[Titre : A PROPOS DU SURRÉALISME - Dates de publication : 1967 - Périodicité : numéro unique - Lieu de publication : Nantes - Format : 270 x 210 mm - Couverture : illustrée et imprimée en noir sur couverture blanche - Pagination : 44 pages - Prix : non précisé - Directeur : Jean-François Salmon - Collaborateurs : Claude Boussard, Germinal Cossic, Hervé Delabarre, Jean-Pierre Guillon, Alain Joubert, Joyce Mansour, José Pierre, Jean Schuster, François-René Simon - Illustrateurs/Dessinateurs : Jorge Camacho, Jean Coindet, Jean-Claude Silbermann, François-René Simon - Adresse : Non précisée - Éditeur : Association Générale des Étudiants de Nantes (AGEN) - Imprimeur : - Service polycopie de l'a.g.e.n.-u.n.e.f.]
A PROPOS DU SURREALISME
[N° UNIQUE] (1967)
[Date de publication : 1967 - Couverture : Illustration, Titre, Éditeur - 2e de couverture : muette - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Reproduction d'un papillon surréaliste, imprimé en rouge ("Vous qui avez du plomb / dans la tête / fondez le pour en faire / de l'or surréaliste") - Une demi-feuille reliée en tête de numéro : Sommaire, Mentions ("Les écrits publiés dans ce journal n'engagent que leurs auteurs." ; "tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous les pays, y compris l'URSS.") : Page [2] : muette - Page [4] : muette - Page [17] : muette - Page [20] : muette - Page [44] : Mentions ("André Breton et mort, aragon est vivant..." a été édité par la librairie "la vieille taupe" - paris Ve. ; "l'axe invisible" de schuster est tiré du N° 8 de la brèche, éditée par le terrain vague. ; "tranchons-en" publié sous forme de tract. ; tous les autres textes sont inédits.) ; ont participé à ce moment surréaliste : raymond bordes, claude boussard, camacho, jean coindet, marie-claire couturier, paul cornet, germinal cossic, delabarre, gestetner, j. p. guillon, dominique gauducheau, charles jameux, alain joubert, josé pierre, claude lamy, éric losfeld, ménage, abel ménard, joyce mansour, yvon parnet, raballand, ruault, henri sagot, jean françois salmon, silbermann, françois-rené simon, schuster, zimbacca, daniel bouillé ; Imprimeur) - Particularités : Les titres, à partir de la p. 7 sont en rouge, sauf p. 30, tout comme le papillon surréaliste (p. 34) et le texte (p. 42-43) - Pagination : 46 pages]
Jorge Camacho : Dessin, dessin [daté "[19]64" - surmonté du papillon surréaliste "Le surréalisme est-il le communisme du génie ?"] (p. [1])
Jean Coindet : Nantes, photographie (p. [3])
Claude Boussard : Nantes... magnétique et voilée, article [illustré, en marge de la (p. [5]), d'une photographie de Jean Coindet - en épigraphe, citation d'André Breton : "Nantes : peut-être avec Paris la seule ville de France où j'ai l'impression qu'il peut m'arriver quelque chose qui en vaut la peine, où certains regards brûlent pour eux-mêmes de trop de feu (je l'ai constaté encore l'année dernière, le temps de traverser Nantes en automobile et de voir cette femme, une ouvrière, je crois, qu'accompagnait un homme ; et qui a levé les yeux : j'aurais dû m'arrêter), où pour moi la cadence de la vie n'est pas la même qu'ailleurs, où un esprit d'aventure au-delà de toutes les aventures habite encore certains êtres, Nantes, d'où peuvent encore me venir des amis, Nantes, où j'ai aimé un parc : le parc de Procé."] (p. [5]-6)
Alain Joubert : Les mains majuscules, article [illustré d'un photogramme extrait d'Un chien andalou de Luis Buñuel (p. 7) - citation d'André Breton en épigraphe : "Il est une manière d'aller au cinéma comme d'autres vont à l'église et je pense que, sous un certain angle, tout à fait indépendamment de ce qui s'y donne, c'est là que se célèbre le seul mystère absolument moderne."] (p. 7-[8])
*** : Candélabre, citations [de Jacques Vaché (Lettre à André Breton du 14.11.1918), de Gérard Legrand (Élixir des navets et philtres sans étiquettes), Ado Kyrou (Le surréalisme au cinéma), Robert Benayoun (Les morts diront leurs secrets...), André Breton ("Comme dans un bois"), Benjamin Péret ("Contre le cinéma commercial"), Antonin Artaud ("Sorcellerie et cinéma"), sur le cinéma - Publicité (bas de p. 11) : "Lisez : / Introduction à la lecture de B. Péret de Claude Courtot, éditions du Terrain Vague] (p. 9-111)
Claude Boussard : Breton mort les faussaires se réveillent, article [en épigraphe, citation de "L'idée du Devenir" de L'immaculée conception de Breton et Eluard : "Les barrières invisibles de la pensée humaine, les barrières invisibles des corps semblables enseveliront en s'abattant tous les ennemis du genre humain." - en pied d'article, comme un papillon surréaliste encadré de noir : "André Breton est Mort. / Aragon est Vivant... / C'est un double malheur / Pour la pensée honnête."] (p. 12-16)
François-René Simon : Je me présente ; Au voisinage d'un sein, poèmes en vers libres (p. 18) [erreur de pagination, la page étant numérotée "19"]
François-René Simon : Dessin inédit, dessin (p. [19])
*** : Tranchons-en, tract [précédé des lignes d'introduction suivantes : "Contre le mystère - aussi bien contre le bizarre ou le mirifique - le surréalisme n'a jamais cessé d'en appeler au merveilleux. L'expérience intime dont le merveilleux est l'objet produit en effet une radicale subversion dans l'esprit. Au rebours des complaisances asservies du repli sur soi, il donne à la notion de liberté - d'une liberté à la fois illimitée et partagée - son seul contenu réel - Ainsi la quête à laquelle il invite ne se sépare pas de l'action révolutionnaire et cette dernière, privée de ce ressort ne tarde pas à défaillir et à s'égarer. / "Tranchons-en, le merveilleux est toujours beau, n'importe quel merveilleux est beau, il n'y a même que le merveilleux qui soit beau". Cette proposition du Manifeste de 1924, on conçoit que le mouvement surréaliste, persiste, de nos jours, à s'en réclamer et qu'il n'ait que trop de raisons "d'en trancher" une fois de plus. Le texte collectif ci-dessous a été diffusé sous forme de tract à l'occasion de la dernière exposition internationale, il est l'expression actuelle d'un même défi à toutes les formes d'asservissement." - daté "Paris décembre 1965" et signé par : Pierre Alechinsky, Philippe Audouin, Jean-Louis Bédouin, Robert Benayoun, Jean Benoît, Raymond Borde, Vincent Bounoure, André Breton, Guy Cabanel, Jorge Camacho, Augustin Cardenas, Adrien Dax, Hervé Delabarre, Gabriel Der Kervorkian, Nicole Espagnol, Claude Ferraud, Jean-Pierre Guillon, Marianne et Radovan Ivsic, Charles Jameux, Alain Joubert, Robert Lagarde, Annie Le Brun, Gérard Legrand, Joyce Mansour, Jehan Mayoux, Mimi Parent, Nicole et José Pierre, Georges Sebbag, Jean Schuster, J.-C. Silbermann, Jean Terrossian, Toyen, Michel Zimbacca - en pied de tract, comme un papillon surréaliste : "Si vous êtes satisfaits de votre travail / coupez m'en quelques rondelles"] (p. 21-[24])
Jean Schuster : L'axe invisible, article [en fin d'article, publicité : "Lisez / Trotsky / "La Révolution trahie" / éditions de la IV Internationale"] (p. 25-26)
Germinal Cossic : Nue dans la chaleur grosse du délire..., poème en vers libres (p. 27)
Jorge Camacho : Dessin inédit, dessin [daté "1966"] (p. [28])
Germinal Cossic : Elle, poème en vers libres (p. 29)
*** : [Papillon surréaliste] ["Soignez votre mort paresseuse"] (p. [29bis]) [erreur de pagination]
Jorge Camacho : Dessin inédit, dessin [non daté] (p. [29ter]) [erreur de pagination]
José Pierre : Si vous ne savez pas écrire vous savez certainement dessiner, conférence fictive (p. 30-32)
Hervé Delabarre, Jean-Pierre Guillon : Sous l'égide de Stella Stevens, poème en prose [daté "Le 27 janvier 1966" - en pied de texte, comme un papillon surréaliste : "Mars : se méfier des manigances aux mains gantées"] (p. 33-34)
Joyce Mansour : Incendies spontanés, poème en vers libres (p. 35)
Jean-Claude Silbermann : Dessin inédit, dessin (p. [36])
Joyce Mansour : L'horizon de l'aveugle, poème en vers libres (p. 37-40)
*** : Le drapeau des rebelles, chronologie [en épigraphe, citations de Rimbaud : "Les blancs débarquent." et du Clavecin de Diderot de René Crevel : "La France coloniale, de Saint-Louis au Duc d'Aumale (lequel soit dit en passant, a donné ses noms et titre de noblesse à une des 32 positions particulièrement honorée dans la géométrie bordelière), du duc d'Aumale à Lyautey, toute la France coloniale, la passée, la présente, la future, avec son cortège de missionnaires massacreurs, se devait n'est-ce pas, Victor Hugo, de chanter les orientales : Sarah belle d'indolence, se balance..." - rappel des positions anticolonialistes du surréalisme précédé des lignes suivantes : "21 février : Journée anti-colonialiste. Rappelons - combien l'ignorent ? - que le mouvement surréaliste, dès les années 1924-1925, dès qu'il devient un mouvement COHÉRENT n'a cessé de lutter sur des positions très fermes contre la politique colonialiste de l'impérialisme." - en pied d'article, comme un papillon surréaliste : "Si vous n'êtes pas surréaliste / devenez-le"] (p. [41]-43)