N° 11 (15 Novembre 1918)
[Date de publication : 15 novembre 1918 - Couverture : Imprimée en noir sur papier ivoire (Numéro, Titre, Date, Dessin de Maurice Barraud, Sous-Titre, Lieu de publication) - 2e de couverture : Titre, Directeur, Lieu de publication, Périodicité, Secrétaire de rédaction, Adresse, Abonnements, Prix du Numéro, Tirage de luxe, Éditeur et dépositaire pour la vente, Dépositaire pour la France, Sommaire - 3e de couverture : Présentation (voir document ici) - 4e de couverture : Titre, Sous-Titre, Lieu de publication, Collaborateurs, Illustrateurs, Reproductions d’œuvres de, Abonnements, Tirage de luxe, Éditeur et dépositaire pour la vente, Dépositaire pour la France, Imprimeur, Prix - 4 pages vertes en tête et 4 pages vertes en fin de numéro : Page [a] (Page publicitaire pour "Galerie Moos" [dessin de Maurice Barraud]) ; Page [b] (Page publicitaire pour les "Éditions de la Société Littéraire de France" [extrait du catalogue]) ; Page [c] (Page publicitaire pour "Grands vins du Valais / Orsat frères") ; Page [d] (Page publicitaire pour "Kundig / Livres d'art anciens & modernes gravures [dessin de Maurice Barraud]") ; Page [e] (Page publicitaire pour "E. Martin / Robes" [dessin de M. Barraud]) ; Page [f] (Encarts publicitaires pour "Ameublements en tous genres / Maison Ch. Petit-Bon" ; "Librairie L. Prior" ; "A. Vidoudez / luthier du conservatoire" ; "Encadrements en tous genres / Marc Bertossa") ; Page [g] (Page publicitaire pour "Fourrures / Paul Rückmar") ; Page [h] (Encarts publicitaires pour "Le Courrier de la Presse" ; "A.MO.R. / les meilleurs clichés. Les moins chers. Livrés le plus rapidement." ; Bulletin de souscription) - Pagination : 40 pages + 8 pages vertes publicitaires]
Sommaire
Paul-Jean Toulet : I. Quatrains et distiques (p. [411]-[413]) ; II. Contrerimes : 1. Voix de la neige (p. [414]) ; 2. Le garno ; 3. O mer (p. [415]), poèmes [dessin de William Muller en marge (p. [412])] (p. [411]-[415])
Conrad Moricand : Hoquets, notes [dessins de Félix Appenzeller en marge des p. ([417]) et ([420])] (p. 416-[420])
Francis Carco : Les Veillées du "Lapin Agile" (Préface), souvenirs [dessin de Félix Appenzeller en marge de la p. ([422]) et de William Muller en marge des p. ([426]), ([428]) et ([433])] (p. 421-[433])
Louis Thomas : Paroles en l'air, aphorismes (p. 434-435)
Charles Chinet : Trois peintres et un sculpteur de Montparnasse... et d'ailleurs : René Durey (p. 436) [reproduction photographique collée de Paysage par René Durey en regard p. ([437])] ; Maurice de Vlaminck (p. 438) [reproduction photographique collée de Paysage par M. de Vlaminck en regard p. ([439])] ; Henry de Waroquier (p. 440) [reproduction photographique collée de Paysage par H. de Waroquier en regard p. ([441])] ; Ossip Zadkine (p. 442-[446]) [reproduction photographique collée de La sainte famille, bois par O. Zadkine, collée p. ([443])], essais [dessin de Félix Appenzeller en marge (p. [446])] (p. 436-[446])
CHRONIQUES
Georges Hoffmann : Des pâtés de boue avec du sang, compte rendu [en note : "A propos du livre Oscar Wilde et moi" de Lord Alfred Douglas] (p. 447-449)
L’Éventail : Notes, notes [La fin de la guerre mondiale, cette paix sans exemple et le triomphe, attendu avec confiance, des idées de justice qui devront désormais guider le monde, ces étonnantes journées que nous nous apprêtions à fêter de tout notre enthousiasme, ont été teintées, pour nous, de mélancolie. La mort de deux artistes est-elle beaucoup de chose devant la fin de ce massacre général ? Notre tristesse n'en fut pas moins grande. Si la plupart de nos amis furent malades, deux ont disparu ; William Muller, ses dessins voisinent avec le texte de ce numéro, et le poète Guillaume Apollinaire. Muller était un camarade exquis, un ami de la première heure. Dès les débuts de notre effort commun, il nous encourageait ; il nous donna tout son appui comme toute son amitié, aussi la perte que nous faisons est-elle si sensible que les mots nous manquent. Notre prochain numéros sera consacré à l'art de William Muller ; que sa femme et sa jeune famille trouvent ici le témoignage de notre chagrin. / Apollinaire, lui aussi, ne fut pas seulement un collaborateur occasionnel ; la nouvelle de sa mort nous parvient au moment même où nous allions éditer une suite de ses poèmes inédits. Puisse notre projet se réaliser encore ; après l'étude approfondie que nous avons publiée dans notre fascicule DIX, cette plaquette sera un nouvel hommage rendu à ce tempérament étrange, déconcertant parfois, mais si représentatif de la poésie d'avant-garde. ; De nombreux livres nous arrivent ; dans l'impossibilité où nous sommes de les examiner aujourd'hui, nous voudrions néanmoins en signaler quelques-uns... ; Nous voici à la fin de notre série de douze fascicules ; l'insistance de nos amis et les nouvelles collaborations qui nous parviennent autorisant tous les espoirs, L’Éventail s'est décidé, en principe, à continuer son oeuvre. Notre première année est presque terminée ; sans hésiter jamais devant aucun sacrifice, nous avons fait l'impossible pour réaliser notre idéal d'une revue indépendante. Mais la bourse de quelques jeunes artistes s'épuise ; il convient que nos abonnés nous demeurent attachés et que d'autres nous viennent. N'avons-nous pas réuni près de deux cents abonnements ? Ce résultat n'est point suffisant encore ; il faut donc que toutes les sympathies se groupent, que tous les efforts s'unissent car l'existence des jeunes revues, de celles qui ne font aucune concession au public, n'est assurée que par le bon vouloir de leurs amis.] (p. [450])