dimanche 21 décembre 2014

MOUCHES A MIEL N° 3 - JANVIER 1939

MOUCHES A MIEL
N° 3 (Janvier 1939)
[Date de publication : Janvier 1939 - Couverture : Titre, Sous-Titre, illustration, Date, Éditeur, Adresse - 2e de couverture : Titre, Prix du numéro et de l'abonnement, Rédaction et Administration (Adresse), "La modestie, la sagesse" (une sorte de douce curiosité que l'on donne ici aux jeunes filles, sœurs et fiancées de ceux qui serviront à aligner un front contre quoi et pour quoi, ne leur donnent pas cet élan de retour, ce saut patriotique, à base de cruelle stupidité, que l'on obtient ailleurs au moyen d'imbéciles bourrages de crânes.), "Il ne s'agit pas d'une démarche stérile qui aboutit au suicide" (On peut vivre entièrement dans l'absolu de la pensée, opposé au quotidien qui s'accommode des réactions extérieures, des personnes, des choses...) - 3e de couverture : "Sur le silence : - La philosophie et la théologie agissent plus près des hommes qu'à cette distance pleine d'ombre où se meut la poésie..." - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Éditions Denoël - Paris / Pour paraître en mars : / LE POISON DE DIANE / par Jean de Bosschère... ; BLASPHÈME NOUVEAU / Précédé de tous les poèmes de / Jean de Bosschère / hors commerce / sauf quelques exemplaires sur Hollande, accompagnés d'un autographe et d'un dessin (tirage limité au nombre des souscripteurs inscrits avant le 1er mars : 100. ; Extrait du catalogue des Éditions Denoël) - Page [1] : En-Tête (Titre, Date, Contributeurs [Certains noms apparaissent alors que la revue ne fait que citer d'eux des extraits d'articles ou de textes issus d'autres publications]) - Bas de Page 48 : Imprimeur, Gérant - Pagination : 16 pages]
Sommaire
Walt Whitman : Un poème de Walt Whitman : Comme en silence je méditais..., poème [trad. par J[ean]. [de] B[osschère]. - de Leaves of Grass] (p. [33])
Bernard Sareste : L'Arbre, poème en vers libres (p. 34-35)
Jean de Bosschère : Blasphème nouveau, poème en vers libres (p. 36-40)
*** : Saint laïc [Celui qui se veut entièrement contenu dans dogmes et doctrines ne peut concevoir le saint ou la sainteté hors de l'église. Il ne risque aucune auscultation sur ce sujet...] ; Homme [Or, ne croyez-vous pas que c'est chaque fois l'effet d'un miracle que cela tienne, un homme, avec toutes ses variétés de stocks et de réserves, de sucs et de viandes coagulées ?...], notes (p. 40)
 Leone Vivante : Une page de philosophie vivante, essai [trad. par Lorenzo Lanza] (p. 41-42)
J[ean]. [de] B[osschère]., Jacques Murdoch : Échos et Impressions [Bulle de silence de Nohant. - Bulle de silence de Nohant, car la plus grande somme des heures qui passèrent fut toujours de silence... ; Nohant (13 août). - Je rappelle à l'Abbé Mugnier l'accord parfait où nous sommes au sujet du silence cruel du catéchisme sur la charité envers les animaux. - Puis, avec le naturel qui gouverne notre respiration, nous évoquons ce qui est la substance féconde de nos vies... - signé J. B. ; Cela peut être un accident, que l'homme sache qu'un battement de paupière déplace des univers que l'amour seul coordonne, mais où est la supériorité que nous donnerait cette connaissance ?... L'Obscur sort de Paris : - Portraits d'intruses. - D'abord je vois un profil en forme de hache. Puis cela accapare mon avidité... ; L'aveugle philosophe des philosophes. - Cette idée que l'on peut condamner ou détruire un système que si l'on a constitué un organisme théorique qui le puisse remplacer ou le rendre inutile, est une idée qui se dresse contre la vie même de la philosophie, du moins contre l'aventureuse, celle qui n'émane pas de quelque philosophe des philosophies. ; Sur verser-le-sang un boucher ne peut être du même sentiment que nous, ni le mime sur la sincérité et la vérité des expressions. ; L’œil du cheval. - Dès que j'eus vingt ans, je m'étonnai en constatant le grand nombre de personnes, en bon équilibre, qui étudiaient à la Bibliothèque Nationale et qui, pourtant, n'avaient jamais encore regardé la tête d'un cheval... ; Comique. - celui qui nous montre des fictions, et qui est inapte à voir dans la vie ce qu'il tente de nous présenter dans ses romans... ; Le plaisir de penser (réagir devant les choses, êtres et pensées) ne commence véritablement qu'après la découverte de la vanité stupide qui nous engage à créer des livres qui formeraient une oeuvre, un ensemble... ; Il sait que le temporel désastre de vivre n'est qu'une mince croûte d'architecture et, pourtant, que l'homme flagellé la porte est sa seule gloire rédemptrice, à venir. ; L'épée n'est plus un insigne d'honneur. - On attribue à O... cette phrase qui déshonore les deux parties en cause : "Cette bataille (l'élection que le président de Brosses appelait "tripotage") ne pourrait se raconter à des oreilles honnêtes !" Mais, il accepte le butin conquis au prix des infamies qu'il évoque.] (p. 42-48)
*** : Lectures [De Marcel de Corte (Les Nouvelles Lettres, p. 86, V. I) ; De "La Vie recluse en poésie" par Patrice de La Tour du Pin], citations (p. 48)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire