[Titre : MOUCHES A MIEL - Sous-Titre : Échos . Poèmes, Carnets Mensuels de Poésie (pour le carnet d'essai n° 0) - Dates de publication : Décembre 1937 (n° 0) à janvier 1939 (n° 3) - Périodicité : annoncés comme "livrets mensuels" mais parution irrégulière - Lieu de publication : Paris - Format : 160 x 240 mm pour le n° 0 [carnet d'essai], 160 x 225 mm pour les deux suivants, et 155 x 215 mm pour le dernier - Couverture : imprimée en noir sur couverture rose (pour les trois premiers numéros) et imprimée en rouge sur papier crème pour le dernier - Pagination : 16 pages [numérotation suivie à partir du n° 1 de mars 1938] - Prix et abonnements : Le numéro (France) = 4 frs 50 (pour le premier numéro), 3 frs 50 (pour les suivants) ; Le numéro (Etranger) = 6 frs (pour le premier numéro) ; Abonnement = 48 francs (pour le cahier d'essai), 30 francs et 100 francs les exemplaires numérotés et signés (à partir du n° 1 de mars 1938) - Directeur : Jean de Bosschère - Rédaction et Administration : Elisabeth d'Ennetières - Collaborateurs : Jean de Bosschère, Gabriel Bounoure, Hubert Dubois, Franz Kafka, Lorenzo Lanza [trad.], Marcel Lecomte, Jacques Murdoch, Bernard Sareste, André Suarès, Leone Vivante, Jean Wahl, Walt Whitman - Éditeur : Editions des Presses du Hibou, 61, rue de Javel, Paris 15e (pour le carnet d'essai n° 0), Denoël, 19, rue Amélie, Paris (pour les trois numéros suivants) - Gérant : Christian Sirgent - Adresse : 12, avenue Corbéra, Paris XII - Imprimeur : Imprimé sur les presses de Uhl, imprimeur, 61, rue de Javel, Paris-15e, pour le cahier d'essai (n° 0), puis, à partir du n° 1, Imprimerie L. Beresniak, 12, rue Lagrange (Paris)]
MOUCHES A MIEL
N° 0 [carnet d'essai] (Décembre 1937)
[Date de publication : Décembre 1937 - Couverture : Périodicité, Titre, Sous-Titre, Marque de l'éditeur, Éditeur - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre et Périodicité, Éditeur, Imprimeur, Mention ("Abonnements aux Carnets et vente des numéros chez l’Éditeur"), Tirage ("Il a été tiré de cet ouvrage / 10 exemplaires sur Japon, nu- / mérotés de 1 à 10"), Marque de l'éditeur, Prix du numéro et de l'abonnement - 3e de couverture : Editions des Presses du Hibou (Une belle documentation sur l'exposition 1937 / "l'Exposition 1937 et les Artistes à Paris"... ; Le plus beau livre sur l'art contemporain / "Les Artistes à Paris 1937"...) - 4e de couverture : "Les Mouches à Miel" sont en vente chez (Liste des Librairies parisiennes), Prix - Page [1] : En-Tête (Titre, Date, Contributeurs [certains noms apparaissent alors que la revue ne fait que citer d'eux des extraits d'articles ou de textes issus d'autres publications]) - Bas de Page 16 : Gérant, Imprimeur - Particularité : Cette première livraison n'est pas numérotée [il s'agit d'un carnet d'essai] - Pagination : 16 pages]
Hubert Dubois : Trois Poèmes : "Comme un roi doit aimer une ville incertaine..." ; "Comme au tombeau laissé par Dieu tout se remit..." ; "Ainsi (de nous déchus !) - ainsi de la bête blessée...", poèmes (p. [1])
Jean de Bosschère : Gigantesques arrachés, poème (p. 2-5)
André Suarès : Ciel spirituel, essai (p. 6-10)
Jean Wahl, Jacques Murdoch, *** : Échos [Chestov et Benda. - Je lis dans le livre si curieux que Chestov a consacré à Kierkegaard : "Intelligere", cela signifie accepter et bénir les vérités incréées, les admirer, les glorifier... ; Matérialisme dialectique. - Deux beaux mots... ; Heidegger. - Heidegger a montré d'une façon très remarquable la finitude, le délaissement de l'être... ; Sur un idéalisme réflectif. - Pour autant que nous connaissions la création, elle se fait par négation de réflexion... ; Politique. - J'étais frappé de la finesse des observations philosophiques de V..., très actuelles et aiguës, et souvent profondes... - signé Jean Wahl (p. 10-11) ; Matinées poétiques. - Nous croyons que cinq cents personnes n'entrent pas soudainement dans un poème comme dans une scène infâme de Hollywood, ou dans un article "d'écrivain sportif"... ; La conférence de Breton et celle d'Eluard. - Il y eut une minute inoubliable quand l'une de ces deux grandes figures, - les plus inouïes de leur génération, - fit un "envoi" de foi et d'amitié à l'autre, assistant peut-être à ce geste émouvant. ; Situation de la Poésie. - Les quelques lignes qui précèdent témoignent de ce que nous considérons que les frontières, qu'un autre orateur voulut imposer à la poésie d'aujourd'hui, ne valent que pour le passé, pour celle dont sont absents les vrais soucis de l'homme, les grands cris du solitaire devant l'absolu, les routes de la connaissance, les affres de la recherche... - signé J. Murdoch (p. 12-13) ; La Poésie est morte. - Ne te fais pas rouler / Ni mener à la tâche. / A quoi bon être lâche ? / Bêtes, gens, vont crever / Et rien d'autre arriver, / Rien ensuite arriver. / En effet, il est bien certain qu'autres choses aussi sont mortes. ; Un seul coupable. - On a reproché aux organisateurs des matinées de poésie à la Comédie des Champs-Elysées d'avoir omis l'oeuvre de Jean de Bosschère. Afin de disculper les dévoués animateurs de ces séances, le poète nous prie de dire qu'il est seul responsable de son absence aux programmes de ces fêtes.] (p. 10-13)
*** : Lectures [La Pie voleuse. - "Elle attira les branches vers elle, de tout son poids l'arbre entier ploya, poussa un gémissement terrible dans le silence et fit descendre avec lui les étoiles et le ciel sombre..." / Ce panneau émouvant est de Georges Limbour, ce rare poète qui entraîne la réalité, la plus minutieusement observée, dans un rêve ou résonne la réalité poétique qui ne trouve accueil que dans la conscience profonde... ; Léon-Paul Fargue. - Quelques paroles de Léon-Paul Fargue. Il s'agit du sens profond de la poésie : "... du grand mot, de la grande et définitive sortie, de cet appel d'une mer inconcevable..."... ; Pierre-Jean Jouve, sur Mozart. - Il est profondément certain que le génie de Mozart est sous le signe de la mort... ; De "Modernes", par Denis Saurat. - "En cela est donc l'originalité de notre temps. Nous avons perdu confiance en la raison, et, en la passion, plus encore..." ; De Max Jacob. - "Est-ce que la poésie ne serait pas l'expression des profondeurs les plus intimes de l'homme ?..." ; André Malraux cite ces paroles du père de Jaime Alvear...], notes et citations (p. 14-16)
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