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lundi 21 octobre 2013

LES HEURES [N°9] - [MAI ?] 1898

LES HEURES
N° [9] (Mai [?] 1898)
[Date de publication : Mai [?] 1898 - Couverture : Titre, Ancien Titre (L'Art Wallon), Sommaire, Illustration, Prix, Date, Éditeur, Sous-Titre ("Revue Mensuelle d'Art et de Littérature") - 2e de couverture : muette - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : muette - Bas de Page 184 : "LA REVUE CESSE DE PARAÎTRE." - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Edmond Pilon : Les Heures / La Herse, poème en vers libres (p. [153]-154)
Gabriel Montjoie : Épilogue, sonnet (p. 154)
André-Ferdinand Herold : Petit poème de printemps, poème en vers libres (p. [155])
Maurice Marchin : Matinale [A M. Pecqueur, lointainement] (p. [156]) ; Nocturne (p. [157]), poèmes en vers libres (p. [156]-[157])
Gabriel Montjoie : Quelqu'un parle d'autrefois, poème (p. [158]-161)
Emmanuel Delbousquet : Équinoxe, poème en vers libres [Pour mon Ami Maurice Magre - daté "Landes d'Arx, Automne 1897"] (p. 161-162)
Christian Beck : Dans un Jardin plus beau, poème en vers libres (p. [163]-166)
Maurice Marchin : Les Apothéoses Clandestines, poème en vers libres (p. [167])
Gabriel Montjoie : Les Yeux [en épigraphe, citation de Sully-Prudhomme : "Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, / ouverts à quelque immense aurore, / De l'autre côté des tombeaux / les yeux qu'on ferme voient encore."] (p. [168]-169) ; Le prix du Savoir [à Paul Reimon] (p. [170]-174), poèmes (p. [168]-174)
Paul Jâne : Prologue [en épigraphe, citation de Paul Verlaine : "Écoutez la chanson bien douce..."] / Vers à l'Aimée (p. [175]) ; Au Soir [Pour Mlle J. L. - daté "Avril 1898"] (p. [176]), poèmes (p. [175]-[176])
Guillaume Hennen : Les Livres [Histoire de M. Aristide Truffaut. Edmond Glesener (Édition du Mercure de France). - p. [177] ; La Vie secrète. Camille Lemonnier (Ollendorff). - p. [177]-178 ; Sources vers le Fleuve. Robert de Souza (Édition du Mercure). - p. 178-180 ; L'Almanach des Poètes. 1898 - p. 180-181 ; Paul Fort. Ballades françaises (2e série). - p. 181-184 ; Rimimbrances. Lucien Colson. Ornementation de M. Auguste Donnay (Math. Thone, Liège) - p. 184]  (p. [177]-184)

dimanche 6 octobre 2013

LES HEURES [N° 7-8] - NOVEMBRE-DÉCEMBRE 1897

LES HEURES
N° [7-8] (Novembre-Décembre 1897)
[Date de publication : Novembre-Décembre 1897 - Couverture : Titre, Ancien Titre (L'Art Wallon), Sommaire, Illustration, Prix, Date, Éditeur - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Collaborateurs, Abonnement, Mention ("Adresser toutes communications à Mr Guillaume HENNEN, rue St-Remacle, Verviers") - 3e de couverture : Encart publicitaire ("Vous tous qui aimez le beau / le beau dans la nature / le beau dans l'art - le beau dans l'utile / chaussez-vous / chez / Crutzen Frères / Rue du Brou, N° 38 / Verviers / Rue Pisseroule, N° 47 / Dison") - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Librairie ancienne & moderne / Guillaume Davister / Verviers ; Librairie belge & étrangère / Édouard Gnusé / Liège ; Typographie-Lithographie Maurice Xhoffer / éditeur de "Les Heures" / Verviers) - Bas de Page 152 : "Nous prions nos lecteurs de bien vouloir excuser le retard fort involontaire de ce numéro. / Au prochain : Christian Beck, Paul Fort, A.-F. Hérold, M. Marchin, Gabriel Montjoie, Edmond Pilon" - Pagination : 40 pages]
Sommaire
Paul André : Les Heures / Haine d'Aimer, conte dramatique mis à la scène (p. [113]-139)
Adelin Bertrand : Brumes, poème (p. [140])
Rodrigue Sérasquier : Prélude, poème [en note : "des 'Soirs Antiques'."] (p. [141]-142)
Adelin Bertrand : De Nuit, poème (p. [143])
Guillaume Hennen : La "Jeune Belgique", essai [sur l'arrêt de La Jeune Belgique] (p. [144]-147)
Guillaume Hennen : Les Livres [L'Hymnaire du Printemps. Georges Ramackers (Collection de La Lutte). - p. [148] ; Le Petit Paroissien. Richard Ledent (Paul Lacomblez, Bruxelles). - p. [148]-149 ; Cœur en détresse. Arthur Daxhelet (Victor Havard, Paris). - p. 149-152]  (p. [148]-152)
Document
La "Jeune Belgique"
J'ai toujours éprouvé une joie gamine à me figurer l'effarement mêlé d'indignation qui, lors des premiers manifestes de la "Jeune Belgique", dut saisir nos véritables gens de lettres. L'audace des nouveaux venus avait de quoi stupéfier. Oser dénier le moindre savoir-faire aux bonzes respectables reconnus les seuls favorisés des Muses, ayant d'ailleurs accouché, au cours de nombreuses années, de poèmes à idées vaguement quelconques et d'une forme adéquate aux idées, en vérité, n'y avait-il pas péril à ne pas protester contre un pareil esprit ? Aussi l'unanimité de la réprobation fut-elle égale à sa violence. L'anathème s'abattit des cranes pointus et des ventres bedonnants sur cette jeunesse belliqueuse et enthousiaste. S'il n'avait suffi que de mépris pour l'écraser ! Par malheur, le mépris ou l'injure ne l'atteignit pas. Elle fit la nique aux augures consternés ; puis, (cet âge est sans pitié) lança de nouvelles pierres dans leur jardin. Elle protesta contre l'injuste oubli dans lequel étaient laissés Pirmez et de Coster, et comme on ne décolérait pas, elle eut l'outrecuidance d'avoir du talent, ce qui me le comble à la rage de ses détracteurs. Les vaines formules, la rhétorique creuse et paralysante, le guindé des conventions flambèrent en un clair feu purificateur ; et débarrassée d'entraves, elle s'avança vers le temple de l'Art et planta dans la blancheur du marbre la hampe du drapeau aux plis duquel resplendissait l'orgueilleuse devise "Ne crains". La vieille terre belgique fut comme cinglée d'un coup de fouet. Elle s'éveilla de sa longue torpeur. Des larges contrées de Flandre et des collines parfumées de Wallonie s'éleva l'encens d'un hymne grandiose à la Beauté et à l'Harmonie. Une étroite solidarité unit tous les écrivains dans la lutte pour l'idée. Car autant leur foi était vive, autant ils avaient rencontré au début d'indifférence dédaigneuse ou d'attention hostile. Ils vainquirent cependant par leur énergique persistance à s'imposer à leur pays réfractaire, semblait-il, à tout empiètement dans le domaine des lettres. Ce fut l'époque des fougueuses diatribes contre les fidèles de la routine, celle aussi des spirituelles satires couvrant pour toujours de ridicule les enlizés dans le gagaïsme et le mauvais goût.
La jeunesse intellectuelle apprit à connaître et à comprendre cette pléiade de jeunes écrivains qui, dans un pays sans traditions littéraires venaient de créer un mouvement tel qu'il ne s'en était produit nulle part jusque là. L'impulsion était donnée qui ne devait plus s'arrêter. Tous avaient orienté leurs efforts dans un même sens : triompher de l'apathie générale et donner droit de cité à cette partie de l'Art où l'on s'était cru pour jamais tributaire de nos voisins du sud. Ce but atteint, il était à craindre que des divergences ne se manifestassent entre des écrivains d'aspirations et de talents si différents. C'est ce qui se produisit. Deux partis se formèrent : l'un, hardiment novateur, qui se sépara de la Jeune Belgique, admettait la plus grande liberté de forme dans l'expression de la pensée ; l'autre, dans lequel Albert Giraud et Iwan Gilkin, plus fidèle à la tradition française et soucieux de maintenir la pureté et l'intégrité de la langue. Ce n'est pas celui-ci que j'aime le moins. Ce dernier pouvait pourtant considérer terminée la tâche que les fondateurs de la Revue s'étaient imposée. La "Jeune Belgique" avait en effet frayé à l'Art un large et glorieux chemin. Le rêve de jadis était devenu une réalité. Albert Giraud, Iwan Gilkin, quelques autres écrivains encore préférèrent cependant rester sur la brèche pour combattre certaines influences qu'ils croyaient néfastes. Ils partirent en guerre contre toutes les extravagances, n'épargnèrent personne. On tenta d'étouffer cette voix qui censurait si à propos. On fit le silence autour d'elle. Seule contre tous, elle s'évertua à morigéner vertement quoique avec impartialité.
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Aujourd'hui, après bientôt quelque vingt ans, la Jeune Belgique cesse de paraître. Je souhaite pour l'honneur de nos écrivains, que tous, oubliant les anciennes dissensions, aient été réellement émus et pénétrés d'un saint respect à la disparition de la plus ancienne et de la plus belle de nos revues littéraires ; que tous, un instant, se soient senti la même âme fraternelle que dans ce passé où ils communièrent des mêmes espoirs et où, nouveaux croisés, ils partirent, eux aussi, à la conquête d'une Terre Sainte. Quant à nous, je dirai que la mort de la "Jeune Belgique", notre grande aînée, nous a profondément attristés. Et j'en veux presque à ceux qui ont dirigé cette revue jusque maintenant de ne pas avoir fait peut-être tout ce qui était possible pour continuer à opposer leur autorité de juges sévères à ce flot montant de la sottise qui menace de nous submerger. Quelle voix s'élèvera désormais en faveur du bon sens et en l'honneur de notre sainte et belle langue française ? Allons, messieurs les barbares, dites-nous en macaque ou en hottentot vos conceptions brumeuses ; sautez à pieds joints par-dessus toutes les règles ; donnez-vous en à cœur joie ; soyez les éloquents porte-voix de la bêtise : vous ne trouverez plus sur votre chemin cette "Jeune Belgique" railleuse et impitoyable qui, si souvent, avec tant de verve sarcastique, mit à nu l'inconsistance ou le vide de vos convictions et de vos œuvres.
Guillaume Hennen.

lundi 30 septembre 2013

LES HEURES [N°5-6] - SEPTEMBRE-OCTOBRE 1897

LES HEURES
N° [5-6] (Septembre-Octobre 1897)
[Date de publication : Septembre-Octobre 1897 - Couverture : Titre, Ancien Titre (L'Art Wallon), Sommaire, Illustration, Prix, Date, Éditeur - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Collaborateurs, Abonnement, Mention ("Adresser toutes communications à Mr Guillaume HENNEN, rue St-Remacle, Verviers") - 3e de couverture : Encart publicitaire ("Vous tous qui aimez le beau / le beau dans la nature / le beau dans l'art - le beau dans l'utile / chaussez-vous / chez / Crutzen Frères / Rue du Brou, N° 38 / Verviers / Rue Pisseroule, N° 47 / Dison") - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Librairie ancienne & moderne / Guillaume Davister / Verviers ; Librairie belge & étrangère / Édouard Gnusé / Liège ; Typographie-Lithographie Maurice Xhoffer / éditeur de "Les Heures" / Verviers) - Bas de Page 112 : "La Lutte nous prie de notifier le transfert de ses bureaux de la place Van Meyel, 15, à la rue Franklin, 114, Bruxelles." - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Albert Mockel : Les Heures / Brouillard, poème en vers libres [en note : "Fragment d'un poème."] (p. [81]-83)
Emmanuel Delbousquet : Prométhée, poème (p. [84]-85)
Charles Guérin : Les Bœufs du Soleil, sonnet (p. 85)
Francis de Croisset : Avant-hier, poème (p. [86]-87)
Maurice Marchin : Gracilités en marge, poème (p. 87-88)
Valère Gille : Vases Antiques / I. Jeux Guerriers (p. [89]) ; II. L'Offrande (p. 90), poèmes (p. [89]-90)
Paul Reimon : Alliance (p. [91]) ; Vers la Clémence (p. [92]), sonnets (p. [91]-[92])
Paul André : Une estatue, si-ou-plait ?..., essai [sur la mode des bustes et autres monuments] (p. [93]-96)
Gabriel Montjoie : La vaine Renaissance, poème (p. [97]-104)
Guillaume Hennen : Les Livres [L'Homme en Amour. Camille Lemonnier (Ollendorff). - p. [105]-108 ; Ballades Françaises. Paul Fort. - p. 108-112]  (p. [105]-112)

samedi 21 septembre 2013

LES HEURES [N°4] - AOÛT 1897

LES HEURES
N° [4] (Août 1897)
[Date de publication : Août 1897 - Couverture : Titre, Ancien Titre (L'Art Wallon), Sommaire, Illustration, Prix, Date, Éditeur - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Collaborateurs, Abonnement, Mention ("Adresser toutes communications à Mr Guillaume HENNEN, rue St-Remacle, Verviers") - 3e de couverture : Encart publicitaire ("Vous tous qui aimez le beau / le beau dans la nature / le beau dans l'art - le beau dans l'utile / chaussez-vous / chez / Crutzen Frères / Rue du Brou, N° 38 / Verviers / Rue Pisseroule, N° 47 / Dison") - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Librairie ancienne & moderne / Guillaume Davister / Verviers ; Librairie belge & étrangère / Édouard Gnusé / Liège ; Typographie-Lithographie Maurice Xhoffer / éditeur de "Les Heures" / Verviers) - Bas de Page 80 : "La revue ne paraîtra pas en septembre, mais publiera en octobre un n° double." - Pagination : 20 pages]
Sommaire
Adelin Bertrand : Les Heures / Sables, poème (p. [61])
Christian Beck : Histoire du Xerxès dans une Prairie, conte [A Maurice de Miomandre] (p. [62]-64)
Tristan Klingsor : Le Bonhomme de paille, poème en vers libres (p. [65])
I. Will. : Le Rêve d'un vieux Curé, récit (p. [66]-71)
Maurice Marchin : Prélude [A Guillaume Hennen] (p. [72]-73) ; Berceuse [A la seule Aimée] (p. 73), poèmes en vers libres (p. [72]-73)
Paul Reimon : Heure Sereine (p. [74]) ; La vie de la mort (p. [75]), poèmes (p. [74]-[75])
Guillaume Hennen : Les Livres [Chansons d'Aube. Henri Ghéon (Édition du Mercure de France). - p. [76]-77 ; Le Thyrse : Proses florencées. Hélène, Nouvelle. Arnold Goffin. - p. 77-78 ; Ballades Françaises. Paul Fort. - p. 78-79]  (p. [76]-79)
G[uillaume]. H[ennen]. : Memento ["Parce que nous avons toujours déploré les dissensions qui subsistent entre les écrivains de la "Jeune Belgique" et ceux qui naguère fondaient le Coq Rouge, et parce que ne faisant partie d'aucune chapelle, nous avons toujours trouvé bon d'admirer toute œuvre illuminée d'un rayon de beauté, de qui que fût cette œuvre, nous nous permettons de croire que si nous déclarons incliner du côté de la "Jeune Belgique" quand elle critique, trop vertement peut-être, la composition du numéro de la "Revue Encyclopédique" consacrée exclusivement à la Belgique, notre aveu ne sera pas taxé de partialité..."] (p. 79-80)

samedi 14 septembre 2013

LES HEURES [N°3] - JUILLET 1897

LES HEURES
N° [3] (Juillet 1897)
[Date de publication : Juillet 1897 - Couverture : Titre, Ancien Titre (L'Art Wallon), Sommaire, Illustration, Prix, Date, Éditeur - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Collaborateurs, Abonnement, Mention ("Adresser toutes communications à Mr Guillaume HENNEN, rue St-Remacle, Verviers") - 3e de couverture : Encart publicitaire ("Vous tous qui aimez le beau / le beau dans la nature / le beau dans l'art - le beau dans l'utile / chaussez-vous / chez / Crutzen Frères / Rue du Brou, N° 38 / Verviers / Rue Pisseroule, N° 47 / Dison") - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Librairie ancienne & moderne / Guillaume Davister / Verviers ; Librairie belge & étrangère / Édouard Gnusé / Liège ; Typographie-Lithographie Maurice Xhoffer / éditeur de "Les Heures" / Verviers) - Pagination : 20 pages]
Sommaire
Jules Feller : Les Heures / Voix du Rhéteur, essai (p. [41]-50)
Richard Ledent : D'un livre : Le Petit Paroissien, poème (p. [51])
Edmond Pilon : La Cène, poème [A Albert Mockel] (p. [52]-53)
Paul Reimon : Prologue, poème (p. [54]-56)
Guillaume Hennen : Les Livres [Squelettes Fleuris. Tristan Klingsor (Édition du Mercure de France). - p. [57]-60 ; Quatre histoires de Pauvre Amour. Charles-Louis Philippe (Édition de l'Enclos). ; De H.-J.-M. Levet, une élégante plaquette, "Le Pavillon" poème cultique avec préface d'Ernest La Jeunesse. Nous avons passé le livre et la préface à notre service spécial de traduction. ; L'abondance des matières nous oblige à remettre au prochain numéro la critique de La Nichina de Hugues Rebell, La Poésie contemporaine de Vigié-Lecoq, Ballades françaises de Paul Fort, Le Thyrse d'Arnold Goffin, L'homme en amour de Camille Lemonnier, Chansons d'Aube d'Henri Ghéon. - p. 60]  (p. [57]-60)

vendredi 6 septembre 2013

LES HEURES [N°2] - JUIN 1897

LES HEURES
N° [2] (Juin 1897)
[Date de publication : Juin 1897 - Couverture : Titre, Ancien Titre (L'Art Wallon), Sommaire, Illustration, Prix, Date, Éditeur - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Collaborateurs, Abonnement, Mention ("Adresser toutes communications à Mr Guillaume HENNEN, rue St-Remacle, Verviers") - 3e de couverture : Encart publicitaire ("Vous tous qui aimez le beau / le beau dans la nature / le beau dans l'art - le beau dans l'utile / chaussez-vous / chez / Crutzen Frères / Rue du Brou, N° 38 / Verviers / Rue Pisseroule, N° 47 / Dison") - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Librairie ancienne & moderne / Guillaume Davister /Verviers ; Librairie belge & étrangère / Édouard Gnusé / Liège ; Typographie-Lithographie Maurice Xhoffer / éditeur de "Les Heures" / Verviers) - Pagination : 20 pages]
Sommaire
Francis Vielé-Griffin : Les Heures / Vers, poème en vers libres [en épigraphe, citation de G[uillaume]. H[ennen]. : "... Et maintenant que le printemps / sème partout de la vie et de la lumière, / ne voudriez-vous pas apporter un peu de soleil / à notre Wallonie parfois si triste et si brumeuse ?" - daté "Touraine, Mai 1897."] (p. 21)
Henri Ghéon : Lied, poème en vers libres (p. 22)
Arnold Goffin : Épiphanie, poème en prose [en note : "Extrait du Thyrse, un vol. en préparation."] (p. 23-25)
Charles Guérin : Défi à la Reine, poème [en bas de page : "L'abondance des matières nous oblige à remettre la critique des livres au prochain numéro."] (p. 26)
Albert Mockel : Fée Papillonne, conte [daté "1886"] (p. 27-33)
Edmond Pilon : L'Automne du Pauvre, poème (p. 34)
Maurice Marchin : Chanson sur l'autre Rive, poème en vers libres [A mon ami Christian Beck] (p.35)
José Perrée : Chanson de la lune, poème [A Stéphane Elseneur] (p. 36)
Paul Jâne : Vie simple, poème [en épigraphe, citation de Schiller : "Lass mich ein kind sein, sei es mit."] (p. 37)
G[uillaume]. H[ennen]. : A propos des Nouveaux-Concerts ["D'avoir pendant des années combattu l'hostilité du public envers les œuvres musicales des maîtres contemporains, et, malgré qu'il se fût buté à l'indifférence dédaigneuse de l'insuffisance et de l'incompréhension, d'avoir voulu quand même le triomphe de ses idées et surtout la magnification de l'Art, M. Kefer a réussi à inspirer à tous, sinon son même amour du Beau, au moins le respect et l'attention pour chacune des tentatives dont l'ensemble résume sa vie..."]  (p. 37-38)
Paul Reimon : Vers, poème [en note : "Fragment."] (p. 39-40)

samedi 15 juin 2013

LES HEURES [N°1] - MAI 1897

[Titre : LES HEURES - Sous-titre : Revue Mensuelle d'Art et de Littérature Ouverte à tous les Jeunes - Dates de publication : Mai 1897 (n° [1]) à mai [?] 1898 (n° [9]) - Fait suite à : L'Art Wallon - Périodicité : mensuelle (deux numéros doubles : septembre-octobre et novembre-décembre ; le dernier numéro porte la seule mention de l'année) - Lieu de publication : Verviers - Format : 160 x 245 mm - Couverture : illustrée et imprimée en noir sur papier vert - Pagination :  20 à 40 pages ; pagination suivie - Prix et abonnements : Le numéro = 0,50 centimes, puis 0,75 centimes à partir du n° double de septembre-octobre 1897 ; Abonnement (un an) = 5 francs - Directeur : Guillaume HennenCollaborateurs (liste exhaustive) : Paul André, Adelin Bertrand, Christian Beck, Francis de Croisset, Emmanuel Delbousquet, Jules Feller, Henri Ghéon, Valère Gille,  Arnold Goffin, Charles Guérin, Guillaume Hennen, André-Ferdinand Herold, Paul Jâne, Tristan Klingsor, Richard Ledent, Maurice Marchin, Albert Mockel, Gabriel Montjoie, José Perrée, Edmond Pilon, Paul Reimon, Rodrigue Sérasquier, Charles Smulders, Francis Vielé-Griffin, I. Will - Adresse (direction) : Rue St-Remacle, Verviers (Belgique) - Éditeur : Typographie-Lithographie Maurice Xhoffer, éditeur, Rue de Palais, 129, Verviers]
LES HEURES
N° [1] (Mai 1897)
[Date de publication : Mai 1897 - Couverture : Titre, Ancien Titre (L'Art Wallon), Directeur, Sommaire, Illustration, Prix, Date, Éditeur - 2e de couverture : Titre, Ancien Titre, Sous-Titre, Collaborateurs, Abonnement, Mention ("Adresser toutes communications à Mr Guillaume HENNEN directeur, rue St-Remacle, Verviers") - 3e de couverture : Encart publicitaire ("Vous tous qui aimez le beau / le beau dans la nature / le beau dans l'art - le beau dans l'utile / chaussez-vous / chez / Crutzen Frères / Rue du Brou, N° 38 / Verviers / Rue Pisseroule, N° 47 / Dison") - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Librairie ancienne & moderne / Guillaume Davister /Verviers ; Librairie belge & étrangère / Édouard Gnusé / Liège ; Typographie-Lithographie Maurice Xhoffer / éditeur de "Les Heures" / Verviers) - 4 pages non numérotées en début de numéro : Page [a] (Page de titre) ; Page [b]-[c]-[d] : muettes - Pagination : 20 pages + les 4 premières pages non numérotées]
Sommaire
La Rédaction : Ceci est une Proclamation, éditorial [en épigraphe, citation de Les kamtchatka de Léon Daudet : "Bourgeois, songez que du haut de ces tours d'ivoire, les esthètes vous contemplent."] (p. 1-2)
Albert Mockel : A la Faucheuse, poème [Pour Gaston Jollrand] (p. 3)
Emmanuël Delbousquet : Chant sacré, poème (p. 4)
Francis de Croisset : Évocation, poème (p. 5-6)
Tristan Klingsor : Doux Ménestrel passager..., poème en vers libres (p. 6)
Valère Gille : Ganymède, poème (p. 7)
Rodrigue Sérasquier : Paternité, poème [A Paul Sylvain - daté "Janvier 1896"] (p.8)
Charles Smulders : Missa Solemnis [en note : "L'auteur nous prie de faire remarquer que ce compte rendu, qui fut publié en 1895 lors de la première interprétation de la Missa Solmenis, a simplement été remanié et adapté à sa seconde exécution."] (p. 9-12)
I. Will : Nécessité, récit (p. 13-15)
Charles Smulders : Nouveaux Concerts [Concert du 7 février 1897 / Programme : Thâmar, poème symphonique, Mili Balakirew. - Scène de la séduction du 2e acte de Parsifal. - Ouverture des Maîtres Chanteurs. - Prélude du 1er acte et finale du 3me acte de Tristan et Yseult. - Fantaisie sur des mélodies populaires canadiennes, Paul Gilson]  (p. 16-18)
Guillaume Hennen : Essais sur le Naturisme, compte rendu [à propos des Essais sur le Naturisme de Maurice Le Blond] (p. 18-19)

*** : Memento ["Les Heures", ce titre, nous l'élûmes de préférence à l'ancien "l'Art Wallon" qui semblait exclure toute manifestation d'art étrangère à la Wallonie. / Peut-être ne messied-il pas non plus dire le motif qui empêcha maints collaborateurs de figurer dans ce numéro : l'extrême obligeance du grand nombre. C'est encore la raison qui ne nous permit pas d'exprimer à Mr L. Kefer notre admiration à propos de ses "Nouveaux Concerts". Aussi nous plaira-t-il de parler longuement de ceux-ci dans un prochain article. / Il nous fut donné d'entendre, il y a quelque temps, à la Société des Arts et de la Presse, une causerie de Mr M. Wilmotte sur la "Chanson Populaire"... ; Mr Paul André, notre collaborateur, donna au "Caveau Verviétois" une élégante et chaleureuse causerie, d'ailleurs très applaudie, sur "l'indifférence belge en matière artistique et littéraire." ; Nous adressons un cordial merci à tous ceux qui voulurent bien nous apporter l'appui de leur talent et de leur nom.] (p. 20)
Document
"Ceci est une Proclamation"
"Bourgeois, songez que du
haut de ces tours d'ivoire, les
esthètes vous contemplent."
LÉON DAUDET,
(Les kamtchatka, passim.)
Au seuil de cette année nouvelle, il ne messied peut-être point d'affirmer notre foi et de dire, avec nos jeunes espérances, le but de nos pèlerinages et l'illusion candide de nos efforts.

Nous croyons que l'Art n'a que faire des querelles mesquines, des chapelles aux petits dieux exigeants, aux rares enfants de chœur, puérils et grotesques. Nous avons cette naïveté de rire devant les saltations farouches des Apaches de lettres, brandissant autour du poteau du scalp le Tomahawk du Verbe. Nous avons cette impudente fatuité de faire la nique aux augures surannés et solennels. Et nous rêvons d'un Art sans entraves, indépendant, insoucieux aussi de ce débat, peu divertissant à la longue, du Vers libre et du Vers classique. La Beauté doit-elle donc s'astreindre à de tels dogmes intransigeants ? Ou si l'Art, dans sa mystérieuse harmonie, n'est pas divers, multiple et fécond comme la Nature et comme la Vie ? Nous serons fraternels à tous ceux dont le chant vibre, sous le ciel, - véhément, doux, joyeux ou triste. Peu nous importent toutes les écoles et toutes les esthétiques et toutes les formules et toutes les théories, toutes ces choses stériles, éphémères et vaines. Dans notre marche loyale vers la Beauté, il nous plaît de nous proclamer d'une impartiale Tolérance, - assurément très révoltante.
La Rédaction.