jeudi 13 novembre 2014

LES CAHIERS N° 14 - JUILLET 1919

LES CAHIERS DE JUIN
N° 14 (Juillet 1919)
[Date de publication : Juillet 1919 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Contributeurs du numéro, 2e Année, Numéro, Année, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, Mention ("Nous publierons le mois prochain : LE JARDIN SANS SOLEIL Poèmes de Louis Boumal mort pour la Patrie.") - 3e de couverture : Editions des Cahiers (Quand ils auront passé de l'ombre à la lumière, un acte en prose de Louis Boumal... / La Joie d'Aimer, poèmes de Marcel Paquot... ; En préparation : Le Jardin sans soleil, poèmes de Louis Boumal / La Rose à la lance nouée, poèmes de Lucien Christophe / Nous possédons encore quelques-uns des numéros qui furent publiés au front belge. On peut se les procurer aux Cahiers contre envoi de 1 fr 25.") - 4e de couverture : Titre, Rédaction, "LES CAHIERS ont publié des pages inédites de : (suit la liste des collaborateurs), Abonnements, "Envoyer ce qui concerne : La Rédaction à M. Paquot, 34, rue Darchis, Liège, L'Administration à L. J. Herbos. 41, rue du Midi, Bruxelles", Dépositaire (WYKMANS, libraire, 9, rue Saint-Paul, Liège), Imprimeur - Page [1] : Faux-Titre (reprend les informations de la couverture) - Page [2] : Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Georges Duhamel : Élégie IX - Sur la fin d'une querelle, poème (p. 3-5)
Prosper Roidot Poèmes : I. Amour, tout parfumé d'averse et de verdure... (p. 6) ; II. Quand le beau jardin rose est par l'homme pillé... ; III. On aime peu tes chants, on ne les connaît guère... (p. 7), poèmes (p. 6-7)
André M. de Poncheville : Tu te souviens de moi, poème (p. 8)
Georges Poncelet : Le Livre de Manon, poème (p. 9-10)
Arthur Cantillon Siegfried et les Nymphes, conte [Pour Lucien Christophe] (p. 11-16)
Herman Grégoire : La Palabre (p. 17-18) ; La Négresse (p. 18-19), poèmes en prose (p. 17-19)
Lucien-Paul Thomas : L'Hôte inconnu, étude [à propos du livre de Maurice Maeterlinck - en note : "Nous parlerons prochainement des Débris de la guerre, qui ont été publiés en français avant l'Hôte inconnu, mais qui ont été composés postérieurement."] (p. 20-25)
[CHRONIQUES]
Lucien Christophe : Les Hymnes de Joachim Gasquet 1914-1918 [Paris, Nouvelle Librairie Nationale], compte rendu (p. 26-32)

mercredi 12 novembre 2014

JEAN ROYÈRE RAPPELLE LE BUT DE LA PHALANGE

Je poursuis mon dépouillement - au gré des envies - de l'enquête de Maurice Caillard et Charles Forot sur les revues d'avant-garde parue dans Belles-Lettres, en reproduisant aujourd'hui la réponse de Jean Royère. Il y revient naturellement sur l'aventure de La Phalange dont la publication s'interrompit, comme pour beaucoup d'autres, en 1914, après huit années d'existence. Si la revue à couverture orange renaquit en 1936 sous la direction de Royère, assisté par Armand Godoy, alors que le monde s'apprêtait à sombrer, son tour, plus politique et plaidant pour une alliance latine rapprochant la France de l'Italie mussolinienne et de l'Espagne franquiste, l'éloignait considérablement de ce qu'elle fut à l'origine : une revue de poésie. Pour autant, Jean Royère s'efforça, tout au long de sa vie, d'animer et de défendre un état d'esprit - une communion d'idées - qui fût propre au groupe d'écrivains réunis autour de la première Phalange. Aussi dirigea-t-il, à partir de 1924, une collection chez Albert Messein qu'il intitula, comme de bien entendu, "La Phalange", et qui publiait des anciens collaborateurs de la revue ou des auteurs partageant la même exigence poétique. Comme il y eut un esprit N. R. F., il y eut, peut-être plus diffus, peut-être moins influent, un esprit Phalange.
JEAN ROYÈRE
Le groupement de La Phalange était - je suis tenté d'écrire "est", car il a survécu à la Revue - fait d'écrivains qui mettaient la poésie au premier rang et lui subordonnaient tout le reste. La Phalange aura donc été essentiellement la Revue de la Poésie et peut-être dans cette fonction n'a-t-elle pas été remplacée. Mais nous étendions à toute la littérature - prose ou vers - le culte dont nous entourions l'art du langage. Nous estimions d'autre part que l'esthétique est aussi intéressante que les créations du génie et qu'elle est inséparable de l'Art proprement dit surtout dans une revue, et ne méprisant rien de ce qui en relève, nous ne reculions même pas devant les questions techniques et nous poussions notre information très loin, toujours je le répète avec le dessein de servir la poésie.
Enfin parce que les autres arts, notamment la peinture et la musique, nous semblaient inséparables de la poésie qui est une musique et une peinture verbales nous nous intéressions au destin des peintres et des musiciens non moins qu'à celui des poètes contemporains ; et comme l'Art créateur est régi à peu près partout par les mêmes lois, nous accordions aux lettres étrangères une place proportionnelle à leur importance, mais en choisissant les écrivains qui, hors de France, nous semblaient dignes d'être étudiés pour des raisons analogues à celles qui justifiaient les articles que nous accordions aux nôtres. C'est ainsi que nous avons été conduits à parler pour la première fois en France d'écrivains qui sont devenus ensuite célèbres chez nous comme Bernard Shaw et Chesterton, etc...
*
*   *
Les noms de ceux qui furent jugés nos Maîtres et qui étaient tout au moins nos chefs de file : Paul Adam, Barrès, Jammes, Kahn, Paul Fort, Merrill, Régnier, Verhaeren, Vielé-Griffin, firent que notre revue ne tarda pas à passer pour l'organe officiel du Symbolisme - titre qu'elle n'a jamais revendiqué -, et que la collaboration de jeunes comme : Apollinaire, Carco, Frick, Fargue, Florence, Klingsor, Hertz, Larbaud, Lavaud, Mandin, Périn, Romains, Spire, Tisserand, Vildrac, Werth, etc., ne justifiait pas entièrement. Au-dessus d'eux je classe John-Antoine Nau, en qui je ne tardai pas à voir le véritable génie de La Phalange, le continuateur de Baudelaire et de Mallarmé, qui furent nos vrais maîtres. Or, John-Antoine Nau est l'inventeur parmi nous d'une sorte de symbolisme direct, mystique par son fond mais qui réside en tant qu'art tout entier dans le rythme et dans la couleur et chez qui le symbole proprement dit ne joue à peu près aucun rôle. C'est un art essentiellement anti-classique, tout moderne, qui n'a plus rien de didactique et qui puise son inspiration directement dans la nature et l'âme pour s'élever normalement jusqu'à Dieu.
A l'exemple de ce grand artiste et avec lui, La Phalange a renouvelé le Symbolisme en le retrempant dans la poésie pure, car telle aura bien été sa destinée. C'est pour cela que notre revue passa justement pour être la revue d'avant-garde qui rendait à la culture les honneurs qui lui sont dus, mais défendait en luttant contre le traditionnisme sous toutes ses formes l'Art vivant, l'Art créateur. Aussi fut-elle attaquée violemment par les organes du classicisme, hypocritement par des revues qui faisaient profession d'unir la tradition à la nouveauté. Il est certain que parmi les jeunes écrivains que La Phalange a le plus contribué à révéler, des poètes comme Apollinaire, Jules Romains, André Spire, et surtout John-Antoine Nau, sont à des titres divers, et chacun selon son tempérament, des artistes créateurs essentiellement opposés à la tradition. Or c'est par ce caractère vivant que La Phalange exerça tant d'ascendant sur les écrivains nouveaux et qu'elle en exerce encore aujourd'hui, huit ans après sa disparition. Elle peut reparaître du jour au lendemain et je ne crois pas que le moment soit venu d'en faire l'histoire (1). Elle est la revue prédestinée de ceux pour qui le devoir de l'artiste est d'être de son temps et même de créer son temps.
(1) Ceci fut écrit en 1923, voici plus d'un an. M. Jean Royère annonçait récemment que, sous le titre de La Phalange, et sous sa direction, allait paraître une nouvelle collection d'ouvrages ayant pour auteurs des collaborateurs de l'ancienne revue ou des écrivains de mêmes tendances. (Note des enquêteurs.)
(p. 187-188)

mardi 11 novembre 2014

LES CAHIERS N° 13 - JUIN 1919

LES CAHIERS DE JUIN
N° 13 (Juin 1919)
[Date de publication : Juin 1919 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Contributeurs du numéro, 2e Année, Numéro, Année, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, Mention ("Les Cahiers paraîtront désormais le 15 de chaque mois."), Avis ("Nous prions nos amis dont l'abonnement expire avec ce numéro de faire bon accueil à la quittance qui leur sera présentée prochainement.") - 3e de couverture : Editions des Cahiers (Quand ils auront passé de l'ombre à la lumière, un acte en prose de Louis Boumal... / La Joie d'Aimer, poèmes de Marcel Paquot... ; En préparation : Le Jardin sans soleil, poèmes de Louis Boumal / La Rose à la lance nouée, poèmes de Lucien Christophe / Nous possédons encore quelques-uns des numéros qui furent publiés au front belge. On peut se les procurer aux Cahiers contre envoi de 1 fr 25.") - 4e de couverture : Titre, Rédaction, "LES CAHIERS ont publié des pages inédites de : (suit la liste des collaborateurs), Abonnements, "Envoyer ce qui concerne : La Rédaction à M. Paquot, 34, rue Darchis, Liège, L'Administration à L. J. Herbos. 41, rue du Midi, Bruxelles", Dépositaire (WYKMANS, libraire, 9, rue Saint-Paul, Liège), Imprimeur - Page [1] : Faux-Titre (reprend les informations de la couverture) - Page [2] : Imprimeur - Pagination : 40 pages]
Sommaire
Georges Marlow : Stances, poème [A Blanche Rousseau] (p. 3-5)
Thomas Braun Poème, poème [A Léopold Arnould - daté "Maissin, mai 1917"] (p. 6-7)
A. de Bersaucourt : Les Images de notre Amour : Explications ; Gratitude, poèmes en prose (p. 8)
Maurice Beerblock : J'ai voulu me pencher..., poème en vers libres (p. 9-10)
Philippe Chabaneix Le dixième jour, poème [A Francis Carco, pilote aviateur] (p. 11-12)
Alfred Dubois : André Suarès et ses Portraits, étude [Au sculpteur Georges Petit - daté "Septembre 1918"] (p. 13-32)
[CHRONIQUES]
Lucien Christophe : Les Livres [Maurice Gauchez. Ainsi chantait Thyl (Edition Crès, à Paris) - (p. 33-38) ; Jean Tedesco. Sonatine pour l'Absente (Paris-Inter Amicos) - (p. 39)], comptes rendus (p. 33-39)
Ignace  : Propos d'un Tondeur [La lecture du premier numéro de Notre Pays, revue panoramique belge, a inspiré M. Bietméfranc, un des plus brillants espoirs de cette école nationale fondée par M. Vicinal Martius, sous le patronage de M. Maurice des Ombiaux, le poème suivant que Notre Pays reproduit avec un légitime orgueil...], polémique (p. 40)

LES CAHIERS N° 12 - MAI 1919

LES CAHIERS DE MAI
N° 12 (Mai 1919)
[Date de publication : Mai 1919 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Contributeurs du numéro, 2e Année, Numéro, Année, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, Avis ("Nous prions nos amis dont l'abonnement expire avec ce numéro de faire bon accueil à la quittance qui leur sera présentée prochainement.") - 3e de couverture : Editions des Cahiers (Quand ils auront passé de l'ombre à la lumière, un acte en prose de Louis Boumal... / La Joie d'Aimer, poèmes de Marcel Paquot... ; En préparation : Le Jardin sans soleil, poèmes de Louis Boumal / La Rose à la lance nouée, poèmes de Lucien Christophe / En vente aux CAHIERS et chez les bons libraires) - 4e de couverture : Titre, Rédaction, "LES CAHIERS ont publié des pages inédites de : (suit la liste des collaborateurs), Abonnements, "Envoyer ce qui concerne : La Rédaction à M. Paquot, 34, rue Darchis, Liège, L'Administration à L. J. Herbos. 41, rue du Midi, Bruxelles", Dépositaire (WYKMANS, libraire, 9, rue Saint-Paul, Liège), Imprimeur - Page [1] : Faux-Titre (reprend les informations de la couverture) - Page [2] : Imprimeur - Pagination : 28 pages]
Sommaire
Raymond Poincaré : A la mémoire des écrivains français morts pour la patrie, discours [en note : "Extraits du discours prononcé le 10 avril 1919 dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne."] (p. 3-8)
Fernand Mazade Les Archers blessés, poème (p. 9)
Jean Dorsenne : Banlieue, poème (p. 10-11)
Alphonse Métérié : Le Voyageur, poème en vers libres (p. 12-13)
Emile de Bongnie Nocturne, poème en vers libres (p. 14)
Marcel Loumaye : Quais, poème en vers libres (p. 15-16)
[CHRONIQUES]
[Charles]-André Grouas : Trois Livres [Georges Duhamel. La Vie des Martyrs, Civilisation, Possession du monde.], comptes rendus (p. 17-21)
Robert Vivier : Les Revues [Les Marges (février) donnent, outre une étude de Marcel Coulon sur Verlaine anglais et des vers colorés d'Emile Sicard, le résultat d'une enquête sur le monument le plus laid de Paris... ; Les Humbles (décembre) - Il faut y lire un douloureux poème de Garrigue Garrone (...) En février, cette revue publie un manifeste fraternel des intellectuels combattants français... ; Soi-même (janvier-février). C'est le dernier numéro de cette courageuse revue... ; Les Cahiers idéalistes de février rappellent les idées de Renan sur les nations : "L'existence d'une nation est un plébiscite de tous les jours." Paul Brûlat commence à vieillir : il se demande Ce que c'est qu'un jeune. L. P. Jouve (sic) donne huit vigoureux poèmes de la solitude. En mars, une lettre inédite de Walt Whitman... ; La Veilleuse édite le dimanche des malades, recueil de réflexions frissonnantes et subtiles d'Emmanuel Lochac... ; Les Écrits Nouveaux (janvier) publient, sous la forme soignée qui est leur habitude, une étude substantielle de Suarès sur Antoine et Cléopâtre, de Shakespeare. Il y dessine puissamment la signification des protagonistes et leur valeur éternelle. Il y montre la fatalité des événements inscrite dans les caractères. M. André Breton retrace la vie d'Alfred Jarry (...) André Suarès donne, en février, une originale scène d'amour, Sous le signe de Cléopâtre... ; Dans le Divan (janvier-février), P. J. Toulet égrène des pensées fantasques... ; L’Éventail (15 février). Un frais poème de Marcel Paquot... ; Ariste édite successivement des marines un peu lourdes de Joseph Rivière, et un poème savoureux de Ker-Frank-Houx... ; Les Pionniers de Normandie (septembre-décembre 1918). Des études de G. Le Révérend, de G. M. Langé, de Christian. Et des poèmes. ; Les Facettes (juillet-août-septembre 1918). Des vers de L. Christophe, Marcel Paquot, Léon Vérane, etc. ; Le Jardin Fleuri nous offre les gentillesses de Jean de Lessy, M. Fromenteau, etc. ; Dans Lutetia (mars), M. Saulgeot harangue les jeunes, M. Arnyvelde ouvre une enquête sur le poète national... ; Le Petit Messager des Arts. - Les Cahiers de la Maison Française (Souvenirs sur Harpignies). ; Les Chants de l'Aube (février). Des Préludes d'A. M. de Poncheville... ; La Nouvelle Revue Wallonne n'ajoute rien à la gloire de Verhaeren par le poème inédit qu'elle en publie... ; La Bataille littéraire, journal hebdomadaire des écrivains belges, donne des vers de Georges Ramaekers et de Grégoire Le Roy...], comptes rendus (p. 22-25)
Ignace  : Propos d'un Tondeur [Les Écrivains de l'Yser. - La Bataille littéraire, "journal des écrivains belges", nous fournit dans son numéro 3, par la plume d'un collaborateur malheureusement anonyme, un document curieux qui éclaire d'une lumière singulière la mentalité de certains "jeunes"... ; Le Tourisme du Front. - Dans un article où il parle incidemment de ses "pauvres amis", Drouot et J.-M. Bernard et de "son cher" Duhamel, - tout le monde le sait, qu'il a de belles relations - M. Louis Pierard décrit l'existence des correspondants de guerre qu'il surnomme les touristes du front. L'expression est heureuse. Ne lui aurait-elle pas été inspirée par la lecture d'un propos du Tondeur où il était question de lui ?... ; Littérature belge de publicité américaine. - M. Armand Varlez publie à Bruxelles sa Bataille de l'Yser, poème héroïque qu'il fait précéder de cette note savoureuse... ; Une révélation littéraire. - Qui donc prétendait que les Grands Ecrivains de la Littérature Belge étaient de vieux podagres retardataires qui s'isolaient dans leur chaise de paralytiques comme dans une tour d'ivoire et se contentaient d'abaisser un mesquin regard sur la perspective du boulevard Anspach ou le sol argentifère der la colline de Ste-Adresse ?... ; Chez les J. T. S. - "Pourvu que les civils tiennent", disait Forain jadis. Et il y avait des imbéciles qui riaient, croyant à une boutade. Mais lisez cette peinture vivante que M. Debouck (D. J.) nous fait dans la Bataille littéraire des souffrances endurées par la population civile, privée de lumière le soir. Lisez-la jusqu'au bout si vos nerfs y résistent...], polémique (p. 26-28)

mercredi 5 novembre 2014

LES CAHIERS N° 11 - AVRIL 1919

LES CAHIERS D'AVRIL
N° 11 (Avril 1919)
[Date de publication : Avril 1919 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Contributeurs du numéro, 2e Année, Numéro, Année, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, Avis ("Nos abonnés militaires sont priés de nous faire connaître sans délai leur nouvelle adresse.") - 3e de couverture : Editions des Cahiers (Quand ils auront passé de l'ombre à la lumière, un acte en prose de Louis Boumal... / La Joie d'Aimer, poèmes de Marcel Paquot... ; En préparation : Le Jardin sans soleil, poèmes de Louis Boumal / La Rose à la lance nouée, poèmes de Lucien Christophe / En vente aux CAHIERS et chez les bons libraires) - 4e de couverture : Titre, Rédaction, "LES CAHIERS ont publié des Pages inédites de : (suit la liste des collaborateurs), Abonnements, "Envoyer ce qui concerne : La Rédaction à M. Paquot, 34, rue Darchis, Liège, L'Administration à L. J. Herbos. 41, rue du Midi, Bruxelles", Dépositaire (WYKMANS, libraire, 9, rue Saint-Paul, Liège), Imprimeur - Page [1] : Faux-Titre (reprend les informations de la couverture) - Page [2] : Imprimeur - Page 28 : Les Cahiers de l'Amitié de France et de Flandre paraissent plusieurs fois l'an, sous la direction de M. André Mabille de Poncheville... ; Pour paraître prochainement : Carpeaux inconnu par André M. de Poncheville... - Pagination : 28 pages]
Sommaire
Albert Mockel : Lettre ouverte à M. Henri de Régnier, lettre (p. 3-6)
Prosper Roidot Octobre, poème (p. 7-9)
Louis Boumal : Je viens vers toi (p. 10) ; Résignation (p. 11), poèmes en vers libres (p. 10-11)
Charles-André Grouas : Épigramme sur un Kratère, poème (p. 12)
Henri Dalby Hiver, poème (p. 13-14)
Claude Armel : Poèmes : I. Flamme crispée au poing du soir... ; II. Le bonheur qui viendra aura-t-il ton visage..., poèmes (p. 15)
E. Lacoste : Émile Faguet, essai (p. 16-21)
Octave Lohest : En marge de la guerre, aphorismes [datés "Flandres, 1918"] (p. 22-23)
[CHRONIQUES]
Lucien Christophe : Les Livres [Henry Dérieux. Baudelaire.], compte rendu (p. 24-25)
Ignace  : Propos d'un Tondeur [Et puis voici des vers... - "C'est le gendre du boulanger qui est mort ; ils ont eu la dépêche à midi. La semaine passée, c'était le fils à côté, le buraliste ; sa femme a deux enfants ; et le troisième en train." Qu'est-ce que vous dites, des vers ? Sans doute. Du moins, c'est M. Marcel Martinet qui l'assure. Et il faut croire qu'il le sait, puisque c'est lui qui les a composés... ; Oscar-Paul GILBERT, auteur cosmique... - "En ces temps d'armistice où pour nos gouvernants et nos plumitifs vagissants la 'Paix' semble bien être le plus grand danger, au moment, dis-je, où  les peuples vainqueurs sont tellement enivrés de gloire qu'ils en bavent d'impérialisme, il faut plus que jamais une belle énergie pour être soi-même, c'est-à-dire un homme conscient et fier de ses convictions." Nous ne résistons pas au plaisir de citer cette phrase et d'en nommer l'auteur : Oscar-Paul Gilbert... ; Belges et belgeoisants. - "Nous recevons régulièrement la Revue Belge", s'écrie avec découragement M. Philoxène Bisson dans les Marges. "Pourquoi n'est-elle pas plus littéraire ? Pourquoi, étant dirigée par notre excellent collaborateur et ami Maurice des Ombiaux, n'est-elle pas plus littéraire ?" - Il y a là un troublant problème, en effet, cher confrère. Revue belge ! s'écrie encore sarcastiquement M. Philoxène Bisson. Il n'y a pas que le commerce et l'industrie belges : il y a aussi la littérature et l'art belges ! Parfaitement. Aussi le directeur de la Revue Belge s'est-il décidé à donner une nouvelle impulsion à son oeuvre. Il va commencer la publication de Beulemans à Marseille et la dernière interpellation de Mgr Keesen au Sénat. ; Du nanan dans l'Etoile Belge du 28 février. M. Louis Schneider y rend compte de la dernière pièce de Fonson : "Ce que nous avons aimé dans Beulemans à Marseille, c'est non seulement cette silhouette de Belge, qui nous est doublement chère depuis la guerre, c'est l'acuité de vision du peintre qui reproduit avec la même intensité le milieu belge qu'il a observé toute sa vie..." Oui, c'est écrit - en toutes lettres. Et l'Etoile Belge imprime avec sérénité. D'où il s'ensuit que tous ses rédacteurs doivent se sentir fiers d'être assimilés à  M. Beulemans. Gageons pourtant...], polémique (p. 26-27)

jeudi 23 octobre 2014

RÉALITÉS SECRÈTES N° XXXIX - 2e trimestre 1970

RÉALITÉS SECRÈTES
N° XXXIX (2e trimestre 1970)
[Date de publication : 2e trimestre 1970 (achevé d'imprimer : 20 Mai 1970) - Couverture : Imprimée en noir sur papier rose (Titre, Sous-Titre, Directeurs, Numéro, Sommaire, Éditeur, Dépôt à Paris) - 2e et 3e de couverture : muettes - 4e de couverture : Prix - Page [1] : Faux-Titre (Titre, Sous-Titre, Directeurs, Numéro, Sommaire, Abonnement, Rédaction et Dépôt à Paris, Administration) - Page [2] : Tirage ("Il a été tiré de ce numéro 25 exemplaires sur Alfa-Mousse Navarre, numérotés de 1 à 25") - Bas de page [72] : Achevé d'imprimer, Imprimeur-Gérant - Note sur la mise en page : Les pages ne sont pas numérotées - Pagination : 72 pages]
Sommaire
Gérard Macé : L'œuvre en miettes de Saint-Pol-Roux, essai (p. [3]-[8])
Saint-Pol-Roux : Le trésor de l'homme (extraits), conférence (p. [9]-[18]) ; On n'est vraiment seul que dans la foule (Sur une table de "la Rotonde"), essai (p. [19]-[22]) [précédés de la présentation suivante : "Le volume 'Le Trésor de l'Homme', qui paraîtra prochainement chez Rougerie, se compose de deux conférences sur l'Imagination, prononcées à quelques jours d'intervalle, en juin 1925, devant l'Association des Etudiants de Paris, en présence d'André Breton et des surréalistes, et de trois carnets contenant les notes de Saint-Pol-Roux pour ces conférences. / Nous publions ci-dessous la deuxième conférence ainsi qu'un texte écrit par Saint-Pol-Roux lors de son séjour à Paris."] (p. [9]-[22])
Marcel Béalu : Les locataires du grenier, nouvelle (p. [23]-[31])
Bernard Mazo : Le sommeil piégé ; La cloison (p. [32]) ; Mouvante mémoire ; Provisoire (p. [33]) ; Écart ; L'homme déchiré (p. [34]) ; Lointain séjour ; Frontière (p. [35]) ; L'Attente (p. [36]) ; L'Exil ; Le Passé disqualifié (p. [37]) ; Un jour une voix ; L'imprévisible (p. [38]) ; La Déchirure ; L'Homme toujours (p. [39]), poèmes en prose (p. [32]-[39])
Elie-Charles Flamand : Marc Haven, poète ésotérique, essai (p. [40]-[43])
Marc Haven : Les regards qui s'ouvrent dans les eaux, poème en vers libres [A Paul Signac, homme, très respectueusement - daté "Vers 1895"] (p. [44]-[45]) ; Tiphereth, poème en prose [A Paul Signac, ami, très affectueusement - daté "Septembre 1895"] (p. [46]-[48]), poèmes (p. [44]-[48])
Gilbert Socard : Combat dans l'ombre (p. [49]) ; L'Ordonnateur (p. [50]) ; Animal familier (p. [51]-[52]), poèmes en prose (p. [49]-[52])
Pierre Chaleix : Ah ! les rêves ; Bonne nouvelle (p. [53]) ; Divins calembours ; Le fusil (p. [54]) ; La Tasse ; L'Enfance (p. [55]) ; Le Buffet ; Misère de l'Art (p. [56]) ; Vive la Rime (p. [57]), poèmes en prose (p. [53]-[57])
Joë Bousquet : Trois lettres à Jean Cassou, lettres [datées "L’Évêché-Villalier (Aude) 16-VII-30" (p. [58]-[65]), "Villalier, 1er Août 34" (p. [66]-[67]), "Groupement des Intellectuels de l'Aude 16-4-46" (p. [68]-[72])] (p. [58]-[72])
Référence à consulter

LES CAHIERS N° 9 - FÉVRIER 1919

LES CAHIERS DE FÉVRIER
N° 9 (Février 1919)
[Date de publication : Février 1919 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Contributeurs du numéro, 2e Année, Numéro, Année, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, mention "La publication de ce numéro a été autorisée par la Censure du G.Q.G.", Avis ("Nos abonnés militaires sont priés de nous faire connaître sans délai leur nouvelle adresse.") - 3e de couverture : Editions des Cahiers (Quand ils auront passé de l'ombre à la lumière, un acte en prose de Louis Boumal... ; En préparation : Le Jardin sans soleil, poèmes de Louis Boumal / en vente aux CAHIERS et chez les bons libraires) - 4e de couverture : Titre, Rédaction, "LES CAHIERS ont publié des Pages inédites de : (suit la liste des collaborateurs), Abonnements, "Envoyer ce qui concerne : La Rédaction à M. Paquot, L'Administration à L. J. Herbos. Z. 154, Armée Belge", Imprimeur - Page [1] : Faux-Titre (reprend les informations de la couverture) - Page [2] : Imprimeur - Page [32] : muette - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Jules Romains : L'Automne (Ode), poème (p. 3-4)
Thomas Braun Épître, poème [A Donnay] (p. 5-6)
Marcel Paquot : Ecrit au Coin du Feu, poème en vers libres [A Louis Boumal] (p. 7)
F. Hugues Lecocq : Ex-Voto, poème (p. 8)
Herman Grégoire Orgueil, poème (p. 9)
Armand Collard : Poème, poème [daté "1917"] (p. 10)
Legrand-Chabrier : Le petit chien est mort, récit (p. 17-15)
André-M. de Poncheville : Souvenirs sur Jean-Marc Bernard, essai [Au lieutenant Lucien Christophe] (p. 16-22)
Jean-Marc Bernard : Lettres inédites à André-Mabille de Poncheville, lettres [datées "10 février 1913", "2 avril 1913, "21 avril 1913"] (p. 23-26)
Herman Frenay-Cid : Phrases, essai [à propos d'Albert Lecocq, dit Frère Hugues Lecocq - daté "Septembre 1918"] (p. 27-29)
[CHRONIQUES]
Ignace  : Propos d'un Tondeur : L('Âme belge et ses paladins [La guerre est terminée. Ça n'empêche que le très honorable Fermijn Van den Bosch patauge encore dans les barbelés de l'incorrigible Nation Belge...], polémique (p. 30-31)
Document
"Écrit au Coin du Feu"
  A Louis Boumal.
J'ouvre ce livre où le rêve a tracé,
près de la gerbe aux tendresses lunaires,
une Colombe Poignardée
dans le poème de Guillaume Apollinaire.
Que d'autres qui chantaient et ne reviendront plus
évoquer parmi nous après la tâche rude,
le souvenir de ces guerriers émois
et réchauffer leur pauvre corps transi de lutte !
L'ouragan traîne dans le gel
l'airain noir de ses quadriges ;
hiver! hiver où gît mon cœur pareil
au vieil essieu sous le givre.
Marcel PAQUOT.

dimanche 5 octobre 2014

MOUCHES A MIEL N° 1 - MARS 1938

MOUCHES A MIEL
N° 1 (Mars 1938)
[Date de publication : Mars 1938 - Couverture : Titre (Mention : "Les Mouches paraîtront en l'absence des : Mouches à Miel"), Sous-Titre, illustration, Date, Éditeur - 2e de couverture : Titre (Mention : "Les Mouches qui paraîtront en l'absence des : Mouches à Miel"), Rédaction et Administration (Adresse), Prix du numéro et de l'abonnement, "Sur le carnet d'essai" - 3e de couverture : "Sur le carnet d'essai (suite)" - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Vient de paraître aux Editions Denoël / Jean de Bosschère / L'OBSCUR A PARIS" ; Collections publiées sous la direction de Jean de Bosschère aux Editions Fernand Sorlot : Vies romanesques... / Plusieurs nouveaux volumes à paraître dans la série : Les Artisans du Style...) - Page [1] : En-Tête (Titre, Date, Contributeurs) - Bas de Page 16 : Dessin de couverture, Imprimeur, Gérant - Pagination : 16 pages]
Sommaire
J[ean] de B[osschère]. : Sur le carnet d'essai, article (2e et 3e de couverture)
André Suarès : Sur le seuil de Lhassa, poème en vers libres (p. [1]-4)
Gabriel Bounoure : Lumières sur l'Obscur, essai [sur l'oeuvre de Jean de Bosschère] (p. 5-7)
Jean de Bosschère : Grande bête traquée, poème en vers libres (p. 8- 11)
Jacques Murdoch : Échos [Une conférence : La poésie en face de la vie moderne. - Rencontre impossible. Mais, on nous dit que l'orateur est poète. Nous croyons dangereux de découvrir en public les secrets qu'il a surpris... ; La Politique, le Spécialiste et le Poète. - L'individu n'est pas une personne. C'est de confondre les entités que nomment ces deux termes que sont nées beaucoup des erreurs qui vicient le discours sur la réalité de l'homme... ; Être doué. - Faire saisir par l'entendement la nature de quelque don que ce soit, serait un travail de dialectique insurmontable...] (p. 12-16)
Document
"Sur le carnet d'essai"
Le carnet d'essai des "Mouches à Miel" était sous presse quand un critique célèbre écrivait : "Mallarmé a dit : "Que la civilisation est loin de procurer les jouissances attribuables à cet état ! On doit par exemple s'étonner qu'une association entre rêveurs, y séjournant, n'existe pas dans toute grande ville, pour subvenir à un journal qui remarquerait les événements sous le jour propre au rêve". Si ce journal existait ici, il faudrait en nommer Jean de Bosschère rédacteur en chef." (1)
Mon but était à peu près celui-là. Publier des échos de la pensée de ceux qui subordonnent la vision de tous les événements aux réflexes qu'ils provoquent sur le plan poétique et divin du monde. Le premier fascicule ne pouvait ébaucher qu'un signe fragile de mon ambition. Déjà, je le constituai à grand peine. Mais ceux qui eussent dû suivre, si depuis je n'avais altéré mon projet, ne m'obligèrent pas à moins de persévérance.
Dès l'atterrissage de la petite revue, le même critique écrivait : "pourtant je doute qu'elle devienne un lieu de rassemblement. Elle formera plutôt le reflet de son curieux esprit, de ses manières de voir personnelles. (2)". Qu'elle ne pouvait être un lieu de rassemblement anthologique et que je voulais lui imprimer un caractère trop personnel, furent les deux écueils où vinrent échouer mes intentions. Sur l'épave de mon essai, je restai presque seul.
Si je n'avais pas une grande tendresse pour mon enseigne, Mouches à Miel, je peindrais sur la coque radoubée un titre nouveau qui ressemblerait à Feuillets d'un Journal. (3)
En ces conjonctures, il est évident que, dans les prochaines "Mouches", ma présence abondera autant qu'il est possible dans l'espace restreint de seize pages. Ne devais-je pas cet avertissement à mes quelques lecteurs ?
Pour ma défense, - pour tenter de retenir mes lecteurs,  - pour en attirer dix autres, je ne crois pas follement présomptueux de faire remarquer qu'ils ne trouveront dans aucune autre revue, ni les échos de ma ferveur vouée à la poésie en ce qu'elle porte de divin, ni les affirmations de la foi "d'un des cinq ou six hommes du siècle qui aient une vocation d'absolu." (4)
Car, c'est la vérité, je n'ai jamais quitté les marges pour entrer dans "le texte", sorti de mes livres pour pénétrer dans les revues. Si j'avais une seule fois cédé à la curiosité d'offrir un mien poème à l'N.R.F. ou au "Mercure", par exemple, et que les amis que j'y compte eussent couru l'aventure de le publier, je sais que beaucoup d'abonnés eussent protesté. Des preuves qui m'arrivèrent récemment me permettent de prévoir de quelle humeur se seraient montrés les lecteurs qui pensent "normalement".
Le numéro d'essai des "Mouches à Miel" (décembre 1937) appuie d'ailleurs mon pronostic. Cet unique carnet, m'attire, je le dis, des lettres acrimonieuses, mais cependant excusables, sauf l'une d'elles, venue d'un séminaire. Là on réclame pour soi, dans un langage où me blessent de grossières épines, le monopole des cogitations théologiques.
Enfin, plus que naguère, l'aveu que je viens de faire de mon isolement, m'annihilera le nombre, mais me confirmera l'amitié de ceux en qui j'eusse, en tout cas, choisi d'éveiller ce sentiment.
J. de B.
(1, 2) - Les Nouvelles Littéraires, Edmond Jaloux.
(3) - "Les Mouches", proches parentes des "Mouches à Miel", paraîtront pendant la courte absence de celles-ci. "Mouches à Miel" est notre propriété exclusive, comme le copyright des articles parus dans le numéro d'essai (déc. 1937), appartient à leurs auteurs.
(4) - Armand Petitjean. (Vendredi)

dimanche 21 septembre 2014

LES CAHIERS N° 8 - JANVIER 1919

LES CAHIERS DE JANVIER
N° 8 (Janvier 1919)
[Date de publication : Janvier 1919 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Contributeurs du numéro, 2e Année, Numéro, Année, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, mention "La publication de ce numéro a été autorisée par la Censure du G.Q.G. N° 1734, du 10 Décembre 1918", Avis ("Nos Abonnés sont priés de nous faire connaître sans délai leur nouvelle adresse.") - 3e de couverture : Editions des Cahiers (Quand ils auront passé de l'ombre à la lumière, un acte en prose de Louis Boumal... ; En préparation : Le Jardin sans soleil, poèmes de Louis Boumal / en vente aux CAHIERS et chez les bons libraires) - 4e de couverture : Titre, Rédaction, "LES CAHIERS ont publié des Pages inédites de : (suit la liste des collaborateurs), Abonnements, "Envoyer ce qui concerne : La Rédaction à M. Paquot, L'Administration à L. J. Herbos. Z. 154, Armée Belge", Imprimeur - Page [1] : Faux-Titre (reprend les informations de la couverture) - Page [2] : Imprimeur - Pages [31-32] : muettes - Pagination : 32 pages]

Sommaire
Henri de Régnier : Sonnet, poème (p. 3)
Louis Boumal Wallonie [Au lieutenant Georges Férir] (p. 4) ; Parabole (p. 5) ; Ami si bienfaisant... (p. 6), poèmes (p. 4-6)
Marcel Paquot : Noue à tes cheveux..., poème (p. 7)
Herman Frenay-Cid : "Paris-Dieppe", poème en vers libres (p. 8-11)
Camille Mauclair Hommage à la Belgique, hommage (p. 12-13)
Elie Marcuse : Noise, récit (p. 14-16)
Georges Antoine : Musique : Les proscrits et les réhabilités de demain, essai (p. 17-20)
[CHRONIQUES]
Lucien Christophe  : Les Livres [André M. de Poncheville. - Charles Péguy et sa Mère (aux Cahiers de l'Amitié de France et de Flandre, chez Georges Crès et Cie, à Paris) - (p. 21-22) ; Léo Larguier. - Les Heures déchirées (L'Edition française illustrée, rue de Provence, Paris) - (p. 23-24) ; Henry Bataille. - Le Théâtre après la guerre (Librairie Ollendorff, à Paris) - (p. 24-25) ; Henry Dérieux. - Le Livre d'Heures de la Guerre (Editions du Divan, à Coulonges-sur-l'Autize) - (p. 25-26) ; Pierre Papillaud. - Sur le seuil de la vie... - (p. 26)], comptes rendus (p. 21-36)
*** : Les Revues [Le Carnet critique (15 juin-15 juillet). - Une étude pénétrante de S. A. Masson sur H. Barbusse... ; Les lettres parisiennes (1er septembre). - Un écrivain espagnol, M. Ricardo Baeza, traduit par M. G. Pillement, y publie une excellente "glose des trois masques"... ; Les facettes. - On y lit avec plaisir des vers classiques d'André Grouas... ; Dans Soi-même (juillet-août), un poème de Marcel Loumaye, où il évoque la guerre comme une chose indéfinie et lointaine... ; La veilleuse (juillet-août). - Au Rythme des Idées, de M. Sauvage, préface de Han Ryner. ; La Sève (septembre 1918). - On y trouvera, en note d'une étude de V.-E. Michelet sur le charme du factice, une formule mathématique déterminant la distance de l'horizon... ; Le Tourbillon (août-septembre). - M. Hennessy, député, y fait figure de grand homme. On l'incite à l'héroïsme... ; Le Jardin fleuri... de fleurs bien sages ! Il est vrai qu'un de ses directeurs vient d'être lauré par l'Académie... ; Ariste de septembre continue ses belles éditions artistiques. ; La Caravane de juin-juillet a conservé sa devise modeste : les chiens aboient, la caravane passe... ; Les Marges (15 octobre) toujours égales à elles-mêmes. Tout est à lire dans ce numéro où on retrouve avec plaisir des vers et des proses de Michel Puy, Vincent Muselli, Louis Piéchaut, P.-J. Toulet, René Fauchois, Fernand Divoire, U. Derues et Ph. Bisson... ; Soi-Même (septembre-octobre). - Un douloureux poème en prose de Marcel Sauvage...], comptes rendus (p. 27-30)

MOUCHES A MIEL [N° 0] - DÉCEMBRE 1937

 [Titre : MOUCHES A MIEL - Sous-Titre : Échos . Poèmes, Carnets Mensuels de Poésie (pour le carnet d'essai n° 0) - Dates de publication : Décembre 1937 (n° 0) à janvier 1939 (n° 3) - Périodicité : annoncés comme "livrets mensuels" mais parution irrégulière - Lieu de publication Paris - Format : 160 x 240 mm pour le n° 0 [carnet d'essai], 160 x 225 mm pour les deux suivants, et 155 x 215 mm pour le dernier - Couverture : imprimée en noir sur couverture rose (pour les trois premiers numéros) et imprimée en rouge sur papier crème pour le dernier - Pagination :  16 pages [numérotation suivie à partir du n° 1 de mars 1938] - Prix et abonnements : Le numéro (France) = 4 frs 50 (pour le premier numéro), 3 frs 50 (pour les suivants) ; Le numéro (Etranger) = 6 frs (pour le premier numéro) ; Abonnement = 48 francs (pour le cahier d'essai), 30 francs et 100 francs les exemplaires numérotés et signés (à partir du n° 1 de mars 1938) Directeur : Jean de Bosschère -  Rédaction et Administration : Elisabeth d'Ennetières - Collaborateurs : Jean de Bosschère, Gabriel Bounoure, Hubert Dubois, Franz Kafka, Lorenzo Lanza [trad.], Marcel Lecomte, Jacques Murdoch, Bernard Sareste, André Suarès, Leone Vivante, Jean Wahl, Walt Whitman - Éditeur : Editions des Presses du Hibou, 61, rue de Javel, Paris 15e (pour le carnet d'essai n° 0), Denoël, 19, rue Amélie, Paris (pour les trois numéros suivants) - Gérant : Christian Sirgent - Adresse : 12, avenue Corbéra, Paris XII - Imprimeur : Imprimé sur les presses de Uhl, imprimeur, 61, rue de Javel, Paris-15e, pour le cahier d'essai (n° 0), puis, à partir du n° 1, Imprimerie L. Beresniak, 12, rue Lagrange (Paris)]
MOUCHES A MIEL
N° 0 [carnet d'essai] (Décembre 1937)
[Date de publication : Décembre 1937 - Couverture : Périodicité, Titre, Sous-Titre, Marque de l'éditeur, Éditeur - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre et Périodicité, Éditeur, Imprimeur, Mention ("Abonnements aux Carnets et vente des numéros chez l’Éditeur"), Tirage ("Il a été tiré de cet ouvrage / 10 exemplaires sur Japon, nu- / mérotés de 1 à 10"), Marque de l'éditeur, Prix du numéro et de l'abonnement - 3e de couverture : Editions des Presses du Hibou (Une belle documentation sur l'exposition 1937 / "l'Exposition 1937 et les Artistes à Paris"... ; Le plus beau livre sur l'art contemporain / "Les Artistes à Paris 1937"...) - 4e de couverture : "Les Mouches à Miel" sont en vente chez (Liste des Librairies parisiennes), Prix - Page [1] : En-Tête (Titre, Date, Contributeurs [certains noms apparaissent alors que la revue ne fait que citer d'eux des extraits d'articles ou de textes issus d'autres publications]) - Bas de Page 16 : Gérant, Imprimeur - Particularité : Cette première livraison n'est pas numérotée [il s'agit d'un carnet d'essai] - Pagination : 16 pages]
Sommaire
Hubert Dubois : Trois Poèmes : "Comme un roi doit aimer une ville incertaine..." ; "Comme au tombeau laissé par Dieu tout se remit..." ; "Ainsi (de nous déchus !) - ainsi de la bête blessée...", poèmes (p. [1])
Jean de Bosschère : Gigantesques arrachés, poème (p. 2-5)
André Suarès : Ciel spirituel, essai (p. 6-10)
Jean Wahl, Jacques Murdoch, *** : Échos [Chestov et Benda. - Je lis dans le livre si curieux que Chestov a consacré à Kierkegaard : "Intelligere", cela signifie accepter et bénir les vérités incréées, les admirer, les glorifier... ; Matérialisme dialectique. - Deux beaux mots... ; Heidegger. - Heidegger a montré d'une façon très remarquable la finitude, le délaissement de l'être... ; Sur un idéalisme réflectif. - Pour autant que nous connaissions la création, elle se fait par négation de réflexion... ; Politique. - J'étais frappé de la finesse des observations philosophiques de V..., très actuelles et aiguës, et souvent profondes... - signé Jean Wahl (p. 10-11) ; Matinées poétiques. - Nous croyons que cinq cents personnes n'entrent pas soudainement dans un poème comme dans une scène infâme de Hollywood, ou dans un article "d'écrivain sportif"... ; La conférence de Breton et celle d'Eluard. - Il y eut une minute inoubliable quand l'une de ces deux grandes figures, - les plus inouïes de leur génération, - fit un "envoi" de foi et d'amitié à l'autre, assistant peut-être à ce geste émouvant. ; Situation de la Poésie. - Les quelques lignes qui précèdent témoignent de ce que nous considérons que les frontières, qu'un autre orateur voulut imposer à la poésie d'aujourd'hui, ne valent que pour le passé, pour celle dont sont absents les vrais soucis de l'homme, les grands cris du solitaire devant l'absolu, les routes de la connaissance, les affres de la recherche... - signé J. Murdoch (p. 12-13) ; La Poésie est morte. - Ne te fais pas rouler / Ni mener à la tâche. / A quoi bon être lâche ? / Bêtes, gens, vont crever / Et rien d'autre arriver, / Rien ensuite arriver. / En effet, il est bien certain qu'autres choses aussi sont mortes. ; Un seul coupable. - On a reproché aux organisateurs des matinées de poésie à la Comédie des Champs-Elysées d'avoir omis l'oeuvre de Jean de Bosschère. Afin de disculper les dévoués animateurs de ces séances, le poète nous prie de dire qu'il est seul responsable de son absence aux programmes de ces fêtes.] (p. 10-13)
*** Lectures [La Pie voleuse. - "Elle attira les branches vers elle, de tout son poids l'arbre entier ploya, poussa un gémissement terrible dans le silence et fit descendre avec lui les étoiles et le ciel sombre..." / Ce panneau émouvant est de Georges Limbour, ce rare poète qui entraîne la réalité, la plus minutieusement observée, dans un rêve ou résonne la réalité poétique qui ne trouve accueil que dans la conscience profonde... ; Léon-Paul Fargue. - Quelques paroles de Léon-Paul Fargue. Il s'agit du sens profond de la poésie : "... du grand mot, de la grande et définitive sortie, de cet appel d'une mer inconcevable..."... ; Pierre-Jean Jouve, sur Mozart. - Il est profondément certain que le génie de Mozart est sous le signe de la mort... ; De "Modernes", par Denis Saurat. - "En cela est donc l'originalité de notre temps. Nous avons perdu confiance en la raison, et, en la passion, plus encore..." ; De Max Jacob. - "Est-ce que la poésie ne serait pas l'expression des profondeurs les plus intimes de l'homme ?..." ; André Malraux cite ces paroles du père de Jaime Alvear...], notes et citations (p. 14-16)