samedi 30 novembre 2013

LE QUADRIGE N°5 - MARS 1913

N°5 (Mars 1913)
[Date de publication : Mars 1913 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Numéro, Date, Titre, Sous-Titre, Directeurs, Adresse, Prix du Numéro et de l'Abonnement, Éditeur) - 2e de couverture : Sommaire - 3e et 4e de couverture : muettes - Page [1] : En-tête (Titre, Numéro, Date) - Bas de Page [16] : Gérant - Pagination : 16 pages]
Sommaire
Henri Chomet : Paysage, poème en prose [daté "Février 1913"] (p. [1])
Sylvain Royé : Poème, poème (p. 2-3)
Lucien Claude-Lafontaine : Profils : Lucien Capet (p. 3-4) ; Fritz Kreisler (p. 4) ; Raoul Pugno (p. 4-5) ; Camille Chevillard (p. 5-6), portraits en prose (p. 3-6)
Charles Carrau : Nouvellement, poème (p. 6-7)
Paul-René Dinard : L'Immortel, sonnet (p. 7)
Jean Lemoine, Sylvain Royé : Les Livres de Prose, comptes rendus [Traits galants et aventures du sieur Pierre Defleurville, par Pierre Custot (Eugène Fasquelle, éditeur, 3 fr. 50) - signé Jean Lemoine (p. 8-9) ; L'Homme aux deux Âmes, par M. Joseph Périer (E. Basset, édit.) - (p. 10) ; Méandres, par Marcel Rieu (édition de Pan) - signé Sylvain Royé (p. 10-11)] (p. 8-11)
Jean Brocard : Accalmie, poème (p. 11-12)
Pierre Lestringuez : Nuit blanche, poème (p. 12)
Sylvain Royé : Les Jeunes Revues, comptes rendus [L'heure qui Sonne consacre un numéro au poète Paul-Napoléon Roinard qu'acclament quarante-deux écrivains. Des vers aimables, des proses éloquentes et jusqu'à un dialogue de M. Sébastien Voirol. / ... Et puis un si curieux poème de M. Guillaume Apollinaire. ; Dans la Clarté, Marc Elder publie la première lettre à l'ami perdu qui, par la délicatesse des pensées et la maîtrise du style, me donne fort le désir de savourer les autres. ; L'Olivier, nous parle de Parsifal ; mais, ô joie ! il ne contient pas exclusivement des opinions plus ou moins vagues d'hommes compétents... ; Les cahiers du Centre éditent une suite d'études physionomiques de M. Pierre Debeyre : "Les Vieux"... ; Les deux sonnets de M. Henry Muchart Dans le Pays d'Oc ont une précision et une harmonie tout à fait savoureuses... ; Les Horizons dont la parution fut retardée par un deuil douloureux qui frappa M. Marcel Millet donnent de ce délicat poète des vers d'une aisance rythmique charmante et une prose de M. Paul Myrriam. ; Les trois derniers numéros de la Renaissance contemporaine contenaient trois beaux poèmes de Mme Jeanne Perdriel-Vaissière, M. Émile Cottinet et M. Philéas Lebesgue. ; La Fraternité, organe de défense immatérialiste, a tort, il me semble, de nous offrir des fragments des Contemplations. Il est vrai que les nouveaux poèmes qu'il découvre ne sont pas toujours heureux... ; J'ai le regret de prévenir les directeurs de Masques et Visages que je ne parle que des revues que je reçois.] (p. 13-14)
Jean Le Roy : La Cathédrale engloutie / d'après un prélude de Claude Debussy, poème en vers libres [A Mademoiselle Violette de Rougemont - daté "1912"] (p. 14-15)
René Simple : Musique, poème (p. 16)

dimanche 17 novembre 2013

RÉALITÉS SECRÈTES N°X - 1er trimestre 1961

RÉALITÉS SECRÈTES
N°X (1er trimestre 1961)
[Date de publication : 1er trimestre 1961 (achevé d'imprimer : 10 Mars 1961) - Couverture : Imprimée en noir sur papier orange (Titre, Sous-Titre, Directeurs, Numéro, Sommaire, Éditeur, Dépôt à Paris) - 2e de couverture : muette - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Annonce ("UN VÉHICULE D’IDÉES : / la nouvelle revue trimestrielle d'art et de littérature / LE TEMPS DES HOMMES / Directeur : Marcel MARGEAUD / Comité de Rédaction : Ladislas GARA, René ROUGERIE, Jean ROUSSELOT / De nombreux écrivains, dont le sentiment s'accorde sur les hautes questions qui font le partage entre les hommes, ont ouvert, dans le "TEMPS DES HOMMES", le débat de l'humanisme pathétique. / Aux antipodes des orthodoxies et refusant tous les dogmatismes, leur seul "engagement" est celui de la conscience individuelle, symbiose de la pensée rationnelle et de la morale du cœur, principe et moteur d'un nouveau temps des hommes. / Les aspects et les problèmes de l'Homme contemporain, enfin cernés par des hommes libres. / le numéro de 120 pages (franco) : 4 N.F. / l'abonnement d'un an (: 15 N.F. / à adresser à M. Largeaud, Oradour-sur-Vayres, H.V., C.C.P. 624-08 Limoges") / ROUGERIE / Rappel. - Précédemment paru dans la collection "Le Temps des Hommes" : "Feux Vivants" (Algérie, Méditerranée, 1957), par Gabriel Audisio. Un volume, aux Éditions Rougerie."), Prix - Page [1] : Faux-Titre (Titre, Sous-Titre, Directeurs, Numéro, Sommaire, Rédaction et Dépôt à Paris, Administration, Abonnement) - Page [2] : Tirage ("Il a été tiré de ce numéro, 25 exemplaires sur Alfa-Mousse Navarre, numérotés de 1 à 25") - Page [40] : Achevé d'imprimer, Imprimeur-Gérant - Note sur la mise en page : Les pages ne sont pas numérotées - Pagination : 40 pages]
Sommaire
René-Guy Cadou : L'Esprit du Feu, poème en vers libres (p. [3]-[5])
Nathaniel Hawthorne : Le Chemin de fer céleste, conte (p. [6]-[26])
Radovan Ivsic : Les Caresses d'une Larme, poème en prose (p. [27]-[29])
Gyorgy Sebestyen : Le Tigre, conte [Traduit par Gilbert Socard et suivi d'une présentation de l'auteur par le même (p. [35])] (p. [30]-[35])
Michel Ortis : Poèmes en prose : Nuits (p. [36]-[37]) ; Le casier judiciaire (p. [37]-[38]) ; Le Bonimenteur (p. [38]-[40]), poèmes en prose (p. [36]-[40])
Référence à consulter

samedi 16 novembre 2013

JEAN LEMOINE & ROLAND MANUEL : POUR ET CONTRE LES JEUNES REVUES

[Il n'est pas fréquent qu'une petite revue - a fortiori lorsqu'elle se réclame de la jeunesse - ouvre, en son sein, un débat sur la pertinence de son existence. Il est moins fréquent encore que la rédaction ne tranche pas en faveur de celui qui la défendra le mieux. C'est donc tout à l'honneur du Quadrige d'avoir, dans sa première livraison, lancé ce débat, qui ne sera toutefois guère poursuivi. Les contradicteurs sont Jean Lemoine et Roland Manuel, deux hommes de l'entourage de Gaston Picard, qu'on retrouve aux sommaires des revues dirigées par ce dernier, l’Œil de Veau et l'Heure qui sonne. Picard était, bien entendu, l'un des quatre chevaux tirant le Quadrige. De Jean Lemoine, nous ne savons presque rien, sinon qu'on le rencontre, çà et là, dans quelques autres petites publications périodiques de l'époque, plutôt occupé de critique d'art. De Roland Manuel (1891-1966), nous en savons davantage, puisque, élève de Vincent d'Indy puis de Maurice Ravel, ami d'Erik Satie, il deviendra lui-même compositeur. Le mieux est donc encore de leur donner la parole, parole d'autant plus rare que la BnF semble ne pas conserver de collection ni même de numéros du Quadrige.]
"Pour et contre les Jeunes Revues"
I. - Pour les Jeunes Revues
Les écrivains, au temps jadis, ne prenaient la plume que tardivement, mais leur talent perdait en enthousiasme ce qu'il gagnait en expérience... et puis ils avaient le temps ! Aujourd'hui nous sommes pressés. En nous naît à peine le goût des belles-lettres qu'il faut être écrivain ; la spécialisation est là qui nous guette, la littérature est un temps perdu si ce n'est pas une vocation. Il faut donc chercher à se faire connaître et voilà une revue fondée. C'est ainsi qu'à l'âge où nos aïeux brûlaient des essais maladroits nous livrons les nôtres à la publicité. On accuse les jeunes revues de médiocrité, c'est l'époque qu'il faut seulement incriminer.
Cette publicité est restreinte d'ailleurs - c'est une erreur commune à tous les auteurs de croire qu'ils révolutionneront l'univers, les jeunes n'y échappent pas - cependant la jeune revue a sa fin en soi. Tout le monde sait qu'elle est lue entre intimes, parfois même entre rédacteurs. Sa publicité est nulle, son administration peu importante, sa vie la plupart du temps éphémère. La jeune revue est ignorée de ses grands confrères, avec lesquels elle n'a même pas de commun, la plupart du temps, l'époque régulière de sa parution. Qu'est-elle en somme ? Pour les uns le jeu d'un âge où l'on joue sérieusement, pour les autres, une école.
A l'âge où les tendances se précisent, alors que la division du travail impose un but précis à notre activité, il est certaines aspirations insatisfaites d'infini, de beauté, d'espoir qui cherche à s'épancher, ce n'est pas le moins noble rôle de la jeune revue de capter ces déchets d'une époque trop exclusivement pratique. De ces aspirations mal définies, elle se fait une parure qui la garde de l'uniformité banale de ses sœurs aînées. La jeune revue est rehaussée de sincérité, elle est toute parfumée de ferveur naïve, elle a la tendresse des jeunes audaces, elle a l'éclat des rires innocents, elle a la spontanéité des pleurs printaniers. Aussi jeter sans lire une jeune revue, c'est vraiment négliger de connaître des cœurs !
Les jeunes revues ne sont pas seulement des divertissements à l'usage d'une élite, elles sont aussi les meilleures écoles de l'écrivain. L'impression donne à l'auteur une toute autre idée de son œuvre. Il n'y a pas de meilleure formation, c'est une épreuve dans laquelle le seul écrivain-né triomphe du premier coup. Le style des jeunes revues s'en ressent, mais c'est tant mieux et ne prouve qu'une chose : c'est que les vrais talents sont rares. Quant aux idées, la jeunesse est violente, elle rêve de chambardements, de réaction. Il ne faut pas en vouloir aux jeunes gens d'avoir une opinion sans la motiver parfois, n'est-ce pas déjà bien beau qu'ils en aient une ? et puis, c'est l'âge du lyrisme ! Ils sont durs, mais, vous le savez bien, ils sont généreux.
Ah ! les jeunes revues ! Ne jugeons pas sévèrement leurs résultats, leur vie ou leur mort, cela importe peu. Aimons-les, bonnes ou mauvaises, belles ou laides, grandes ou petites, elles contiennent vraiment le meilleur de vous-mêmes : la jeunesse.
Et si elles sont nombreuses, tant mieux ! cela prouve que parmi nous persiste encore l'amour du beau, l'enthousiasme et les sentiments désintéressés !
Jean LEMOINE.
II. - Contre les Jeunes Revues
Il vous sera presque sûrement refusé de connaître les raisons de mon aversion pour les jeunes revues puisque vous n'ouvrirez pas le Quadrige. En effet, on ne lit pas les jeunes revues et là peut-être le seul argument qu'on puisse faire valoir pour leur défense.
A l'âge où la solitude est si nécessaire à l'éclosion d'un talent, ces petites publications facilitent la réalisation hâtive de rêves qui gagneraient à se développer à l'écart - telles ces pommes qui, tôt cueillies, mûrissent en l'ombre du fruitier. Désignerai-je plus clairement ce littérateur, poète, romancier, esthéticien, qui, célèbre à seize ans, roule aujourd'hui sous un chef encore jeune, des pensers de nonagénaire affaibli ? Je pense que sa mort nous indiffèrerait alors que nous demeurerions inconsolables de la perte d'un Rodin. Cet homme est une des plus lamentables victimes des jeunes revues, il y en a d'autres : ils vous entourent.
Il faut décidément considérer comme néfaste à l'art de France cette tendance toute contemporaine à l'encouragement des jeunes, je la tiens pour plus dangereuse encore que cette odieuse tyrannie des vieillards qui ne sut arrêter l'envol glorieux du génie d'un Maurice Rovel [sic pour Maurice Ravel].
J'ajouterai que l'atmosphère des petits cénacles est pernicieux au plus haut point : les basses et contagieuses passions de l'homme de lettres, l'envie, la vanité, la cupidité, la soif du succès, déplaisantes chez les hommes mûrs, sont insupportables chez les jeunes gens, parce qu'elles sont d'un cynisme, d'une inélégance toujours sans excuses.
La plupart d'entre nous perdent leur jeunesse en réalisations mal venues, alors qu'ils devraient s'essayer à trouver leur voie dans le silence de l'étude ; les jeunes revues, si accueillantes, trop accueillantes, annihilent cet admirable instinct de lutte et font rayonner autour de fausses gloires et de faux génies ces petites adulations ridicules faites pour désagréger le plus sûr talent, la plus forte sensibilité. Ne pensez-vous pas que tous ces jeunes gens feraient mieux d'employer les subsides qu'ils consacrent à telle petite revue qui les reçoit dans son "comité de rédaction", à l'achat de quelques livres, les œuvres de l'admirable Paul Claudel, par exemple, voire même une Petite grammaire française à l'usage des commençants ?
Roland MANUEL.

LE QUADRIGE N°1 - NOVEMBRE 1912

[Titre : LE QUADRIGE - Sous-titre : Revue Mensuelle de Littérature et d'Art - Dates de publication : novembre 1912 (n°1) à 1914 (n°15) - Périodicité : Mensuelle - Lieux de publication : Paris - Format : 240 x 160 mm - Couverture : imprimée en noir sur papier de couleur - Pagination :  16 pages - Prix et abonnements : Le Numéro = 50 centimes ; Abonnement = 5 francs - Directeurs : Sylvain Royé et Lucien-Claude Lafontaine - Collaborateurs [liste non exhaustive] : André Arnyvelde, Pierre Arrou, Georges Bannerot, Serge Bernstamm, André Biguet, Jean Brocard, Charles Carrau, Henri Chomet, Paul-René Dinard, Jean Dorsennus [pseud. de Jean Dorsenne], Jacques Ferrier, Gustave Fivé, Henri E. Gounelle, Lucien-Claude Lafontaine, Francis Latouche, Abel Léger, René Lehmann, Yvonne Lemaître, Jean Lemoine, Jean-Gabriel Lemoine, Jean Le Roy, Pierre Lestringuez, Roland Manuel, Georges Martin, Marcel Millet, Marcel-Edmond Naegelen, Marcel Ormoy, Gaston Picard, Pierre Plessis, Pierre Rimori, Sylvain Royé, Henriette Sauret, René Simple, André Thérive, Raoul Toscan, Léon Vérane - Adresse : 24, rue Le Peletier (Paris) - Gérant : Sylvain Royé - Éditeur : Georges Rougeolle, éditeur (64, rue Picot, Toulon)]

N°1 (Novembre 1912)
[Date de publication : Novembre 1912 - Couverture : Imprimée en noir sur papier teinté gris-bleu (Numéro, Date, Titre, Sous-Titre, Directeurs, Adresse, Prix du Numéro et de l'Abonnement, Éditeur) - 2e de couverture : muette - 3e et 4e de couverture : muettes - Page [1] : En-tête (Numéro, Date) - Bas de Page [16] : Gérant - Pagination : 16 pages (le numéro n'est pas paginé)]
Sommaire
André Arnyvelde : Le Quadrige (p. [1]-[2])
Henriette Sauret : Poème, poème (p. [2]-[3])
Jean Lemoine, Roland Manuel : Pour et contre les Jeunes Revues : I. Pour les Jeunes Revues [signé Jean Lemoine (p. [3]-[4])] ; II. Contre les Jeunes Revues [signé Roland Manuel (p. [4]-[5])], essais (p. [3]-[5])
Lucien-Claude Lafontaine : L'exposition des jardins publics à Venise, compte rendu [daté "Venise, Octobre 1912"] (p. [6]-[8])
Abel Léger : L'Esclave heureux [daté "Déc. 11"] (p. [8]) ; A un Ami (p. [9]), sonnets (p. [8]-[9])
Gaston Picard : Mon petit carnet rose, notes [Fantasio demandait un Prince des Raseurs. Je désigne M. Émile Faguet. Encore que celui-ci soit déjà Prince de la Critique. Mais il saura porter deux couronnes. Et vraiment il est bien le plus raseur des raseurs. Lisez ses articles. Vous baillez. Je m'étonne que les pharmaciens ne tiennent pas en bouteille l'article Faguet. Quel excellent soporifique !... M. Émile Faguet a une très large conception de la critique. Telle fois, il critiquera l’œuvre de M. Francis Jammes ; telle autre fois les chapeaux des dames de théâtre. Aussi bien, est-ce une vérité qu'un critique, n'amuse jamais beaucoup. Et par cela même qu'il est le Prince de la Critique, M. Émile Faguet est déjà le Prince des Raseurs. ; J'écoutais les propos de mes voisins de fauteuils, dans un Kursaal. Une mauvaise troupe tentait de représenter avec collaboration autorisée du souffleur, la jolie pièce de MM. André Rivoire et Lucien Besnard, Mon ami Teddy. - De qui est cette machine-là ? demande mon premier voisin, d'Alfred de Musset, hein ? - Tu es fou ! répliqua l'autre, c'est de Robert de Flers et de G. A. de Caillavet. / Un ignorant et un imbécile. Je préfère l'ignorant. ; Il faut admirer la beauté de la justice française, qui peut arrêter au petit bonheur, un jeune garçon le plus honnête du monde, comme M. Henri Guittard, lors de l'affaire criminelle des Aubrais, et lui donne sa liberté, après enquête, sans la moindre réparation, ou morale, ou matérielle... ; M. Gustave Lanson a loué l’œuvre de M. Nicolas Beauduin, ce grand lyrique, dans Le Matin. Allons ! tout n'est pas perdu dans la République des Lettres. La Presse donne la main à la Muse. Voilà un geste qu'on n'espérait plus. / Je connais M. René Fauchois, qui est un homme charmant. Mais je l'ai vu sans sa moustache, et avec sa moustache. Et j'ai toujours gardé cette conviction qu'il existait deux René Fauchois. Cela m'épouvante un peu. ; L'Action Française publie "un roman traduit de l'anglais". Tout ce qui est national est nôtre, n'est-ce pas ? ; On nous promet de grandes fêtes, cette année, dans la République des Lettres déjà nommée. Oui, à l'occasion de la conversion de M. Maurice Barrès... ; Pourquoi est-il convenu qu'on doive dire du mal des Annales politiques et littéraires ? Toute l'Académie y collabore. Louons la diplomatie de M. Adolphe Brisson qui sait amuser le public avec cinq sous de littérature académique, tous les dimanches. ; M. Paul Adam s'était présenté aux suffrages de l'Académie. Il croyait que le fait d'avoir écrit une œuvre considérable lui donnait ce droit. Il se trompait. L'Académie a un ex-capitaine de cuirassiers dans ses fauteuils. Elle a voulu davantage. Le général Lyautey, que les nécessités d'une petite guerre rendent célèbre, s'était présenté contre M. Adam...] (p. [9]-[11])
Serge Bernstamm : Le père de la Littérature russe moderne : Lomonossof, essai (p. [11]-[13])
Sylvain Royé : Quelques Poètes, comptes rendus [Le Beau Pays. - Pierre Lestringuez (E. Figuière, éd.) - (p. [13]-[14]) ; Le Jour et l'Ombre. - Marcel Ormoy (Basset, éd.) - (p. [14]) ; En Moi. - Jean Miremonde (hors commerce) - (p. [14]-[15]) ; La Danse de Sophocle. - Jean Cocteau (Mercure de France) - (p. [15]) ; Nous avons appris avec peine la mort de Henry Bouvelet, le délicat poète de l'Appel au Soleil et du Royaume de la Terre. / Nous nous associons en toute sincérité au deuil douloureux qui frappe la famille de ce jeune homme en qui s'éveillaient les plus magnifiques et plus certains espoirs.], poème (p. [13]-[15])
Sylvain Royé : Paramé, sonnet [A M. Louis Tiercelin - daté "29 juillet 1911"] (p. [16])
Document
"Le Quadrige"
Les quatre chevaux blancs de l'âme paissaient, bondissants, sereins, libres, quand on est venu les prendre dans le pré ; on les a harnachés, on les a réunis, on les a attelés, et d'eux-mêmes, voyez ! ils partent, ils s'élancent, les narines béantes, à la fois stupéfaites et voluptueuses d'un espace nouveau. Tiens-les bon, conducteur du "Quadrige" ! Mène-les avec certitude et sagesse. Mais que ta vigilance ne soit que de laisser leur course épique. Ne regarde pas s'ils écrasent dans leur galop, quelques animaux domestiques, porcs, poules, oies, voire quelques piétons aveugles.
Belle route, Quadrige ! Ho ! revue neuve, groupe de jeunes âmes, de regards frais, de mains blanches et qu'aucune soumission encore ne fit trembler au bord de l'encrier, bonne route, brillant voyage ! Voici sous un même titre vos talents réunis, Lucien-Claude Lafontaine, Sylvain Royé, Gaston Picard, Henriette Sauret, et voici votre char prêt à recevoir tous vos frères inconnus, tous ceux qui vont venir et qui seront vos frères, dès qu'ils apparaîtront avec une âme émue qui saura s'exprimer...
Mes amis, mes amis, c'est une chose très simple : vous m'avez fait l'honneur de m'inviter à présenter votre Quadrige. Et comme je vous demandais : Quels sont vos chemins ? Vous m'avez répondu ceci, que je transcris :
Le programme du Quadrige ? Nous croyons qu'il n'en a pas... Tout simplement parce qu'un programme, c'est fait pour ne pas être suivi. Nous ne voulons pas tomber dans le tort de certaines jeunes revues érigées en écoles, et ne connaissant que leurs principes, lesquels ne sont suivis ordinairement d'aucun effet.
Nous voulons vivre, chanter nos enthousiasmes et nos faiblesses, nos joies et nos larmes ; et aussi chercher, dévoiler ce qu'il y a de beau, ce qu'il y a de vrai, ce qu'il y a de sincère dans les efforts des autres.
Nous publierons des poèmes, des articles de tous ceux qui voudront être vrais, être jeunes.
Car, dites-le surtout, nous voulons être jeunes, être vrais, pour que même si nous pleurons il y ait de l'espoir dans nos larmes.
Beau galop, donc, bonne route ! Hennissent vos chevaux à toutes les aurores ! Que claquent leurs garots sur toutes les vilenies. Les seules vilenies, ici, sont les mensonges. L'âme la plus complexe, et la plus noire aussi, et qui souffre de soi, et qui tâche à se dire, nous intéresse plus que toutes prosodies qui soient des gymnastiques, des mots, des mots, des mots, où le cœur n'a point part. Soyez gardés des mots dont aucune ferveur n'aura tenu les rênes.
ANDRÉ ARNYVELDE.

lundi 11 novembre 2013

VERS ET PROSE (TOME XXVIII) - JANVIER-FÉVRIER-MARS 1912

Tome XXVIII (Janvier-Février-Mars 1912)
[Date de publication : Janvier-Février-Mars 1912 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Titre, Épigraphe, Contributeurs, Tome, Année, Date, Adresse, Dépositaire général - 2e de couverture : Sommaire, Titre, Sous-Titre, Année, Adresse (Administration et direction), Directeur-Administrateur, Directeurs Littéraires, Secrétaires de rédaction, Secrétaire de l'administration (Robert Fort), Secrétaire régional (Francis Carco), Abonnement et modalités d'abonnement (pour un, deux et trois ans), Mention ("Voir sur feuilles libres jointes au numéro les grands avantages auxquels ces abonnements donnent droit jusqu'au 8 Mai 1912."), Collection des sept premières années - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Imprimeur - Page [1] : Page de Titre - Page [2] : muette - Page [3] : Faux-titre (reprend les mentions de la couverture) - Page [4] : muette - Bas de Page 132 : Gérant, Imprimeur - Cahier de 20 pages vertes, numérotées, pour les dix premières, en fin de numéro [la numérotation continue la pagination du volume] : Page [133] (A nos Abonnés) ; Page [134] (Louis Mandin) ; Pages [135]-142 (Critiques et Notes) ; Page [a] (Page publicitaire : "Eugène Figuière & Cie, Éditeurs [Dernières publications - A paraître]) ; Pages [b-c] (Double page publicitaire : Les Éditions de "La Renaissance du Livre") ; Pages [d-e] (Page publicitaire : "Éditions du Mercure de France" [extrait du catalogue]) ; Page [e] (Encart publicitaire pour R. Gillot & Cie, Fabricants) ; Page [f] (Page publicitaire : "La Feuille Littéraire / Arthur Boitte, Directeur-Fondateur") ; Page [g] (Comptoir National d'Escompte de Paris) ; Page [h] (Encart publicitaire pour "Étoffes & Broderies anciennes / V. Haïm-Cohen & Cie" ; Lire : Mercure de France, Pan, L'Occident, Le Thyrse, Les Rubriques nouvelles, Poesia, La Nouvelle Revue Française, La Revue d'Europe et d'Amérique, la Revue critique, Les Marches de Provence, La Revue indépendante, Le Beffroi, La Renaissance contemporaine, Les Hommes du jour, L'Indépendant, Le Cri de Paris, La Grande Revue, Poésie) ; Page [i] (Encarts publicitaires pour : "Nous recommandons aux lecteurs de Vers et Prose : / La Revue de France et des pays français" ; "Les Bandeaux d'Or" ; "L'Effort / revue de combat artistique et littéraire" ; "L'Heure qui sonne / revue d'avant-garde, mensuelle (nouvelle série)") ; Page [j] (Titre, Sous-Titre, Année, Adresse, Directeur-Administrateur, Directeurs Littéraires, Secrétaires de la Rédaction, Secrétaire de l'Administration, Secrétaire régional, Abonnements, Tirage de luxe, Achat de la Collection, Mention ["La liste entière des Abonnés de "Vers et Prose" paraîtra dans un prochain numéro."], Adresse [Administration], Dépositaire général) - Pagination : 132 pages (en réalité, 136 pages, en raison de deux erreurs de foliotage sur quatre pages : la pagination marquée est en romain, la pagination corrigée en italique) + 20 pages du cahier vert]
Sommaire
Louis Mandin : M. de Régnier, M. de Mun et la Poésie Contemporaine, essai (p. [5]-10)
Francis Vielé-Griffin : Minos, poème dramatique en vers libres (p. [11]-18)
André Gide : Proserpine (fragment d'un drame), poème dramatique (p. [19]-21)
Pierre Louÿs : La Forêt des Nymphes : L'Aube de la Lune (p. [22]) ; Les Hamadryades I (p. 23), II (p. 24), III (p. 25) ; La Flèche (p. 26) ; La Nuit (p. 27) ; Jour d'Hiver (p. 28) ; La Nasarde (p. 29) ; Le Pêcheur (p. 29 [sic : 30]) ; Les Petites Faunesses (p. 29 [sic : 31]), sonnets [les deux derniers sont par erreur foliotés 29, erreur de pagination qui se répercute sur l'ensemble du numéro] (p. [22]-29/31)
Anatole France : Le Prieuré, nouvelle [A Théodor de Wyzewa] (p. [30/32]-36/38)
Hugues Rebell : L'Or, poème en prose [de nouveau, une erreur de foliotage qui se répercute sur tout le numéro] (p. [36/39]-36/40)
Henri de Régnier : Vers d'il y a vingt ans : Clown (p. [37 (sic : 41)]) ; Kiosque (p. 38 [sic : 42]) ; Madrigal (p. 38-39 [sic : 42-43]), poèmes [datés "1892"] (p. [37/41]-39/43)
Gustave Kahn : Le Vers Libre, conférence [donnée à la Maison des Étudiants] (p. [40/44]-50/54)
René Ghil : Les Villages des Eaux / Temps préhistoriques. - Époque Lacustre : Extrême-Asie, poème [A mon ami Sastro Prawiro (Otto Knaap) - en note : "Fragment du tome I des Images du monde. - Livre III de Dire des Sangs, 2e partie de ŒUVRE (Sous presse)."] (p. [51/55]-53/57)
Paul Adam : Prière du Vieillard, poème en prose (p. [54/58]-56/60)
Laurent Tailhade : Morgat, récit de voyage [en note : "Cette page est tirée du prochain livre de M. Laurent Tailhade : Plâtres et Marbres."] (p. [57/61]-60/64)
Saint-Pol-Roux : Pierre Quillard, essai (p. [61/65]-65/69)
André Fontainas : Symphonie : I. - Poco sostenuto ; vivace (p. [66/70]-67/71) ; II. - Allegretto (p. 67/71-68/72) ; III. - Presto (p. 68/72-69/73) ; IV. - Allegro con brio (p. 69/73), poèmes en prose [A Paul Fort] (p. [66/70]-69/73)
Albert Saint-Paul : La Légende de Venise [en épigraphe : "La Beauté de Venise est dans le souvenir."] : Le Matin (p. [70/74]) ; Le Cortège (p. [70/74]-71/75) ; La Cérémonie (p. 71/75-72/76) ; Les Grâces (p. 72-76-73/77) ; Le Festin (p. 74/78-75/79) ; La Nuit (p. 75/79-76/80), poèmes (p. [70/74]-76/80)
F.-T. Marinetti : La Bataille de Tripoli (26 octobre 1911), récit [daté "Avant-postes de la Bumeliana, novembre 1911"] (p. [77/81]-92/96)
Paul Castiaux : Chant de la Joie, poème en vers libres (p. [93/97]-95/99)
Tancrède de Visan : Départ pour les Vacances, récit (p. [96/100]-102/106)
Pierre de Bouchaud : Poèmes : Je suis resté longtemps auprès de la fontaine (p. [103/107]) ; La Vie (p. 104/108), poèmes (p. [103/107]-104/108)
Henri Aimé : Le Départ, poème (p. [105/109]-108/112)
Archag Tchobanian : Discours prononcé à l'anniversaire de la mort de Paul Verlaine, discours (p. [109/113]-110/114)
Alexandre Macedonski : Le Cloître, poème (p. [111/115]-112/116)
Luc Durtain : Poèmes : Larmes de l'aube (p. [113/117]-114/118) ; Dans mon cœur (p. 114/118) ; A Charles Vildrac (p. 114/118-115/119) ; A l'automne (p. 115/119-116/120), poèmes (p. [113/117]-116/120)
Dominique Combette : Paysages : Lavandières (p. [117/121]) ; Vieilles Maisons [daté "Dinan 1909"] (p. [117/121]-118/122) ; La Mer (p. 118/122) ; Le "tacot" (p. 119/123), poèmes en vers et en vers libres (p. [117/121]-119/123)
Paul Fort : Naissance du Printemps à la Ferté-Millon [A Georges Duhamel] : I. Les premiers Pas dans la Ville (p. [120/124]-121/125) ; II. C'est le Peintre... ; III. Invocation à la Flore de Mars (p. 121/125) ; IV. Les premières Hirondelles (p. 121/125-122/126) ; V. Le Bonheur [A Lucien Christophe] (p. 122/126) ; VI. Reconnaissance matinale de la Ville [A Marius-Ary Leblond] (p. 122/126-124/128) ; VII. Les sept Maisons de Jean Racine [en épigraphe : "Smyrna, Chios, Salamis, Rhodos, Argos, Athenae, Orbis de patriâ certat, Homere, tuâ."] (p. 124/128-126/130) ; VIII. Les Mottes de Terre ; IX. L’Écriteau (p. 126/130) ; X. La Veillée [A Guy-Charles Cros] (p. 126/130-127/131) ; XI. Crime nocturne au Château (p. 127/131) ; XII. Le Fou du Roi au Printemps ; XIII. L'Ivresse universelle (p. 128/132) ; XIV. Cantilène et Cri d'Adieu sur la Colline du Manoir (p. 129/133) ; XV. Le Regret [A Tancrède de Visan] (p. 129/133-130/132) ; XVI. Ode ou plutôt Odelette à l'Amitié (p. 130/134-131/135) ; XVII. Le Souvenir (p. 131/135-132/136), poèmes en prose (p. [120/124]-132/136)
*** : A nos Abonnés (p. [133/137])
T[ancrède]. de Visan : Louis Mandin [sur Ariel Esclave] (p. [134/138])
T[ancrède]. de Visan, Louis Mandin, Louis Richard-Mounet, Alexandre Mercereau, Henry Spiess : Critiques et Notes [Les Poèmes. - Alexandre Gaspard-Michel : Césarée. ; Léon Deubel : Ailleurs, Berlin. ; Pierre Tournier : les Yeux fermés, Grasset. ; André Joussain : la Pensée et le Désir, Lecène Oudin. ; Charles de Saint-Cyr : Laudes, Rivière. ; Noël Nouët : le Cœur avide d'infini, Falque. - (p. [135/139]) ; Fernand Benoit : la Foire aux paysages, Mercure. ; Cécile Périn : Variations du cœur pensif, Sansot. ; Maurice Gauchez : Images de Hollande, Librairie des sciences, arts et lettres. ; Gaston Pulings : Pèlerinage intérieur, Dickinson. ; Lucien Bauzin : Après-midi aux "Rochers", Belle Édition. ; J. Birault : Poèmes épiques, La Poétique. ; Henry Dérieux : le Sable d'or, Art libre. ; Edmond Rocher : les Aspects divins, Figuière. ; Pierre Jean Jouve : les Aéroplanes, Figuière. ; Nicolas Beauduin : les Princesses de mon songe, Rubriques nouvelles. - (p. 136/140) ; Jean de Bère : Au fond des yeux, Perrin. - (p. 136-137/140-141) ; Carlos Larronde : Ferveur. ; Pierre Normand : l'Annonciation, Sansot. ; Max Jacob : la Côte, Birault. ; Jean de Bosschère : Dolorine et les Ombres, l'Occident. ; Memento : "Je reçois à l'instant l'Anthologie de l'Effort. Je tiens à signaler ce beau recueil collectif... - (p. 137/141) - signé T. de Visan ; Daniel Thaly. - Le Jardin des Tropiques (Édition du Beffroi). - Chansons de Mer et d'Outre-mer (Édition de la Phalange). ; Léon Vérane. - Terre de Songe (Édition des Facettes). ; Jacques Sermaize. - L'Heure qui passe (Henri Falque). ; Frédéric Saisset. - Paysages de l'Ame (Jouve). ; Marcel Prouille. - L'Offrande à l'Année ou les Douze Eros (Édition des Facettes). - signé Louis Mandin (p. 137/141) ; Ernest Raynaud. - L'Assomption de Paul Verlaine (Mercure de France). - (p. 137/141) ; Marie Dauguet. - L'Essor victorieux (Sansot). - signé Louis Richard-Mounet (p. 138/142) ; Les Romans. - Charles-Henry Hirsch : Parfieu et Martin, Fasquelle. ; Jean Schlumberger : l'Inquiète paternité, Nouvelle Revue Française. ; Louis Dumur : l’École du Dimanche, Mercure de France. ; Sylvain Bonmariage : le Cœur et la Vie, Figuière. - (p. 138/142) ; Ricciotto Canudo : les Libérés, Fasquelle. ; Marie Delétang : les Mains tendues, Beffroy. ; Gabriel Martin : Voilà la femme !, Albin Michel. ; MM. Oliphant : la Ville enchantée, Émile Paul. ; Héra Mirtel : Leur Proie, Renaissance contemporaine. ; Pierre Fons : l'Offrande au mystère, Sansot. ; André Lafon : l’Élève Gilles, Perrin. - (p. 139/143) ; Lucie Gauthey : le Destin nous conduit, Perrin. - (p. 139-140/143-144) ; Memento. - signé T. de Visan. ; Han Ryner. - Le Fils du silence (Figuière). - signé Louis Mandin (p. 140/144) ; Divers. - On annonce que M. A.-R. d'Yvermont, directeur de la revue Isis, termine les traductions de plusieurs romans italiens, notamment les œuvres du romancier réaliste Luigi Marocco. ; La Littérature. - Henri Ghéon : Nos Directions, Nouvelle Revue Française. ; Albert de Bersaucourt : Charles Guérin, préface de F. Jammes, édition du Temps Présent. ; Albert de Bersaucourt : Louis Mercier, Jouve. - (p. 140/144) ; Philéas Lebesgue : le Pèlerinage de Babel, Sansot. - (p. 140-141/144-145) ; Alexandre Mercereau : la Littérature et les Idées nouvelles, Figuière ; Robert de Souza : Du Rythme en français, Welter. ; Fernand Divoire : Introduction à l'étude de la stratégie littéraire, Sansot. ; Edmond Pilon : Sites et Personnages, Grasset. - (p. 141/145) - signé T. de Visan. ; Divers. - La revue l'Art, de Kiew (directeur, M. Koulgenko) publie un article de Mme Alexandra d'Exter sur les tendances de la peinture moderne française. Au cours de cet article, l'auteur étudie avec une rare perspicacité les œuvres de Gleizes, Le Fauconnier, Léger, Metzinger, et du sculpteur Archipenko. De très luxueuses reproductions ornent le texte. - (p. 141/145) ; Le Peuple Luxembourgeois par N. Ries. - signé Alexandre Mercereau (p. 142/146) - Au sujet des Conférences d'Henry Spiess sur Paul Fort à Genève, Lausanne et Fribourg les 9, 15 et 26 Février. - Extrait de La Liberté (Fribourg, 2 mars 1912) et paru sous ce titre : Une Lettre [d'Henry Spiess à Paul Fort, datée "Genève, 27 février 1912"] - (p. 142-146)] (p. [135/139]-142/146)
Document
Supplément au Tome XXVIII de "Vers et Prose"
 Références
  • Cercle d’Étude de Revues Littéraires en France, Bibliographie de "Vers et Prose", texte revu et publié par les soins de Kazutami Watanabe, Tokyo, France Tosho, 1972.
  • Vers et Prose sur PRELIA