LES GUÊPES
3e Année - N°22-23-24 - "Hommage à Boileau" - (Mars 1911)
[Date de publication : Mars 1911 - Couverture : imprimée en noir sur papier jaune, 445 (référence à l'article 445 du Code d'instruction criminelle), Année, Date, Numéro, Titre, Périodicité, Épigraphe (citation des Guêpes d'Aristote : LE CHŒUR : Il n'est pas facile de m'adoucir, quand on ne parle pas dans mon sens.), Prix du N°, Dessin représentant une guêpe - 2e de couverture : Abonnement, Titre, Périodicité ("Revue mensuelle paraissant le 15 de chaque mois"), Directeurs : Jean-Marc Bernard et Maurice de Noisay, Secrétaire : Henri Clouard, "Les abonnements partent du commencement de l'année et sont continués sauf avis contraire", "La Revue ne publie que de l'inédit. Les manuscrits ne sont pas rendus. Les auteurs sont seuls responsables de leurs écrits.", Fondateurs, Collaborateurs, ("Tous ceux dont les articles auront été acceptés par la Direction") "Ceux qui ne collaboreront pas. - MM. Jean Aicard, Maurice Bouchor, Gaston Deschamps, Auguste Dorchain, J. Ernest-Charles, René Fauchois, Eugène Lintilhac, Jean Rameau, René Ghil, Saint-Georges de Bouhélier, Fernand Gregh, Robert de Souza et Jean Royère", Dépositaires (A Paris : La Nouvelle Librairie Nationale, 85, rue de Rennes (VIe) - M. Blanchard, 4, boulevard St-André (VIe) - M. Bénard, 11, Galerie de l'Odéon (VIe) / A Valence : Librairie Monchaud, rue Émile-Augier / M. de Vallée, place Victor Hugo / A Reims : M. Michaud, rue du Cadran-Saint-Pierre / A Marseille : Librairie Antimaçonnique, 14, rue Montgrand / On trouve également la Revue dans les principales bibliothèques des gares de Paris et de la Province), Titre (encadré de part et d'autre par "445"), "Adresser les communications / Concernant l'Administration : à M. Jean-Marc Bernard, Saint-Rambert d'Albon (Drôme) / Concernant la Rédaction : à M. Maurice de Noisay, 7, rue Paul-Saunière, Paris. / "Le Directeur et le Secrétaire reçoivent le mercredi, de 5 à 7 heures au siège de la Revue, à Paris, 7, rue Paul-Saunière" - 3e de couverture : 445 (en note : Cet article du code d'instruction criminelle est en somme (notre modestie ne rougit pas de l'avouer) le meilleur article de notre revue. Aussi nous nous promettons de l'insérer douze fois par an) - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Objets d'Art.- Henri Michelon / Lisez tous : L'Action Française / Champagne "Aux Trois Fleurs de Lys" Brière et de Labaume, Reims / La Plume Politique et Littéraire / L'Action Française / Le Divan / Imprimerie Valentinoise / Grand Café Glacier, Rich Tavern / Le Courrier de la Presse / Biscuits Peyturaud / Revue Critique des Idées et des Livres / Revue Catholique et Royaliste / L'Âme Latine / Lisez aussi : Le Nord Patriote) ; Service des Revues (liste) - Page [41] : Hommage à Nicolas Boileau-Despréaux à l'occasion du bi-centenaire de sa mort (13 mars 1711-13 mars 1911) - Page 42 : Sommaire - Page [43] : "Pourquoi nous honorons Boileau par Maurice de Noisay" - Page [44] : citation de l'Art Poétique (ch. IV) en épigraphe de l'article ("Pour moi, qui, jusqu'ici nourri dans la satire, (...) Plus enclin à blâmer que savant à bien faire") - Page [50] : muette - Pagination : 96 pages]
Maurice de Noisay : Pourquoi nous honorons Boileau [citation de J.-F. Laharpe (Lycée ou Cours de littérature ancienne et moderne, tome VI, 1817, p. 326) en épigraphe : "Jamais il n'eut plus d'ennemis qu'aujourd'hui, parce qu'il n'en peut avoir d'autres que ceux du bon goût, et que leur audace s'est accrue avec leur nombre : l'expérience atteste le mal qu'ils peuvent faire. Les Romains autrefois, dans les temps des calamités publiques, faisaient descendre du Capitole et tiraient du fond de leurs temples les statues des dieux tutélaires, que l'on portait en pompe par la ville, à la vue des citoyens qu'elles rassuraient. S'il est permis, suivant l'expression d'un Ancien, de comparer de moindres choses à de plus grandes, les lettres ont aussi leurs jours de calamités ; et quand l'image révérée de Despréaux vient de paraître dans ce Lycée, où nous appelons avec lui tous les dieux des arts pour les opposer à la barbarie, n'est-ce pas le moment de repousser les outrages et les blasphèmes que les barbares osent opposer au culte que nous lui rendons."] (p. 45-49)
ENQUÊTE SUR BOILEAU
(p. [51]-72)
[p. [51] : Titre et noms des auteurs des réponses - p. 52 : citation de l’Épitre X de Boileau en épigraphe : "Que si mêmes un jour le lecteur gracieux, (...) Ami de la vertu plutôt que vertueux."]
Réponse de Maurice Barrès (p. 53)
Réponse de Henry Bordeaux [datée "Ce 24 janvier 1911"] (p. 54)
Réponse de Paul Claudel [datée "Prague, le 26 janvier 1911"] (p. 55)
Réponse de Henry Gauthier-Villars (p. 56)
Réponse de Charles Le Goffic (p. 57)
Réponse de Jules Lemaitre [datée "26 janv. 11" - longue citation de son Jean Racine (3e conférence)] (p. 58-60)
Réponse de René Quinton [datée "Paris, le 8 février 1911"] (p. 61)
Réponse de Charles de Pomairols [datée "Paris, 16 février 1911"] (p. 62-63) [suivie d'un complément par Maurice de Noisay (p. 63-64)]
Réponse de René Bazin [datée "Paris, 21 février 1911"] (p. 65)
Réponse de Pierre de Nolhac [datée "Château de Versailles, 18 février"] (p. 66)
Réponse de Georges Dumesnil [datée "Grenoble, 14 février 1911"] (p. 67)
Réponse de Paul-Jean Toulet (p. 68)
Réponse de André Sonal (p. 69-71)
Réponse de Fagus (p. 72)
ÉTUDES SUR BOILEAU ET SON ŒUVRE
(p. [73]-133)
[p. [73] : Titre et noms des contributeurs - p. 74 : citation de l’Épitre VII de Boileau en épigraphe : "Moi-même, dont la gloire ici moins répandue (...) Plus, croissant en vertu, je songe à me venger."]
Louis Dimier : Boileau et la poésie didactique [sous forme de lettre à "Mon cher ami"] (p. 75-80)
Henri Dagan : Enquête sur l'"Art poétique" [adressée "A Monsieur le Directeur des Guêpes" - enquête fictive avec les réponses tout aussi fictives de Marinetti, Faguet, Zamacoïs, Delarue-Mardrus, Porto-Riche, Vielé-Griffin, Fauchois, Verhaeren, d'Annunzio, Francis Jammes] (p. 81-88)
André Mary : Notes et Réflexions sur Boileau (p. 89-96)
Émile Godefroy : Intermède (p. 97-101)
Léon Guillot : Boileau Traducteur et Imitateur de l'Antiquité (p. 102-111)
Louis Royer : A propos du LUTRIN (p. 112-115)
Paul Bourdin : Boileau défenseur des Anciens (p. 116-123)
Jean-Marc Bernard : Boileau épistolier (p. 124-131)
J.-Ch.-E. Rey : Ballade à seule fin de châtier deux qui n'aiment pas Boileau (p. 132-133)
*** : Notes [Bergerat et Delorme. - Nos lecteurs, grâce à l'amusante ballade qui précède, savent déjà que Comœdia a fêté à sa façon le bi-centenaire de la mort de Boileau... ; Le nommé Boileau. - Nous lisons dans Paris-Coulisses du 26 février, cet écho... ; "Rosse, tant et plus...". - Nous ne pouvons que signaler aujourd'hui l'amusant ouvrage de M. Henry Mustières (Messein, édit.). Ce n'est pas une simple parodie de Chantecler, mais bien une satire spirituelle et féroce de toute l’œuvre de M. Rostand... ; Le monument Moréas. - Le comité Moréas est ainsi définitivement composé... ; Livres reçus (liste)] (p. 134-[136])
Document
Enquête sur Boileau - Réponse de Fagus
Boileau est tout d'abord exaspérant comme la raison même, et notre cœur lui en veut d'être infaillible ; mais son cœur à lui apparaît si droit et si bon, que notre superbe demande pardon de s'être regimbée. Il a toujours raison, et bientôt réussit sans effort à le faire oublier, nous conquérant à sa justice par sa cordialité. Et alors si, malgré tout, on ne se range pas à son avis, on s'en veut de n'être pas de son avis, et prévoit qu'on y viendra. Mais, pour cela, il faut le comprendre, et, pour le comprendre, il faut l'aimer.
On va, dit-on, sous peu, mettre à l'encan sa vieille maison d'Auteuil. C'est un grand malheur ; mais le grand crime est que, depuis longtemps, nul n'y venait plus, ce que montrent assez les écrits du temps.
Le seul moyen de nous rédimer est de réinstaller Boileau dans notre cœur et dans notre raison.
FAGUS.
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