mercredi 26 novembre 2025

SURRÉALISME N° 1 - 1er TRIMESTRE 1977

[Titre : SURRÉALISME - Dates de publication : 1er trimestre 1977 (n° 1) à 2e trimestre 1977 (n° 2) - Périodicité : Trimestrielle - Lieu de publication : Paris - Format : 134 x 230 mm - Couverture : Illustrée en pleine page par Marianne Van Hirtum (n° 1) et Gabriel Der Kevorkian (n° 2) ; Imprimée en couleur - Pagination : 80 pages (pagination recommencée) - Prix et abonnements : Prix du numéro = 15 francs pour le premier numéro, et 18 francs pour le second ; Abonnement = pas de mention d'abonnement - Directeur : Vincent Bounoure - Rédaction : Vincent Bounoure - Mise en page : Annick Hallart pour le n° 1 ; Frédérique Longuépée pour le n° 2 - Collaborateurs [liste exhaustive] : Jacques Abeille, Jean-Louis Bédouin, Gilles Bounoure, Vincent Bounoure, Guy Cabanel, Bernard Caburet, Pierre Cheymol, Aurélien Dauguet, John Digby, Guy-René Doumayrou, Alias Durang, Vratislav Effenberger, Apisai Enos, Jean-Pierre Guillon, Robert Guyon, Ted Joans, Robert Lagarde, Robert Lebel, Joyce Mansour, Albert Marencin, Jean Markale, Georges-Henri Morin, Alena Nadvornikova, Renaud, Alain Roussel, Stephen Schwartz, Martin Stejskal, Ludvik Svab, Jan Svankmajer, Jean Terrossian, Nanos Valaoritis, Marianne Van Hirtum, Ludwig Zeller, Michel Zimbacca - Illustrateurs : Jacques Abeille, Karol Baron, Jean-Louis Bédouin, Micheline Bounoure, Cogollo, Aurélien Dauguet, Gabriel Der Kevorkian, Vratislav Effenberger, Abd el Kader El Janabi, Apisai Enos, Josette Exandier, Jimmy Gladiator, Marie Gruger, Robert Guyon, Guy Hallart, Robert Lagarde, Robert Lebel, Frédérique Longuépée, Alberte Maera, Albert Marencin, Emila Medkova, Pierre Molinier, Lodie Serrano, Martin Stejskal, Jan Svankmajer, Eva Svankmajerova, Jean Terrossian, Marianne Van Hirtum, Philip West, Marie Wilson, Ludwig Zeller, Halina Zelmanowicz, Michel Zimbacca - Adresses de la Rédaction : 49, boulevard Vincent-Auriol, 75013 Paris (Adresse de Vincent Bounoure) - Editeur : Editions Savelli (33, boulevard Saint-Martin, 75003 Paris) - Imprimeur : Seule mention d'impression en France pour le n° 1 ; Imprimerie Wallon (Vichy), pour le n° 2]

SURRÉALISME
N° 1 (1er trimestre 1977)
[Date de publication : 1er trimestre 1977 - Couverture : Illustrée par Marianne Van Hirtum, Editeur, Titre, Numéro (en bleu) - 2e de couverture : Muette - 3e de couverture : Muette - 4e de couverture : Titre, Numéro, Périodicité, Prix - Page [1] : Titre, Numéro, Editeur - Page [2] : Copyright, Editeur, Adresse, Directeur de la publication, Dépôt légal, Mention d'impression en France - Page [3] : Sommaire ; Illustrateur de la couverture ; Mise en page ; Adresse de la rédaction - Page [80] : Muette - Pagination : 80 pages]
Sommaire

Gabriel Der Kevorkian : Labyrinthe, illustration [photographie du tableau, daté 1975, par Marcel Lannoy] (p. [4])

[Vincent Bounoure] : Ouverture, éditorial (p. 5-6)

Guy-René Doumayrou : Château, comme poindre, essai [suivi de Géographie sidérale (Coll. 10/18, 1976) introduit par les quelques lignes de présentation suivantes : "Interrogé sur le sens que peut revêtir aujourd'hui la mise au jour des perspectives suivant lesquelles se sont développées des civilisations maintenant englouties, Guy-René Doumayrou résume ici ses propres orientations." (p. 9)] (p. 7-9)

Gilles Bounoure : Progrès géométriques de la peur, étude [à propos de l'Essai sur l'insécurité du territoire de Paul Virilio (Stock, 1976) - illustrée d'une photographie, "Avenue Daumesnil, Paris", représentant l'entreprise de Ventilateurs, tolerie, chaudronnerie "Enfer et fils" (p. 11)] (p. 10-12)

***  : Amérique du Nord, notule ["Selon des rumeurs récemment parvenues en Europe, une secte entièrement inconnue viendrait d'être découverte dans le Middle West des U.S.A. où elle se dénomme elle-même "surréaliste"...] (p. 12)

Guy Hallart : Les Petits hasards du dimanche après-midi, illustration [photographie du tableau, daté 1975, par Claire Guy] (p. 13)

Michel Zimbacca : Le Couple n'est-il qu'une solution ?, calligramme (p. 14-15)

Vratislav Effenberger : Notes d'orientation, étude [précédée de ces quelques lignes de présentation signées V[incent]. B[ounoure]. : "Sur la situation présente du mouvement surréaliste et sur les directions dans lesquelles se déploie son activité, Vratislav Effenberger vient d'écrire une quarantaine de pages destinées à servir de base de discussion pour l'élaboration éventuelle d'un texte collectif. Une telle discussion n'a pu encore s'amorcer qu'à Prague et sans doute réclamera-t-elle de longs mois pour aboutir, à travers le monde, à la formulation de positions unanimes. En dépit du caractère expressément provisoire de ces notes, en dépit des sujets abordés qui parfois concernent seulement la pratique de l'existence à l'intérieur du mouvement, il est apparu nécessaire d'en diffuser quelques paragraphes essentiels." - illustrée, dans le texte, de reproductions des tableaux d'Eva Svankmajerova : Portrait de A. N. [1973] (p. 17), Chevauchée [1976] (p. 19), Que faut-il ajouter ? [1971] (p. 20)] (p. 16-21)

John Digby : Elle me dit [Pour Suzanna] (p. 22), Sourires de cheval (p. 23), poèmes [extraits de Hallucinations of a Drunken Heart - traduits par Nanos Valaoritis - avec un dessin de Digby (p. 23) - précédés d'une notice biographique par l'auteur, traduite par Gilles Bounoure (p. 22)] (p. 22-23)

Martin Stejskal et Jean-Louis Bédouin : Sans cesse en rond (Cycle d'interprétation), séquences commentées ["interprétations" de Jean-Louis Bédouin sur des images modifiées par Martin Stejskal] (p. 24-28)

V[incent]. B[ounoure]. : Télémaque à l'Arc, compte rendu [de l'exposition Passage 1960-1976 qui s'est tenue à l'Arc en mai 1976] (p. 29)

Collectif : En faveur de Paranagua et de ses codétenus, appel ["Au mois d'octobre 1976, a été diffusé l'appel ci-après : / Le poète et cinéaste surréaliste Paulo de Paranagua, sa compagne Maria Regina Pilla, arrêtés par la police d'Argentine en mai 1975, torturés, puis inculpés avec dix autres prisonniers politiques de "complot international" ont été innocentés par la justice argentine en décembre 1975. Ils ont été maintenus en détention jusqu'à l'obtention d'un permis de séjour en France, accordé au printemps de cette année. Le pouvoir militaire de Buenos Aires s'est refusé depuis lors à exécuter les décisions de justice..." - signé par 41 personnalités - suivi d'un ajout de "Dernière minute" : "Libérés ainsi qu'un certain nombre de leurs camarades de détention, Paulo de Paranagua et Maria Regina Pilla sont arrivés à Paris le 22 janvier 1977." - illustré, dans le texte, de quatre dessins de Jacques Abeille, datés "2-5 décembre 1976"] (p. 29)

Alena Nadvornikova : Les Photographies d'Emila Medkova et l'anthropomorphisation du détail, étude [traduite du tchèque par Sonia Brazda - illustrée de de deux reproductions d'œuvres d'Emila Medkova : Cinq [1951] et Tête de neige [1949]) (p. 30)

Gilles Bounoure : On ne fera jamais l'économie de la liberté, essai [à propos de Pour une sociologie des intellectuels révolutionnaires : l'évolution politique de Lukacs (1909-1929), par Michael Löwy (PUF, 1976)] (p. 31-32)

Albert Marencin : Les Retours à l'inconnu, collage [D'un cycle de dix collages] (p. 33)

Jean-Louis Bédouin : La Nuit mathématique, compte rendu [du recueil portant ce titre de Marianne Van Hirtum (Edition René Rougerie, 1976) - reprise d'un extrait de l'article de Bédouin publié dans Rouge, n° 147, 8 septembre 1976] (p. 33)

Dominique Legrand : Carmen Parra, présentation [de l'exposition de Carmen Parra, Aquarelles et lavis, à la Maison de la culture de Sarcelles (Novembre 1976)] (p. 33)

Jean Terrossian : Récifs (clichés sur les avatars de la libido), texte et dessins (p. 34-35)

Robert Guyon : La Lumière noire, étude [illustrée de photographies d'œuvres de Robert Guyon : Vitrines fluorescentes [1976] (p. 37), La Félicité d'Ariane [assemblage fluorescent, 1975] (p. 38)] (p. 36-39)

Vincent Bounoure et Martin Stejskal : Maisons : Si le lévrier se change en lièvre (p. 40), Sur une miche détournée (p. 41), planches [extraites de Maisons, lithos de Martin Stejskal accompagnées de textes de Vincent Bounoure] (p. 40-41)

Marianne Van Hirtum : Dialogue entre crocodile et soleil ("Mon désir est la bouche d'un crocodile endormi"), poème dialogué en prose [illustré, en hors texte, d'une œuvre de Marianne Van Hirtum [1976] (p. [43])] (p. 42-45)

*** : Gaston Chaissac [citation d'un article de Charles Soubeyran sur l'exposition à la Librairie-Galerie L'Armitière en novembre 1976, d'une quarantaine d'œuvres du peintre], La Belle graine [à propos d'Aelberts et Auquier, auteurs d'une anthologie des Poètes singuliers du surréalisme et autres lieux, et directeurs des éditions "Lettera Amorosa" et des éditions de Baucens consacrées "à la diffusion des œuvres du nazi belge Degrelle, à la célébration des criminels de Nuremberg et à la réhabilitation des tortionnaires"], notules (p. 45)

Apisai Enos : Tabapot, poème et illustrations [traduit par Roselène Dousset-Leenhardt - précédé d'une présentation de la traductrice signée V[incent]. B[ounoure]., et d'une présentation de l'auteur par la traductrice] (p. 46-47)

Jan Svankmajer : Collages, collages [datés de 1973] (p. 48)

*** : Camacho, notule [citation d'un extrait du texte de René Alleau, "Hypnos et Thanatos, ou le Philosophe dans le paysage" servant de préface à l'exposition du peintre (Galerie de Seine, Paris, novembre 1976)] (p. 49)

Aurélien Dauguet : Les Reflets n'ont plus d'haleine, poème en prose (p. 49)

*** : Paru [à propos des Œuvres de Jehan Mayoux aux éditions Peralta], Rappel [liste de quelques publications surréalistes], notule (p. 49)

Guy Cabanel et Robert Lagarde : Paraphe de vent, poème de Cabanel et dessins de Lagarde (p. 50-53)

Vincent Bounoure : Scandale, suite, étude [suivie d'une reproduction d'un dessin de Marie Wilson (p. 57)] (p. 54-57)

Gabriel Der Kevorkian : Cecil dort à domicile avec un serre paon à côté d'un hôme net pendant 48 heures, dessin [daté "1976"] (p. [58])

Jean-Louis Bédouin : Zéro de conduite, pointé, compte rendu [de La Saint-Charlemagne de Robert Lebel (Le Soleil noir, 1976) - suivi de reproductions de deux œuvres de Philip West : Les Amants et Mot de passe] (p. 59)

Jacques Abeille : Gloire vénéneuse de Pierre Molinier, étude [illustré de deux dessins et trois photographies de l'artiste] (p. 60-61)

Pierre Cheymol : L'Eau-mère, poème en prose et vers libres [suivi d'un dessin de Marie Wilson (p. 63)] (p. 62-63)

Stephen Schwartz : Surréalisme et révolution québécoise, étude [traduite par Alberte Maera - illustrée, dans le texte, d'un dessin de Karol Baron [1971]) (p. 64)

Ted Joans : Un brouillard, poème en vers libres [pour Hopi Lebel - illustré par l'auteur] (p. 65)

Albert Marencin : Pour la dernière fois, récit poétique (p. 66-68)

Bernard Caburet : La Récolte de salpêtre, poème en prose [suivi de la reproduction d'un tableau de Karol Baron : Nature morte (1973)] (p. 69)

Jean-Pierre Guillon : "Par tous, non par un", présentation [d'un poème collectif rédigé par des élèves d'une classe de 6e "Après après-demain", daté "18 mars 1975"] (p. 70)

Alias Durang et Georges-Henri Morin : Bagages, explorations linguistiques (p. 71)

Joyce Mansour : Le Casier vierge ou La traversée de la Mer Rouge, poème en prose (p. 72)

Karol Baron : [Dessin], dessin [daté "1972"] (p. 73)

Jan Svankmajer : Le Restaurateur, expérimentations [illustrées de deux photographies hors-texte (p. 75) et d'une photographie dans le texte (p. 76) - fragments] (p. 74-79) 

Document
"Ouverture"
La volonté qui nous est commune de poursuivre l'aventure surréaliste nous conduit aujourd'hui à prendre un nouveau départ. C'est dire qu'en publiant, pour la première fois depuis près de dix ans, une revue portant témoignage de l'actualité du surréalisme, nous ne saurions nous assigner de tâche plus pressante que d'explorer les voies nouvelles que nous avons reconnues à la faveur de recherches individuelles et collectives, dont le Bulletin de liaison surréaliste a rendu compte de 1970 à l'an dernier. Ces voies nouvelles, dont un ouvrage collectif, La Civilisation surréaliste, a donné un premier aperçu, nous ne doutons pas qu'elles en soient appelées à recouper celles d'une pensée révolutionnaire qui en est à s'affranchir des sujétions dogmatiques du passé.

Le surréalisme, dont les principes fondamentaux n'ont pas subi de modifications appréciables au fil du temps, a mis tantôt l'accent sur l'action, en ce qu'elle a d'immédiat, et tantôt sur la réflexion dont la pratique, pour être féconde, suppose que soit pris tout le recul désirable par rapport à son objet. Il faudrait toute la mauvaise foi dont ses adversaires se sont montrés capables, pour opposer la pensée surréaliste qui s'élabore à travers la création individuelle et l'action surréaliste qui se manifeste à travers une collectivité, soumise, comme tous les groupes humains, à une dynamique particulière, régie par des lois d'attraction et de répulsion dont les effets sont d'autant plus sensibles qu'ils affectent des minorités à fort rayonnement passionnel. En réalité, cette pensée et cette action procèdent l'une de l'autre, l'une entraînant l'autre qui réagit à son tour sur la première, de sorte qu'elles ne sauraient être analysées séparément et moins encore comprises sans tenir compte de leur interaction.

Inséparable d'une pratique de la vie, le surréalisme ne peut méconnaître les réalités du monde présent, auxquelles il est sans cesse confronté et qui lui font une loi d'évoluer avec elles. Nous avons aujourd'hui à triompher d'obstacles dont la résistance s'est considérablement accrue. Comment, en particulier, concilier la liberté de créer, l'exploration de l'imaginaire, l'exaltation du désir, et la nécessité de survivre dans des sociétés qui ne se distinguent plus les unes des autres que par leur forme de barbarie ? Il s'agit là d'un problème qu'il nous appartient de résoudre par nos moyens propres, n'ayant en pareil cas rien à attendre que de notre révolte et de la réflexion critique qu'elle doit sans cesse aiguillonner. A la différence de celle d'autrefois, la barbarie moderne n'est d'ailleurs pas si assurée d'elle-même, qu'elle ne prenne soin, comme certains insectes venimeux, de paralyser ses proies avant de les dévorer. C'est ainsi que, pour s'en tenir à ce qu'il est loisible à chacun d'observer dans la vie quotidienne, le pouvoir s'efforce de prévenir toute agitation de la part des individus en les pénétrant d'un sentiment d'insécurité et de frustration, propre à les détourner de toute contestation véritable. Il ne tient cependant qu'à nous d'échapper à ce conditionnement sado-masochiste, pour peu que nous y soyons déterminés. Il ne tient qu'à nous de refuser l'assurance sans limitation de risques que nous offre l'Etat en contre-partie de notre soumission.

Le surréalisme est aujourd'hui moins à continuer qu'à inventer. C'est dire qu'il ne saurait être question, en pareil domaine, de se réclamer de l'histoire et de s'instituer les gardiens d'une orthodoxie. L'expérience passée ne peut être assimilée qu'à une tradition vivante et non pas à un héritage. Une telle tradition n'a chance de transmettre avec succès les valeurs et les signes dont elle est porteuse qu'à condition d'être elle-même créatrice de valeurs et de signes : elle ne peut être tradition qu'à condition d'être inspirée, c'est-à-dire prophétique, et de savoir sacrifier joyeusement ses prestiges aux risques de l'action présente.

Les méthodes d'exploitation et de répression se sont perfectionnées beaucoup plus rapidement que les moyens de libération qui pouvaient leur être opposés. La supériorité des unes sur les autres est telle de nos jours qu'il n'est guère probable que le pouvoir puisse être battu sur son propre terrain, sauf par un pouvoir adverse, usant des mêmes armes et sujet aux mêmes abus. Il faut par conséquent mener aussi la lutte sur un autre terrain, qui est celui des réalités de la vie sensible et spirituelle, où le pouvoir est beaucoup moins bien organisé pour se défendre de la subversion. C'est qu'il est lui-même tributaire de forces irrationnelles dont le contrôle lui échappe et sur lesquelles il nous faudra agir pour l'abattre. Cela suppose que nous nous fixions des objectifs qui ne soient pas limités au seul domaine de la nécessité immédiate, mais qui soient de nature à aimanter tout le désir humain. Cela implique également que nous ne remettions pas à plus tard de répondre à la question du sens de la vie.

Nous affirmons quant à nous, surréalistes, qu'il s'agit là d'une question vitale et que le devenir de toute action révolutionnaire digne de ce nom dépend de la réponse qu'on sera en mesure de lui donner, au terme d'une recherche qui ne peut être indépendante de la pratique même de la vie. Concrètement, il s'agit pour nous de nous attaquer à la racine même de l'oppression séculaire, laquelle se nourrit plus que jamais de ces mythes qui nous gouvernent et dont il nous faut parvenir à nous rendre maîtres.

mardi 25 novembre 2025

L'ERMITAGE N° 44 - FEVRIER 1930


L'ERMITAGE
N° 44 (Février 1930)
[Date de publication : Février 1930 - Couverture : Titre, Année, Adresse, Sommaire, Numéro, Date, Périodicité - 2e de couverture : Titre, Directeur-fondateur, Prix du numéro, Directeurs, Administrateur, Abonnements, Adresse, Mentions ("Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles. / Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. / Les abonnements partent du premier janvier.") ; Mention ("Prière à nos abonnés de vouloir bien envoyer, par mandat-carte payable à domicile, 81 rue de la Tour, Paris 16e, ou au compte de chèque postal Paris 1188-58, le montant de l'abonnement de 1930 : soit la somme de 25 francs pour la France et les Colonies, et de 30 francs pour l'étranger. / Nous ferons présenter, par la poste, grevées des frais de recouvrement, les quittances d'abonnements qui n'auraient pas été réglées pour le 15 février prochain.") - 3e de couverture : Publications de la "Collection poétique de L'Ermitage (fondée par Georges Heitz) Edition de luxe à tirage limité" (N° 1. - Georges Heitz, Images détachées de l'oubli ; N° 2. - Maurice-Pierre Boyé, L'Escalier d'ombre ; N° 3. - Jacques Delmond, Les Douces-amères ; N° 4. - Claude-Maurice Robert, Le Pèlerin de l'espace ; N° 5. - Robert Milliat, L'Album de mes amis ; N° 6. - Marcel Ormoy, Le Visage retrouvé ; N° 7. - Marcel Clémeur, Images d'un printemps nouveau ; N° 8. - Francis Jammes, Diane ; N° 9. - Maurice Rey, Les Mélancolies passionnées ; N° 10. - Henri de Lescoët, Ciels peints ; N° 11. - Philippe Chabaneix, Comme des songes ; N° 12. - Eugène Lapeyre, Les Regrets) - 4e de couverture : Publications de la "Collection poétique de L'Ermitage" [suite] (N° 13. - Claude Armel, Poèmes du désir et du plaisir ; N° 14. - Albert Flad, Le Feu dérobé ; N° 15. - Claude Fourcade, Les Fugitives ; N° 16. - Jean-Marie Guislain, Clairières ; N° 17. - Pierre Lély-Poujol, Le Vent du dernier soir) ; Publications "Aux éditions de L'Ermitage" (Paul d'Amarix, Transparences ; Marcel Ormoy, Stèle pour un jeune poète ; Noël Ruet, L'Azur et la flamme ; Georges Heitz, Dans le champ des Lettres ; Georges Heitz, Ecrit sur le sable) ; Mention ("Les volumes de la Collection poétique de L'Ermitage et des Editions de L'Ermitage sont en dépôt à la Librairie Eos, 56 rue de la Pompe, Paris 16e (Téléph. Auteuil 29-70), qui peut fournir aussi les numéros de l'année en cours de la revue L'Ermitage.") - p. [49] : Titre - Page 112 : Imprimeur ; Gérant - Pagination : 64 pages]
Sommaire

Charles Forot : Epigrammata, poème (p. [49])

Paul Lorenz : D'un Narcisse, poème (p. [50]-51)

Edmond Pilon : Auvergne par Georges Heitz, compte rendu [en épigraphe, citation de "à Georges Heitz", poème d'Henri de Régnier : "Poète, vous aviez arraché à l'oubli / De charmantes images / Et, dans le beau jardin du souvenir, cueilli / De douces fleurs sauvages." - en note : "Georges Heitz : Auvergne, préface de G. Desdevises du Dézert, bois gravés de François Angeli (au Pigeonnier)." - reproduction d'un bois gravé de François Angeli dans le texte (p. 54)] (p. [52]-56)

André Fontainas : Bourdelle, étude [précédé des lignes d'introduction suivantes : "Nous avons la bonne fortune d'offrir à nos lecteurs ces pages, extraites du beau livre qui paraît dans la collection des "Maîtres de l'art moderne", dirigée par M. Tristan Klingsor, aux Editions Rieder, place Saint-Sulpice : Bourdelle, par André Fontainas, avec 60 planches hors-texte en hélio-gravure. L'Ermitage s'associe ainsi à l'hommage pieusement rendu par l'auteur au maître récemment disparu, ainsi qu'à l'hommage officiel que prépara à sa mémoire le ministère des Beaux-Arts, en organisant l'exposition de l'œuvre, aussi complète que possible, au musée de l'Orangerie (Tuileries) pendant les mois d'avril et mai prochains."] (p. [57]-59)

Jacques de Montbrial : Hiver [daté "Décembre 1925"] (p. [60]), Expiation du temps présent [daté "Mars 1929"] (p. [60]-61), poèmes (p. [60]-61)

Auguste Fontan : Suivant l'anthologie : I. "Tu vas, couronné de jasmins...", II. "Pourvoyeuses du Styx à l'eau noire, fileuses...", III. "Les filles de Mégare et leurs danses légères...", poèmes (p. [62])

Jean-Daniel Maublanc : Qui est Figaro ?, étude (p. [63]-67)

Jean-Marie Guislain : L'Oiseau triste (p. [68]), La Forêt (p. [68]-70), poèmes [extraits de Le Visage de l'Amour] (p. [68]-70)

Albert Flory : Petits poèmes : La Nymphe, Le Moulin à vent, Féerie (p. [71]), Soir, Fête nocturne, Ascension (p. 72), poèmes (p. [71]-72)

Géo Vallis : Cadence de fin d'automne, poème en prose (p. [73]-79)

CHRONIQUES

Paul d'Amarix : Le Temps qui court, chronique [à propos d'Auvergne de Georges Heitz] (p. [80])

René Fernandat, Jean Lebrau : La Poésie, comptes rendus [à propos de Maurice Chevrier : Chants (Garnier), signé Jean Lebrau (p. [81]-82) ; Pierre Jalabert : La Coupe d'ambroisie (Garnier), signé Jean Lebrau (p. 82-83) ; Camille Melloy : Le Parfum des bois (La Revue des poètes, Perrin), signé René Fernandat (p. (83-84)] (p. [81]-84)

Jean Heitz, Jean Lebrau, Paul Martignon, Jean-Albert Sorel : La Prose, comptes rendus [de Georges Goyau : Saint-Louis (Plon), Jacques Boulenger : La Vie de Saint-Louis (Gallimard), signé Jean-Albert Sorel (p. [85]-86) ; Georges Goyau : Dieu chez les Soviets (Flammarion), signé Jean Lebrau (p. 87-88) ; Albert Marchon : Tchouk (Bernard Grasset), signé Paul Martignon (p. 88-90) ; Eugène Marsan : La Nouvelle Armande (n° 7 de la collection "Les Coussins du Divan"), signé Jean Lebrau (p. 90-91) ; Almanach des Champs, 1er novembre 1929-1er mai 1930 (Champs, éditions des Horizons de France), signé Jean Heitz (p. 91-93)] (p. [85]-93)

Jean-Albert Sorel : Les Théâtres, compte rendu [de Amphytrion 38, pièce en trois actes de Jean Giraudoux, à la Comédie des Champs-Elysées] (p. [94]-97)

J[ean]. L[ebrau]. : Les Revues, chronique ["M. Henri de Régnier a inauguré par un bien joli portrait de Sully-Prudhomme sa collaboration aux Nouvelles littéraires... ; M. Alfred Poizat tiendrait sans doute à un jeune poète en lui demandant conseil les mêmes propos. Il se félicite dans le supplément littéraire de L'Eclair de Montpellier du choix récent de Philéas Lebesgue par le jury du Prix Moréas et il ajoute qu'un nouveau poète épique a failli nous être révélé... ; Le supplément littéraire de L'Eclair de Montpellier, sous l'avisée direction de Raoul Davray, publie des poèmes entre autres, une série de Jean de Lassus... ; Sans sortir du domaine de la poésie, félicitons Henri Massis pour sa découverte. La Revue universelle publie en effet un roman : Le Prince qui m'aimait, dont l'auteur, M. Michel Davet, a été mis au monde sous l'œil des fées les plus bienveillantes... ; La Revue mosane publie des poèmes d'Elise Champagne, Lucien Jublou, Robert Radelet, Dimiter Pantaleeff. ; Dans le troisième numéro de La Quinzaine critique André Berge regrette chez François Berthault, auteur de Cathédrale apparue, un désaccord entre son esthétique et sa mystique... ; Mgr. de la Valette Montbrun parle éloquemment de Clémenceau dans le Monde nouveau..."] (p. 97-98)

SUPPLEMENT

G. Poncet : Le Combat du Gallia, récit [daté "de Villacoublay, le 15 juin 19..." et signé Keharn (pour copie conforme : G. Poncet)] (p. [99]-112)

lundi 24 novembre 2025

TABLETTES N° 2 - NOVEMBRE 1898


TABLETTES
N° 2 (Novembre 1898)
[Date de publication : Novembre 1898 - Couverture : Date, Année, Numéro, Titre, Périodicité, Sommaire, Prix du numéro, Adresses des bureaux - 2e de couverture : Appel ("Nous prions nos lecteurs de nous envoyer tous les renseignements qui leur paraîtront intéressants pour nos TABLETTES."), Titre, Complément de Titre, Périodicité, Abonnement, Adresses, Bulletin d'abonnement, Mention ("La poste est chargée des recouvrements - Un an ou six mois.") - 3e de couverture : Encart (Ligue française pour la Défense des Droits de l'Homme et du Citoyen : Statuts, Siège social), précédé de l'appel suivant : "La réaction s'organise. - Il faut que les esprits libres prennent conscience d'eux-mêmes. - Il faut s'inscrire à la Ligue des Droits pour riposter à la Ligue des Faux." - 4e de couverture : Au prochain numéro (articles de Paul Adam, Mécislas Golberg, Bernard Lazare, Henri Martel, Charles-Louis Philippe, Jean Psichari, Laurent Tailhade, Arthur Toisoul, Henri Vandeputte, Emile Verhaeren), Publicité et appel ("Achetez le Livre d'hommage des lettres françaises à Emile Zola" suit la liste des participants à l'ouvrage), Vient de paraître (Adam et Eve, roman par Camille Lemonnier) ; Publicité (Le Courrier de la presse) - Pages [63-64] : Muettes - Pagination : 32 pages]
Sommaire

X. X. X. : Le Néo-libéralisme, essai (p. [33]-34)

Camille Lemonnier : Adam et Eve, récit (p. 35-39)

Arthur Toisoul : Heure d'automne, essai (p. 40-41)

Eugène Montfort : Essai sur l'amour (préface), essai (p. 41-42)

Henri Vandeputte : Mes regards caressent..., poème en vers libres (p. 42)

Mécislas Golberg : Saint Georges de Bouhélier : I. Vers l'aventure, étude [à suivre] (p. 43-46)

Comité de rédaction des Tablettes : Notre enquête : La crise du libéralisme, enquête ["Monsieur, / Il n'est pas douteux que, depuis quelques années, le libéralisme passe par une crise. Le résultat des dernières élections en Angleterre, en Allemagne, en Belgique et en France ne lui a pas été favorable. Ses représentants ont diminué de nombre dans les assemblées politiques. De plus, il y a des défections qui se sont produites dans le corps du libéralisme. / Désirant étudier les caractères de cette crise et en chercher les remèdes nous espérons que vous voudrez bien répondre aux questions, qui ont été posées aux principaux représentants du libéralisme. Les voici : / 1° Croyez-vous que la popularité du libéralisme ait vraiment décru ? / 2° A quelles causes attribuez-vous cette décroissance ? / a) au point de vue général. / b) au point de vue du suffrage universel. / 3° L'orientation prise par les libéraux, soit vers les conservateurs, soit vers les socialistes, est-elle conforme à l'ensemble des doctrines libérales ? / 4° Croyez-vous, d'ailleurs, encore à l'utilité du libéralisme ? / 5° De quelle façon êtes-vous d'avis qu'il soit possible de le régénérer ? / c) au point de vue de la doctrine générale. / d) au point de vue des programmes pratiques. / Dans l'attente d'une réponse, nous vous prions, Monsieur, d'agréer l'assurance de notre considération."] (p. 46-47)

H[enry]. M[artel]., Trim., Robert : Tablettes : Paris [du 20 octobre au 23 octobre, signé H. M. (p. 48-49) ; Musique, signé Trim. (p. 49-50) ; La peste sémite, signé H. M. (p. 50) ; Chez Rubempré, signé Trim. (p. 50-51) ; Une première, signé H. M. (p. 51) ; 26 octobre ; L'âme simple (27 octobre), signé H. M. (p. 52-53) ; Le Dossier secret (28 et 29 octobre), non signé (p. 53-54) ; Littérature (30 octobre), non signé (p. 54) ; C'est du Judet (3 novembre), signé Henry Martel (p. 54-58)] (p. 48-58), Bruxelles [du 12 octobre au 11 novembre - signé Robert (p. 58-62)], chronique (p. 48-62)

dimanche 23 novembre 2025

L'ERMITAGE N° 43 - JANVIER 1930


L'ERMITAGE
N° 43 (Janvier 1930)
[Date de publication : Janvier 1930 - Couverture : Titre, Année, Adresse, Sommaire, Numéro, Date, Périodicité - 2e de couverture : Titre, Directeur-fondateur, Prix du numéro, Directeurs, Administrateur, Abonnements, Adresse, Mentions ("Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles. / Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. / Les abonnements partent du premier janvier.") ; Mention ("Ce Numéro contient les Tables de l'année 1929" / "Prière à nos abonnés de vouloir bien envoyer, par mandat-carte payable à domicile, 81 rue de la Tour, Paris 16e, ou au compte de chèque postal Paris 1188-58, le montant de l'abonnement de 1930 : soit la somme de 25 francs pour la France et les Colonies, et de 30 francs pour l'étranger. / Nous ferons présenter, par la poste, grevées des frais de recouvrement, les quittances d'abonnements qui n'auraient pas été réglées pour le 15 février prochain.") - 3e de couverture : Publications de la "Collection poétique de L'Ermitage (fondée par Georges Heitz) Edition de luxe à tirage limité" (N° 1. - Georges Heitz, Images détachées de l'oubli ; N° 2. - Maurice-Pierre Boyé, L'Escalier d'ombre ; N° 3. - Jacques Delmond, Les Douces-amères ; N° 4. - Claude-Maurice Robert, Le Pèlerin de l'espace ; N° 5. - Robert Milliat, L'Album de mes amis ; N° 6. - Marcel Ormoy, Le Visage retrouvé ; N° 7. - Marcel Clémeur, Images d'un printemps nouveau ; N° 8. - Francis Jammes, Diane ; N° 9. - Maurice Rey, Les Mélancolies passionnées ; N° 10. - Henri de Lescoët, Ciels peints ; N° 11. - Philippe Chabaneix, Comme des songes ; N° 12. - Eugène Lapeyre, Les Regrets) - 4e de couverture : Publications de la "Collection poétique de L'Ermitage" [suite] (N° 13. - Claude Armel, Poèmes du désir et du plaisir ; N° 14. - Albert Flad, Le Feu dérobé ; N° 15. - Claude Fourcade, Les Fugitives ; N° 16. - Jean-Marie Guislain, Clairières ; N° 17. - Pierre Lély-Poujol, Le Vent du dernier soir) ; Publications "Aux éditions de L'Ermitage" (Paul d'Amarix, Transparences ; Marcel Ormoy, Stèle pour un jeune poète ; Noël Ruet, L'Azur et la flamme ; Georges Heitz, Dans le champ des Lettres ; Georges Heitz, Ecrit sur le sable) ; Mention ("Les volumes de la Collection poétique de L'Ermitage et des Editions de L'Ermitage sont en dépôt à la Librairie Eos, 56 rue de la Pompe, Paris 16e (Téléph. Auteuil 29-70), qui peut fournir aussi les numéros de l'année en cours de la revue L'Ermitage.") - p. [601]-608 : Table des Matières (Année 1929), brochée en début de numéro - p. [1] : Titre - Page 48 : Annonce ("En mars ou avril prochains, une soirée poétique sera consacrée, en la maison de Balzac, à notre cher Georges Heitz. / La conférence sera faite par Gérardot de Sermoise. Des poèmes de Georges Heitz seront lus par Fernand Mazade, Xavier de Magallon, Philippe Chabaneix, Maurice-Pierre Boyé, Henri Bosco, Albert Marchon, Jacques Lesourd, André Payer.") - Bas de p. 48 : Imprimeur ; Gérant - Pagination : 48 pages]
Sommaire

Fernand Gregh : A ma mère, poème (p. [1]-2)

Edmond Pilon : Figures peintes : I. Mademoiselle Prévost dansant (p. [3]-4), II. Une autre Aïssé (p. 4), III. C'est une héroïne de Tallemant (p. 5), poèmes (p. [3]-5)

Jean Lebrau : Roger Grillon, peintre de Lagrasse, étude [en note : "Une exposition des œuvres de Roger Grillon aura lieu dans la première quinzaine de février, galerie Th. Briant, 32, rue de Berri." (p. [6]-11)

Jean Lebrau : Sur un bouquet, poème [pour Mme Roger Grillon] (p. [12])

Paul d'Amarix : La Mer et le ciel, poème [précédé des lignes suivantes : "Le Prix Gérard de Nerval a été attribué, le 5 décembre dernier, à notre ami Paul d'Amarix. / L'Ermitage se réjouit particulièrement de ce succès. Nous donnons ci-dessous un poème récent de notre collaborateur. / Nous publions également dans ce numéro des vers de MM. Lély-Poujol et Paul Lorenz dont les envois avaient retenu l'attention du jury."] (p. [13])

Sonia Jean Heitz : Au Pigeonnier, chez Charles Forot, étude [en-tête de l'article, un bois gravé de Burnot intitulé "Le Théâtre du Pigeonnier"] (p. [14]-19)

Jean-Daniel Maublanc : Qui est Don Quichotte ?, étude (p. [20]-24)

Pierre Lély-Poujol : Poèmes : I. "J'étais le fils de ceux qui marchent dans la nuit..." (p. [25]), II. "Le signe de la paix. - Ah ! tu cherches en vain..." (p. 26), poèmes (p. [25]-26)

CHRONIQUES

Paul d'Amarix : Le Temps qui court, chronique [à propos du retour d'exil de Léon Daudet] (p. [27]-28)

Paul d'Amarix : La Poésie, comptes rendus [à propos de Claude Fourcade : Les Fugitives (Collection de L'Ermitage) (p. [29]-30) ; Marcel Ormoy : La Flamme et le secret (Garnier) (p. 30-33)] (p. [29]-33)

Jean Heitz, Sonia Jean Heitz : La Prose, comptes rendus [de Marcel Arland : L'Ordre (Nouvelle Revue Française), signé Sonia Jean Heitz (p. [34]-36) ; Edmond Pilon et Maurice-Pierre Boyé : Versailles, Les Trianons, Saint-Cyr (illustré de nombreuses figures et aquarelles de Camille Carlier-Vignal. Arthaud), signé Jean Heitz (p. 36-37) ; Henry de Montherlant : L'Exil (Editions du Capitole), signé Sonia Jean Heitz (p. 37-39)] (p. [34]-39)

Jean-Albert Sorel : Les Théâtres, compte rendu [de Le Sexe faible, comédie en trois actes de M. Edouard Bourdet, au Théâtre de la Michaudière] (p. [40]-44)

André Chancerel : La Guirlande des Amitiés, compte rendu [à propos du numéro spécial de poésie de la revue forézienne Les Amitiés] (p. [45]-46)

J[ean]. L[ebrau]. : Les Revues, chronique ["Dans le somptueux Crapouillot de Noël : le Jardin du Bibliophile, Philippe Chabaneix passe en revue les poètes dont les recueils parus en 1929 ont eu l'heur de lui plaire... ; L'œuvre des poètes récents contient les éléments d'une splendide anthologie, écrivait récemment Michel Puy dans l'article qu'il a donné aux Amitiés sur le Miracle des Beaux Vers... ; Les deux cahiers des Marges donnent, certes, raison à Michel Puy, et aussi ce quatrain de Fernand Mazade, cueilli dans Latinité..."] (p. [47]-48)

samedi 22 novembre 2025

TABLETTES N° 1 - OCTOBRE 1898

[Titre : TABLETTES - Complément de Titre : Bi-mensuelles - Littéraires et Politiques, puis, à partir du n° 3 (février 1899) : Mensuelles - Littéraires et Politiques - Dates de publication : Octobre 1898 (n° 1) à février 1899 (n° 4) - Périodicité : Bi-mensuelle, paraissant le 1er et le 15 de chaque mois (en réalité la revue paraîtra au rythme d'un numéro par mois) ; puis, à partir de la deuxième année, mensuelle - Lieu de publication : Paris, Bruxelles (pour les deux premiers numéros) ; puis uniquement Paris (à partir de la deuxième année) - Format : 170 x 250 mm - Couverture : Imprimée en noir sur papier crème - Pagination : 32 pages pour les deux premiers numéros (pagination suivie) ; puis 24 pages pour les deux derniers (pagination recommencée) - Prix et abonnements : Prix du numéro = 50 centimes (pour le premier numéro), puis 30 centimes (à partir du n° 2 de novembre 1898) ; Abonnement d'un an = 10 francs (France et Belgique), 12 francs (Etranger) ; Abonnement de 6 mois = 6 francs (France et Belgique), 8 francs (Etranger) pour les deux premiers numéros ; puis, à partir du n° 3 (janvier 1899), Abonnement d'un an = 5 francs (France et Belgique), 6 francs (Etranger) - Directeurs : Mécislas Goberg, Léon Parsons, Henri Vandeputte - Administrateurs : Léon Parsons, Henri Vandeputte - Collaborateurs [liste exhaustive] : Henri Dagan, Hector Depasse, Mécislas Golberg, Yves Guyot, Camille Lemonnier, Mauice Magre, Raphaël Mairoi, Henry Martel, Eugène Montfort, Léon Parsons, Alfred Paulet, Francis de Pressensé, Pierre Quillard, Ernest Renan, Arthur Toisoul, Henri Vandeputte, Francis Vielé-Griffin - Adresses des Bureaux de la revue : Léon Parsons (22, rue de Tocqueville, Paris), Henri Vandeputte (131, rue de Brabant, Bruxelles) ; puis, à partir du n° 3 (janvier 1899), Librairie Taitbout (76, rue Taitbout, Paris) - Editeur (à partir du n° 3 de janvier 1899) : Albert Wolff, éditeur (Librairie Taitbout, 76, rue Taitbout, Paris) - Gérant : Léon Parsons (mentionné seulement à partir du n° 3 de janvier 1899) - Imprimeur : Imprimerie S. Eggericx, rue Prince-Albert, 46 (Ixelles) ; puis, à partir du n° 3 (janvier 1899), Imprimerie Léon Frémont (Arcis-sur-Aube)]

TABLETTES
N° 1 (Octobre 1898)
[Date de publication : Octobre 1898 - Couverture : Date, Année, Numéro, Titre, Périodicité, Sommaire, Prix du numéro, Adresses des bureaux - 2e de couverture : Appel ("Nous prions nos lecteurs de nous envoyer tous les renseignements qui leur paraîtront intéressants pour nos TABLETTES."), Titre, Complément de Titre, Périodicité, Abonnement, Adresses, Bulletin d'abonnement, Mention ("La poste est chargée des recouvrements - Un an ou six mois.") - 3e de couverture : Encart (Ligue française pour la Défense des Droits de l'Homme et du Citoyen : Statuts, Siège social), précédé de l'appel suivant : "La réaction s'organise. - Il faut que les esprits libres prennent conscience d'eux-mêmes. - Il faut s'inscrire à la Ligue des Droits pour riposter à la Ligue des Faux." - 4e de couverture : Au prochain numéro (articles de Golberg, Martel, Psichari, Tailhade, Vandeputte, Verhaeren), Publicité et appel ("Achetez le Livre d'hommage des lettres françaises à Emile Zola" suit la liste des participants à l'ouvrage), Livres nouveaux (A la Revue blanche. L'Armée contre la Nation, par Urbain Gohier ; Chez Georges Balat. Images de Dieu, par Arthur Toisoul ; Poèmes confiants, par Henri Vandeputte ; Au Mercure de France. La Louange de la Vie, par Max Elskamp ; Un Mâle, par Camille Lemonnier ; La Lyre héroïque et dolente, par Pierre Quillard ; Oeuvres complètes d'Arthur Rimbaud ; Chez Stock. L'Affaire Dreyfus, par Bernard Lazare ; Propos d'un Solitaire, par E. Duclaux ; Avant le procès, par E. Duclaux ; La Révision du procès Dreyfus, par Yves Guyot ; A L'Effort. Le Jardin d'où l'on voit la vie, par Marc Lafargue) - Page 32 : Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire

Mécislas Golberg, Léon Parsons, Henri Vandeputte : Notre But, éditorial (p. [1]-4)

G[olberg]., P[arsons]., V[andeputte]. : Par principe, polémique (p. 4-5)

Francis Vielé-Griffin : Communion, poème en vers libres (p. 6)

Francis de Pressensé : A propos d'un meeting, article [au sujet d'un meeting en faveur du capitaine Dreyfus qui aurait dû avoir lieu à la salle Wagram et dont les organisateurs ont été arrêtés] (p. 7-9)

Pierre Quillard : Une forme récente du nationalisme, article (p. 9-11)

Mécislas Golberg : Stéphane Mallarmé, étude (p. 12-14)

Arthur Toisoul : Les Filles et les choses, poèmes en prose (p. 14-15)

Henri Vandeputte : Lettre à un jeune homme, lettre fictive (p. 16-18)

Henry Martel : La Raison d'Etat, article (p. 18-22)

Sic. : Entre souverains, article [à propos de Félix Faure] (p. 22-23)

*** : Tablettes : Paris [du 13 septembre au 10 octobre] (p. 24-29), Bruxelles [du 3 au 30 septembre] (p. 29-32), chronique (p. 24-32)

Document
"Notre But"
Encore une fois un groupe de jeunes tente de réunir en un faisceau solide d'amitié et d'action ses espérances et ses efforts.

Notre revue n'apporte ni des programmes de vie définitifs, ni des prescriptions pour devenir des génies, ni des formules pour conquérir l'immortalité. Une foi commune nous unit : la foi en l’efficacité des efforts, le respect de la vie des foules et des individus, et enfin l'humble considération que la pensée humaine est une énergie et que le but de toute action intellectuelle n'est plus d'assujettir les hommes en les fascinant par les idées générales, mais de réveiller la vie propre à chacun, en semant des œuvres sincères et fortes.

Nous admettons ce que M. Fouillée appelle idée-force et nous croyons que la valeur d'une œuvre se mesure à ses qualités dynamogènes. Nous serons moissonneurs de vie et semeurs d'énergie. Nous tâcherons de nous pénétrer des événements et de les reconstruire en beauté.

La vie actuelle a atteint un tel degré d'impétuosité et d'intensité que, par antinomie, nous pouvons enfin, idéologiquement, lui donner les formes classiques de l'époque, c'est-à-dire exprimer par des procédés simples, par des lignes précises l'enchevêtrement des événements, des passions et des idées qui agitent les consciences contemporaines.

*

Nous sommes nés dans l'époque des débâcles. Les foules nouvelles apparaissent. Les retours se produisent. La régression menace la pensée, la vie et l'émotion.

Enfants des débâcles, comme génération, nous exprimons les deux tendances de la souffrance : la diminution de l'énergie vitale suivie de l'abaissement de la personnalité et l'accroissement de la force, en raison des malheurs, suivie de l'exaltation de la volonté. D'un côté se placent ceux de nos égaux que le drame contemporain a armés d'une façon vulgaire en leur apprenant de fâcheuses confusions et en leur donnant la ruse comme outil de la pensée.

Ces jeunes gens, que nous appellerons volontiers des vibrions idéologiques de notre ère crépusculaire, ont transformé les vérités en erreurs, et la force de créer en ruse de parvenir.

Ils ont des programmes néfastes. Leurs idées imprécises méprisent la vie, ils retranchent ceci, ils exagèrent cela.

Ayant pressenti comme nous l’intensité de la vie et la nécessité formelle de l’exprimer dans une forme définitive, ils ont pris, en fuyant la vie réelle, le chemin facile de clamer la simplicité et l'évidence utilitaire. Au lieu de comprendre que c'est la complexité de la vie qui a créé la Victoire de Samothrace et qu'il y a des tragédies sanglantes dans l'éclosion d'une modeste fleur des champs, ils se sont mis à faire des madrigaux, à semer des vérités faciles et à couvrir de mépris tous ceux qui se passionnent réellement.

Ayant senti l'insuffisance de la vie purement littéraire ou dogmatique de nos aînés, ils n'ont pas compris la grandeur de leur attitude et le rôle important qu'ils jouent dans l'évolution de la pensée. Au lieu de tirer des enseignements, ils ont pris le chemin vulgaire des attaques des aînés afin qu'on affirmât l'existence des cadets.

Ayant senti la nécessité de remplacer par quelque chose la vie discrète des cénacles, ils ont inauguré la diplomatie ès lettres, ès idées. Ils poursuivent leurs plans en trafiquants. Ils admirent les médiocrités qui les servent et méprisent les énergies précieuses qu'il est utile pour la joie de la populace littéraire de couvrir de boue.

S'étant emparés de quelques tremplins de la réclame contemporaine, ils ont groupé autour d'eux, une élite de rusés qui, marchant sur leurs traces, espèrent cueillir quelques éclats de la popularité. De façon qu'ils répandent autour d'eux la contamination de la maladie dont ils sont atteints et que – affirmant dans leurs actes la démoralisation des débâcles – ils donnent aux forces négatives un appui dangereux.

Telle ne sera point notre attitude. Nous prétendons appartenir à l'autre partie de la génération des désastres.

L'autre génération qui a passé par les mêmes malheurs, qui a assisté aux mêmes spectacles, a compris que toute confusion vient de l'arbitraire qui s'est introduit, peu à peu, dans le jugement et dans la vie.

Elle a compris que l'existence – si proche pourtant de la victoire – est exposée aux pires hasards, grâce à l'abandon des uns, aux ruses des autres.

Elle a compris que toute idée est vraie à condition qu'elle détermine une volonté sincère et qu'elle soit basée sur une émotion juste.

Elle a rejeté comme inutiles les phraséologies des sociologues étroits, les mots creux des lettrés, les appels des agitateurs fictifs. La vie actuelle lui a appris que seule l'émotion est la base de la vérité et que la juste ordonnance est le principe unique de la société en marche.

Elle a vu – cette jeunesse – des hommes aux principes dits arriérés marcher sincèrement pour la justice. Elle a vu un peuple égaré par le mensonge et les lâchetés. Elle a vu le pays secoué par des crises intenses, livré aux abominations des spéculateurs publics et, devant ces événements, au lieu d’adorer la lâcheté, elle s’incline devant la sincérité et la passion.

Aussi, malgré les malheurs qui fondent sur leur pays, elle espère : car elle est persuadée, que lorsqu’une nation broyée par le mensonge et l’arbitraire, a engendré un noyau de héros, cette nation vivra et saura secouer encore l’humanité de grands frissons.

Et aujourd'hui nous pouvons dire bien haut : Nous ne sommes plus un parti d'Idée, mais un parti d'hommes.

Nous honorons ceux qui orientent les foules et leur apprennent à vivre.

Nous honorons ceux qui, héroïquement, combattent les erreurs quelles qu'elles soient.

Nous honorons ceux qui, épouvantés par l'aberration de la démocratie, livrée, depuis trente ans, aux politiciens, sont sortis enfin de leurs retraites pour agir et éclairer.

Et nous espérons, à notre tour, sous d'autres formes, continuer le combat pour la précision et contre l'arbitraire.

Dans la génération qui se lève, nous sommes de ceux qui haïssent la raison, qui se détache du monde, et nous voulons reprendre la vie généreuse et pleine d'espoir de ceux qui glorieusement nous ont précédés.

*

Dans cette revue, nous nous mêlerons à la vie courante sans l'amoindrir. Nous discuterons les conditions de la vitalité des peuples, nous flétrirons la laideur sous toutes ses formes, nous tenterons de créer de belles œuvres. Par des méthodes rigoureuses, nous tiendrons à apporter de la clarté dans le domaine des faits et, par une science sincère de la vie, à ressentir la joie et la beauté.

Ayant pris l'émotion comme mesure de l'acte intellectuel, nous apporterons des œuvres qui réveilleront les forces, qui préciseront les évènements, qui grouperont les énergies.

Pour faciliter notre tâche, nous irons parfois demander des indications précieuses aux savants auxquels l'expérience de vivre a permis de concevoir les évènements du dehors et à nos aînés qui ont vécu si vigoureusement la vie intérieure.

Car nous voulons exprimer synthétiquement le double effort des savants et des lettrés des générations passées et, en donnant à notre sincère passion de vivre des formes adéquates, nous saurons enfin créer des œuvres qui apprendront à espérer, à aimer, à chanter, à mourir. Et nous sommes fermement convaincus que l'heure est proche pour ces œuvres et que chacun de nous, en apportant sa part, coopérera à créer l'architecture de la vie moderne qui souffre des inhibitions et des faiblesses de ceux auxquels les défaites ont appris la ruse au lieu de l'héroïsme.

Nous voulons rendre à la vie ses forces. Nous voulons la science du devenir, l'art de l'expression, le culte de l'énergie. La dynamique universelle, la fécondité de ce qui passe, l'immortalité de chaque effort positif – tels seront les uniques points de… notre programme. Aux erreurs des moralistes et des éducateurs qui soumettent l’existence aux lois de leurs prémices, à l’intellectualisme étroit des uns, à l’intellectualisme imprécis des autres, aux longs programmes des architectes de demain nous opposerons la dynamique des événements et l’art créateur des énergies.

MECISLAS GOLBERG,
LEON PARSONS,
HENRI VANDEPUTTE.

vendredi 21 novembre 2025

L'ERMITAGE N° 41 - NOVEMBRE 1929


L'ERMITAGE
N° 41 (Novembre 1929)
[Date de publication : Novembre 1929 - Couverture : Titre, Année, Adresse, Sommaire, Numéro, Date, Périodicité - 2e de couverture : Titre, Directeur-fondateur, Prix du numéro, Directeurs, Administrateur, Abonnements, Adresse, Mentions ("Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles. / Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. / Les abonnements partent du premier janvier.") - 3e de couverture : Publications de la "Collection poétique de L'Ermitage (fondée par Georges Heitz) Edition de luxe à tirage limité" (N° 1. - Georges Heitz, Images détachées de l'oubli ; N° 2. - Maurice-Pierre Boyé, L'Escalier d'ombre ; N° 3. - Jacques Delmond, Les Douces-amères ; N° 4. - Claude-Maurice Robert, Le Pèlerin de l'espace ; N° 5. - Robert Milliat, L'Album de mes amis ; N° 6. - Marcel Ormoy, Le Visage retrouvé ; N° 7. - Marcel Clémeur, Images d'un printemps nouveau ; N° 8. - Francis Jammes, Diane ; N° 9. - Maurice Rey, Les Mélancolies passionnées ; N° 10. - Henri de Lescoët, Ciels peints ; N° 11. - Philippe Chabaneix, Comme des songes) - 4e de couverture : Publications de la "Collection poétique de L'Ermitage" [suite] (N° 12. - Eugène Lapeyre, Les Regrets ; N° 13. - Claude Armel, Poèmes du désir et du plaisir ; N° 14. - Albert Flad, Le Feu dérobé ; N° 15. - Claude Fourcade, Les Fugitives ; N° 16. - Jean-Marie Guislain, Clairières) ; Publications "Aux éditions de L'Ermitage" (Paul d'Amarix, Transparences ; Marcel Ormoy, Stèle pour un jeune poète ; Noël Ruet, L'Azur et la flamme ; Georges Heitz, Dans le champ des Lettres ; Georges Heitz, Ecrit sur le sable) - p. [505] : Titre en tête - Bas de p. [552] : Annonces ("LA GUIRLANDE DES AMITIES / La revue Les Amitiés publie sous ce joli titre un numéro spécial de poésie où se rencontrent la plupart des meilleurs poètes jeunes d'aujourd'hui, fraternellement unis à quelques grands aînés, tels que la comtesse de Noailles, André Fontainas, Charles Maurras, Fernand Mazade, Guy Lavaud..." ; "PRIX GERARD DE NERVAL / Nous rappelons que ce prix sera décerné à la fin du présent mois...") ; Imprimeur ; Gérant - Pagination : 48 pages]
Sommaire

André Fontainas : Allocution prononcée devant le monument de Verlaine au Jardin du Luxembourg, le 30 juin 1929, texte de discours (p. [505]-509)

Nicolas Beauduin : Poèmes : Protée (p. [510]), Départs (p. [511]), Stances (p. [512]-513), In memoriam (p. [514]), poèmes (p. [510]-[514])

Francis Eon : Jacqueline, poème (p. [515]-517)

Raoul Boggio : Musique prolongée (p. [518]), Nuances du rêve (p. [519]), poèmes (p. [518]-[519])

Claude-Maurice Robert : Le Bonheur est au désert (réponse à Marcel Ormoy), lettre [datée "Dans la mer d'alfa, août 1929"] (p. [520]-526)

Marcel Ormoy : Trois poèmes d'automne : I. "Un trop tendre péril environne le ciel..." (p. [527]), II. "Le pas des vendangeurs s'éloigne dans le soir..." (p. [528]), III. "Sombre flamme à la proue amère de la vie..." (p. [529]), poèmes (p. [527]-[529])

Edmond Humeau : Amenitas Vernalis, poème [daté "Avril 1929"] (p. [530]-531)

M. A. Daguet : Sur une gravure 1830 intitulée "La dernière rose", poème [daté "20 janvier 1929"] (p. [532])

René Martineau : Le Facteur (p. [533]-534), Chanson (p. [535]-536), poèmes (p. [533]-536)

CHRONIQUES

Paul d'Amarix : Le Temps qui court, chronique [à Philippe Chabaneix - discours prononcé le 7 septembre 1929, à Toulon, à l'occasion d'un banquet offert au poète Philippe Chabaneix] (p. [537]-539)

Eugène Lapeyre, Marcel Ormoy : La Poésie, comptes rendus [à propos de Amélie Murat : Passion (Garnier), signé Marcel Ormoy (p. [540]-541) ; Louis Pize : Golfes du soir (Editions des Îles de Lérins) ; François-Paul Alibert : Le Tombeau de Ronsard (Editions des Îles de Lérins) ; Louis Pize : Le Mystère de Saint François Régis (Au Pigeonnier), signés Eugène Lapeyre (p. 541-542)] (p. [540]-542)

Christiane Fournier, Henri de Lescoët, Louis Pize, Jean Pourtal de Ladevèze : La Prose, comptes rendus [de Maurice Barrès : Notes sur l'Italie ; Paul Bourget : Sur la Toscane ; Henri de Régnier : Le Vrai bonheur ou les amants de Stresa ; Maréchal Liautey : Lettres d'Italie ; Gabriel Faure : Les Rencontres italiennes (cinq volumes de luxe à tirage limité. Aux "Horizons de France"), signé Louis Pize (p. [543]-544) ; Raymond Escholier : Gascogne (avec dessins originaux de Clément Servaux. Editions des "Horizons de France"), signé Louis Pize (p. 544) ; Henri Pourrat : La Ligne verte (Editions de la N. R. F.), signé Louis Pize (p. 545) ; Charles Silvestre : Le Voyage rustique (Plon), signé Henri de Lescoët (p. 545-546) ; A. Martignon : Un promeneur à pied (Stock), signé J[ean]. P[ourtal]. de L[adevèze]. (p. 546) ; Lettres de Maupassant à Flaubert (Editées par Pierre Borel, Les éditions des Portiques), signé Christiane Fournier (p. 547)] (p. [543]-547)

Jean-Albert Sorel : Les Théâtres, comptes rendus [de Jean de la Lune, comédie en trois actes de M. Paul Vialar, à la Comédie des Champs-Elysées (p. [548]-550) ; Le Collier, comédie en trois actes de M. H. d'Erlanger, au Théâtre des Mathurins (p. 550-551)] (p. [548]-551)

mercredi 19 novembre 2025

LES POÈMES (8e année, nouvelle série) N° 1 - 1er JUILLET 1910


LES POÈMES
8e année - Nouvelle série
N° 1 (1er Juillet 1908)
[Date de publication : 1er Juillet 1908 - Couverture : Année, Prix du numéro, Date, Série, Titre, Sommaire, Editeur, Adresse, - 2e de couverture : Mention de périodicité ("Les Poèmes, nouvelle série paraîtront tous les deux mois."), Abonnements, Directeur, Administrateur, Collaborateurs réguliers des Poèmes, Annonce ("Pour paraître le 1er Octobre // Les Proses."), Nécrologie ("Renée Vivien : // Encore un nom qu'il faut ajouter à la liste des poètes maudits. Renée Vivien est morte dans le courant de l'hiver. Les Poèmes rendent un hommage à celle qui fut leur collaboratrice et leur amie. Ils déplorent la fin prématurée de cette femme dont l'œuvre porte témoignage d'un art si parfait et si hautain, d'une âme si noblement exceptionnelle et aussi, hélas ! d'une douleur qui ne pouvait, ni ne voulait être consolée.") - 3e de couverture : Informations ("Emile Boissier : dont nous publions aujourd'hui un poème inédit, est mort en 1905, à Nantes, sa ville natale. Il n'avait que 35 ans. Il a laissé une œuvre considérable. C'est par son nom que débuta, en 1902, le premier numéro de la première série des Poèmes. / Grâce à l'obligeance de L. C. Mercerot, son ami fidèle au-delà de la mort, nous donnerons de temps à autre à nos lecteurs queqlues-unes des plus belles pièces de ce poète mort trop jeune pour ses amis et pour la poésie." / "Les Poèmes n'ont jamais été, ne sont et ne veulent être l'organe d'aucune école. Les écrivains qui en reprennent aujourd'hui la publication ont des admirations tellement contradictoires qu'elles excluent tout parti pris, toute soumission à une formule unique. / Les Poèmes ne publient que de l'inédit. / Les manuscrits non insérés ne seront pas rendus. / Il sera fait mention de tous les volumes de vers qui nous seront envoyés." // "Les Poèmes entrepredront par souscription une édition de luxe sur Japon impérial.") ; Livres reçus ; Administrateur-gérant - 4e de couverture : Imprimeur - Page [1] : Titre en-tête - Pagination : 16 pages + Supplément aux Poèmes de 4 pages foliotées de [1] à 4 broché de sorte à ce que les deux premières pages figurent avant la première du numéro et les deux dernières après la dernière du numéro]
Sommaire

Hélène Picard : La Plainte, poème (p. [1]-2)

Emile Boissier : La Chanson de Liliane, poème (p. 3-4)

Roger Vincent : Mors amoris, poème (p. 5-6)

Fernand Cauët : Le Dernier mot d'amour, au fond c'est de mourir..., poème (p. 7-9)

Maurice Guyot : Crépuscule, poème (p. 10)

André Lafon : Poèmes, poème (p. 11)

Marcel Martinet : Le Ciel tumultueux (p. 12), Le Ciel sur le lac (p. 13), Le Ciel sur l'écusson (p. 14), poèmes (p. 12-14)

Sébastien-Charles Leconte : La Célébration des Mystères du Verbe, poème (p. 15-16)

SUPPLEMENT

Camille Martin : Les Revues, chronique [au sujet de Vers et Prose tome XX (janvier-février-mars) ; Le Divan (numéro d'avril) ; Les Bandeaux d'or (fascicules XI et XII) ; Le Penseur (numéro d'avril) ; La Rénovation esthétique (numéro de mars) ; Les Rubriques nouvelles (numéro du 1er mars) ; La Phalange (numéro de mars) ; La Revue de Paris (numéro du 1er mai)] (p. [1]-3)

Alexandre Chignac : Les Livres, comptes rendus [de Charles de Saint-Cyr : L'Intensisme (Rivière, éditeur, à Paris) ; Les Tumultes, par Louis Lemas (Dorbon aîné, éditeur)] (p. 3-4)

mardi 18 novembre 2025

L'ERMITAGE N° 40 - OCTOBRE 1929


L'ERMITAGE
N° 40 (Octobre 1929)
[Date de publication : Octobre 1929 - Couverture : Titre, Année, Adresse, Sommaire, Numéro, Date, Périodicité - 2e de couverture : Titre, Directeur-fondateur, Prix du numéro, Directeurs, Administrateur, Abonnements, Adresse, Mentions ("Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles. / Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. / Les abonnements partent du premier janvier.") - 3e de couverture : Publications de la "Collection poétique de L'Ermitage (fondée par Georges Heitz) Edition de luxe à tirage limité" (N° 1. - Georges Heitz, Images détachées de l'oubli ; N° 2. - Maurice-Pierre Boyé, L'Escalier d'ombre ; N° 3. - Jacques Delmond, Les Douces-amères ; N° 4. - Claude-Maurice Robert, Le Pèlerin de l'espace ; N° 5. - Robert Milliat, L'Album de mes amis ; N° 6. - Marcel Ormoy, Le Visage retrouvé ; N° 7. - Marcel Clémeur, Images d'un printemps nouveau ; N° 8. - Francis Jammes, Diane ; N° 9. - Maurice Rey, Les Mélancolies passionnées ; N° 10. - Henri de Lescoët, Ciels peints ; N° 11. - Philippe Chabaneix, Comme des songes) - 4e de couverture : Publications de la "Collection poétique de L'Ermitage" [suite] (N° 12. - Eugène Lapeyre, Les Regrets ; N° 13. - Claude Armel, Poèmes du désir et du plaisir ; N° 14. - Albert Flad, Le Feu dérobé ; N° 15. - Claude Fourcade, Les Fugitives ; N° 16. - Jean-Marie Guislain, Clairières) ; Publications "Aux éditions de L'Ermitage" (Paul d'Amarix, Transparences ; Marcel Ormoy, Stèle pour un jeune poète ; Noël Ruet, L'Azur et la flamme ; Georges Heitz, Dans le champ des Lettres ; Georges Heitz, Ecrit sur le sable) - p. [457] : Titre en tête - Bas de p. 504 : Imprimeur ; Gérant - Pagination : 48 pages]
Sommaire

André Fontainas : Poème (p. [457]), Pantoum (p. [458]-459), poèmes (p. [457]-459)

Philéas Lebesgue : Variations alpines, poème [à Marcel Ormoy] (p. [460]-461)

Christiane Fournier : La Férocité dans l'art. Variation indochinoise, étude (p. [462]-465)

Claude Fourcade : Les Fugitives : Calixte, Sous-bois (p. [466]), Sommeil, L'Inconnue (p. 467), poèmes (p. [466]-467)

Jean Lebrau : A un enfant, poème (p. [468])

Louis Pize : Poèmes : Elégie (p. [469]-470), Refrains (p. 470-471), poèmes (p. [469]471)

Claire-Eliane Engel : Quelques réflexions sur les derniers romans anglais, comptes rendus [de John Galsworthy : The Swan songe (p. [472]-473) ; Arnold Bennett : Accident (p. 473) ; Lytton Strachey : Elizabeth and Essex (p. 473-475) ; Virginia Woolf : Orlando (p. 475-476) ; Charles Morgan : Portrait in a mirror (p. 477-478) ; Nora Hoult : Poor Women (p. 478) ; Aldous Huxley : Point counter point (p. 478) ; Hugh Walpole et J.-B. Priestley : Farthing Hall (p. 479-480) - daté "Londres, juin 1929"] (p. [472]-480)

Jean Pourtal de Ladevèze : Nocturnes : I. "Au seuil du jour, tremblante et nue..." (p. [481]), II. "A cette heure cruelle où pâlira le ciel..." (p. [481]-482), poèmes (p. [481]-482)

Paul d'Amarix : Appel (p. [483]), Equilibre (p. [484]), poèmes (p. [483]-[484])

Eugène Lapeyre : Poèmes : I. "Quand tu revins t'asseoir au jardin sur le fleuve..." (p. [485]), II. "Toi que j'ai reconnue entre mille visages..." (p. 486), poèmes (p. [485]-486)

Philippe Chabaneix : Poème, poème (p. [487])

CHRONIQUES

Paul d'Amarix : Le Temps qui court, chronique [sur l'actualité poétique et notamment : Raoul Boggio, Rythmes de mon berceau et Louis R. de La Roussière, Feux brisés] (p. [488]-489)

Paul d'Amarix, Eugène Lapeyre, Marcel Ormoy, Antoine de Saconin : La Poésie, comptes rendus [à propos de Joachim Gasquet, Comtesse de Noailles, Pierre Camo, Charles Derennes, Xavier de Magallon, Fernand Mazade, Paul Valéry : Le Nouveau Livre de la Pléiade (Librairie de France), signé Eugène Lapeyre (p. [490]-495) ; Marcel Ormoy : Le Bonheur est dans une île ou Le Livre des Sagesses (Le Rouge et le Noir), signé Paul d'Amarix (p. 496-498) ; Francis Carco : La Bohème et mon cœur (Emile Paul), signé Paul d'Amarix (p. 498) ; Jean Lebrau : Montagne noire (Ed. d'art Jordy), signé Marcel Ormoy (p. 498-499) ; Roger Allard : Poésies légères (N. R. F.), signé par Marcel Ormoy (p. 499-500) ; Elise Champagne : Le Mur sans porte (Thone) ; Anna Roger Favre : Elégies et Chansons (s.n.d.e) ; Anne-Marie Goulinat : Les Gammes intérieures (Stock), signés A[ntoine]. de S[aconin]. (p. 501)] (p. [490]-501)

Joseph Desaymard : La Prose, compte rendu [de Amélie Murat : La Bête divine (Editions des Cahiers de la Quinzaine), signé Joseph Desaymard] (p. [502]-504)