N° 34 (Juillet-Août 1938)
[Date de publication : Juillet-Août 1938 - Couverture : Date, Titre, Sous-titre, Vignette de l'éditeur (avec "épitaphe de Seikilos" : "Brille, tant que tu vis"), Éditeur, Adresse - 2e de couverture : Encart publicitaire (Pierre Pascal / ÉLOGE PERPÉTUEL DE LA SIBYLLE D’ÉRYTHRÉE ET DE CÉSAR AUGUSTE, FONDATEUR DE L'EMPIRE / précédé du / TOMBEAU SÉCULAIRE DE PIERRE DE NOLHAC / Traduction italienne de Mario Ronchetti / Préambule de Xavier de Magallon / honoré d'une souscription de l'ambassade royale d'Italie à Paris et du ministère de la culture populaire, à Rome / "La réponse de la France réelle au message que Gabriel d'Annunzio adressa, le 27 août 1935, à "tous les bons chevaliers de France et d'Italie"." / [tirage] / [commentaires sur l'oeuvre]) - 3e de couverture : Encart publicitaire (L'oeuvre de Noël de La Houssaye / poëte, bibliophile et numismate / [liste des ouvrages de l'auteur] / "Les œuvres de Noël de La Houssaye ne se trouvent qu'aux éditions du Trident, 4, rue Crébillon, ou chez Mademoiselle Éva Demorès, libraire, 7, rue Saint-Sulpice, à Paris.") - 4e de couverture : Vignette (ex-libris des éditions du Trident), Numéro, Prix - En-tête Page [1] : Liste des collaborateurs - Bas de Page [2] : Citation de Romantisme et Révolution de Charles Maurras - Bas de Page [8] : Annonce ("Nous publierons dans nos prochains Cahiers la première partie d'un vaste poëme de Noël de La Houssaye : Le destin d'Orphée, des vers de Marguerite Combes, de Pierre Pascal, de Maurice Denizot, d'Yves-Gérard Le Dantec, des chroniques de Charles Autran, d'Hubert Hubac, de Claude Régil, de Joseph Rouault, de Lucien Duplessy - et de Nuper Leo. Qu'on se le dise !") - Bas de Page [16] : Encarts publicitaires (Les Poésies de Raymond de La Tailhède, édition définitive du jubilé, chez Albin Michel // Le Cahier spécial de la revue Eurydice consacré au jubilé littéraire du poëte Raymond de La Tailhède), Abonnements, Gérant, Imprimeur - Pagination : 16 pages]
Charles Maurras : Ainsi soient-ils, poème [en épigraphe, citation du Songe de Scipion de Cicéron : "Quiconque aide, conserve et accroît sa patrie, est sûr de retrouver au ciel la place qui convient pour goûter les biens éternels. De tout ce qui se fait sur terre, il n'est rien d'agréable au dieu supérieur qui gouverne ce monde comme ces associations, ces assemblées, ces pactes des hommes que nous appelons des Cités. Leurs chefs et défenseurs sont descendus de ce haut lieu : ils y font un juste retour. / A plus forte raison est-ce là que doit vivre celui qui s'est délivré des chaînes du corps et s'en est évadé comme d'une prison." - de part et d'autre de la citation, 4 dates : 1874, 1922 / 1924, 1929 - en pied de page, une note de la rédaction : "Notre Maître Charles Maurras, l'Ami de toujours, celui de Raymond de La Tailhède, fut élu, le 9 juin, par l'Académie Française. Il sait notre joie. Les beaux vers étant toujours inédits, nous reproduisons donc pour nos lecteurs cet extraordinaire poëme gnostique, paru dans Le Figaro, au lendemain d'une élection attendue, et devant laquelle s'étaient respectueusement retirés MM. Jérôme Tharaud, Louis Artus et Alphonse Séché. Ces strophes, revues par leur Auteur, s'enrichissent d'ailleurs de quelques corrections en date du mois d'Août 1938. Les bibliophiles et les exégètes de l'oeuvre maurrassienne les relèveront avec la joie et l'amour habituels. Le Poëte a fait mieux, il a couronné son chant de quatre dates sacrées : celles de gauche sont respectivement celles de la mort de son Père et de sa Mère. Celles de droite, de son Frère et de son Maître, deux fois immortel, Monseigneur Penon. / On ne lira point, d'autre part, sans vive émotion, le poëme de notre jeune collaborateur, Hilaire Theurillat, poëte de Romandie, selon le vocable inventé par notre ami René-Louis Piachaud, le traducteur de Coriolan et de L'école des pères de Térence." - daté "Entre Simiane et Roquevaire, Novembre MCMXXXVII"] (p. [1-2])
Hilaire Theurillat (poëte de Romandie) : Ode palladienne à Charles Maurras : I. Invocation (p. [3-4]) ; II. Psyché (p. [3-4]) ; III. Minerve (p. [4-5]) ; IV. Pallas (p. [5-6]) ; V. Triomphe (p. [6-7]), poème [en épigraphes, citations de Virgile : "Ab Jove principium, Musae.", Frédéric Mistral : "Nous sommes tes enfants, Orphée, homme divin.", Raymond de La Tailhède : "L'olivier de Minerve et l'arme de Pallas / En mes mains, pour ton los, se retrouvent ensemble.", Pierre Pascal : "Car bienheureux celui qui dépasse l'exemple / Et, pour sauver son Peuple, enchaîne la Raison..."] (p. [3-8])
Paul Dresse : Euphorion, poème [extrait de Ternaires] (p. [9])
Yvonne Ferrand-Weyher : Le Chant de l'Amour triste, poème (p. [10-11])
Yves-Gérard Le Dantec : L'Ange [A Jacques Dyssord] (p. [11]) ; Orion [A André Suarès] (p. [11-121]), poèmes (p. [11-12])
Pierre Van der Meulen : L'Homme et le Centaure, poème [A Pierre Pascal] (p. [12-16])
*** : Chez les Androgides... !, polémique (p. [16])