu'au fond du parc chantait faux le coucou... ; 5. Lorsque j'ouvre les yeux je vois le paysage... ; 6. Il suffit de te voir marcher dans le jardin... (p. [149]) ; 7. Loin des cafés où les catins... (p. [149]-[150]) ; Parenthèses : I. Les forêts vierges de Java... (p. [150]) ; II. Un couteau lui au fond d'un bouge... [à Francis Carco] ; III. Elle a pleuré dans cette allée... (p. [151]), poèmes (p. [148]-[151])
Claude Misery Rythme (Conte filmé), poème en prose [dessin hors texte d'Émile Bressler (p. [153])] (p. 152-[155])
Charles Bolard-Talbère : Vieilles Chansons : I. Dès que le chant du coq eut percé le silence... (p. [156]-[157]) ; II. La pluie !... (p. [158]), poèmes en vers libres (p. [156]-[158])
Charles Bolard-Talbère : Rires dans la bise..., aphorismes (p. 159-[161])
Paul-Jean Toulet : La main qui se pose, nouvelle [dessins hors texte d'Émile Bressler (p. [165]) et (p. [171])] (p. 162-[173])
CHRONIQUES
Paul-Jean Toulet : A un journaliste allemand [Franz Blei], lettre (p. 174-[177])
Georges Hoffmann : Les Romans [Léon Werth : Clavel soldat (Albin Michel). - (p. 178-179) : Gaston Chérau : Le Monstre (Flammarion). - (p. 179-180) ; Pierre Benoit : L'Atlantide (Albin Michel). ; Louis Chadourne : Le Maître du navire (Édition française illustrée). - (p. 180) ; Jean-Louis Vaudoyer : Les permissions de Clément Bellin (Calmann-Lévy). - (p. 180-181) ; Paul Margueritte : Sous les pins tranquilles (Plon Nourrit). ; Pierre Rehm : La famille tuyau de Poële (Renaissance du livre). ; Raymonde Machard : Tu enfanteras (Flammarion). ; F.-W. Bain : Un doigt de la lune (Bernard Grasset). - (p. 181) ; Julien Benda : Belphegor (Émile Paul) ; La Ménardière : Les Prophètes (Henri Leclerc) - (p. 182) ; Daniel de Foë : Moll Flanders (Crès & Cie). ; Jérôme et Jean Tharaud : Rabat ou les heures marocaines (Émile-Paul). - (p. [183])], comptes rendus (p. 178-[183])
L’Éventail : Notules, notes [Le quatrième volume de notre collection Maîtres et Jeunes d'aujourd'hui, un recueil de nouvelles de René Bizet, Peines de Rien paraîtra en même temps que ce numéro... ; S'il nous était donné de disposer ici des pages nécessaires pour rendre compte des conférences de même que des manifestations musicales intéressantes, nous aurions certainement demandé à l'un de nos amis d'en consacrer quelques-unes à la causerie que fit récemment à Genève M. Robert Godet, prenant pour sujet ses souvenirs personnels sur Debussy, dont il fut un des amis fervents... ; Notre ami Georges Crès, et nous aimons à l'appeler ainsi car il le veut bien, fonda pendant la guerre une librairie française à Zurich qui n'a point peu contribué à faire connaître à nos bons Confédérés les élégances du livre français comme les meilleures pages de notre récente littérature... ; Aussitôt que nous avons eu connaissance de la lettre de M. Franz Blei publiée par Der Neue Tag de Vienne, et adressé aux écrivains français, nous avons tout de suite songé à lui faire parvenir le livre de Jacques Rivière, L'Allemand. Et d'un ! Il y a quelques jours, nous avons encore expédié à M. Plomb, ainsi que Toulet s'obstine et non sans quelque raison, à dénommer le peu psychologue critique, le premier numéro de la Nouvelle Revue Française où quelques Réflexions d'André Gide seront encore utiles à M. Blei. Aujourd'hui, voici la réponse que nous avons sollicitée de P.-J. Toulet. Et de trois : M. Franz Blei est servi.] (p. [184])