LA FRANCE IMMORTELLE
N° 8 (7 & 14 janvier 1915)
[Date de publication : 7 & 14 janvier 1915 - En-tête : Numéro, Prix, Date, Titre, Sous-titre et Périodicité, Adresse, Directeur, Abonnement - Milieu de page 2 [col. 5] : Sommaires précédents ; Annonce ("Sa longueur ne lui permettant pas de passer dans un seul numéro, JÉSUS-LA-VICTOIRE sera publié ultérieurement en volume") ; Directeur-gérant ; Imprimeur - Pagination : 2 pages]
Sommaire
Saint-Pol-Roux : Le Père Noël aux blessés, poème [daté "25 décembre 1914"] (p. 1 [col. 1-2])
S[aint].-P[ol].-R[oux]. : Saint Nicolas des Ardennes (légende dans le genre ancien flamand), poème en prose [précédée des mots suivants : "Écrite en 1896, à Arville, près Saint-Hubert, dans la Forêt des Ardennes, Luxembourg Belge"] (p. 1 [col. 3-5])
Carlos Larronde : Olivier-Hourdace, hommage et notice nécrologique (p. 1 [col. 5])
C[œcilian]. R[oux]., Hippolyte D[errien]., un groupe d'artilleurs : Sur le front, lettres et annonce de publications [I. - Lettre du sergent C. R..., en Argonne - (p. 2 [col. 1-2]) ; II. - Lettre du brigadier d'artillerie Hippolyte D..., instituteur camarétois - (p. 2 [col. 2-3]) ; III. - Lettre d'un groupe d'artilleurs (3e régiment d'artillerie à pied, 22e batterie, Toul) - (p. 2 [col. 3]) ; IV. - Publications militaires : Puisque nous sommes sur la ligne de feu, saluons l'héroïque apparition de deux journaux du front : LE POILU (Journal des Tranchées de Champagne). - Ce journal, édité près des tranchées, paraît sur quatre pages illustrées. Au sommaire, des chroniques, des informations, des poëmes, et même un feuilleton ; CRI DE GUERRE (Organe officiel, humoristique, littéraire et intermittent de la 103e brigade). - Ce journal publie l'ordre par lequel le général Siben formule ses vœux de bonne année à ses troupes, le livre d'or de la brigade contenant citations à l'ordre du jour et remises de décorations, ensuite des poésies, des fantaisies et le compte rendu du concert de Noël à la fin duquel les soldats bretons entonnèrent avec foi le chœur Bro goz ma Zadou. - (p. 2 [col. 4])] (p. 2 [col. 1-4])
*** : Par ordre, entrefilet ["Après lecture de l'édifiant discours que Guillaume, qui pose en représentant de Dieu, tint aux recrues de Potsdam il y a quelques années, on conclura que le kaiser est le grand responsable des atrocités perpétrées en Belgique et dans le Nord de la France...] (p. 2 [col. 4])
*** : Leur gâteau des rois, entrefilet [commentaire de lignes extraits de La France sous les armes du général Bronsard de Schellendorff, ancien ministre de la guerre de Guillaume II.] (p. 2 [col. 4-5])
La Direction : "Poèmes de France", annonce de publication ["Titre d'une patriotique publication bimensuelle de Paul Fort, de laquelle est extrait cet admirable poëme, La Cathédrale de Reims, ici publié. / Notre prince des poëtes était tout qualifié pour interpréter la tragique beauté de l'heure présente et pour glorifier la haute fraternité de la Sainte Belgique ainsi que l'héroïsme de nos soldats et des troupes alliées. / Étant rémois, né juste en face de la Cathédrale assassinée, et toute sa famille ressortissant aux pays envahis ou qui l'ont été, Reims, Hirson, Montmirail, Soissons, il saura plus justicièrement que quiconque fustiger le barbare. Quand nous aurons dit que la vaillante Madame Macherez, par qui Soissons fut sauvé, est la cousine germaine de Paul Fort, on comprendra que l'éminent poëte ait de qui tenir. / Et il tiendra, en toute noblesse. / Donc nous recommandons vivement les POÈMES DE FRANCE aux fervents du Verbe : ils pourront s'abonner chez Helleu, 125, boulevard Saint-Germain, à Paris, au prix de cinq francs l'an (24 numéros). / Ont paru déjà trois numéros."] (p. 2 [col. 5])
Paul Fort : La Cathédrale de Reims, ballade française [précédée de ces lignes d'introduction : "Le 19 septembre 1914 la Cathédrale de Reims fut bombardée et incendiée par les troupes allemandes : le baron von Plattenberg, général d'infanterie, aide de camp général et chef de la garde royale prussienne est l'auteur responsable de cet attentat." - datée : "Le 21 septembre 1914"] (bas de p. 2, sur toute la largeur des cinq colonnes)
Document
"Le Figaro (4 janvier 1915, p. 3)"