jeudi 13 novembre 2014

LES CAHIERS N° 14 - JUILLET 1919

LES CAHIERS DE JUIN
N° 14 (Juillet 1919)
[Date de publication : Juillet 1919 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Contributeurs du numéro, 2e Année, Numéro, Année, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, Mention ("Nous publierons le mois prochain : LE JARDIN SANS SOLEIL Poèmes de Louis Boumal mort pour la Patrie.") - 3e de couverture : Editions des Cahiers (Quand ils auront passé de l'ombre à la lumière, un acte en prose de Louis Boumal... / La Joie d'Aimer, poèmes de Marcel Paquot... ; En préparation : Le Jardin sans soleil, poèmes de Louis Boumal / La Rose à la lance nouée, poèmes de Lucien Christophe / Nous possédons encore quelques-uns des numéros qui furent publiés au front belge. On peut se les procurer aux Cahiers contre envoi de 1 fr 25.") - 4e de couverture : Titre, Rédaction, "LES CAHIERS ont publié des pages inédites de : (suit la liste des collaborateurs), Abonnements, "Envoyer ce qui concerne : La Rédaction à M. Paquot, 34, rue Darchis, Liège, L'Administration à L. J. Herbos. 41, rue du Midi, Bruxelles", Dépositaire (WYKMANS, libraire, 9, rue Saint-Paul, Liège), Imprimeur - Page [1] : Faux-Titre (reprend les informations de la couverture) - Page [2] : Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Georges Duhamel : Élégie IX - Sur la fin d'une querelle, poème (p. 3-5)
Prosper Roidot Poèmes : I. Amour, tout parfumé d'averse et de verdure... (p. 6) ; II. Quand le beau jardin rose est par l'homme pillé... ; III. On aime peu tes chants, on ne les connaît guère... (p. 7), poèmes (p. 6-7)
André M. de Poncheville : Tu te souviens de moi, poème (p. 8)
Georges Poncelet : Le Livre de Manon, poème (p. 9-10)
Arthur Cantillon Siegfried et les Nymphes, conte [Pour Lucien Christophe] (p. 11-16)
Herman Grégoire : La Palabre (p. 17-18) ; La Négresse (p. 18-19), poèmes en prose (p. 17-19)
Lucien-Paul Thomas : L'Hôte inconnu, étude [à propos du livre de Maurice Maeterlinck - en note : "Nous parlerons prochainement des Débris de la guerre, qui ont été publiés en français avant l'Hôte inconnu, mais qui ont été composés postérieurement."] (p. 20-25)
[CHRONIQUES]
Lucien Christophe : Les Hymnes de Joachim Gasquet 1914-1918 [Paris, Nouvelle Librairie Nationale], compte rendu (p. 26-32)

mercredi 12 novembre 2014

JEAN ROYÈRE RAPPELLE LE BUT DE LA PHALANGE

Je poursuis mon dépouillement - au gré des envies - de l'enquête de Maurice Caillard et Charles Forot sur les revues d'avant-garde parue dans Belles-Lettres, en reproduisant aujourd'hui la réponse de Jean Royère. Il y revient naturellement sur l'aventure de La Phalange dont la publication s'interrompit, comme pour beaucoup d'autres, en 1914, après huit années d'existence. Si la revue à couverture orange renaquit en 1936 sous la direction de Royère, assisté par Armand Godoy, alors que le monde s'apprêtait à sombrer, son tour, plus politique et plaidant pour une alliance latine rapprochant la France de l'Italie mussolinienne et de l'Espagne franquiste, l'éloignait considérablement de ce qu'elle fut à l'origine : une revue de poésie. Pour autant, Jean Royère s'efforça, tout au long de sa vie, d'animer et de défendre un état d'esprit - une communion d'idées - qui fût propre au groupe d'écrivains réunis autour de la première Phalange. Aussi dirigea-t-il, à partir de 1924, une collection chez Albert Messein qu'il intitula, comme de bien entendu, "La Phalange", et qui publiait des anciens collaborateurs de la revue ou des auteurs partageant la même exigence poétique. Comme il y eut un esprit N. R. F., il y eut, peut-être plus diffus, peut-être moins influent, un esprit Phalange.
JEAN ROYÈRE
Le groupement de La Phalange était - je suis tenté d'écrire "est", car il a survécu à la Revue - fait d'écrivains qui mettaient la poésie au premier rang et lui subordonnaient tout le reste. La Phalange aura donc été essentiellement la Revue de la Poésie et peut-être dans cette fonction n'a-t-elle pas été remplacée. Mais nous étendions à toute la littérature - prose ou vers - le culte dont nous entourions l'art du langage. Nous estimions d'autre part que l'esthétique est aussi intéressante que les créations du génie et qu'elle est inséparable de l'Art proprement dit surtout dans une revue, et ne méprisant rien de ce qui en relève, nous ne reculions même pas devant les questions techniques et nous poussions notre information très loin, toujours je le répète avec le dessein de servir la poésie.
Enfin parce que les autres arts, notamment la peinture et la musique, nous semblaient inséparables de la poésie qui est une musique et une peinture verbales nous nous intéressions au destin des peintres et des musiciens non moins qu'à celui des poètes contemporains ; et comme l'Art créateur est régi à peu près partout par les mêmes lois, nous accordions aux lettres étrangères une place proportionnelle à leur importance, mais en choisissant les écrivains qui, hors de France, nous semblaient dignes d'être étudiés pour des raisons analogues à celles qui justifiaient les articles que nous accordions aux nôtres. C'est ainsi que nous avons été conduits à parler pour la première fois en France d'écrivains qui sont devenus ensuite célèbres chez nous comme Bernard Shaw et Chesterton, etc...
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Les noms de ceux qui furent jugés nos Maîtres et qui étaient tout au moins nos chefs de file : Paul Adam, Barrès, Jammes, Kahn, Paul Fort, Merrill, Régnier, Verhaeren, Vielé-Griffin, firent que notre revue ne tarda pas à passer pour l'organe officiel du Symbolisme - titre qu'elle n'a jamais revendiqué -, et que la collaboration de jeunes comme : Apollinaire, Carco, Frick, Fargue, Florence, Klingsor, Hertz, Larbaud, Lavaud, Mandin, Périn, Romains, Spire, Tisserand, Vildrac, Werth, etc., ne justifiait pas entièrement. Au-dessus d'eux je classe John-Antoine Nau, en qui je ne tardai pas à voir le véritable génie de La Phalange, le continuateur de Baudelaire et de Mallarmé, qui furent nos vrais maîtres. Or, John-Antoine Nau est l'inventeur parmi nous d'une sorte de symbolisme direct, mystique par son fond mais qui réside en tant qu'art tout entier dans le rythme et dans la couleur et chez qui le symbole proprement dit ne joue à peu près aucun rôle. C'est un art essentiellement anti-classique, tout moderne, qui n'a plus rien de didactique et qui puise son inspiration directement dans la nature et l'âme pour s'élever normalement jusqu'à Dieu.
A l'exemple de ce grand artiste et avec lui, La Phalange a renouvelé le Symbolisme en le retrempant dans la poésie pure, car telle aura bien été sa destinée. C'est pour cela que notre revue passa justement pour être la revue d'avant-garde qui rendait à la culture les honneurs qui lui sont dus, mais défendait en luttant contre le traditionnisme sous toutes ses formes l'Art vivant, l'Art créateur. Aussi fut-elle attaquée violemment par les organes du classicisme, hypocritement par des revues qui faisaient profession d'unir la tradition à la nouveauté. Il est certain que parmi les jeunes écrivains que La Phalange a le plus contribué à révéler, des poètes comme Apollinaire, Jules Romains, André Spire, et surtout John-Antoine Nau, sont à des titres divers, et chacun selon son tempérament, des artistes créateurs essentiellement opposés à la tradition. Or c'est par ce caractère vivant que La Phalange exerça tant d'ascendant sur les écrivains nouveaux et qu'elle en exerce encore aujourd'hui, huit ans après sa disparition. Elle peut reparaître du jour au lendemain et je ne crois pas que le moment soit venu d'en faire l'histoire (1). Elle est la revue prédestinée de ceux pour qui le devoir de l'artiste est d'être de son temps et même de créer son temps.
(1) Ceci fut écrit en 1923, voici plus d'un an. M. Jean Royère annonçait récemment que, sous le titre de La Phalange, et sous sa direction, allait paraître une nouvelle collection d'ouvrages ayant pour auteurs des collaborateurs de l'ancienne revue ou des écrivains de mêmes tendances. (Note des enquêteurs.)
(p. 187-188)

mardi 11 novembre 2014

LES CAHIERS N° 13 - JUIN 1919

LES CAHIERS DE JUIN
N° 13 (Juin 1919)
[Date de publication : Juin 1919 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Contributeurs du numéro, 2e Année, Numéro, Année, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, Mention ("Les Cahiers paraîtront désormais le 15 de chaque mois."), Avis ("Nous prions nos amis dont l'abonnement expire avec ce numéro de faire bon accueil à la quittance qui leur sera présentée prochainement.") - 3e de couverture : Editions des Cahiers (Quand ils auront passé de l'ombre à la lumière, un acte en prose de Louis Boumal... / La Joie d'Aimer, poèmes de Marcel Paquot... ; En préparation : Le Jardin sans soleil, poèmes de Louis Boumal / La Rose à la lance nouée, poèmes de Lucien Christophe / Nous possédons encore quelques-uns des numéros qui furent publiés au front belge. On peut se les procurer aux Cahiers contre envoi de 1 fr 25.") - 4e de couverture : Titre, Rédaction, "LES CAHIERS ont publié des pages inédites de : (suit la liste des collaborateurs), Abonnements, "Envoyer ce qui concerne : La Rédaction à M. Paquot, 34, rue Darchis, Liège, L'Administration à L. J. Herbos. 41, rue du Midi, Bruxelles", Dépositaire (WYKMANS, libraire, 9, rue Saint-Paul, Liège), Imprimeur - Page [1] : Faux-Titre (reprend les informations de la couverture) - Page [2] : Imprimeur - Pagination : 40 pages]
Sommaire
Georges Marlow : Stances, poème [A Blanche Rousseau] (p. 3-5)
Thomas Braun Poème, poème [A Léopold Arnould - daté "Maissin, mai 1917"] (p. 6-7)
A. de Bersaucourt : Les Images de notre Amour : Explications ; Gratitude, poèmes en prose (p. 8)
Maurice Beerblock : J'ai voulu me pencher..., poème en vers libres (p. 9-10)
Philippe Chabaneix Le dixième jour, poème [A Francis Carco, pilote aviateur] (p. 11-12)
Alfred Dubois : André Suarès et ses Portraits, étude [Au sculpteur Georges Petit - daté "Septembre 1918"] (p. 13-32)
[CHRONIQUES]
Lucien Christophe : Les Livres [Maurice Gauchez. Ainsi chantait Thyl (Edition Crès, à Paris) - (p. 33-38) ; Jean Tedesco. Sonatine pour l'Absente (Paris-Inter Amicos) - (p. 39)], comptes rendus (p. 33-39)
Ignace  : Propos d'un Tondeur [La lecture du premier numéro de Notre Pays, revue panoramique belge, a inspiré M. Bietméfranc, un des plus brillants espoirs de cette école nationale fondée par M. Vicinal Martius, sous le patronage de M. Maurice des Ombiaux, le poème suivant que Notre Pays reproduit avec un légitime orgueil...], polémique (p. 40)

LES CAHIERS N° 12 - MAI 1919

LES CAHIERS DE MAI
N° 12 (Mai 1919)
[Date de publication : Mai 1919 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Contributeurs du numéro, 2e Année, Numéro, Année, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, Avis ("Nous prions nos amis dont l'abonnement expire avec ce numéro de faire bon accueil à la quittance qui leur sera présentée prochainement.") - 3e de couverture : Editions des Cahiers (Quand ils auront passé de l'ombre à la lumière, un acte en prose de Louis Boumal... / La Joie d'Aimer, poèmes de Marcel Paquot... ; En préparation : Le Jardin sans soleil, poèmes de Louis Boumal / La Rose à la lance nouée, poèmes de Lucien Christophe / En vente aux CAHIERS et chez les bons libraires) - 4e de couverture : Titre, Rédaction, "LES CAHIERS ont publié des pages inédites de : (suit la liste des collaborateurs), Abonnements, "Envoyer ce qui concerne : La Rédaction à M. Paquot, 34, rue Darchis, Liège, L'Administration à L. J. Herbos. 41, rue du Midi, Bruxelles", Dépositaire (WYKMANS, libraire, 9, rue Saint-Paul, Liège), Imprimeur - Page [1] : Faux-Titre (reprend les informations de la couverture) - Page [2] : Imprimeur - Pagination : 28 pages]
Sommaire
Raymond Poincaré : A la mémoire des écrivains français morts pour la patrie, discours [en note : "Extraits du discours prononcé le 10 avril 1919 dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne."] (p. 3-8)
Fernand Mazade Les Archers blessés, poème (p. 9)
Jean Dorsenne : Banlieue, poème (p. 10-11)
Alphonse Métérié : Le Voyageur, poème en vers libres (p. 12-13)
Emile de Bongnie Nocturne, poème en vers libres (p. 14)
Marcel Loumaye : Quais, poème en vers libres (p. 15-16)
[CHRONIQUES]
[Charles]-André Grouas : Trois Livres [Georges Duhamel. La Vie des Martyrs, Civilisation, Possession du monde.], comptes rendus (p. 17-21)
Robert Vivier : Les Revues [Les Marges (février) donnent, outre une étude de Marcel Coulon sur Verlaine anglais et des vers colorés d'Emile Sicard, le résultat d'une enquête sur le monument le plus laid de Paris... ; Les Humbles (décembre) - Il faut y lire un douloureux poème de Garrigue Garrone (...) En février, cette revue publie un manifeste fraternel des intellectuels combattants français... ; Soi-même (janvier-février). C'est le dernier numéro de cette courageuse revue... ; Les Cahiers idéalistes de février rappellent les idées de Renan sur les nations : "L'existence d'une nation est un plébiscite de tous les jours." Paul Brûlat commence à vieillir : il se demande Ce que c'est qu'un jeune. L. P. Jouve (sic) donne huit vigoureux poèmes de la solitude. En mars, une lettre inédite de Walt Whitman... ; La Veilleuse édite le dimanche des malades, recueil de réflexions frissonnantes et subtiles d'Emmanuel Lochac... ; Les Écrits Nouveaux (janvier) publient, sous la forme soignée qui est leur habitude, une étude substantielle de Suarès sur Antoine et Cléopâtre, de Shakespeare. Il y dessine puissamment la signification des protagonistes et leur valeur éternelle. Il y montre la fatalité des événements inscrite dans les caractères. M. André Breton retrace la vie d'Alfred Jarry (...) André Suarès donne, en février, une originale scène d'amour, Sous le signe de Cléopâtre... ; Dans le Divan (janvier-février), P. J. Toulet égrène des pensées fantasques... ; L’Éventail (15 février). Un frais poème de Marcel Paquot... ; Ariste édite successivement des marines un peu lourdes de Joseph Rivière, et un poème savoureux de Ker-Frank-Houx... ; Les Pionniers de Normandie (septembre-décembre 1918). Des études de G. Le Révérend, de G. M. Langé, de Christian. Et des poèmes. ; Les Facettes (juillet-août-septembre 1918). Des vers de L. Christophe, Marcel Paquot, Léon Vérane, etc. ; Le Jardin Fleuri nous offre les gentillesses de Jean de Lessy, M. Fromenteau, etc. ; Dans Lutetia (mars), M. Saulgeot harangue les jeunes, M. Arnyvelde ouvre une enquête sur le poète national... ; Le Petit Messager des Arts. - Les Cahiers de la Maison Française (Souvenirs sur Harpignies). ; Les Chants de l'Aube (février). Des Préludes d'A. M. de Poncheville... ; La Nouvelle Revue Wallonne n'ajoute rien à la gloire de Verhaeren par le poème inédit qu'elle en publie... ; La Bataille littéraire, journal hebdomadaire des écrivains belges, donne des vers de Georges Ramaekers et de Grégoire Le Roy...], comptes rendus (p. 22-25)
Ignace  : Propos d'un Tondeur [Les Écrivains de l'Yser. - La Bataille littéraire, "journal des écrivains belges", nous fournit dans son numéro 3, par la plume d'un collaborateur malheureusement anonyme, un document curieux qui éclaire d'une lumière singulière la mentalité de certains "jeunes"... ; Le Tourisme du Front. - Dans un article où il parle incidemment de ses "pauvres amis", Drouot et J.-M. Bernard et de "son cher" Duhamel, - tout le monde le sait, qu'il a de belles relations - M. Louis Pierard décrit l'existence des correspondants de guerre qu'il surnomme les touristes du front. L'expression est heureuse. Ne lui aurait-elle pas été inspirée par la lecture d'un propos du Tondeur où il était question de lui ?... ; Littérature belge de publicité américaine. - M. Armand Varlez publie à Bruxelles sa Bataille de l'Yser, poème héroïque qu'il fait précéder de cette note savoureuse... ; Une révélation littéraire. - Qui donc prétendait que les Grands Ecrivains de la Littérature Belge étaient de vieux podagres retardataires qui s'isolaient dans leur chaise de paralytiques comme dans une tour d'ivoire et se contentaient d'abaisser un mesquin regard sur la perspective du boulevard Anspach ou le sol argentifère der la colline de Ste-Adresse ?... ; Chez les J. T. S. - "Pourvu que les civils tiennent", disait Forain jadis. Et il y avait des imbéciles qui riaient, croyant à une boutade. Mais lisez cette peinture vivante que M. Debouck (D. J.) nous fait dans la Bataille littéraire des souffrances endurées par la population civile, privée de lumière le soir. Lisez-la jusqu'au bout si vos nerfs y résistent...], polémique (p. 26-28)

mercredi 5 novembre 2014

LES CAHIERS N° 11 - AVRIL 1919

LES CAHIERS D'AVRIL
N° 11 (Avril 1919)
[Date de publication : Avril 1919 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Contributeurs du numéro, 2e Année, Numéro, Année, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, Avis ("Nos abonnés militaires sont priés de nous faire connaître sans délai leur nouvelle adresse.") - 3e de couverture : Editions des Cahiers (Quand ils auront passé de l'ombre à la lumière, un acte en prose de Louis Boumal... / La Joie d'Aimer, poèmes de Marcel Paquot... ; En préparation : Le Jardin sans soleil, poèmes de Louis Boumal / La Rose à la lance nouée, poèmes de Lucien Christophe / En vente aux CAHIERS et chez les bons libraires) - 4e de couverture : Titre, Rédaction, "LES CAHIERS ont publié des Pages inédites de : (suit la liste des collaborateurs), Abonnements, "Envoyer ce qui concerne : La Rédaction à M. Paquot, 34, rue Darchis, Liège, L'Administration à L. J. Herbos. 41, rue du Midi, Bruxelles", Dépositaire (WYKMANS, libraire, 9, rue Saint-Paul, Liège), Imprimeur - Page [1] : Faux-Titre (reprend les informations de la couverture) - Page [2] : Imprimeur - Page 28 : Les Cahiers de l'Amitié de France et de Flandre paraissent plusieurs fois l'an, sous la direction de M. André Mabille de Poncheville... ; Pour paraître prochainement : Carpeaux inconnu par André M. de Poncheville... - Pagination : 28 pages]
Sommaire
Albert Mockel : Lettre ouverte à M. Henri de Régnier, lettre (p. 3-6)
Prosper Roidot Octobre, poème (p. 7-9)
Louis Boumal : Je viens vers toi (p. 10) ; Résignation (p. 11), poèmes en vers libres (p. 10-11)
Charles-André Grouas : Épigramme sur un Kratère, poème (p. 12)
Henri Dalby Hiver, poème (p. 13-14)
Claude Armel : Poèmes : I. Flamme crispée au poing du soir... ; II. Le bonheur qui viendra aura-t-il ton visage..., poèmes (p. 15)
E. Lacoste : Émile Faguet, essai (p. 16-21)
Octave Lohest : En marge de la guerre, aphorismes [datés "Flandres, 1918"] (p. 22-23)
[CHRONIQUES]
Lucien Christophe : Les Livres [Henry Dérieux. Baudelaire.], compte rendu (p. 24-25)
Ignace  : Propos d'un Tondeur [Et puis voici des vers... - "C'est le gendre du boulanger qui est mort ; ils ont eu la dépêche à midi. La semaine passée, c'était le fils à côté, le buraliste ; sa femme a deux enfants ; et le troisième en train." Qu'est-ce que vous dites, des vers ? Sans doute. Du moins, c'est M. Marcel Martinet qui l'assure. Et il faut croire qu'il le sait, puisque c'est lui qui les a composés... ; Oscar-Paul GILBERT, auteur cosmique... - "En ces temps d'armistice où pour nos gouvernants et nos plumitifs vagissants la 'Paix' semble bien être le plus grand danger, au moment, dis-je, où  les peuples vainqueurs sont tellement enivrés de gloire qu'ils en bavent d'impérialisme, il faut plus que jamais une belle énergie pour être soi-même, c'est-à-dire un homme conscient et fier de ses convictions." Nous ne résistons pas au plaisir de citer cette phrase et d'en nommer l'auteur : Oscar-Paul Gilbert... ; Belges et belgeoisants. - "Nous recevons régulièrement la Revue Belge", s'écrie avec découragement M. Philoxène Bisson dans les Marges. "Pourquoi n'est-elle pas plus littéraire ? Pourquoi, étant dirigée par notre excellent collaborateur et ami Maurice des Ombiaux, n'est-elle pas plus littéraire ?" - Il y a là un troublant problème, en effet, cher confrère. Revue belge ! s'écrie encore sarcastiquement M. Philoxène Bisson. Il n'y a pas que le commerce et l'industrie belges : il y a aussi la littérature et l'art belges ! Parfaitement. Aussi le directeur de la Revue Belge s'est-il décidé à donner une nouvelle impulsion à son oeuvre. Il va commencer la publication de Beulemans à Marseille et la dernière interpellation de Mgr Keesen au Sénat. ; Du nanan dans l'Etoile Belge du 28 février. M. Louis Schneider y rend compte de la dernière pièce de Fonson : "Ce que nous avons aimé dans Beulemans à Marseille, c'est non seulement cette silhouette de Belge, qui nous est doublement chère depuis la guerre, c'est l'acuité de vision du peintre qui reproduit avec la même intensité le milieu belge qu'il a observé toute sa vie..." Oui, c'est écrit - en toutes lettres. Et l'Etoile Belge imprime avec sérénité. D'où il s'ensuit que tous ses rédacteurs doivent se sentir fiers d'être assimilés à  M. Beulemans. Gageons pourtant...], polémique (p. 26-27)