jeudi 23 octobre 2014

RÉALITÉS SECRÈTES N° XXXIX - 2e trimestre 1970

RÉALITÉS SECRÈTES
N° XXXIX (2e trimestre 1970)
[Date de publication : 2e trimestre 1970 (achevé d'imprimer : 20 Mai 1970) - Couverture : Imprimée en noir sur papier rose (Titre, Sous-Titre, Directeurs, Numéro, Sommaire, Éditeur, Dépôt à Paris) - 2e et 3e de couverture : muettes - 4e de couverture : Prix - Page [1] : Faux-Titre (Titre, Sous-Titre, Directeurs, Numéro, Sommaire, Abonnement, Rédaction et Dépôt à Paris, Administration) - Page [2] : Tirage ("Il a été tiré de ce numéro 25 exemplaires sur Alfa-Mousse Navarre, numérotés de 1 à 25") - Bas de page [72] : Achevé d'imprimer, Imprimeur-Gérant - Note sur la mise en page : Les pages ne sont pas numérotées - Pagination : 72 pages]
Sommaire
Gérard Macé : L'œuvre en miettes de Saint-Pol-Roux, essai (p. [3]-[8])
Saint-Pol-Roux : Le trésor de l'homme (extraits), conférence (p. [9]-[18]) ; On n'est vraiment seul que dans la foule (Sur une table de "la Rotonde"), essai (p. [19]-[22]) [précédés de la présentation suivante : "Le volume 'Le Trésor de l'Homme', qui paraîtra prochainement chez Rougerie, se compose de deux conférences sur l'Imagination, prononcées à quelques jours d'intervalle, en juin 1925, devant l'Association des Etudiants de Paris, en présence d'André Breton et des surréalistes, et de trois carnets contenant les notes de Saint-Pol-Roux pour ces conférences. / Nous publions ci-dessous la deuxième conférence ainsi qu'un texte écrit par Saint-Pol-Roux lors de son séjour à Paris."] (p. [9]-[22])
Marcel Béalu : Les locataires du grenier, nouvelle (p. [23]-[31])
Bernard Mazo : Le sommeil piégé ; La cloison (p. [32]) ; Mouvante mémoire ; Provisoire (p. [33]) ; Écart ; L'homme déchiré (p. [34]) ; Lointain séjour ; Frontière (p. [35]) ; L'Attente (p. [36]) ; L'Exil ; Le Passé disqualifié (p. [37]) ; Un jour une voix ; L'imprévisible (p. [38]) ; La Déchirure ; L'Homme toujours (p. [39]), poèmes en prose (p. [32]-[39])
Elie-Charles Flamand : Marc Haven, poète ésotérique, essai (p. [40]-[43])
Marc Haven : Les regards qui s'ouvrent dans les eaux, poème en vers libres [A Paul Signac, homme, très respectueusement - daté "Vers 1895"] (p. [44]-[45]) ; Tiphereth, poème en prose [A Paul Signac, ami, très affectueusement - daté "Septembre 1895"] (p. [46]-[48]), poèmes (p. [44]-[48])
Gilbert Socard : Combat dans l'ombre (p. [49]) ; L'Ordonnateur (p. [50]) ; Animal familier (p. [51]-[52]), poèmes en prose (p. [49]-[52])
Pierre Chaleix : Ah ! les rêves ; Bonne nouvelle (p. [53]) ; Divins calembours ; Le fusil (p. [54]) ; La Tasse ; L'Enfance (p. [55]) ; Le Buffet ; Misère de l'Art (p. [56]) ; Vive la Rime (p. [57]), poèmes en prose (p. [53]-[57])
Joë Bousquet : Trois lettres à Jean Cassou, lettres [datées "L’Évêché-Villalier (Aude) 16-VII-30" (p. [58]-[65]), "Villalier, 1er Août 34" (p. [66]-[67]), "Groupement des Intellectuels de l'Aude 16-4-46" (p. [68]-[72])] (p. [58]-[72])
Référence à consulter

LES CAHIERS N° 9 - FÉVRIER 1919

LES CAHIERS DE FÉVRIER
N° 9 (Février 1919)
[Date de publication : Février 1919 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Contributeurs du numéro, 2e Année, Numéro, Année, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, mention "La publication de ce numéro a été autorisée par la Censure du G.Q.G.", Avis ("Nos abonnés militaires sont priés de nous faire connaître sans délai leur nouvelle adresse.") - 3e de couverture : Editions des Cahiers (Quand ils auront passé de l'ombre à la lumière, un acte en prose de Louis Boumal... ; En préparation : Le Jardin sans soleil, poèmes de Louis Boumal / en vente aux CAHIERS et chez les bons libraires) - 4e de couverture : Titre, Rédaction, "LES CAHIERS ont publié des Pages inédites de : (suit la liste des collaborateurs), Abonnements, "Envoyer ce qui concerne : La Rédaction à M. Paquot, L'Administration à L. J. Herbos. Z. 154, Armée Belge", Imprimeur - Page [1] : Faux-Titre (reprend les informations de la couverture) - Page [2] : Imprimeur - Page [32] : muette - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Jules Romains : L'Automne (Ode), poème (p. 3-4)
Thomas Braun Épître, poème [A Donnay] (p. 5-6)
Marcel Paquot : Ecrit au Coin du Feu, poème en vers libres [A Louis Boumal] (p. 7)
F. Hugues Lecocq : Ex-Voto, poème (p. 8)
Herman Grégoire Orgueil, poème (p. 9)
Armand Collard : Poème, poème [daté "1917"] (p. 10)
Legrand-Chabrier : Le petit chien est mort, récit (p. 17-15)
André-M. de Poncheville : Souvenirs sur Jean-Marc Bernard, essai [Au lieutenant Lucien Christophe] (p. 16-22)
Jean-Marc Bernard : Lettres inédites à André-Mabille de Poncheville, lettres [datées "10 février 1913", "2 avril 1913, "21 avril 1913"] (p. 23-26)
Herman Frenay-Cid : Phrases, essai [à propos d'Albert Lecocq, dit Frère Hugues Lecocq - daté "Septembre 1918"] (p. 27-29)
[CHRONIQUES]
Ignace  : Propos d'un Tondeur : L('Âme belge et ses paladins [La guerre est terminée. Ça n'empêche que le très honorable Fermijn Van den Bosch patauge encore dans les barbelés de l'incorrigible Nation Belge...], polémique (p. 30-31)
Document
"Écrit au Coin du Feu"
  A Louis Boumal.
J'ouvre ce livre où le rêve a tracé,
près de la gerbe aux tendresses lunaires,
une Colombe Poignardée
dans le poème de Guillaume Apollinaire.
Que d'autres qui chantaient et ne reviendront plus
évoquer parmi nous après la tâche rude,
le souvenir de ces guerriers émois
et réchauffer leur pauvre corps transi de lutte !
L'ouragan traîne dans le gel
l'airain noir de ses quadriges ;
hiver! hiver où gît mon cœur pareil
au vieil essieu sous le givre.
Marcel PAQUOT.

dimanche 5 octobre 2014

MOUCHES A MIEL N° 1 - MARS 1938

MOUCHES A MIEL
N° 1 (Mars 1938)
[Date de publication : Mars 1938 - Couverture : Titre (Mention : "Les Mouches paraîtront en l'absence des : Mouches à Miel"), Sous-Titre, illustration, Date, Éditeur - 2e de couverture : Titre (Mention : "Les Mouches qui paraîtront en l'absence des : Mouches à Miel"), Rédaction et Administration (Adresse), Prix du numéro et de l'abonnement, "Sur le carnet d'essai" - 3e de couverture : "Sur le carnet d'essai (suite)" - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Vient de paraître aux Editions Denoël / Jean de Bosschère / L'OBSCUR A PARIS" ; Collections publiées sous la direction de Jean de Bosschère aux Editions Fernand Sorlot : Vies romanesques... / Plusieurs nouveaux volumes à paraître dans la série : Les Artisans du Style...) - Page [1] : En-Tête (Titre, Date, Contributeurs) - Bas de Page 16 : Dessin de couverture, Imprimeur, Gérant - Pagination : 16 pages]
Sommaire
J[ean] de B[osschère]. : Sur le carnet d'essai, article (2e et 3e de couverture)
André Suarès : Sur le seuil de Lhassa, poème en vers libres (p. [1]-4)
Gabriel Bounoure : Lumières sur l'Obscur, essai [sur l'oeuvre de Jean de Bosschère] (p. 5-7)
Jean de Bosschère : Grande bête traquée, poème en vers libres (p. 8- 11)
Jacques Murdoch : Échos [Une conférence : La poésie en face de la vie moderne. - Rencontre impossible. Mais, on nous dit que l'orateur est poète. Nous croyons dangereux de découvrir en public les secrets qu'il a surpris... ; La Politique, le Spécialiste et le Poète. - L'individu n'est pas une personne. C'est de confondre les entités que nomment ces deux termes que sont nées beaucoup des erreurs qui vicient le discours sur la réalité de l'homme... ; Être doué. - Faire saisir par l'entendement la nature de quelque don que ce soit, serait un travail de dialectique insurmontable...] (p. 12-16)
Document
"Sur le carnet d'essai"
Le carnet d'essai des "Mouches à Miel" était sous presse quand un critique célèbre écrivait : "Mallarmé a dit : "Que la civilisation est loin de procurer les jouissances attribuables à cet état ! On doit par exemple s'étonner qu'une association entre rêveurs, y séjournant, n'existe pas dans toute grande ville, pour subvenir à un journal qui remarquerait les événements sous le jour propre au rêve". Si ce journal existait ici, il faudrait en nommer Jean de Bosschère rédacteur en chef." (1)
Mon but était à peu près celui-là. Publier des échos de la pensée de ceux qui subordonnent la vision de tous les événements aux réflexes qu'ils provoquent sur le plan poétique et divin du monde. Le premier fascicule ne pouvait ébaucher qu'un signe fragile de mon ambition. Déjà, je le constituai à grand peine. Mais ceux qui eussent dû suivre, si depuis je n'avais altéré mon projet, ne m'obligèrent pas à moins de persévérance.
Dès l'atterrissage de la petite revue, le même critique écrivait : "pourtant je doute qu'elle devienne un lieu de rassemblement. Elle formera plutôt le reflet de son curieux esprit, de ses manières de voir personnelles. (2)". Qu'elle ne pouvait être un lieu de rassemblement anthologique et que je voulais lui imprimer un caractère trop personnel, furent les deux écueils où vinrent échouer mes intentions. Sur l'épave de mon essai, je restai presque seul.
Si je n'avais pas une grande tendresse pour mon enseigne, Mouches à Miel, je peindrais sur la coque radoubée un titre nouveau qui ressemblerait à Feuillets d'un Journal. (3)
En ces conjonctures, il est évident que, dans les prochaines "Mouches", ma présence abondera autant qu'il est possible dans l'espace restreint de seize pages. Ne devais-je pas cet avertissement à mes quelques lecteurs ?
Pour ma défense, - pour tenter de retenir mes lecteurs,  - pour en attirer dix autres, je ne crois pas follement présomptueux de faire remarquer qu'ils ne trouveront dans aucune autre revue, ni les échos de ma ferveur vouée à la poésie en ce qu'elle porte de divin, ni les affirmations de la foi "d'un des cinq ou six hommes du siècle qui aient une vocation d'absolu." (4)
Car, c'est la vérité, je n'ai jamais quitté les marges pour entrer dans "le texte", sorti de mes livres pour pénétrer dans les revues. Si j'avais une seule fois cédé à la curiosité d'offrir un mien poème à l'N.R.F. ou au "Mercure", par exemple, et que les amis que j'y compte eussent couru l'aventure de le publier, je sais que beaucoup d'abonnés eussent protesté. Des preuves qui m'arrivèrent récemment me permettent de prévoir de quelle humeur se seraient montrés les lecteurs qui pensent "normalement".
Le numéro d'essai des "Mouches à Miel" (décembre 1937) appuie d'ailleurs mon pronostic. Cet unique carnet, m'attire, je le dis, des lettres acrimonieuses, mais cependant excusables, sauf l'une d'elles, venue d'un séminaire. Là on réclame pour soi, dans un langage où me blessent de grossières épines, le monopole des cogitations théologiques.
Enfin, plus que naguère, l'aveu que je viens de faire de mon isolement, m'annihilera le nombre, mais me confirmera l'amitié de ceux en qui j'eusse, en tout cas, choisi d'éveiller ce sentiment.
J. de B.
(1, 2) - Les Nouvelles Littéraires, Edmond Jaloux.
(3) - "Les Mouches", proches parentes des "Mouches à Miel", paraîtront pendant la courte absence de celles-ci. "Mouches à Miel" est notre propriété exclusive, comme le copyright des articles parus dans le numéro d'essai (déc. 1937), appartient à leurs auteurs.
(4) - Armand Petitjean. (Vendredi)

dimanche 21 septembre 2014

LES CAHIERS N° 8 - JANVIER 1919

LES CAHIERS DE JANVIER
N° 8 (Janvier 1919)
[Date de publication : Janvier 1919 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Contributeurs du numéro, 2e Année, Numéro, Année, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, mention "La publication de ce numéro a été autorisée par la Censure du G.Q.G. N° 1734, du 10 Décembre 1918", Avis ("Nos Abonnés sont priés de nous faire connaître sans délai leur nouvelle adresse.") - 3e de couverture : Editions des Cahiers (Quand ils auront passé de l'ombre à la lumière, un acte en prose de Louis Boumal... ; En préparation : Le Jardin sans soleil, poèmes de Louis Boumal / en vente aux CAHIERS et chez les bons libraires) - 4e de couverture : Titre, Rédaction, "LES CAHIERS ont publié des Pages inédites de : (suit la liste des collaborateurs), Abonnements, "Envoyer ce qui concerne : La Rédaction à M. Paquot, L'Administration à L. J. Herbos. Z. 154, Armée Belge", Imprimeur - Page [1] : Faux-Titre (reprend les informations de la couverture) - Page [2] : Imprimeur - Pages [31-32] : muettes - Pagination : 32 pages]

Sommaire
Henri de Régnier : Sonnet, poème (p. 3)
Louis Boumal Wallonie [Au lieutenant Georges Férir] (p. 4) ; Parabole (p. 5) ; Ami si bienfaisant... (p. 6), poèmes (p. 4-6)
Marcel Paquot : Noue à tes cheveux..., poème (p. 7)
Herman Frenay-Cid : "Paris-Dieppe", poème en vers libres (p. 8-11)
Camille Mauclair Hommage à la Belgique, hommage (p. 12-13)
Elie Marcuse : Noise, récit (p. 14-16)
Georges Antoine : Musique : Les proscrits et les réhabilités de demain, essai (p. 17-20)
[CHRONIQUES]
Lucien Christophe  : Les Livres [André M. de Poncheville. - Charles Péguy et sa Mère (aux Cahiers de l'Amitié de France et de Flandre, chez Georges Crès et Cie, à Paris) - (p. 21-22) ; Léo Larguier. - Les Heures déchirées (L'Edition française illustrée, rue de Provence, Paris) - (p. 23-24) ; Henry Bataille. - Le Théâtre après la guerre (Librairie Ollendorff, à Paris) - (p. 24-25) ; Henry Dérieux. - Le Livre d'Heures de la Guerre (Editions du Divan, à Coulonges-sur-l'Autize) - (p. 25-26) ; Pierre Papillaud. - Sur le seuil de la vie... - (p. 26)], comptes rendus (p. 21-36)
*** : Les Revues [Le Carnet critique (15 juin-15 juillet). - Une étude pénétrante de S. A. Masson sur H. Barbusse... ; Les lettres parisiennes (1er septembre). - Un écrivain espagnol, M. Ricardo Baeza, traduit par M. G. Pillement, y publie une excellente "glose des trois masques"... ; Les facettes. - On y lit avec plaisir des vers classiques d'André Grouas... ; Dans Soi-même (juillet-août), un poème de Marcel Loumaye, où il évoque la guerre comme une chose indéfinie et lointaine... ; La veilleuse (juillet-août). - Au Rythme des Idées, de M. Sauvage, préface de Han Ryner. ; La Sève (septembre 1918). - On y trouvera, en note d'une étude de V.-E. Michelet sur le charme du factice, une formule mathématique déterminant la distance de l'horizon... ; Le Tourbillon (août-septembre). - M. Hennessy, député, y fait figure de grand homme. On l'incite à l'héroïsme... ; Le Jardin fleuri... de fleurs bien sages ! Il est vrai qu'un de ses directeurs vient d'être lauré par l'Académie... ; Ariste de septembre continue ses belles éditions artistiques. ; La Caravane de juin-juillet a conservé sa devise modeste : les chiens aboient, la caravane passe... ; Les Marges (15 octobre) toujours égales à elles-mêmes. Tout est à lire dans ce numéro où on retrouve avec plaisir des vers et des proses de Michel Puy, Vincent Muselli, Louis Piéchaut, P.-J. Toulet, René Fauchois, Fernand Divoire, U. Derues et Ph. Bisson... ; Soi-Même (septembre-octobre). - Un douloureux poème en prose de Marcel Sauvage...], comptes rendus (p. 27-30)

MOUCHES A MIEL [N° 0] - DÉCEMBRE 1937

 [Titre : MOUCHES A MIEL - Sous-Titre : Échos . Poèmes, Carnets Mensuels de Poésie (pour le carnet d'essai n° 0) - Dates de publication : Décembre 1937 (n° 0) à janvier 1939 (n° 3) - Périodicité : annoncés comme "livrets mensuels" mais parution irrégulière - Lieu de publication Paris - Format : 160 x 240 mm pour le n° 0 [carnet d'essai], 160 x 225 mm pour les deux suivants, et 155 x 215 mm pour le dernier - Couverture : imprimée en noir sur couverture rose (pour les trois premiers numéros) et imprimée en rouge sur papier crème pour le dernier - Pagination :  16 pages [numérotation suivie à partir du n° 1 de mars 1938] - Prix et abonnements : Le numéro (France) = 4 frs 50 (pour le premier numéro), 3 frs 50 (pour les suivants) ; Le numéro (Etranger) = 6 frs (pour le premier numéro) ; Abonnement = 48 francs (pour le cahier d'essai), 30 francs et 100 francs les exemplaires numérotés et signés (à partir du n° 1 de mars 1938) Directeur : Jean de Bosschère -  Rédaction et Administration : Elisabeth d'Ennetières - Collaborateurs : Jean de Bosschère, Gabriel Bounoure, Hubert Dubois, Franz Kafka, Lorenzo Lanza [trad.], Marcel Lecomte, Jacques Murdoch, Bernard Sareste, André Suarès, Leone Vivante, Jean Wahl, Walt Whitman - Éditeur : Editions des Presses du Hibou, 61, rue de Javel, Paris 15e (pour le carnet d'essai n° 0), Denoël, 19, rue Amélie, Paris (pour les trois numéros suivants) - Gérant : Christian Sirgent - Adresse : 12, avenue Corbéra, Paris XII - Imprimeur : Imprimé sur les presses de Uhl, imprimeur, 61, rue de Javel, Paris-15e, pour le cahier d'essai (n° 0), puis, à partir du n° 1, Imprimerie L. Beresniak, 12, rue Lagrange (Paris)]
MOUCHES A MIEL
N° 0 [carnet d'essai] (Décembre 1937)
[Date de publication : Décembre 1937 - Couverture : Périodicité, Titre, Sous-Titre, Marque de l'éditeur, Éditeur - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre et Périodicité, Éditeur, Imprimeur, Mention ("Abonnements aux Carnets et vente des numéros chez l’Éditeur"), Tirage ("Il a été tiré de cet ouvrage / 10 exemplaires sur Japon, nu- / mérotés de 1 à 10"), Marque de l'éditeur, Prix du numéro et de l'abonnement - 3e de couverture : Editions des Presses du Hibou (Une belle documentation sur l'exposition 1937 / "l'Exposition 1937 et les Artistes à Paris"... ; Le plus beau livre sur l'art contemporain / "Les Artistes à Paris 1937"...) - 4e de couverture : "Les Mouches à Miel" sont en vente chez (Liste des Librairies parisiennes), Prix - Page [1] : En-Tête (Titre, Date, Contributeurs [certains noms apparaissent alors que la revue ne fait que citer d'eux des extraits d'articles ou de textes issus d'autres publications]) - Bas de Page 16 : Gérant, Imprimeur - Particularité : Cette première livraison n'est pas numérotée [il s'agit d'un carnet d'essai] - Pagination : 16 pages]
Sommaire
Hubert Dubois : Trois Poèmes : "Comme un roi doit aimer une ville incertaine..." ; "Comme au tombeau laissé par Dieu tout se remit..." ; "Ainsi (de nous déchus !) - ainsi de la bête blessée...", poèmes (p. [1])
Jean de Bosschère : Gigantesques arrachés, poème (p. 2-5)
André Suarès : Ciel spirituel, essai (p. 6-10)
Jean Wahl, Jacques Murdoch, *** : Échos [Chestov et Benda. - Je lis dans le livre si curieux que Chestov a consacré à Kierkegaard : "Intelligere", cela signifie accepter et bénir les vérités incréées, les admirer, les glorifier... ; Matérialisme dialectique. - Deux beaux mots... ; Heidegger. - Heidegger a montré d'une façon très remarquable la finitude, le délaissement de l'être... ; Sur un idéalisme réflectif. - Pour autant que nous connaissions la création, elle se fait par négation de réflexion... ; Politique. - J'étais frappé de la finesse des observations philosophiques de V..., très actuelles et aiguës, et souvent profondes... - signé Jean Wahl (p. 10-11) ; Matinées poétiques. - Nous croyons que cinq cents personnes n'entrent pas soudainement dans un poème comme dans une scène infâme de Hollywood, ou dans un article "d'écrivain sportif"... ; La conférence de Breton et celle d'Eluard. - Il y eut une minute inoubliable quand l'une de ces deux grandes figures, - les plus inouïes de leur génération, - fit un "envoi" de foi et d'amitié à l'autre, assistant peut-être à ce geste émouvant. ; Situation de la Poésie. - Les quelques lignes qui précèdent témoignent de ce que nous considérons que les frontières, qu'un autre orateur voulut imposer à la poésie d'aujourd'hui, ne valent que pour le passé, pour celle dont sont absents les vrais soucis de l'homme, les grands cris du solitaire devant l'absolu, les routes de la connaissance, les affres de la recherche... - signé J. Murdoch (p. 12-13) ; La Poésie est morte. - Ne te fais pas rouler / Ni mener à la tâche. / A quoi bon être lâche ? / Bêtes, gens, vont crever / Et rien d'autre arriver, / Rien ensuite arriver. / En effet, il est bien certain qu'autres choses aussi sont mortes. ; Un seul coupable. - On a reproché aux organisateurs des matinées de poésie à la Comédie des Champs-Elysées d'avoir omis l'oeuvre de Jean de Bosschère. Afin de disculper les dévoués animateurs de ces séances, le poète nous prie de dire qu'il est seul responsable de son absence aux programmes de ces fêtes.] (p. 10-13)
*** Lectures [La Pie voleuse. - "Elle attira les branches vers elle, de tout son poids l'arbre entier ploya, poussa un gémissement terrible dans le silence et fit descendre avec lui les étoiles et le ciel sombre..." / Ce panneau émouvant est de Georges Limbour, ce rare poète qui entraîne la réalité, la plus minutieusement observée, dans un rêve ou résonne la réalité poétique qui ne trouve accueil que dans la conscience profonde... ; Léon-Paul Fargue. - Quelques paroles de Léon-Paul Fargue. Il s'agit du sens profond de la poésie : "... du grand mot, de la grande et définitive sortie, de cet appel d'une mer inconcevable..."... ; Pierre-Jean Jouve, sur Mozart. - Il est profondément certain que le génie de Mozart est sous le signe de la mort... ; De "Modernes", par Denis Saurat. - "En cela est donc l'originalité de notre temps. Nous avons perdu confiance en la raison, et, en la passion, plus encore..." ; De Max Jacob. - "Est-ce que la poésie ne serait pas l'expression des profondeurs les plus intimes de l'homme ?..." ; André Malraux cite ces paroles du père de Jaime Alvear...], notes et citations (p. 14-16)