mercredi 26 novembre 2025

SURRÉALISME N° 1 - 1er TRIMESTRE 1977

[Titre : SURRÉALISME - Dates de publication : 1er trimestre 1977 (n° 1) à 2e trimestre 1977 (n° 2) - Périodicité : Trimestrielle - Lieu de publication : Paris - Format : 134 x 230 mm - Couverture : Illustrée en pleine page par Marianne Van Hirtum (n° 1) et Gabriel Der Kevorkian (n° 2) ; Imprimée en couleur - Pagination : 80 pages (pagination recommencée) - Prix et abonnements : Prix du numéro = 15 francs pour le premier numéro, et 18 francs pour le second ; Abonnement = pas de mention d'abonnement - Directeur : Vincent Bounoure - Rédaction : Vincent Bounoure - Mise en page : Annick Hallart pour le n° 1 ; Frédérique Longuépée pour le n° 2 - Collaborateurs [liste exhaustive] : Jacques Abeille, Jean-Louis Bédouin, Gilles Bounoure, Vincent Bounoure, Guy Cabanel, Bernard Caburet, Pierre Cheymol, Aurélien Dauguet, John Digby, Guy-René Doumayrou, Alias Durang, Vratislav Effenberger, Apisai Enos, Jean-Pierre Guillon, Robert Guyon, Ted Joans, Robert Lagarde, Robert Lebel, Joyce Mansour, Albert Marencin, Jean Markale, Georges-Henri Morin, Alena Nadvornikova, Renaud, Alain Roussel, Stephen Schwartz, Martin Stejskal, Ludvik Svab, Jan Svankmajer, Jean Terrossian, Nanos Valaoritis, Marianne Van Hirtum, Ludwig Zeller, Michel Zimbacca - Illustrateurs : Jacques Abeille, Karol Baron, Jean-Louis Bédouin, Micheline Bounoure, Cogollo, Aurélien Dauguet, Gabriel Der Kevorkian, Vratislav Effenberger, Abd el Kader El Janabi, Apisai Enos, Josette Exandier, Jimmy Gladiator, Marie Gruger, Robert Guyon, Guy Hallart, Robert Lagarde, Robert Lebel, Frédérique Longuépée, Alberte Maera, Albert Marencin, Emila Medkova, Pierre Molinier, Lodie Serrano, Martin Stejskal, Jan Svankmajer, Eva Svankmajerova, Jean Terrossian, Marianne Van Hirtum, Philip West, Marie Wilson, Ludwig Zeller, Halina Zelmanowicz, Michel Zimbacca - Adresses de la Rédaction : 49, boulevard Vincent-Auriol, 75013 Paris (Adresse de Vincent Bounoure) - Editeur : Editions Savelli (33, boulevard Saint-Martin, 75003 Paris) - Imprimeur : Seule mention d'impression en France pour le n° 1 ; Imprimerie Wallon (Vichy), pour le n° 2]

SURRÉALISME
N° 1 (1er trimestre 1977)
[Date de publication : 1er trimestre 1977 - Couverture : Illustrée par Marianne Van Hirtum, Editeur, Titre, Numéro (en bleu) - 2e de couverture : Muette - 3e de couverture : Muette - 4e de couverture : Titre, Numéro, Périodicité, Prix - Page [1] : Titre, Numéro, Editeur - Page [2] : Copyright, Editeur, Adresse, Directeur de la publication, Dépôt légal, Mention d'impression en France - Page [3] : Sommaire ; Illustrateur de la couverture ; Mise en page ; Adresse de la rédaction - Page [80] : Muette - Pagination : 80 pages]
Sommaire

Gabriel Der Kevorkian : Labyrinthe, illustration [photographie du tableau, daté 1975, par Marcel Lannoy] (p. [4])

[Vincent Bounoure] : Ouverture, éditorial (p. 5-6)

Guy-René Doumayrou : Château, comme poindre, essai [suivi de Géographie sidérale (Coll. 10/18, 1976) introduit par les quelques lignes de présentation suivantes : "Interrogé sur le sens que peut revêtir aujourd'hui la mise au jour des perspectives suivant lesquelles se sont développées des civilisations maintenant englouties, Guy-René Doumayrou résume ici ses propres orientations." (p. 9)] (p. 7-9)

Gilles Bounoure : Progrès géométriques de la peur, étude [à propos de l'Essai sur l'insécurité du territoire de Paul Virilio (Stock, 1976) - illustrée d'une photographie, "Avenue Daumesnil, Paris", représentant l'entreprise de Ventilateurs, tolerie, chaudronnerie "Enfer et fils" (p. 11)] (p. 10-12)

***  : Amérique du Nord, notule ["Selon des rumeurs récemment parvenues en Europe, une secte entièrement inconnue viendrait d'être découverte dans le Middle West des U.S.A. où elle se dénomme elle-même "surréaliste"...] (p. 12)

Guy Hallart : Les Petits hasards du dimanche après-midi, illustration [photographie du tableau, daté 1975, par Claire Guy] (p. 13)

Michel Zimbacca : Le Couple n'est-il qu'une solution ?, calligramme (p. 14-15)

Vratislav Effenberger : Notes d'orientation, étude [précédée de ces quelques lignes de présentation signées V[incent]. B[ounoure]. : "Sur la situation présente du mouvement surréaliste et sur les directions dans lesquelles se déploie son activité, Vratislav Effenberger vient d'écrire une quarantaine de pages destinées à servir de base de discussion pour l'élaboration éventuelle d'un texte collectif. Une telle discussion n'a pu encore s'amorcer qu'à Prague et sans doute réclamera-t-elle de longs mois pour aboutir, à travers le monde, à la formulation de positions unanimes. En dépit du caractère expressément provisoire de ces notes, en dépit des sujets abordés qui parfois concernent seulement la pratique de l'existence à l'intérieur du mouvement, il est apparu nécessaire d'en diffuser quelques paragraphes essentiels." - illustrée, dans le texte, de reproductions des tableaux d'Eva Svankmajerova : Portrait de A. N. [1973] (p. 17), Chevauchée [1976] (p. 19), Que faut-il ajouter ? [1971] (p. 20)] (p. 16-21)

John Digby : Elle me dit [Pour Suzanna] (p. 22), Sourires de cheval (p. 23), poèmes [extraits de Hallucinations of a Drunken Heart - traduits par Nanos Valaoritis - avec un dessin de Digby (p. 23) - précédés d'une notice biographique par l'auteur, traduite par Gilles Bounoure (p. 22)] (p. 22-23)

Martin Stejskal et Jean-Louis Bédouin : Sans cesse en rond (Cycle d'interprétation), séquences commentées ["interprétations" de Jean-Louis Bédouin sur des images modifiées par Martin Stejskal] (p. 24-28)

V[incent]. B[ounoure]. : Télémaque à l'Arc, compte rendu [de l'exposition Passage 1960-1976 qui s'est tenue à l'Arc en mai 1976] (p. 29)

Collectif : En faveur de Paranagua et de ses codétenus, appel ["Au mois d'octobre 1976, a été diffusé l'appel ci-après : / Le poète et cinéaste surréaliste Paulo de Paranagua, sa compagne Maria Regina Pilla, arrêtés par la police d'Argentine en mai 1975, torturés, puis inculpés avec dix autres prisonniers politiques de "complot international" ont été innocentés par la justice argentine en décembre 1975. Ils ont été maintenus en détention jusqu'à l'obtention d'un permis de séjour en France, accordé au printemps de cette année. Le pouvoir militaire de Buenos Aires s'est refusé depuis lors à exécuter les décisions de justice..." - signé par 41 personnalités - suivi d'un ajout de "Dernière minute" : "Libérés ainsi qu'un certain nombre de leurs camarades de détention, Paulo de Paranagua et Maria Regina Pilla sont arrivés à Paris le 22 janvier 1977." - illustré, dans le texte, de quatre dessins de Jacques Abeille, datés "2-5 décembre 1976"] (p. 29)

Alena Nadvornikova : Les Photographies d'Emila Medkova et l'anthropomorphisation du détail, étude [traduite du tchèque par Sonia Brazda - illustrée de de deux reproductions d'œuvres d'Emila Medkova : Cinq [1951] et Tête de neige [1949]) (p. 30)

Gilles Bounoure : On ne fera jamais l'économie de la liberté, essai [à propos de Pour une sociologie des intellectuels révolutionnaires : l'évolution politique de Lukacs (1909-1929), par Michael Löwy (PUF, 1976)] (p. 31-32)

Albert Marencin : Les Retours à l'inconnu, collage [D'un cycle de dix collages] (p. 33)

Jean-Louis Bédouin : La Nuit mathématique, compte rendu [du recueil portant ce titre de Marianne Van Hirtum (Edition René Rougerie, 1976) - reprise d'un extrait de l'article de Bédouin publié dans Rouge, n° 147, 8 septembre 1976] (p. 33)

Dominique Legrand : Carmen Parra, présentation [de l'exposition de Carmen Parra, Aquarelles et lavis, à la Maison de la culture de Sarcelles (Novembre 1976)] (p. 33)

Jean Terrossian : Récifs (clichés sur les avatars de la libido), texte et dessins (p. 34-35)

Robert Guyon : La Lumière noire, étude [illustrée de photographies d'œuvres de Robert Guyon : Vitrines fluorescentes [1976] (p. 37), La Félicité d'Ariane [assemblage fluorescent, 1975] (p. 38)] (p. 36-39)

Vincent Bounoure et Martin Stejskal : Maisons : Si le lévrier se change en lièvre (p. 40), Sur une miche détournée (p. 41), planches [extraites de Maisons, lithos de Martin Stejskal accompagnées de textes de Vincent Bounoure] (p. 40-41)

Marianne Van Hirtum : Dialogue entre crocodile et soleil ("Mon désir est la bouche d'un crocodile endormi"), poème dialogué en prose [illustré, en hors texte, d'une œuvre de Marianne Van Hirtum [1976] (p. [43])] (p. 42-45)

*** : Gaston Chaissac [citation d'un article de Charles Soubeyran sur l'exposition à la Librairie-Galerie L'Armitière en novembre 1976, d'une quarantaine d'œuvres du peintre], La Belle graine [à propos d'Aelberts et Auquier, auteurs d'une anthologie des Poètes singuliers du surréalisme et autres lieux, et directeurs des éditions "Lettera Amorosa" et des éditions de Baucens consacrées "à la diffusion des œuvres du nazi belge Degrelle, à la célébration des criminels de Nuremberg et à la réhabilitation des tortionnaires"], notules (p. 45)

Apisai Enos : Tabapot, poème et illustrations [traduit par Roselène Dousset-Leenhardt - précédé d'une présentation de la traductrice signée V[incent]. B[ounoure]., et d'une présentation de l'auteur par la traductrice] (p. 46-47)

Jan Svankmajer : Collages, collages [datés de 1973] (p. 48)

*** : Camacho, notule [citation d'un extrait du texte de René Alleau, "Hypnos et Thanatos, ou le Philosophe dans le paysage" servant de préface à l'exposition du peintre (Galerie de Seine, Paris, novembre 1976)] (p. 49)

Aurélien Dauguet : Les Reflets n'ont plus d'haleine, poème en prose (p. 49)

*** : Paru [à propos des Œuvres de Jehan Mayoux aux éditions Peralta], Rappel [liste de quelques publications surréalistes], notule (p. 49)

Guy Cabanel et Robert Lagarde : Paraphe de vent, poème de Cabanel et dessins de Lagarde (p. 50-53)

Vincent Bounoure : Scandale, suite, étude [suivie d'une reproduction d'un dessin de Marie Wilson (p. 57)] (p. 54-57)

Gabriel Der Kevorkian : Cecil dort à domicile avec un serre paon à côté d'un hôme net pendant 48 heures, dessin [daté "1976"] (p. [58])

Jean-Louis Bédouin : Zéro de conduite, pointé, compte rendu [de La Saint-Charlemagne de Robert Lebel (Le Soleil noir, 1976) - suivi de reproductions de deux œuvres de Philip West : Les Amants et Mot de passe] (p. 59)

Jacques Abeille : Gloire vénéneuse de Pierre Molinier, étude [illustré de deux dessins et trois photographies de l'artiste] (p. 60-61)

Pierre Cheymol : L'Eau-mère, poème en prose et vers libres [suivi d'un dessin de Marie Wilson (p. 63)] (p. 62-63)

Stephen Schwartz : Surréalisme et révolution québécoise, étude [traduite par Alberte Maera - illustrée, dans le texte, d'un dessin de Karol Baron [1971]) (p. 64)

Ted Joans : Un brouillard, poème en vers libres [pour Hopi Lebel - illustré par l'auteur] (p. 65)

Albert Marencin : Pour la dernière fois, récit poétique (p. 66-68)

Bernard Caburet : La Récolte de salpêtre, poème en prose [suivi de la reproduction d'un tableau de Karol Baron : Nature morte (1973)] (p. 69)

Jean-Pierre Guillon : "Par tous, non par un", présentation [d'un poème collectif rédigé par des élèves d'une classe de 6e "Après après-demain", daté "18 mars 1975"] (p. 70)

Alias Durang et Georges-Henri Morin : Bagages, explorations linguistiques (p. 71)

Joyce Mansour : Le Casier vierge ou La traversée de la Mer Rouge, poème en prose (p. 72)

Karol Baron : [Dessin], dessin [daté "1972"] (p. 73)

Jan Svankmajer : Le Restaurateur, expérimentations [illustrées de deux photographies hors-texte (p. 75) et d'une photographie dans le texte (p. 76) - fragments] (p. 74-79) 

Document
"Ouverture"
La volonté qui nous est commune de poursuivre l'aventure surréaliste nous conduit aujourd'hui à prendre un nouveau départ. C'est dire qu'en publiant, pour la première fois depuis près de dix ans, une revue portant témoignage de l'actualité du surréalisme, nous ne saurions nous assigner de tâche plus pressante que d'explorer les voies nouvelles que nous avons reconnues à la faveur de recherches individuelles et collectives, dont le Bulletin de liaison surréaliste a rendu compte de 1970 à l'an dernier. Ces voies nouvelles, dont un ouvrage collectif, La Civilisation surréaliste, a donné un premier aperçu, nous ne doutons pas qu'elles en soient appelées à recouper celles d'une pensée révolutionnaire qui en est à s'affranchir des sujétions dogmatiques du passé.

Le surréalisme, dont les principes fondamentaux n'ont pas subi de modifications appréciables au fil du temps, a mis tantôt l'accent sur l'action, en ce qu'elle a d'immédiat, et tantôt sur la réflexion dont la pratique, pour être féconde, suppose que soit pris tout le recul désirable par rapport à son objet. Il faudrait toute la mauvaise foi dont ses adversaires se sont montrés capables, pour opposer la pensée surréaliste qui s'élabore à travers la création individuelle et l'action surréaliste qui se manifeste à travers une collectivité, soumise, comme tous les groupes humains, à une dynamique particulière, régie par des lois d'attraction et de répulsion dont les effets sont d'autant plus sensibles qu'ils affectent des minorités à fort rayonnement passionnel. En réalité, cette pensée et cette action procèdent l'une de l'autre, l'une entraînant l'autre qui réagit à son tour sur la première, de sorte qu'elles ne sauraient être analysées séparément et moins encore comprises sans tenir compte de leur interaction.

Inséparable d'une pratique de la vie, le surréalisme ne peut méconnaître les réalités du monde présent, auxquelles il est sans cesse confronté et qui lui font une loi d'évoluer avec elles. Nous avons aujourd'hui à triompher d'obstacles dont la résistance s'est considérablement accrue. Comment, en particulier, concilier la liberté de créer, l'exploration de l'imaginaire, l'exaltation du désir, et la nécessité de survivre dans des sociétés qui ne se distinguent plus les unes des autres que par leur forme de barbarie ? Il s'agit là d'un problème qu'il nous appartient de résoudre par nos moyens propres, n'ayant en pareil cas rien à attendre que de notre révolte et de la réflexion critique qu'elle doit sans cesse aiguillonner. A la différence de celle d'autrefois, la barbarie moderne n'est d'ailleurs pas si assurée d'elle-même, qu'elle ne prenne soin, comme certains insectes venimeux, de paralyser ses proies avant de les dévorer. C'est ainsi que, pour s'en tenir à ce qu'il est loisible à chacun d'observer dans la vie quotidienne, le pouvoir s'efforce de prévenir toute agitation de la part des individus en les pénétrant d'un sentiment d'insécurité et de frustration, propre à les détourner de toute contestation véritable. Il ne tient cependant qu'à nous d'échapper à ce conditionnement sado-masochiste, pour peu que nous y soyons déterminés. Il ne tient qu'à nous de refuser l'assurance sans limitation de risques que nous offre l'Etat en contre-partie de notre soumission.

Le surréalisme est aujourd'hui moins à continuer qu'à inventer. C'est dire qu'il ne saurait être question, en pareil domaine, de se réclamer de l'histoire et de s'instituer les gardiens d'une orthodoxie. L'expérience passée ne peut être assimilée qu'à une tradition vivante et non pas à un héritage. Une telle tradition n'a chance de transmettre avec succès les valeurs et les signes dont elle est porteuse qu'à condition d'être elle-même créatrice de valeurs et de signes : elle ne peut être tradition qu'à condition d'être inspirée, c'est-à-dire prophétique, et de savoir sacrifier joyeusement ses prestiges aux risques de l'action présente.

Les méthodes d'exploitation et de répression se sont perfectionnées beaucoup plus rapidement que les moyens de libération qui pouvaient leur être opposés. La supériorité des unes sur les autres est telle de nos jours qu'il n'est guère probable que le pouvoir puisse être battu sur son propre terrain, sauf par un pouvoir adverse, usant des mêmes armes et sujet aux mêmes abus. Il faut par conséquent mener aussi la lutte sur un autre terrain, qui est celui des réalités de la vie sensible et spirituelle, où le pouvoir est beaucoup moins bien organisé pour se défendre de la subversion. C'est qu'il est lui-même tributaire de forces irrationnelles dont le contrôle lui échappe et sur lesquelles il nous faudra agir pour l'abattre. Cela suppose que nous nous fixions des objectifs qui ne soient pas limités au seul domaine de la nécessité immédiate, mais qui soient de nature à aimanter tout le désir humain. Cela implique également que nous ne remettions pas à plus tard de répondre à la question du sens de la vie.

Nous affirmons quant à nous, surréalistes, qu'il s'agit là d'une question vitale et que le devenir de toute action révolutionnaire digne de ce nom dépend de la réponse qu'on sera en mesure de lui donner, au terme d'une recherche qui ne peut être indépendante de la pratique même de la vie. Concrètement, il s'agit pour nous de nous attaquer à la racine même de l'oppression séculaire, laquelle se nourrit plus que jamais de ces mythes qui nous gouvernent et dont il nous faut parvenir à nous rendre maîtres.

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