mercredi 13 avril 2011

LES GUÊPES N°27 - AOÛT 1911

LES GUÊPES
3e Année - N°27 (Août 1911)
[Date de publication : Août 1911 - Couverture : imprimée en noir sur papier jaune, 445 (référence à l'article 445 du Code d'instruction criminelle), Année, Date, Numéro, Titre, Périodicité, Épigraphe (citation des Guêpes d'Aristote : LE CHŒUR : Il n'est pas facile de m'adoucir, quand on ne parle pas dans mon sens.), Prix du N°, Dessin représentant une guêpe - 2e de couverture : Abonnement, Titre, Périodicité ("Revue mensuelle paraissant le 15 de chaque mois"), Directeurs : Jean-Marc Bernard et Maurice de Noisay, Secrétaire : Henri Clouard, "Les abonnements partent du commencement de l'année et sont continués sauf avis contraire", "La Revue ne publie que de l'inédit. Les manuscrits ne sont pas rendus. Les auteurs sont seuls responsables de leurs écrits.", Fondateurs, Collaborateurs, ("Tous ceux dont les articles auront été acceptés par la Direction") "Ceux qui ne collaboreront pas. - MM. Jean Aicard, Maurice Bouchor, Gaston Deschamps, Auguste Dorchain, J. Ernest-Charles, René Fauchois, Eugène Lintilhac, Jean Rameau, René Ghil, Saint-Georges de Bouhélier, Fernand Gregh, Robert de Souza et Jean Royère", Dépositaires (A Paris : La Nouvelle Librairie Nationale, 85, rue de Rennes (VIe) - M. Blanchard, 4, boulevard St-André (VIe) - M. Bénard, 11, Galerie de l'Odéon (VIe) / A Marseille : Librairie Antimaçonnique, 14, rue Montgrand / A Lyon : M. Lardanchet, rue Président-Carnot / On trouve également la Revue dans les principales bibliothèques des gares de Paris et de la Province), Titre (encadré de part et d'autre par "445"), "Adresser les communications / Concernant l'Administration : à M. Jean-Marc Bernard, Saint-Rambert d'Albon (Drôme) / Concernant la Rédaction : à M. Maurice de Noisay, 7, rue Paul-Saunière, Paris. / "Le Directeur et le Secrétaire reçoivent le mercredi, de 5 à 7 heures au siège de la Revue, à Paris, 7, rue Paul-Saunière"   - 3e de couverture : 445 (en note : Cet article du code d'instruction criminelle est en somme (notre modestie ne rougit pas de l'avouer) le meilleur article de notre revue. Aussi nous nous promettons de l'insérer douze fois par an)  - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Objets d'Art.- Henri Michelon / Lisez tous : L'Action Française / Champagne "Aux Trois Fleurs de Lys" Brière et de Labaume, Reims / La Plume Politique et Littéraire / L'Action Française / Le Divan / Imprimerie Valentinoise / Grand Café Glacier, Rich Tavern / Le Courrier de la Presse / Biscuits Peyturaud / Revue Critique des Idées et des Livres / Revue Catholique et Royaliste / L'Âme Latine / Lisez aussi : Le Nord Patriote) ; Service des Revues (liste) - Pagination : 16 pages]
Sommaire
Raoul Monier : Grandes Revues, Grande critique (p. 177-181)
René Dumaine : Épigrammes : Sur T. de Visan ; Sur Adolphe Brisson ; Sur Jules Bois (p. 182)

Maurice de Noisay : Lettre à Henri Lagrange (p. 183-187)

René Dumaine : Épigrammes : Sur l'enlèvement de la "Joconde" ; Sur la politique étrangère de la République (p. 187)
Armand Praviel : Le Premier Congrès des Lettres et des Arts Méridionaux (p. 188-191)
René Dumaine : Épigrammes : Sur Henri Brémond ; Entrée de Clowns (p. [192])
Document
Épigrammes
"Sur Henri Brémond"
"A quoi bon vous dire que je reste
affectueusement fidèle à Vielé-Griffin."
H. Brémond. "Les Marches du Sud-Ouest"
1
Pour nous courant la prétentaine,
Henri Brémond va, tout de go,
Dévoiler, après ceux d'Athène,
Tous les charmes de Chicago.
2
De Newman et Gibbons corsant son catéchisme,
L'abbé Brémond renonce à ce qui fut romain.
Il a poussé l'amour de l'américanisme
Jusqu'aux vers de Vielé-Griffin.
"Entrée de Clowns"
"Citons parmi ceux qui, comme M. Royère,
considèrent le latin comme un préjugé : MM.
Francis Jammes, Bouhelier, Francis Vielé-Grif-
-fin, Alfred Croiset, D. Mornet, Léon Werth, Al-
-bert Saint-Paul, Geoffroy l'Asnie." (Paris-Journal)
Croiset dessus, Griffin en croupe,
Royère entre, Bouhelier rit,
Près de Jammes qui s'attendrit :
Geoffroy l'Asnier conduit la troupe.
RENÉ DUMAINE.

mardi 12 avril 2011

LES GUÊPES N°26 - JUILLET 1911

LES GUÊPES
3e Année - N°26 (Juillet 1911)
[Date de publication : Juillet 1911 - Couverture : imprimée en noir sur papier jaune, 445 (référence à l'article 445 du Code d'instruction criminelle), Année, Date, Numéro, Titre, Périodicité, Épigraphe (citation des Guêpes d'Aristote : LE CHŒUR : Il n'est pas facile de m'adoucir, quand on ne parle pas dans mon sens.), Prix du N°, Dessin représentant une guêpe - 2e de couverture : Abonnement, Titre, Périodicité ("Revue mensuelle paraissant le 15 de chaque mois"), Directeurs : Jean-Marc Bernard et Maurice de Noisay, Secrétaire : Henri Clouard, "Les abonnements partent du commencement de l'année et sont continués sauf avis contraire", "La Revue ne publie que de l'inédit. Les manuscrits ne sont pas rendus. Les auteurs sont seuls responsables de leurs écrits.", Fondateurs, Collaborateurs, ("Tous ceux dont les articles auront été acceptés par la Direction") "Ceux qui ne collaboreront pas. - MM. Jean Aicard, Maurice Bouchor, Gaston Deschamps, Auguste Dorchain, J. Ernest-Charles, René Fauchois, Eugène Lintilhac, Jean Rameau, René Ghil, Saint-Georges de Bouhélier, Fernand Gregh, Robert de Souza et Jean Royère", Dépositaires (A Paris : La Nouvelle Librairie Nationale, 85, rue de Rennes (VIe) - M. Blanchard, 4, boulevard St-André (VIe) - M. Bénard, 11, Galerie de l'Odéon (VIe) / A Marseille : Librairie Antimaçonnique, 14, rue Montgrand / A Lyon : M. Lardanchet, rue Président-Carnot / On trouve également la Revue dans les principales bibliothèques des gares de Paris et de la Province), Titre (encadré de part et d'autre par "445"), "Adresser les communications / Concernant l'Administration : à M. Jean-Marc Bernard, Saint-Rambert d'Albon (Drôme) / Concernant la Rédaction : à M. Maurice de Noisay, 7, rue Paul-Saunière, Paris. / "Le Directeur et le Secrétaire reçoivent le mercredi, de 5 à 7 heures au siège de la Revue, à Paris, 7, rue Paul-Saunière"   - 3e de couverture : 445 (en note : Cet article du code d'instruction criminelle est en somme (notre modestie ne rougit pas de l'avouer) le meilleur article de notre revue. Aussi nous nous promettons de l'insérer douze fois par an)  - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Objets d'Art.- Henri Michelon / Lisez tous : L'Action Française / Champagne "Aux Trois Fleurs de Lys" Brière et de Labaume, Reims / La Plume Politique et Littéraire / L'Action Française / Le Divan / Imprimerie Valentinoise / Grand Café Glacier, Rich Tavern / Le Courrier de la Presse / Biscuits Peyturaud / Revue Critique des Idées et des Livres / Revue Catholique et Royaliste / L'Âme Latine / Lisez aussi : Le Nord Patriote) ; Service des Revues (liste) - Pagination : 16 pages]
Sommaire
Jean-Marc Bernard : Le fond de la question du Latin [A M. Eugène Montfort]  (p. 161-163)
René Dumaine : Épigrammes : Sur Jean Royère ; Sur le prince Guy K. ; Sur Louis Pergaud ; Sur "Les Treize" ; Sur Sénancour ; Sur la Comédie Française (p. 164-165)

André Sonal : Les Filles de Racine (p. 166-170)

Armand Praviel : Un poète français [Sur André Mary] (p. 171-173)
J[ean].-M[arc]. B[ernard]. : Notes [Vient de paraître. - Das Verhalten der zeitgenossen lyrischen Kunst von Tancrède de Visan. Trotz der Aremdartigkeit ihren Gedanken, Herr Doctor T. de Visan (der Romantische Bube) bewegt sich in nâchster Nahe und Narhbar schaft des wirklichen Seins. Und dieses ist nichts audeces, ats die Polyusychie des menschlichen Ich. Que nos lecteurs veuillent bien nous excuser de leur présenter de la sorte le livre de M. T. de Visan. Mais lorsque M. Henri Albert aura terminé pour le Mercure de France la traduction française de l'Attitude du Lyrisme contemporain à laquelle il travaille en ce moment, nous leur promettons de revenir plus longuement sur cet ouvrage. ; Ainsi parla Mandin. - Nous lisons dans Les Marches du Sud-Ouest, n°2, p. 80 : "Quant au petit garçon qui, croyant servir un parti politique, a critiqué dernièrement le "mauvais maître" Vielé-Griffin, il est inutile d'en parler. Je lui ai fait une fois l'honneur de réfuter ses sophismes de pion. Il m'a témoigné sa reconnaissance en essayant de me mordre grossièrement, et, s'il ne l'a pas fait, c'est parce qu'il n'a pas de dents. Depuis je néglige de l'apercevoir". Fichtre ! Mais, dites-moi, ô Mandin, grand garçon, il me semble que vous en parlez plutôt suffisamment de notre ami Clouard !... ; Le Cortège des Dieux. - Sous ce titre, le poète Fernand Mazade fera paraître, prochainement, un important volume de vers... ; Décentralisation. - Le grand sculpteur Jean Baffier, vice-président de la Fédération Régionaliste Française, m'ayant fait l'honneur de me demander mon opinion sur les fêtes de Bourges projetées par la F.R.F., je lui ai répondu... ; Aux lecteurs. - Nous nous excusons du retard apporté à la composition de ce fascicule. Nous nous efforcerons à l'avenir de paraître plus régulièrement. Dans nos prochains numéros, nous publierons des pages de MM. André Lafon, J.-Roger Charbonnel, Gaston Picard, la suite des Scènes de la vie littéraire de Charles Moulié et des articles et épigrammes de nos rédacteurs habituels.] (p. 157-[160])
Document
"Le fond de la question du Latin"
A M. Eugène Montfort.
Au moment où M. Adrien Mithouard, défenseur jusqu'alors d'une littérature essentiellement nationale, reconnaît, dans sa revue : L'Occident, "qu'à bon droit la jeunesse reproche à ses maîtres de la Sorbonne d'avoir négligé la belle culture des humanités" ; au moment où il nous affirme que "la culture classique est un des modes, le seul qui soit aujourd'hui légitime dans les lettres, de notre tradition tout entière", voici M. Jean Royère qui lance une enquête sur l'inutilité du latin et qui écrit, dans Paris-Journal, un réjouissant article à ce sujet.

Mais je ne veux point le chicaner sur le plus ou moins d'opportunité de sa manifestation, mon désir n'étant pas d'amorcer une polémique. Je crois au contraire que nous devons au directeur de La Phalange de très sincères remerciements ; car son article du 16 juin nous permet de toucher le fond même du débat actuel.

M. Royère a posé cette question, des plus importantes : "Y a-t-il entre le latin et notre langue littéraire une promiscuité telle que l'artiste soit tenu de remonter aux sources primitives du français sous peine de ne pas faire œuvre d'écrivain ?"

A cette demande, les uns répondront : oui ; les autres : non. Pourquoi certains répondront-ils négativement ? La suite de l'article va nous l'apprendre.

M. Royère, après avoir assez justement constaté que le français logique, dérivé du latin, est une langue utilitaire, abstraite et conventionnelle, tandis que le français littéraire est une langue concrète et vivante, ajoute : "Les mots ne sont plus des signes, mais des sensations, des images". Voilà le nœud du problème. Pendant longtemps, on avait considéré le mot comme un signe représentant une idée ; aujourd'hui, nous ne devons le concevoir, semble-t-il, que comme un son chargé de nous suggérer une sensation. Je n'exagère pas. Et M. Royère de nous citer aussitôt ses auteurs, pour appuyer ses déclarations : "Le latin nous enseigne la propriété des termes, et Verlaine nous dit :
Il faut surtout que tu n'ailles point
Choisir tes mots sans quelque méprise".
Que nos lecteurs se rappellent aussi la définition de M. Robert de Souza : "Il y a pensée chaque fois qu'avec n'importe quel sujet l'harmonie est étroite entre l'expression et son but. Et il faut ajouter : chaque fois que cette harmonie détermine une transmutation nouvelle"(I). D'où il résulte que toute sensation, tout sentiment, tout désir, toute émotion, toute vibration, etc., artistiquement exprimés, sont "pensée".

N'avais-je pas raison d'affirmer en commençant que l'article de M. Royère nous permettait de reconnaître le fond du débat ? La crise du latin, mais c'est la lutte entre l'intelligence et la sensibilité ! La crise du latin, ainsi débarrassée de toutes les questions qui ont été greffées sur elle, mais c'est, pour qui comprend et raisonne à peu près sainement, la condamnation de toute la littérature du XIXe siècle ! En effet : avec fracas, Hugo avait libéré le Mot. De cette liberté, le Mot n'a pas su se servir ; le voici réduit à l'heure présente en esclavage. On lui défend de signifier une idée ; on ne veut plus le considérer qu'au seul point de vue musical, pictural ou plastique. Autrefois pour traduire nos sensations, le cri, le râle et les onomatopées diverses nous paraissaient être les moyens les plus directs et les plus parfaits ; nous réservions les mots pour exprimer nos pensées.

Devinant tout au fond de notre être quelque chose de divin, nous mettions notre effort à nous élever, appuyés que nous demeurions sur notre sensibilité, jusqu'aux régions de la sereine intelligence. Nous utilisions sagement nos différences individuelles pour nous hausser jusqu'au type humain. Brusquement on vient nous crier : "Tu n'es rien que matière. Jouis, souffre, pleure et ris ; cela seul intéresse et les mots ne sont faits que pour traduire ton plaisir ou ta douleur, que pour imiter tes sanglots ou tes rires !"

Évidemment, si la littérature est désormais condamnée à n'exprimer artistiquement que les seuls conflits de la sensibilité animale, s'il lui est interdit de se faire l'interprète de la raison, M. Royère peut écrire : "Le talent littéraire est, pour une bonne part, indépendant des procédés de culture".

Mais cela n'est pas.

Remercions néanmoins le directeur de La Phalange. Son article nous apporte une nouvelle preuve de l'excellence de nos positions.
JEAN-MARC BERNARD.

lundi 11 avril 2011

LES GUÊPES N°25 - AVRIL 1911

LES GUÊPES
3e Année - N°25 (Avril 1911)
[Date de publication : Avril 1911 - Couverture : imprimée en noir sur papier jaune, 445 (référence à l'article 445 du Code d'instruction criminelle), Année, Date, Numéro, Titre, Périodicité, Épigraphe (citation des Guêpes d'Aristote : LE CHŒUR : Il n'est pas facile de m'adoucir, quand on ne parle pas dans mon sens.), Prix du N°, Dessin représentant une guêpe - 2e de couverture : Abonnement, Titre, Périodicité ("Revue mensuelle paraissant le 15 de chaque mois"), Directeurs : Jean-Marc Bernard et Maurice de Noisay, Secrétaire : Henri Clouard, "Les abonnements partent du commencement de l'année et sont continués sauf avis contraire", "La Revue ne publie que de l'inédit. Les manuscrits ne sont pas rendus. Les auteurs sont seuls responsables de leurs écrits.", Fondateurs, Collaborateurs, ("Tous ceux dont les articles auront été acceptés par la Direction") "Ceux qui ne collaboreront pas. - MM. Jean Aicard, Maurice Bouchor, Gaston Deschamps, Auguste Dorchain, J. Ernest-Charles, René Fauchois, Eugène Lintilhac, Jean Rameau, René Ghil, Saint-Georges de Bouhélier, Fernand Gregh, Robert de Souza et Jean Royère", Dépositaires (A Paris : La Nouvelle Librairie Nationale, 85, rue de Rennes (VIe) - M. Blanchard, 4, boulevard St-André (VIe) - M. Bénard, 11, Galerie de l'Odéon (VIe) / A Valence : Librairie Monchaud, rue Émile-Augier / M. de Vallée, place Victor Hugo / A Reims : M. Michaud, rue du Cadran-Saint-Pierre / A Marseille : Librairie Antimaçonnique, 14, rue Montgrand / On trouve également la Revue dans les principales bibliothèques des gares de Paris et de la Province), Titre (encadré de part et d'autre par "445"), "Adresser les communications / Concernant l'Administration : à M. Jean-Marc Bernard, Saint-Rambert d'Albon (Drôme) / Concernant la Rédaction : à M. Maurice de Noisay, 7, rue Paul-Saunière, Paris. / "Le Directeur et le Secrétaire reçoivent le mercredi, de 5 à 7 heures au siège de la Revue, à Paris, 7, rue Paul-Saunière"   - 3e de couverture : 445 (en note : Cet article du code d'instruction criminelle est en somme (notre modestie ne rougit pas de l'avouer) le meilleur article de notre revue. Aussi nous nous promettons de l'insérer douze fois par an)  - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Objets d'Art.- Henri Michelon / Lisez tous : L'Action Française / Champagne "Aux Trois Fleurs de Lys" Brière et de Labaume, Reims / La Plume Politique et Littéraire / L'Action Française / Le Divan / Imprimerie Valentinoise / Grand Café Glacier, Rich Tavern / Le Courrier de la Presse / Biscuits Peyturaud / Revue Critique des Idées et des Livres / Revue Catholique et Royaliste / L'Âme Latine / Lisez aussi : Le Nord Patriote) ; Service des Revues (liste) - Pagination : 24 pages]
Sommaire
Han Ryner : Bavardages [dialogue, "sur le pont des Arts" entre Le Nouvel Académicien et Le Cynique]  (p. 137-140)
René Dumaine : Épigramme : Sur un Juin boîteux (p. 140)

Paul-Jean Toulet : Guirlandes, vers (p. 141-143)

Jean-Marc Bernard : Quelques dessins de Rouveyre [Jules Renard, François Coppée, Anatole France, Jules Lemaitre, Picquart, Jean Moréas, S. S. Pie X, Maurice Barrès, Mécislas Golberg, Paul Bourget, Catulle Mendès] (p. 144-147)
René Dumaine : Épigramme : Sur Mme Stern, en littérature Maria Star (p. 147)
Fagus : Apologue lyrique, poème (p. 148-150)
René Dumaine : Épigramme : Sur Jean Cocteau (p. 150)

Émile Zavie : En marge d'un Livre [Michel Puy : Le dernier état de la peinture, un vol. à 1 fr. 50. Union française d'édition, Paris.] (p. 151-152)

René Dumaine : Épigrammes : Sur l'auteur d'"Après moi" [Bernstein] ; Sur le même (p. 153)

Charles Moulié : Scènes de la Vie littéraire : I. Table rase, dialogue théâtral [Didascalie : "Pendant la répétition générale d'un drame de François de Curel. [...] Dans la baignoire où ils sont seuls, TROUD, le romancier, et BIM, l'auteur dramatique, plus intelligents, n'écoutent pas. Ils causent." - (A suivre)] (p. 154-156)

J[ean].-Ch[arles].-E[mile]. Rey, H[enri]. C[louard]., J[ean].-M[arc]. B[ernard]., R[ené]. D[umaine]. : Notes [Musique. - M. Henri Henge vient de faire paraître deux nouveaux recueils d’œuvres pour chant et piano... - signé J.-Ch.-E. Rey ; Rectification. - Au sujet de mon article : En marge de deux livres de Han Ryner (Les Guêpes, févr. 1911), j'ai reçu une fort intéressante lettre de M. G. Valois, dont je tiens à communiquer quelques lignes à nos lecteurs... - signé J.-M. B. ; La Renaissance contemporaine. - Nous recommandons à nos amis la lecture de cette intéressante revue qui, sous la direction de M. Robert Veyssié, mène, avec nous, le bon combat contre les barbares... ; Deux nouvelles chroniques. - Nous avons le plaisir d'annoncer à nos lecteurs que M. Louis Rouart, l'excellent collaborateur des Marges, veut bien consentir à nous envoyer dorénavant quelques chroniques artistiques et que M. Gabriel Boissy nous a promis de continuer chez nous ses solides études dramatiques de la Critique indépendante. ; Quand sera jouée Iphigénie ? - Un an, cette semaine, que mourut l'auteur d'Iphigénie. Jules Claretie promit solennellement, à la cérémonie du Père-Lachaise, de faire représenter "bientôt" cette tragédie... - signé H. C. (Action Française, du 30 mars 1911) ; Les Roses d'Auteuil. - Il est regrettable que le charmant à propos de Mlle Jehanne d'Orliac n'ait pas paru plus tôt ; car nous aurions eu plaisir à le signaler dans notre n° consacré à Boileau... - signé J.-M. B. ; Vient de paraître. - Instincts, par Francis Carco, poèmes en prose, précédés de Bars, Beuglants et Caboulots et de Villes... - signé R. D. ; Livres reçus (liste)] (p. 157-[160])

dimanche 10 avril 2011

C'EST LE CENTIÈME BILLET : L'ART LITTÉRAIRE N°5-6 - MAI-JUIN 1894

[Titre : L'ART LITTÉRAIRE - Sous-Titre : Bulletin d'art, de critique et de bibliographie puis Revue mensuelle d'Art et de Critique - Dates de publication : Mars 1892 (n°1 - 1ère série) à novembre-décembre 1894 (n°11-12 - Nouvelle série) - Périodicité : mensuelle - Lieu de publication : Paris - Format : 140 x 225 mm (pour la Nouvelle série, la 1ère série adoptant le format journal) - Couverture : imprimée en noir sur couverture beige - Pagination :  4 pages (1ère et 2e années) puis 32 pages (Nouvelle série) ; pagination suivie - Prix et abonnements (nouvelle série) : Le numéro = 50 centimes ; Abonnement (France) = 2 fr. 50 ; Abonnement (Union postale) = 3 fr. - Rédacteur en Chef : Louis Lormel - Collaborateurs : Pierre d'Autrefois (pseudo), Émile Bernard (textes et illustrations), Jacques Brieu, Michel Chabance, Paul Comte, François Coulon, Charles-Louis Courtois, Maurice Cremnitz, Maurice Denis (illustration), Léon-Paul Fargue (apparaît sous la signature de Léon Fargue pour sa première collaboration), André Fontainas, René Ghil, André Gide, Remy de Gourmont, Alfred Jarry (apparaît sous la signature d'Alfred-Henry Jarry pour sa première collaboration), Henri Jeannin, Gustave Kahn, Fabien Launay (illustration), Louis Lormel, Stéphane Mallarmé, Camille Mauclair, Henri Mazel, Marco del Medigo, Albert Mockel, Charles Morice, Edmond Pilon, Henri de Régnier, André Rémont, Saint-Pol-Roux, Alexandre Séon (illustration), Percy Bisshe Shelley (trad. par Maurice Cremntiz), Eugène Thebault, Pierre Valin, F. Vielliard - Gérant : Courtois - Adresse (direction) : 3, rue du Four-Saint-Germain - Dépôt général : Librairie du Mercure de France, 15, rue de l’Échaudé, Paris - Imprimé sur les presses de l'Imprimerie A. Reiff, 3, rue du Four]
L'ART LITTÉRAIRE
N°5-6 (Mai-Juin 1894)
[Date de publication : Mai-Juin 1894 - Couverture : Série, Numéro, Année, Date, Titre, Périodicité, Sommaire, Prix, Adresse, Dépôt - 2e de couverture : Revues & Journaux (Paris : L'Ermitage, Essais d'Art Libre, Mercure de France, L'Idée Libre, L'Art et la Vie, L'Album des Légendes, La Revue Moderne, L'Annonciation ; Départements : Pages d'Art, Les Ibis, Le Rêve et l'Idée ; Étranger : Le Mouvement Intellectuel (Bruxelles), Le Réveil (Gand), La Nervie (Belgique), Le Libre Journal (Mons)) ; EURYALTHES / Drame en trois actes / par François Coulon / Prix : 3 fr. 50 / (Envoi franco contre mandat ou timbres-poste) ; Le Courrier de la Presse, fondé en 1889, 21, Boulevard Montmartre, à Paris, par M. Gallois, a pour objet de recueillir et de communiquer aux intéressés les extraits de tous les Journaux du monde sur n'importe quel sujet ; En préparation : UN SOLITAIRE / par Louis Lormel ; L'ART LITTÉRAIRE (Première Série - 13 Numéros) / La collection complète de L'Art Littéraire (première série), presque épuisée, est envoyée franco sur demande accompagnée d'un mandat poste de 6 francs. / Ont collaboré à cette première série : Stéphane Mallarmé, Remy de Gourmont, Henri de Régnier, Saint-Pol-Roux, Charles Morice, René Ghil, Camille Mauclair, André Gide, etc. / Illustrations par Émile Bernard, Maurice Denis, Alexandre Séon, Fabien Launay   - 3e de couverture : muette  - 4e de couverture : Titre, Sous-Titre, Rédacteur en Chef, "Notre revue, indépendante de tout parti politique comme de toute école littéraire, fait appel à tous les ejunes [sic] écrivains, qui restent seuls responsables de leurs opinions. / L'ART LITTÉRAIRE ne publie rien que d'inédit. Les manuscrits ne sont pas rendus. / L'ART LITTÉRAIRE a publié, jusqu'à ce jour, des œuvres inédites de : / Émile Bernard, François Coulon, Maurice Cremnitz, Léon-Paul Fargue, André Fontainas, René Ghil, André Gide, Remy de Gourmont, Alfred Jarry, Gustave Kahn, Louis Lormel, Stéphane Mallarmé, Camille Mauclair, Henri Mazel, Albert Mockel, Charles Morice, Edmond Pilon, Henri de Régnier, Saint-Pol-Roux, Eugène Thebault, Pierre Valin, etc...", Abonnements, "L'ART LITTÉRAIRE est en vente : / A Paris, dans les principales librairies, notamment : / Librairie de l'Art Indépendant, 11, rue de la Chaussée-d'Antin ; Brasseur, galerie de l'Odéon ; Gagné, 19, boul. St-Michel ; Chaumont, 27, quai St-Michel ; Paul Sevin, 8, bd. des Italiens ; Briquet, 40, bd Haussmann / Dans les gares de Paris et dans les principales gares des Départements. (Dans toute gare, le Bibliothécaire le fait venir sur demande). / A Bruxelles : Rozez, 81, rue de la Madeleine ; Istace, galerie du Roi ; guichet de la Chronique, galerie du Roi ; Jérôme, galerie de la Reine - Page [65] : Bandeau (Titre & Sous-Titre) - Pagination : 32 pages]
Sommaire
René Ghil : Données évolutives : Foi à la Science (p. [65]-71)
Gustave Kahn : Chanson de Paysanne ; Allégorie, poèmes (p. 72-73)

Rémy de Gourmont : Lettre à un marabout [A Hadjy-Achmed-Ben-Salem-Ben-Mohamed, Marabout de Djidjelly - en épigraphe : "Loué soit le Seigneur clément et miséricordieux"] (p. 74-76)

Alfred Jarry : Visions actuelles et futures [citation du Lévitique en épigraphe : "C'est ici la loi de la tache de la lèpre du vêtement de laine ou de lin, ou de la chaîne ou de la trame, ou de quelque chose que ce soit qui soit faite de peau, pour la juger nette ou souillée"(p. 77-82)

Saint-Pol-Roux : Tablettes d'Aube : Neiges ; Lys, poèmes en prose (p. 83-84)
Alfred Jarry : Théâtres [Théâtre de l’Œuvre. - Solness le constructeur, drame d'Henrik Ibsen, précédé d'une conférence de M. Camille Mauclair.] (p. 85-86)

André Remont : L'Art à Bruxelles [Le Salon : Fernand Khnoppf, J.-C. Cazin, Sir John Millais, Frank Brangwijn, Sir Frédéric Leighton, Clays, Gilsoul, Courtens, Stevenson, Émile Wauters] (p. 87-88)
A[lfred]. J[arry].  : Minutes d'Art [Champ-de-Mars ; Champs-Élysées ; Indépendants ; Rose+Croix ; Grasset a exposé à la Plume ses très belles œuvres... ; Chez Durand-Ruel : Odilon Redon, pastels scarabées, monères de velours lithographique, dessins dont il faut louer aucun, tous saillant également, et, faute de comparaison immédiate, éblouissant moins réunis...] (p. 89-91)
Louis Lormel, Edmond Pilon, Alfred Jarry : Les Livres [Les Reposoirs de la Procession (tome premier), par Saint-Pol-Roux (au Mercure de France) - signé Louis Lormel ; La Nonne, par Paul Germain (Mons : imprimerie Princelle) - signé Edmond Pilon ; Légendes Naïves, par Charles-Henry Hirsch (Girard) - signé Louis Lormel ; Le Cycle, par Albert Trachsel (à Genève) - signé Alfred Jarry ; L'Employée, de Charles de Rouvre (Bibliothèque des Modernes) - signé Alfred Jarry ; Reçu : Ibis, par Paul Leclercq (à la Revue Blanche) ; Jonchée, par Edouard Michaud (Bibliothèque des Modernes) ; Le Poème de Noël, par J.-R. de Brousse (aux Pages d'Art) ; Première Étape du Néophyte, par Maurice Le Blond (hors commerce) ; Le Baiser de Jean, par Antoine Sabatier (Girard) ; Nuits d'épiphanies, par André Fontainas (au Mercure de France) ; Rythmes et Rires, par l'Ouvreuse du Cirque d’Été (à la Plume) ; Soleil Couchant, par Jean Viollis (Toulouse : imprimerie Duclos)] (p. 92-94)
*** : Notes et Échos [A la suite d'un article qu'il écrivit au Gil Blas, M. Léon Bloy a refusé de se battre avec un journaliste... ; On annonce la fondation d'un théâtre d'art socialiste, le Théâtre Social, qui donnera ses représentations à la Maison du Peuple, transformée pour la circonstance... ; C'est le vendredi 1er juin, en soirée que le théâtre de la Rive-Gauche, dirigé par M. Larochelle, donnera, au théâtre Montparnasse, son deuxième spectacle, composé du Vendeur de Soleil, de Rachilde, et de Virginité fin de siècle, quatre actes, de M. Charles Froment... ; On annonce la fondation d'une nouvelle revue mensuelle : La Province, dont le directeur est M. Alfred Rémy, à Trey-Saint-Claude (Besançon). ; Nouveaux Confrères : Les Ibis, revue mensuelle. Directeur : Tristan Klingsor, 28, rue des Flageots, à Beauvais. - L'Indépendance du Midi, revue franco-provençale mensuelle. Directeur : Marius d'Arcourt, 183, rue de Rome (Marseille). - Le Rêve et l'Idée, revue mensuelle. Directeur : Maurice Le Blond, 10, rue des Tennerolles, à St-Cloud. Cette dernière publication cite L'Art littéraire parmi les périodiques "divers", c'est-à-dire en assez mauvaise compagnie.] (p. 95-96)

dimanche 27 mars 2011

LES GUÊPES N°22-23-24 - MARS 1911

LES GUÊPES
3e Année - N°22-23-24 - "Hommage à Boileau" - (Mars 1911)
[Date de publication : Mars 1911 - Couverture : imprimée en noir sur papier jaune, 445 (référence à l'article 445 du Code d'instruction criminelle), Année, Date, Numéro, Titre, Périodicité, Épigraphe (citation des Guêpes d'Aristote : LE CHŒUR : Il n'est pas facile de m'adoucir, quand on ne parle pas dans mon sens.), Prix du N°, Dessin représentant une guêpe - 2e de couverture : Abonnement, Titre, Périodicité ("Revue mensuelle paraissant le 15 de chaque mois"), Directeurs : Jean-Marc Bernard et Maurice de Noisay, Secrétaire : Henri Clouard, "Les abonnements partent du commencement de l'année et sont continués sauf avis contraire", "La Revue ne publie que de l'inédit. Les manuscrits ne sont pas rendus. Les auteurs sont seuls responsables de leurs écrits.", Fondateurs, Collaborateurs, ("Tous ceux dont les articles auront été acceptés par la Direction") "Ceux qui ne collaboreront pas. - MM. Jean Aicard, Maurice Bouchor, Gaston Deschamps, Auguste Dorchain, J. Ernest-Charles, René Fauchois, Eugène Lintilhac, Jean Rameau, René Ghil, Saint-Georges de Bouhélier, Fernand Gregh, Robert de Souza et Jean Royère", Dépositaires (A Paris : La Nouvelle Librairie Nationale, 85, rue de Rennes (VIe) - M. Blanchard, 4, boulevard St-André (VIe) - M. Bénard, 11, Galerie de l'Odéon (VIe) / A Valence : Librairie Monchaud, rue Émile-Augier / M. de Vallée, place Victor Hugo / A Reims : M. Michaud, rue du Cadran-Saint-Pierre / A Marseille : Librairie Antimaçonnique, 14, rue Montgrand / On trouve également la Revue dans les principales bibliothèques des gares de Paris et de la Province), Titre (encadré de part et d'autre par "445"), "Adresser les communications / Concernant l'Administration : à M. Jean-Marc Bernard, Saint-Rambert d'Albon (Drôme) / Concernant la Rédaction : à M. Maurice de Noisay, 7, rue Paul-Saunière, Paris. / "Le Directeur et le Secrétaire reçoivent le mercredi, de 5 à 7 heures au siège de la Revue, à Paris, 7, rue Paul-Saunière"   - 3e de couverture : 445 (en note : Cet article du code d'instruction criminelle est en somme (notre modestie ne rougit pas de l'avouer) le meilleur article de notre revue. Aussi nous nous promettons de l'insérer douze fois par an)  - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Objets d'Art.- Henri Michelon / Lisez tous : L'Action Française / Champagne "Aux Trois Fleurs de Lys" Brière et de Labaume, Reims / La Plume Politique et Littéraire / L'Action Française / Le Divan / Imprimerie Valentinoise / Grand Café Glacier, Rich Tavern / Le Courrier de la Presse / Biscuits Peyturaud / Revue Critique des Idées et des Livres / Revue Catholique et Royaliste / L'Âme Latine / Lisez aussi : Le Nord Patriote) ; Service des Revues (liste) - Page [41] : Hommage à Nicolas Boileau-Despréaux à l'occasion du bi-centenaire de sa mort (13 mars 1711-13 mars 1911) - Page 42 : Sommaire - Page [43] : "Pourquoi nous honorons Boileau par Maurice de Noisay" - Page [44] : citation de l'Art Poétique (ch. IV) en épigraphe de l'article ("Pour moi, qui, jusqu'ici nourri dans la satire, (...) Plus enclin à blâmer que savant à bien faire") - Page [50] : muette - Pagination : 96 pages]
Sommaire
Maurice de Noisay : Pourquoi nous honorons Boileau [citation de J.-F. Laharpe (Lycée ou Cours de littérature ancienne et moderne, tome VI, 1817, p. 326) en épigraphe : "Jamais il n'eut plus d'ennemis qu'aujourd'hui, parce qu'il n'en peut avoir d'autres que ceux du bon goût, et que leur audace s'est accrue avec leur nombre : l'expérience atteste le mal qu'ils peuvent faire. Les Romains autrefois, dans les temps des calamités publiques, faisaient descendre du Capitole et tiraient du fond de leurs temples les statues des dieux tutélaires, que l'on portait en pompe par la ville, à la vue des citoyens qu'elles rassuraient. S'il est permis, suivant l'expression d'un Ancien, de comparer de moindres choses à de plus grandes, les lettres ont aussi leurs jours de calamités ; et quand l'image révérée de Despréaux vient de paraître dans ce Lycée, où nous appelons avec lui tous les dieux des arts pour les opposer à la barbarie, n'est-ce pas le moment de repousser les outrages et les blasphèmes que les barbares osent opposer au culte que nous lui rendons."]  (p. 45-49)
ENQUÊTE SUR BOILEAU
(p. [51]-72)
[p. [51] : Titre et noms des auteurs des réponses - p. 52 : citation de l’Épitre X de Boileau en épigraphe : "Que si mêmes un jour le lecteur gracieux, (...) Ami de la vertu plutôt que vertueux."]
Réponse de Maurice Barrès (p. 53)

Réponse de Henry Bordeaux [datée "Ce 24 janvier 1911"] (p. 54)

Réponse de Paul Claudel [datée "Prague, le 26 janvier 1911"] (p. 55)
Réponse de Henry Gauthier-Villars (p. 56)
Réponse de Charles Le Goffic (p. 57)
Réponse de Jules Lemaitre [datée "26 janv. 11" - longue citation de son Jean Racine (3e conférence)] (p. 58-60)

Réponse de René Quinton [datée "Paris, le 8 février 1911"] (p. 61)

Réponse de Charles de Pomairols [datée "Paris, 16 février 1911"] (p. 62-63) [suivie d'un complément par Maurice de Noisay (p. 63-64)]

Réponse de René Bazin [datée "Paris, 21 février 1911"] (p. 65)

Réponse de Pierre de Nolhac [datée "Château de Versailles, 18 février"] (p. 66)

Réponse de Georges Dumesnil [datée "Grenoble, 14 février 1911"] (p. 67)

Réponse de Paul-Jean Toulet (p. 68)
Réponse de André Sonal (p. 69-71)
Réponse de Fagus (p. 72)
ÉTUDES SUR BOILEAU ET SON ŒUVRE
(p. [73]-133)
[p. [73] : Titre et noms des contributeurs - p. 74 : citation de l’Épitre VII de Boileau en épigraphe : "Moi-même, dont la gloire ici moins répandue (...) Plus, croissant en vertu, je songe à me venger."]
Louis Dimier : Boileau et la poésie didactique [sous forme de lettre à "Mon cher ami"] (p. 75-80)

Henri Dagan : Enquête sur l'"Art poétique" [adressée "A Monsieur le Directeur des Guêpes" - enquête fictive avec les réponses tout aussi fictives de Marinetti, Faguet, Zamacoïs, Delarue-Mardrus, Porto-Riche, Vielé-Griffin, Fauchois, Verhaeren, d'Annunzio, Francis Jammes] (p. 81-88)

André Mary : Notes et Réflexions sur Boileau (p. 89-96)

Émile Godefroy : Intermède (p. 97-101)

Léon Guillot : Boileau Traducteur et Imitateur de l'Antiquité (p. 102-111)

Louis Royer : A propos du LUTRIN (p. 112-115)

Paul Bourdin : Boileau défenseur des Anciens (p. 116-123)

Jean-Marc Bernard : Boileau épistolier (p. 124-131)

J.-Ch.-E. Rey : Ballade à seule fin de châtier deux qui n'aiment pas Boileau (p. 132-133)

*** : Notes [Bergerat et Delorme. - Nos lecteurs, grâce à l'amusante ballade qui précède, savent déjà que Comœdia a fêté à sa façon le bi-centenaire de la mort de Boileau... ; Le nommé Boileau. - Nous lisons dans Paris-Coulisses du 26 février, cet écho... ; "Rosse, tant et plus...". - Nous ne pouvons que signaler aujourd'hui l'amusant ouvrage de M. Henry Mustières (Messein, édit.). Ce n'est pas une simple parodie de Chantecler, mais bien une satire spirituelle et féroce de toute l’œuvre de M. Rostand... ; Le monument Moréas. - Le comité Moréas est ainsi définitivement composé... ; Livres reçus (liste)] (p. 134-[136])
Document
Enquête sur Boileau - Réponse de Fagus
Boileau est tout d'abord exaspérant comme la raison même, et notre cœur lui en veut d'être infaillible ; mais son cœur à lui apparaît si droit et si bon, que notre superbe demande pardon de s'être regimbée. Il a toujours raison, et bientôt réussit sans effort à le faire oublier, nous conquérant à sa justice par sa cordialité. Et alors si, malgré tout, on ne se range pas à son avis, on s'en veut de n'être pas de son avis, et prévoit qu'on y viendra. Mais, pour cela, il faut le comprendre, et, pour le comprendre, il faut l'aimer.

On va, dit-on, sous peu, mettre à l'encan sa vieille maison d'Auteuil. C'est un grand malheur ; mais le grand crime est que, depuis longtemps, nul n'y venait plus, ce que montrent assez les écrits du temps.
Le seul moyen de nous rédimer est de réinstaller Boileau dans notre cœur et dans notre raison.
FAGUS.