samedi 6 juillet 2013

ISIS N°3-4 (Troisième Année) - MARS-AVRIL 1909

N°3-4 - Troisième Année - (Mars-Avril 1909)
[Date de publication : Mars-Avril 1909 - Couverture : Imprimée en bleu foncé sur papier bleu clair (Année, Numéro, Date, Titre, Sous-Titre, Sommaire, Prix du numéro, Abonnement, Adresse) - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Périodicité, Directeur, Mention ("le Vendredi de 6 à 8 heures du soir"), Mention ("La Revue ISIS est en vente à Paris à la Librairie P. V. Stock, 155, rue Saint-Honoré (En face le Théâtre Français)"), Principaux collaborateurs, Dépôt ("Rédacteur-correspondant et dépositaire d'Isis pour toute l'Italie, M. MARCUS DE RUBRIS, 36, corso San Maurizio, Turin. - Abonnement spécial d'Isis pour l'Italie, 5 fr. par an."), Mentions ("Nous prions instamment les personnes qui ne veulent pas continuer leur abonnement de nous renvoyer la Revue, et celles qui constateront quelque irrégularité dans le service, de nous en avertir immédiatement." / "1. Les auteurs sont seuls responsables de leurs écrits." / "2. Il sera rendu compte de tout ouvrage dont un exemplaire sera envoyé à la Rédaction." / "3. Reproduction interdite sauf citation de source.") - 3e de couverture : Lire : Mercure de France, La Revue des Lettres & des Arts, Poésie, L'Artista Moderno, La Rénovation esthétique, Les Entretiens Idéalistes, Il Marzocco, Les Argonautes, Akademos, Rivista Italiana, La Phalange, L'Occident, Le Feu, Il Divenire artistico, Panathinaia, Le Monde hellénique, Poesia, Le Beffroi, Pan, La Fiorita, Vers et Prose, Revue Sérapion - 4e de couverture : Annonce publicitaire pour F. Casanova & Cie, éditeurs ; Societa Tipografico, edtirice nazionale ; Enrico Voghera, éditeur ; S. Lattes & Cie, éditeurs ; Collection d'ISIS / Vient de paraître : / Le Génie du Paganisme / par / Georges POLTI / La brochure : 1 franc / En vente aux bureaux d'ISIS  - Bas de Page [32] : Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Saint-Georges de Bouhélier : Printemps, sonnet (p. 1)
Léon Duplessis : Homère et le Kalévala, essai [A suivre] (p. 2-5)
Mario Meunier : Dans l'agro romano, récit de voyage [en note de fin : "Extrait d'un journal de séjour en Italie"] (p. 6-10)
Georges Polti : Le Génie du Paganisme (Suite et fin), essai [IV. Le Temps et l'Espace] (p. 11-16)
Charles Callet : Le dernier délire, poème en prose (p. 17-18)
Michel della Torre : Les Cathédrales, poème (p. 18)
Ary René d'Yvermont : Marcus de Rubris, essai (p. 19-21)
Albert de Bersaucourt : André Rouveyre, compte rendu [sur le Gynécée, précédé d'une glose de Remy de Gourmont, Mercure de France] (p. 21-22)
Albert Verdot : Sur les Chemins de Halage, poème [en épigraphe : "Je les ai tant battu tes chemins de halage..." - daté "Hôpital Notre-Dame de la Pitié. Vendredi-Saint 1905"] (p. 23-24)
Jules Mouquet : Poèmes : I. Printemps marin ; II. Au Voyageur (p. 25)
PAGES ÉTRANGÈRES
Arnaldo Cervesato : Jésus / Le Bon Pasteur, poème en prose (p. 26)
Xavier de Carvalho : Sapho, poème [Extrait de Poesia Humana] (p. 27)
Marcus de Rubris : Choses d'Italie, chronique [sur Luciano Zuccoli ; sur Mme Grazia Deledda] (p. 28)
N.-M. Duliani, Louis Thomas, Paul Drouot, Ary René d'Yvermont : Les Livres [LA QUESTIONE RUMELIOTA E LA POLITICA ITALIANA, Giovanni Amadori Virgili - signé N.-M. Duliani ; Maurice Gauchez. - SIMPLES CROQUIS, LES AILLEURS. (Bruxelles-Lambertin) - signé Louis Thomas (p. 29) ; André Foulon de Vaulx : LA STATUE MUTILÉE. (Paris-Lemerre) - signé Louis Thomas (p. 29-30) ; Henri Rigal : MONNETTE, roman. (Chez Bernard Grasset, à Paris) - signé Louis Thomas (p. 30) ; AUBREY BEARDSLEY, par Arthur Symons, traduit par Jack Coken, Édouard et Louis Thomas. (Paris-Floury) - signé P. Drouot (p. 30-31) ; IL DOMINIO DEI BORBONI IN SICILIA, par le professeur Francesco Guardione (S.T.E.N., éditeurs, Turin) ; L'OMBRA, roman, par Ricciotto Pietro Civinini. (S.T.E.N., éditeurs, Turin) - (p. 31) ; LES MUSULMANES, roman, par Charles Géniaux, édition du Monde illustré, Paris. ; NEL RIPOSO, poésies, par Celio Vibenna. (S.T.E.N., éditeurs, Turin) ; POESIA HUMANA, poésies, par Xavier de Carvalho. (Louis Michaud, éditeur, Paris) - signé Ary-René d'Yvermont (p. [32])], chronique (p. 29-[32])

mercredi 3 juillet 2013

VERS ET PROSE (TOME VIII) - DÉCEMBRE 1906 JANVIER-FÉVRIER 1907

Tome VIII (Décembre 1906 Janvier-Février 1907)
[Date de publication : Décembre 1906 Janvier-Février 1907 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Titre, Épigraphe, Contributeurs du tome, Tome, Date) - 2e de couverture : Sommaire ; Titre, Sous-Titre, Adresse, Directeur, Secrétaire, Abonnement et modalités d'abonnement, Abonnement pour 2 ans - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Imprimeur - Page [1] : Page de Titre - Page [2] : muette - Page [3] : Faux-titre (reprend les mentions de la couverture) - Page [4] : muette - Bas de Page [140] : "A nos abonnés. - Le présent recueil achève la seconde année de VERS ET PROSE. Douze cent cinquante lettrés ont, en 1906, répondu à notre appel. Grâce à eux la cause que nous défendons triomphera. Nous leur demandons de nous rester fidèles, de rester, en quelque sorte, les complices des Poètes dans ce méfait que peut paraître, aux yeux des "philistins", VERS ET PROSE.", Gérant - Cahier de 14 pages vertes numérotées (sauf les deux dernières) en fin de numéro : Page [1]-10 (Première Liste / Abonnés à Vers et Prose au 20 juillet 1906 : liste des abonnés, classés par ordre alphabétique et par pays) ; Page [11]-12 (Deuxième Liste / Abonnés à Vers et Prose / (août 1906-janvier 1907) ; Page [a] (Encart publicitaire pour Bibliothèques démontables "Etnalag" ; Lire : Le Pays lorrain, La Revue lorraine illustrée, La Voile latine, L'Occident, Poésie, Le Feu, Le Thyrse, Poesia, La Phalange, Trofeos, Antée, Wallonia, La Rénovation esthétique, Le Beffroi ; Les "Concerts Touche" ; Chevrel, Livres anciens et modernes) ; Page [b] (Comptoir National d'Escompte de Paris ; Bonvalot-Jouve, Imprimeur de VERS ET PROSE, Impressions de Thèses, Revues, Livres, Journaux, etc.) - Pagination : 140 pages + 14 pages du cahier vert]
Sommaire
Maurice Barrès (de l'Académie française) : Chez nos morts, préface  [en note : "Préface d'un livre que M. Louis Madelin vient de faire paraître sous le titre de Croquis Lorrains (Berger-Levrault, éditeur). Dans ce volume, M. Louis Madelin, qui est un des principaux collaborateurs d'une belle et noble revue publiée à Nancy : le Pays Lorrain, étudie la région de l'Argonne aux Vosges en historien et en poète."] (p. [5]-10)
Gustave Kahn : Vers d'octobre et de novembre : Les Saules (Impressions de Zélande) (p. [11]-13) ; Soir de Novembre (p. 13-15) ; Chanson (p. 15-16) ; Les Bonnes Dames (p. 16-18) ; La Fin du Jour (p. 18-20), poèmes en vers libres (p. [11]-20)
Jean Moréas : Notes sur Pétrarque , notes [en épigraphe, citation de vers de Vauquelin de la Fresnaye : "De notre Catalane ou langue provençale / La langue d'Italie et d'Espagne est vassale / Et ce qui fit priser Pétrarque le mignon / C'est la grâce des vers qu'il prit en Avignon."] (p. [21]-27)
*** [M. Giles] : A un jeune gentilhomme, poème ["Ode chinoise" d'après la traduction de M. Giles] (p. [28])
Francis Jammes : Odilon Redon, botaniste, essai [A Madame Lucie-Gabriel Frizeau - daté "1906-1907"] (p. [29]-36)
André Gide : Les Poésies d'André Walter : I. Il n'y a pas eu de printemps cette année... (p. [37]-38) ; II. Une lampe neuve remplace le vide... (p. 38) ; III. Un soir nous avons levé la tête... (p. 39) ; IV. Éclipse (p. 40) ; V. Il a dû se passer quelque chose... (p. 41) ; VI. Je sais qu'une âme implique un geste... (p. 41-42) ; VII. Nocturne (p. 42-43) ; VIII. Nous sommes deux pauvres petites âmes... (p. 43-44) ; IX. Autrefois nous avions de jolis sourires... (p. 44) ; X. Un matin pourtant un rayon de soleil... ; XI. Un matin pourtant elle est venue... (p. 45) ; XII. L'Avenue (p. 46) ; XIII. Sous la calme brûlure des lèvres... (p. 46-47) ; XIV. Solstice (p. 47-48) ; XV. Le Parc (p. 48) ; XVI. Montagnes [en épigraphe : "Il est des eaux, receleuses de lumière, / Qui luisent dans l'obscurité."] (p. 49) ; XVII. Polders [en épigraphe : "Un petit mouton se promène / Dans une lamentable plaine"] (p. 49-50) ; XVIII. Lande double [en épigraphe : "Ton âme aimera son reflet dans les places ; / Elle croira qu'elle voit quelqu'un d'autre."] (p. 50) ; XIX. Promontoire (p. 50-51) ; XX. La plaine monotone encore... (p. 51-52), poèmes en vers libres (p. [37]-52)
Robert-Louis Stevenson : A la Pagaie : Précy et les Marionnettes (p. [53]-61) ; De retour au monde (p. 61-62) ; Pris pour un espion (p. 62-73), récit de voyage [en note : "Voir le tome VI (juin-juillet-août 1906) de "Vers et Prose" - Traduit de l'anglais par Lucien Lemaire] (p. [53]-73)
Robert Scheffer : Carmen vitae breve, poèmes en prose et vers (p. [74]-78)
Giosuè Carducci : Rêve d'été (Sogno d'estate), poème [Traduction en vers de F.-T. Marinetti] (p. [79]-81)
Tancrède de Visan : ŒUVRES : Sur l’œuvre de Maurice Maeterlinck, essai (p. [82]-93)
Hugues Rebell : Saint François d'Assise et la Fée, conte (p. [94]-99)
Oscar Levertin : Hymne à la Lune, poème [Traduit du suédois par Edward Diriks] (p. [100])
Ernest Raynaud : Poèmes : Cantique (p. [101]-102) ; L'Horloge de la Nourrice (p. 103) ; Romance (p. 103-104) ; Le Rêve de la Fiancée (p. 105-106) ; Chanson (p. 106-107) ; Ode (p. 107-108), poèmes (p. [101]-108)
Jehan Rictus : Fil-de-Fer, monographie d'un gamin de Paris, roman [en chapeau : "Nous publions quelques pages inédites qui devaient figurer dans le volume Fil-de-Fer de Jehan Rictus. / Le sujet de ce livre poignant est l'étude de la haine invraisemblable qu'éprouve pour son fils "Fil-de-Fer" sa propre mère, une demi-folle hystérique et cruelle, la marquise de Saint-Scolopendre de Tirlapapan Ribbon-Ribbette. / La marquise, à laquelle une mentalité "grandiloque" défend les entreprises rationnelles ou les humbles tâches, entraîne l'Enfant qui, lui, demeure lucide et pondéré, dans les hasards de sa vie étrange. "Fil-de-Fer" qu'on nommait ainsi "à cause de sa taille qui n'en finissait pas et de sa maigreur qui était terrible", nous dit Jehan Rictus, sert aux mendicités maternelles ; bon gré mal gré il les seconde, crainte des insultes et des mauvais traitements qui, d'ailleurs, ne lui sont pas épargnés. / Pour conter la tragédie de cette Enfance, l'auteur des Soliloques du Pauvre a usé de dons de comique et d'humour qui feraient penser à un Dickens français. Le livre n'est pas non plus exempt du lyrisme auquel le poète nous avait habitués. - V. P.] (p. [109]-113)
F.-W. Groves Campbell : L'Heure du Thé (Chez moi, en Irlande), poème [Traduit de l'anglais par Henri-Pierre Roché] (p. [114])
Olivier Calemard de La Fayette : Poème, poème [en épigraphe : "... tu, lentus in umbra..."]  (p. [115]-116)
Legrand-Chabrier : L'Enlèvement d'Ignace, nouvelle (p. [117]-121)
Albert Dreyfus : Orphée, poème en prose [A Gustave Kahn - Traduit de l'allemand] (p. [122])
René Pierre-Marcel : Un soir d'automne, poème en vers libres [en épigraphe, citation de la 2e partie de Faust : "Le sol en enfantera d'autres comme il en a de tout temps enfanté." - A Ernest-Laurent - en note : "Dans le second Faust, après l'admirable épisode des amours d'Hélène et de son héros, Goethe a symbolisé Byron et le romantisme tout ensemble sous les traits d'Euphorion, le fils des deux amants. Par la suite une figure indécise apparaît à Faust ; elle demeure étrange, inexpliquée. Ne serait-ce pas la sœur d'Euphorion, la vierge en qui devait s'incarner l'âme de nos poètes, les maîtres d'aujourd'hui ?"], récit (p. [123]-128)
Émile Cottinet : Refleurir, poème en vers libres [en épigraphe, citation de Jules Laforgue : "Pas d'absolu... des compromis."] (p. [129]-132)

Lionel des Rieux : Invitation, poème (p. [133]-134)
Louis Lormel : La Mort s'amuse, poème en prose (p. [135]-136)

Paul Fort : Le Roi Lear, poème en prose (p. [137])
A[ndré]. S[almon]. : Notes [Les Poésies d'André Walter. - Un des livres les plus délicieux d'André Gide, Les Poésies d'André Walter, ont paru en 1892 à la "Librairie de l'Art Indépendant"". / L'édition tirée à très petit nombre étant devenue introuvable, nous sommes heureux de pouvoir en redonner, dans ce recueil, le texte à nos lecteurs. ; Olivier Calemard de La Fayette. - En nous confiant la rédaction des "Notes" de Vers et Prose, Paul Fort ne se doutait certes pas des tristesses de cette prérogative. Nous n'ambitionnions qu'être le héraut très obscur, proclamateur de victoires éclatantes. Or, et dès le début, il nous a fallu prendre le deuil et vous dire la mort de beaucoup, parmi les plus grands : Marcel Schwob, José-Maria de Heredia, Hugues Rebell, Jean Lorrain, ainés valeureux. / C'est un jeune qui disparaît aujourd'hui, Olivier Calemard de la Fayette, de qui le Rêve des Jours parut chez l'éditeur Sansot en 1904. Les maîtres qui le connaissaient attendaient beaucoup de ce nouveau talent ; il meurt à vingt-cinq ans. Olivier de la Fayette fut notre ami personnel. Aussi est-ce pour nous un devoir particulièrement cher et particulièrement douloureux que prononcer ici - si tôt ! - son suprême éloge. / Olivier de la Fayette était profondément classique, de culture et d'essence plus encore. Il comprit toute la valeur du mot "tradition" qui ne signifie rien s'il n'impose à l'esprit cet autre mot : avenir. Et l'art du poète disparu était fait de certitude, base de toute puissance intellectuelle, et d'une inquiétude qui était de l'espérance... ; "Antée". - Le numéro de Janvier de l'excellente revue Antée présente un intérêt exceptionnel. Il contient, en effet, un important essai inédit de Maurice Maeterlinck sur l'Immortalité, une étude d'Albert Giraud sur les Origines de la Littérature française en Belgique, une étude sur M. Brunetière de Rémy de Gourmont, et, outre les chroniques régulières de Laurent Tailhade, Henri Ghéon, Jacques Copeau, Léo Larguier, un Conte par Albert Mockel et des proses et vers de Henri Vandeputte, Émile Henriot, Henri Gadon, Émile Bernard, etc. / Nos compliments à Antée. ; Défense et illustration du vers libre par Stéphane Mallarmé. - Antée peut, à bon droit, s'enorgueillir de son éclectisme et de sa bonne foi car il ne s'agit point seulement ici des poèmes ou contes, et de substances si diverses, que publie la jeune revue belge mais de sa critique même. (...) En attendant, voici qu'il nous donne (dans son numéro de Décembre), à propos du monument Verlaine, une sereine et spirituelle chronique de Jean Moréas, pour qui désormais, du vers libre, rien n'est plus que vanité. (...) Puisque Antée, si généreusement avisé pourtant, nous en laisse l'agréable occasion, nous voulons reproduire, dans notre prochain recueil, une page courtoise, affable, de Stéphane Mallarmé sur le vers libre... ; Réception de Maurice Barrès à l'Académie française. - Quand vous aurez lu l'admirable discours de Maurice barrès, relisez-en le début et vous verrez l'ardent poète français du "Voyage de Sparte", compulsant, pénétré d'orgueil et de vénération, les huit volumes in-folio qui contiennent les délibérations et les listes de présence de l'illustre compagnie... ; Lectures. - Cette semaine paraît dans la collection des "Célébrités d'Aujourd'hui" (Sansot, éditeur) un "Barrès" de M. René Gillouin. L'auteur, qui s'est proposé beaucoup moins de tout dire que de dire ce qui n'avait guère été dit ou l'avait été insuffisamment, donne la plus nette image de cette complexe et puissante personnalité. / Lire : Les Lettres de Sainte-Beuve (recueillies par Féli Gautier) ; Eugène Carrière, par Charles Morice ; Croquignole, roman, par Charles Louis-Philippe ; La Turque, roman, par Eugène Montfort ; Une Nuit au Luxembourg, par Remy de Gourmont ; Le Réveil de Pallas, par Pierre Fons. Dans ce dernier livre, d'excellentes études sur Henri de Régnier, Maurice Maeterlinck, Anatole France. - Oscar Levertin. - Oscar Levertin, professeur à l'Université de Stockholm, est mort à la fin de l'an passé. Avec lui disparaît un des plus fins connaisseurs et des plus fervents admirateurs de la littérature française à l'étranger. Il était né en 1862. On peut dire que, depuis son enfance, sa vie fut consacrée à l'admiration des beautés de la nature et de l'art... ; Banquets. - Un banquet en l'honneur de Paul Adam, récemment promu au grade d'officier de la Légion d'Honneur, organisé par MM. Binet-Valmer et Casella, réunissait le 11 décembre dernier plus de 400 littérateurs et artistes dans les salons de l'Hôtel Continental à Paris. C'est là un juste hommage rendu à ce grand romancier, l'un des plus géniaux écrivains de ce temps. / Le Dîner des Quatorze. - Le dîner de Novembre a été donné "en hommage à la Poésie", représentée par ces trois glorieux maîtres immortellement présents, Villiers de l'Isle-Adam, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, les initiateurs de la plupart des poètes aujourd'hui maîtres à leur tour. / L'illustre Léon Dierx présidait. / La fin de la soirée fut consacrée à la discussion, ardente, du projet présenté par Paul Fort et défendu par Charles Morice, d'un Monument commun aux poètes, ou plutôt à la Poésie.] (p. [138]-140)
Document
Supplément au tome VIII de "Vers et Prose"
 Références
  • Cercle d’Étude de Revues Littéraires en France, Bibliographie de "Vers et Prose", texte revu et publié par les soins de Kazutami Watanabe, Tokyo, France Tosho, 1972.
  • Vers et Prose sur PRELIA

dimanche 30 juin 2013

DOCUMENT : LETTRE D'ANDRÉ RUYTERS A JEAN ROYÈRE (11 MARS 1908)

Voilà un document qui devrait ne pas laisser insensible tous ceux que l'histoire des petites revues passionne. La lettre d'André Ruyters à Jean Royère que nous donnons aujourd'hui ne se contente pas, en effet, d'associer deux des plus importantes publications périodiques de l'époque ; elle annonce aussi, sans la nommer encore, la création d'une troisième, qui s'imposera comme la revue-phare des trente années suivantes.

Le belge André Ruyters (1876-1952), qui sera naturalisé français quelques mois plus tard, avait repris, pour sa quatrième année, la direction d'Antée, fondée en juin 1905 par Christian Beck et Henri Vandeputte. Mais la nouvelle série vécut le temps d'un unique numéro daté du 15 janvier 1908. La Phalange, plus jeune d'une année, connaîtra une vie plus longue, mourant à la veille de la première guerre pour ressusciter quelques années avant que n'éclate la seconde. Lorsque décède Antée, la revue de Jean Royère (1871-1956) n'en est donc qu'au tiers de son existence ; elle a, toutefois, déjà su s'imposer comme une des plus intéressantes et des plus riches. Le néo-symbolisme de son directeur n'y est pas dogmatique et fait une large place aux tendances diverses, accueillant aussi bien en ses sommaires les auteurs de la génération de 1886 que les écrivains nouveaux.

Il semble qu'à la fin février 1908, les directions des deux revues se soient rapprochées, puisque dans son n° 21, du 15 mars, Jean Royère inscrit, sur le deuxième plat de couverture, les lignes suivantes :
"A la date du 15 Mars 1908, la Revue
'ANTEÉ'
a fusionné avec
LA PHALANGE
La Phalange servira les abonnés d'Antée jusqu'à expiration de leur abonnement et consacrera une place importante à la Chronique de Belgique. Les anciens collaborateurs d'ANTÉE seront chez eux à LA PHALANGE."
La mention de la fusion figure également sur le quatrième plat et sera maintenue aux deux endroits durant toute l'année 1908.

Les choses, pourtant, semblent n'avoir pas été si simples. C'est ce que nous apprend la lettre qu'on va lire :
Paris, le 11 . III . 08
Monsieur,
Lorsqu'il y a une quinzaine de jours, Mr Francis Vielé-Griffin vous annonça qu'Antée cessait de paraître, vous avez bien voulu nous offrir d'assurer le service de la Phalange aux abonnés de la défunte revue et d'ouvrir à deux battants à nos collaborateurs les portes de votre maison. C'était là une proposition généreuse et dont nous n'avons pas manqué d'être touchés - je viens cependant vous demander aujourd'hui de n'y point donner suite. En effet, mes amis et moi avons dessein de former une nouvelle revue qui sans être la résurrection d'Antée en constituera néanmoins le prolongement logique, attendu qu'elle sera l'organe du même groupement et obéira à la même direction. Dans ces conditions, la question d'une fusion entre la Phalange et feu Antée tombe d'elle-même et il ne nous reste plus qu'à vous remercier de la bonne grâce avec laquelle vous avez bien voulu vous mettre à notre disposition : veuillez [lecture incertaine] être assuré au demeurant que notre sympathie et notre concours vous demeurent acquis.

Recevez, Monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
A Ruyters
22 rue d'Antin
Pour Ruyters, la fusion n'apparaît plus si urgente, ni même souhaitable. L'avait-il envisagée vraiment ? La lettre laisse entendre que c'est Francis Vielé-Griffin, collaborateur régulier des deux revues, qui prit contact avec Royère. On n'imagine mal cependant que le directeur de la défunte Antée ne fût pas tenu au courant de cet échange. Il y avait là une belle opportunité à saisir, pour une revue comme La Phalange, d'asseoir son influence et de développer son audience, notamment en Belgique. Ruyters lui-même ne perdait pas à l'arrangement : il économisait le remboursement des abonnements à la nouvelle série, et gagnait, avec les collaborateurs d'Antée qui l'auraient souhaitée, une tribune dans une revue de jeunes de plus en plus lue en France. L'invitation lancée par La Phalange est explicite et l’œillade en direction de la Belgique, ostensible : on annonce la création prochaine d'une chronique entièrement consacrée aux lettres belges. Pourtant, cette dernière ne vit pas le jour ou fit long feu. Il y eut bien, ponctuellement, rédigées par Maurice Gauchez des "Lettres de Belgique", mais qui furent plus rares que les "Lettres Anglaises" ou "Allemandes". En outre, les collaborateurs d'Antée, à l'exception de ceux qui participaient déjà aux deux revues, n'honorèrent pas l'invitation de La Phalange. Ruyters en tête. Ce dernier en donne l'explication dans sa lettre : il est question de fonder une revue nouvelle dont la rédaction sera composée d'anciens d'Antée. Aucun titre n'est encore mentionné, mais on comprend que l'idée de la Nouvelle Revue Française est, dans l'esprit de Ruyters et de ses amis, prête à vagir. Son premier cri se fera entendre le 15 novembre 1908. La naissance un peu tardive explique probablement que La Phalange ne cessât pas d'annoncer la fusion avec Antée sur ses couvertures, bien qu'elle ne dût concerner que les listes d'abonnés, et non les rédactions ou les administrations des deux revues. "Inutile de vous dire que la 'fusion' d'Antée avec La Phalange n'existe que sur la couverture de cette dernière ; aucun de ceux qui s'intéressent à Antée n'a suivi le mouvement qu'a taché de provoquer Griffin", écrivit Gide à Christian Beck, le 6 avril 1908 (Mercure de France, n° 1032, août 1949, p. 626, citée dans Jean Royère & André Gide, "Votre affectueuse insistance", Lettres (1907-1934), réunies, annotées et présentées par Vincent Gogibu, Éditions du Clown Lyrique, 2008, p. 41).

Il suffit d'ouvrir le premier numéro de la Nouvelle Revue Française pour s'apercevoir que les membres fondateurs et/ou du comité de rédaction sont, pour l'essentiel, des transfuges d'Antée. Il y a là, en effet, Eugène Montfort, le fondateur des Marges, qui fait office de directeur, et qui apparaît dans treize des sommaires de la collection d'Antée ; le groupe de l'Ermitage, que la revue belge accueillit au décès de cette dernière : André Gide, Édouard Ducoté, Michel Arnauld, Eugène Rouart, Henri Ghéon, auxquels il faut adjoindre Charles-Louis Philippe, Jacques Copeau et Jean Schlumberger ; André Ruyters, bien entendu. Seuls, Marc Lafargue et Jean Viollis, ne collaborèrent pas à la revue belge, et furent probablement amenés à la Nouvelle Revue Française par Eugène Montfort. On sait que ce dernier ne fit pas l'unanimité en tant que directeur et que la publication manqua disparaître à peine née. Un deuxième n° 1 vit le jour quelques mois plus tard, le 1er février 1909, sans Montfort et ses amis naturistes, autour d'un comité de direction resserré composé de Jacques Copeau, d'André Ruyters et de Jean Schlumberger. Ce fut là le véritable début d'une aventure revuistique qui devait durer plusieurs décennies et modifier considérablement le rapport de forces dans le champ littéraire.

Royère verra en La Nouvelle Revue Française, qu'il jugera sévèrement, une concurrente dangereuse pour sa Phalange. Il aura eu raison. Et il aura probablement conservé une certaine rancœur envers Ruyters qui aura empêché l'opportune fusion avec Antée. "La revue de Gide ne vaut pas grand'chose, par suite de Schlumberger, une brute, Ruyters, un Belge, et Copeau, plus bête que tous... La revue de Gide est prétentieuse, constipée, contradictoire et vide, ce malgré le talent de Gide..." (lettre de Royère à Vielé-Griffin du 26 octobre 1909, citée dans André Gide, Correspondance avec Vielé-Griffin, Presses Universitaires de Lyon, 1986, p. XXXI, et dans Jean Royère & André Gide, op. cit., p. 20). Il y a bien de l'aigreur, dans ces propos, comme en pressentiment d'une perte de pouvoir. Le monde des petites revues ne fut guère pacifique ; une guerre feutrée y avait cours, avec ses alliances et ses stratégies. La lettre d'André Ruyters à Jean Royère en est un témoignage.
Références bibliographiques
  • Victor Martin-Schmets, "Bibliographie analytique des revues littéraires belges : Antée", Le livre & l'estampe, XXXXII, n° 146, 1996, p. 85-149, et XXXXIII, n° 147, p. 75-152.
  • Jean Royère & André Gide, "Votre affectueuse insistance", Lettres (1907-1934), réunies, annotées et présentées par Vincent Gogibu, Éditions du Clown Lyrique, coll. "Les inédits", 2008.

samedi 29 juin 2013

ISIS N°2 (Troisième Année) - FÉVRIER 1909

N°2 - Troisième Année - (Février 1909)
[Date de publication : Février 1909 - Couverture : Imprimée en bleu foncé sur papier bleu clair (Année, Numéro, Date, Titre, Sous-Titre, Sommaire, Prix du numéro, Abonnement, Adresse) - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Périodicité, Directeur, Mention ("Rédaction tous les Vendredis de 6 à 8 h. du soir"), Principaux collaborateurs, Dépôt ("Rédacteur-correspondant et dépositaire d'Isis pour toute l'Italie, M. MARCUS DE RUBRIS, 36, corso San Maurizio, Turin. - Abonnement spécial d'Isis pour l'Italie, 5 fr. par an."), Mentions ("Nous prions instamment les personnes qui ne veulent pas continuer leur abonnement de nous renvoyer la Revue, et celles qui constateront quelque irrégularité dans le service, de nous en avertir immédiatement." / "1. Les auteurs sont seuls responsables de leurs écrits." / "2. Il sera rendu compte de tout ouvrage dont un exemplaire sera envoyé à la Rédaction." / "3. Reproduction interdite sauf citation de source.") - 3e de couverture : Lire : Mercure de France, La Revue des Lettres & des Arts, Poésie, L'Artista Moderno, La Rénovation esthétique, Les Entretiens Idéalistes, Il Marzocco, Horeal (sic pour Floreal ?), Akademos, La Flora Moderna, La Phalange, L'Occident, Le Feu, Il Divenire artistico, Panathinaia, Le Monde hellénique, Poesia, Le Beffroi, Pan, La Fiorita, Vers et Prose, Revue Sérapion - 4e de couverture : Annonce publicitaire pour H. Daragon, éditeur ; F. Casanova & Cie, éditeurs ; Societa Tipografico, edtirice nazionale ; Enrico Voghera, éditeur ; E. Sansot & Cie ; S. Lattes & Cie, éditeurs  - Bas de Page [32] : Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Georges Polti : Le Génie du Paganisme (suite), essai [Au digne fils des Héros, Ary René d'Yvermont, comme eux à la fois poète, homme d'action et penseur - A suivre : le Temps et l'Espace] (p. 1-7)
Jules de Marthold : Orphée ; André Chénier, sonnets (p. 8)
Hélène Picard : Variations pour orgue de Barbarie, poème (p. 9-11)
Ary René d'Yvermont : Luigi Marrocco et le roman naturaliste, essai (p. 12-16)
André du Fresnois : A une belle poétesse (Une femme parle), poème [Pour Louis de Gonzague Frick] (p. 17)
Fernand de Vasquez : Triptyque : Myrtil (p. 18) ; Son amour (p. 18) ; Notre chambre (p. 18-19), poème en prose (p. 18-19)
PAGES ÉTRANGÈRES
Pier Franco Robertis : C'est le retour de mai..., poème (p. 20)
Vittorio Castelli : Paysage, sonnet (p. 20)
Jean Libert : Deux jeunes auteurs dramatiques [Sœurette, pièce en 5 actes, de M. Borteau-Loti (H. Daragon, éditeur) ; Harpagon Donne, Comédie en 2 actes en vers, de M. Édouard Contino (Henri Jouve, éditeur)], comptes rendus (p. 21-23)
Sassi-Morel : Sonnet (p. 23)
Roger Lalli : Petites observations sur la manière de se comporter en bien des menues circonstances de la vie : Rapports avec les Administrations [Hommage au Maître Jules Renard] (p. 24-25)
Henry Eon : Notes d'Art [La Cimaise ; La Galerie Bernheim a réuni les œuvres principales de Georges Seurat ; Le cercle Volney a ouvert sa traditionnelle exposition... ; Au Pavillon de Marsan sont exposées trois cents estampes japonaises primitives. - daté "Février 1909"], chronique (p. 25-27)
Francis Carco : Les Tablettes d'un Cynique par Louis Thomas (Société Nouvelle), compte rendu (p. 28)
Ary René d'Yvermont : Les Livres [LES SÈVES ORIGINAIRES, poésies, par Roger Frène. Librairie académique Perrin et Cie, Paris ; POÈMES PROVINCIAUX, par André Laffon. Ed. du Beffroi, Roubaix - (p. 29) ; ILE DE FRANCE, par Paul Fort. Ed. de Vers et Prose - (p. 29-30) ; LA MONTAGNE, par Henri Martin. Ed. du Mercure de France ; SAINT-GEORGES DE BOUHELIER, par Maurice Le Blond. E. Sansot, éditeur, Paris ; AUGUSTE CALLET, par Charles Callet. H. Daragon, éditeur, Paris ; LE VOYAGE D'AFRIQUE, par G. Demnia. Gastein Serge, éditeur, Paris ; LA GRÈCE DU SOLEIL ET DU PAYSAGE, par Louis Bertrand. Bibliothèque Charpentier, Paris - (p. 30) ; DA'AD, par Chékri Ganem. Idem - (p. 30-31) ; L'AUBE SUR BÉTHANIE, poème dramatique en un acte, par Jules Leroux, Édition du Beffroi, Roubaix ; DU LIVRE DE LA MORT, poèmes, par Guy Lavaud. Édition de la Phalange, Paris ; LES SOUFFRANCES DE L'AIGLON, par Camille Cocuaud. Cocuaud, éditeur, Paris ; PSYCHOLOGIE DE L'AMOUR, par Edmond Benoit. H. Daragon, éditeur, Paris - (p. 31) ; GLI AFORISMI DEL BENE E DEL MALE, par Vanni Kessler. Édition de la Fiorita - (p. 31-32) ; FAVOLA BREVE, par Emma Montagnoni Rossi. Licinio Capelli, éditeur, Rocca J. Casciano ; L'ULTIME ORE DI CRISTOFORO COLOMBO : RISTAMPE, par le Cav. Andrea Facco. Gênes - (p. 32)], chronique (p. 29-32)

mercredi 19 juin 2013

VERS ET PROSE (TOME VII) - SEPTEMBRE-OCTOBRE-NOVEMBRE 1906

Tome VII (Septembre-Octobre-Novembre 1906)
[Date de publication : Septembre-Octobre-Novembre 1906 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Titre, Épigraphe, Contributeurs du tome, Tome, Date) - 2e de couverture : Sommaire ; Titre, Sous-Titre, Adresse, Directeur, Secrétaire, Abonnement et modalités d'abonnement, Abonnement pour 2 ans - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Imprimeur - Page [1] : Page de Titre - Page [2] : muette - Page [3] : Faux-titre (reprend les mentions de la couverture) - Page [4] : muette - Bas de Page [179] : Titre, Tome, Date, Gérant - Page [180] : Imprimeur - Cahier de 20 pages vertes numérotées (sauf les six dernières) en fin de numéro, entre les p. 178 et [179] : Page [1] (Éditorial publié dans le tome I) ; Page [2] (Auteurs ayant collaboré aux six premiers tomes de "Vers et Prose") ; Page [3]-12 (Première Liste / Abonnés à Vers et Prose au 20 juillet 1906 : liste des abonnés, classés par ordre alphabétique et par pays) ; Page [13]-14 (Deuxième Liste / Abonnés à Vers et Prose / (août novembre 1906) - en bas de p. 14 : encarts publicitaires pour "Collège La Fayette" et les "Cours Sauvrezis") ; Page [a] (Encart publicitaire pour Bibliothèques démontables "Etnalag" ; publicités pour "Librairie Ch. Delagrave / L'anthologie des poètes français contemporains (1866-1906), par G. Walch" ; "Chez Monrocq, éditeur, vient de paraître : Les Lumières, par Albert de Bersaucourt" ; J. Chevrel, Livres anciens et modernes" ; "Revues : Antée, L'Ermitage, Les Marges, Trofeo" ; "E. Sansot & Cie, éditeurs : La Vie enchantée, poèmes par Valmy-Baisse" ; Les "Concerts Touche") ; Page [b] (Annonce pour la Bibliothèque de Philosophie Scientifique dirigée par le Dr Gustave Le Bon, chez Ernest Flammarion) ; Page [c] (Annonce pour Le Bon Journal, paraissant tous les dimanches, magazine illustré à 15 centimes, chez Ernest Flammarion) ; Page [d] (Annonce pour le MERCURE DE FRANCE : Nouveautés) ; Page [e] (Annonce pour E. Sansot & Cie éditeurs : Nouveautés) ; Page [f] (Imprimeur) - Pagination : 180 pages + 20 pages du cahier vert]
Sommaire
Albert Mockel : Le Bréviaire du Pauvre, notes [Au Maître Anatole France / avec admiration / et en un sentiment d'affectueux respect / ces fragments d'un livre qui lui appartient." - en note : "Extrait des Banalités indiscrètes, à paraître"] (p. [5]-24)
Francis Vielé-Griffin : L’Étape, poème en vers libres (p. [25]-28)
Paul Fort : Henri III, poème en prose [en chapeau : "Du "Livre des Visions" / La vision romantique"] (p. [29]-40)
Léon Dierx : Valvins, poème [A Mademoiselle Mallarmé] (p. [41]-42)
Henri de Régnier : La Semaine des Arbres, récit [sur Versailles] (p. [43]-48)
Jean Moréas : La "Correspondance" de Vigny, essai (p. [49]-72)
Charles Morice : Notations, notes (p. [73]-93)
[André] Suarès : Le Bouclier de Saint Georges (p. [94]-95) ; Perfection des Fleurs (p. 95-96) ; Saül ! Saül ! (p. 96-97) ; Le Ressuscité (p. 97-98) ; Lux de Cœlo (p. 98-99) ; La Saint-Jean Saint-Juin (p. 99-100) ; Le Chevalier aux sept Douleurs (p. 101) ; Sentence (p. 101-102) ; Navigation (p. 102-103) ; Purification de la Lumière (p. 103) ; Vocation (p. 104), poèmes en prose (p. [94]-104)
Paul Gauguin, Charles Morice : Noa Noa, récit et poèmes [en épigraphe, citation de C[harles]. M[orice]. : "Voici Tahiti vraie, c'est-à-dire : fidèlement imaginée. / Parmi les senteurs vives dont est chargé l'air, s'exhale et domine, enivrant, l'esprit même, l'esprit parfumé de l'Ile Heureuse : Noa Noa." - en note : "De l'oeuvre adorable et profonde que Paul Gauguin et Charles Morice écrivirent en collaboration, nous détachons les pages suivantes : le poème liminaire, le chant troisième du chapitre III, le chapitre VI, et les deux premiers chants du chapitre VII."] (p. [105]-121)
Tornouël : Le Poème de l'Heure / Fin..., poème en vers libres (p. [122]-124)
Hugues Rebell : Trois Poèmes d'Hugues Rebell : I. A la Poésie (p. [125]-126) ; II. "O poëtes, mes frères, je crains pour vous..." (p. 126-127) ; III. "Cette nuit de révolution et d'incendie..." (p. 127-128), poèmes en prose (p. [125]-128)
O. Wladyslaw Milosz : Très simple Histoire d'un Monsieur Trix-Trix, Pitre, récit [daté "Paris, 7-8 février 1906"] (p. [129]-134)
Gabriele d'Annunzio : Les Émeutes (Extraits du "Laus Vitae"), poème [Traduction en vers libres de F.-T. Marinetti] (p. [135]-136)
Herbert Trench : La Maison vide, poème [traduit de l'anglais par H.-P. Roché] (p. [137]-139)
Eugenio de Castro : Deux poèmes d'Eugenio de Castro : Épilogue (Sonnet final d'un recueil sous presse) [Pour ma Femme] (p. [140]) ; Promenade nocturne (p. 141), poèmes [traduit du portugais] (p. [140]-141)
Edmond Pilon : La Vie et les Pensées de Jean Lapin, récit [en épigraphe, citation de Sainte-Beuve : "... ces jolies garennes dont les hôtes étourdis font la cour à l'aurore dans la rosée et parfument de thym leur banquet." - Fragments - daté "Garennes de Nieuport (Flandre Occidentale) - Août 1905"]  (p. [142]-147)
Albert Saint-Paul : L'Aurore dans la Vallée, poème (p. [148]-149)
Henri-Pierre Roché : Un Berger, conte (p. [150]-153)
André Spire : Poèmes : La Délaissée, poème en vers libres [en épigraphe, citation d'une chanson populaire : "La mariée je ne suis point, / Je suis la délaissée"] (p. [154]) ; St Sampson's Church, poème [daté "Jolant. - Juillet 1906"] (p. 155), poèmes (p. [154]-155)
W.-St. Reymont : Dans la Brume, récit [A Charles Cottet, / Le grand poète de la mer et de la tristesse - daté "Concarneau, 30 septembre 1906" - Traduit sur le manuscrit polonais par E.-L. Wagner] (p. [156-164)

André Salmon : Le Tzigane, poème en vers libres (p. [165]-168)
*** : Notes [Errata. - Deux fautes impardonnables ont en partie défiguré, dans notre tome V (mars-avril-mai 1906), l’œuvre admirable de M. Paul Claudel, Connaissance du Temps... ; Lire au sommaire du tome VI, au lieu d'Eugène Godefroy, Émile Godefroy... ; Une étude de M. Maurice Wilmotte sur "Où nous en sommes". - M. Maurice Wilmotte consacre, dans le dernier numéro d'Antée (octobre 1906), une étude approfondie au livre de M. Robert de Souza : Où nous en sommes. Voici le début de ces pages remarquables... ; Le Censeur. - Le censeur, c'est M. Ernest-Charles. Lui aussi s'exalte à la lecture de la Victoire du Silence. Il en écrit durement. Il crie. Mais il ne répond à rien, n'oppose aucune précision à des faits, il se contente de généralités rosses. / Il y a deux systèmes d'incompréhension retorse : le gris et le noir. Nous connaissons le premier par M. Gaston Deschamps. M. Ernest-Charles nous révéla l'autre depuis quelque temps déjà ; mais c'est la même chose un peu poussée. Sachons désormais que nous avons deux Deschamps, voilà tout ! ; Une grande nouvelle. - Les Lettres, que dirige M. Fernand Gregh, prennent "enfin la défense de la probité littéraire". Voilà qui est bien ! Malheureusement, M. Francis Vielé-Griffin voulut avoir confirmation de l'heureuse nouvelle par M. Gregh lui-même et n'obtint de celui-ci, dans une lettre publiée à l'Ermitage, qu'une leçon de prosodie et une autre d'esthétique. ; Sur Jean Moréas. - Dans ses Marges, M. Eugène Montfort publie sur Jean Moréas une excellente étude. Nous sommes heureux d'en citer quelques passages... ; La Littérature allemande : les poètes. - Au cours d'une enquête sur la Littérature européenne, enquête du plus haut intérêt, publiée récemment dans le journal Le Siècle sous la direction de M. Gustave Kahn, notre collaborateur M. Albert Dreyfus parle en ces termes de la poésie et de quelques poètes allemands... - Le Dîner du Quatorze. - Ce dîner mensuel, fondé voilà deux années environ, par Jean Dolent, Eugène Carrière et Charles Morice, dans la pensée de réagir, contre la présente dispersion des esprit en offrant aux écrivains, aux artistes, aux amoureux de la poésie et de l'art, l'occasion périodique de se rencontrer, vient de prendre, grâce aux amis de Vers et Prose, une toute nouvelle et considérable importance. / Au premier dîner d'octobre, soixante-six convives se réunissaient pour célébrer, à propos de l'exposition rétrospective du Salon d'Automne, le génie si longtemps méconnu du grand peintre Paul Gauguin. A l'issue du banquet une lettre a été envoyée au ministre des Beaux-Arts pour lui demander d'ouvrir - enfin ! - le musée du Luxembourg au Maître de Pont Aven et de Tahiti. Spontanément, le docteur Viau, l'amateur si éclairé et bien connu, a déclaré qu'il serait heureux d'offrir au Luxembourg le très beau tableau de Gauguin dont il est possesseur... ; Le second Dîner du Quatorze, qui eut lieu le mercredi 14 novembre, à la Taverne Saint-Denis, fut donné en l'honneur de : / Villiers de l'Isle-Adam, / Paul Verlaine et Stéphane Mallarmé, / ces maîtres initiateurs (officiellement oubliés) de la poésie vivante. / Le grand poète Léon Dierx présidait. / Nous reparlerons de cette belle fête de la poésie dans notre prochain recueil. ; Sujets et Paysages. - Le Mercure de France vient de publier, de M. Henri de Régnier, un nouveau livre de prose, "Sujets et Paysages", qui, sans nous révéler un aspect inconnu de son génie puissant et si divers, tiendra dans son œuvre une place à part et très belle cependant. Ce livre est composé de merveilleux poèmes en prose (nos lecteurs pourront admirer dans le présent recueil une vision des jardins de Versailles à l'automne : "La Semaine des Arbres", que nous avons extraite du volume avec l'assentiment de l'auteur), de brefs essais sur la littérature et les arts, d'exacts portraits, enfin, de romanciers et de poètes, où se retrouve toute la puissance d'évocation de l'auteur de "Figures et Caractères"... ; M. Eugenio  de Castro. - M. Herbert Trench. - M. Herbert Trench, dont nous publions ce très beau poème : "La Maison vide", est l'auteur d'un récent volume lyrique : "Deirdré and other poems". / Les deux poèmes inédits que le grand poète portugais, Eugenio de Castro, a bien voulu nous confier, sont tirés d'un livre qui paraît à cette heure : "A Sombra do Quadrante". ; M. Wladislaw St. Reymont. - Avec Stefan Zeromski, Sieroszewski, Waclaw Berent et Stanislaw Przykyszewski, W.-St. Reymont est un des représentants les plus illustres de la prose polonaise moderne... ; Conférences de M. Charles Morice sur les poètes français. - Nous apprenons avec joie que l'auteur éminent de "La Littérature de tout à l'heure", d'"Eugène Carrière", de "Noa-Noa" et de tant de beaux poèmes, M. Charles Morice, s'est décidé à faire, cet hiver, dix conférences sur les Poètes français. Nul mieux que lui, si intègre, ne pouvait être qualifié pour présenter, au nom des poètes, l'historique de la littérature lyrique au XIXe siècle et jusqu'à nos jours...] (p. 169-[178])
Références
  • Cercle d’Étude de Revues Littéraires en France, Bibliographie de "Vers et Prose", texte revu et publié par les soins de Kazutami Watanabe, Tokyo, France Tosho, 1972.
  • Vers et Prose sur PRELIA

dimanche 16 juin 2013

ISIS N°1 (Troisième Année) - NOVEMBRE-DÉCEMBRE 1908 et JANVIER 1909

N°1 - Troisième Année - (Novembre-Décembre 1908 et Janvier 1909)
[Date de publication : Novembre-Décembre 1908 et Janvier 1909 - Couverture : Imprimée en bleu foncé sur papier bleu clair (Année, Numéro, Date, Titre, Sous-Titre, Sommaire, Prix du numéro, Abonnement, Adresse) - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Périodicité, Directeur, Mention ("Rédaction tous les Vendredis de 6 à 8 h. du soir"), Principaux collaborateurs, Dépôt ("Rédacteur-correspondant et dépositaire d'Isis pour toute l'Italie, M. MARCUS DE RUBRIS, 36, corso San Maurizio, Turin. - Abonnement spécial d'Isis pour l'Italie, 5 fr. par an."), Mentions ("Nous prions instamment les personnes qui ne veulent pas continuer leur abonnement de nous renvoyer la Revue, et celles qui constateront quelque irrégularité dans le service, de nous en avertir immédiatement." / "1. Les auteurs sont seuls responsables de leurs écrits." / "2. Il sera rendu compte de tout ouvrage dont un exemplaire sera envoyé à la Rédaction." / "3. Reproduction interdite sauf citation de source.") - 3e de couverture : Lire : Mercure de France, La Revue des Lettres & des Arts, Poésie, L'Artista Moderno, La Rénovation esthétique, Les Entretiens Idéalistes, Il Marzocco, Horeal (sic pour Floreal ?), Les Documents du Progrès, La Phalange, L'Occident, Le Feu, Il Divenire artistico, Panathinaia, Le Monde hellénique, Poesia, Le Beffroi, La Foire aux Chimères, Pan - 4e de couverture : Annonce publicitaire pour H. Daragon, éditeur ; F. Casanova & Cie, éditeurs ; Societa Tipografico, edtirice nazionale ; Enrico Voghera, éditeur ; E. Sansot & Cie ; S. Lattes & Cie, éditeurs  - Bas de Page 32 : Gérant, Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Georges Polti : Le Génie du Paganisme, essai [Au digne fils des Héros, Ary René d'Yvermont, comme eux à la fois poète, homme d'action et penseur - A suivre] (p. 1-6)
Albert Fleury : Exemple, sonnet (p. 6)
Ary René d'Yvermont : Salvatore Farina, essai [sous l'article, "Œuvres de Salvatore Farina"] (p.7-9)
Maurice Robin : Au Salon d'Automne : Le Carnet de Monticelli, essai (p. 10-14)
Francis Carco : Chez le Coiffeur, poème en prose [A Valère Bernard] (p. 15)
J.-A. Maquinghen : Roger Allard, essai [en note : "La Féerie des Heures, poèmes (Tallandier, édit.) 1903. - La Divine Aventure, poèmes (Le Beffroi) 1905. - Les Noces de Léda, épidose (Le Beffroi) 1905. - Vertes saisons, poèmes (l'Abbaye) 1908"] (p. 16-19)
Henry Eon : Notes d'Art, notes [daté "20 décembre 1908"] (p. 20-22)
Henri Grégoire : Amour d'Automne, poème (p. 23)
Giuseppe Gramegna : Agrestia (Accords rapsodiques en prose), poème en vers libres (p. 24-25)
Ary René d'Yvermont : Les Livres [IL POETA MARINETTI, par Tullio Panteo. Societa Editoriale Milanese ; INTIMI VANGELI, par Giulio Gianelli. Casa Editrice Rengo Streglio, Turin - (p. 26) ; RISATE, poésies par Pier Franco Robertis, E. Sonvico, éditeur, Sondrio - (p. 26-27) ; LES FRESQUES, par Hélène Picard, Sansot, éditeur, Paris ; IDÉALE SEMENCE, par Marie-Anne Cochet, Gastein Serge, éditeur, Paris - (p. 27) ; ENTRE LA VIE ET LE RÊVE, par Florian Parmentier, Gastein Serge, éditeur, Paris - (p. 27-28) ; BOUQUET DE FLOREAL, par Michel della Torre, Éditions de "l'Abbaye", Paris ; LES SYMPHONIES VOLUPTUEUSES, par Maurice Gauchez, Éditions de "la Belgique", Bruxelles ; LA CHANSON DU BRONZE, par A. Belval-Delahaye, chez l'auteur ; APHORISMES, par Fagus, E. Sansot, éditeur, Paris ; LA JOURNÉE D'ARLES, par Legrand-Chabrier, E. Sansot, éditeur, Paris ; LE PROFESSEUR DE BLUFF, par José de Berys, E. Sansot, éditeur, Paris ; LE TAUREAU DE MITHRA, par Paul Adam, E. Sansot, éditeur, Paris - (p. 28) ; LE NOUVEAU CATECHISME, par Paul Adam, E. Sansot, éditeur, Paris - (p. 28-29) ; AU BORD DE L'IDYLLE, par Prosper Dor, E. Sansot, éditeur, Paris ; PHILEAS LEBESGUE, par F.-M. Gahisto, Éditions du "Beffroi", Roubaix - (p. 29)], comptes rendus (p. 26-29)
Marcus de Rubris : Choses d'Italie, chronique (p. 29-30)
*** : Échos [MM. Maurice Donnay, Miguel Zamacoïs, Henri Mazel, Ch. de Bussy, Florian-Parmentier, M. C. Poinsot, Jacques Nayral, Jean Thénoux, Mme Nadège Nastri, etc., viennent de se constituer en Comité d'initiative des auteurs et compositeurs dramatiques. C'est le dimanche 13 décembre, devant une salle comble, que le Théâtre d'Initiative qu'ils ont fondé, a donné, sur la scène du Théâtre Mondain, son premier spectacle... ; Le dernier numéro de l'excellente revue Poésie contient deux poèmes de Louis Mandin... ; Les Bibliophiles Fantaisistes. - M. Louis Thomas et quelques-uns de ses amis viennent de fonder une association, les "Bibliophiles Fantaisistes", qui se propose, à la manière des éditeurs anglais ou américains, de publier des ouvrages de formats et de genres les plus divers... ; Nous recevons la lettre suivante de notre collaborateur M. Louis Lormel...] (p. 30-32)

samedi 15 juin 2013

LES HEURES [N°1] - MAI 1897

[Titre : LES HEURES - Sous-titre : Revue Mensuelle d'Art et de Littérature Ouverte à tous les Jeunes - Dates de publication : Mai 1897 (n° [1]) à mai [?] 1898 (n° [9]) - Fait suite à : L'Art Wallon - Périodicité : mensuelle (deux numéros doubles : septembre-octobre et novembre-décembre ; le dernier numéro porte la seule mention de l'année) - Lieu de publication : Verviers - Format : 160 x 245 mm - Couverture : illustrée et imprimée en noir sur papier vert - Pagination :  20 à 40 pages ; pagination suivie - Prix et abonnements : Le numéro = 0,50 centimes, puis 0,75 centimes à partir du n° double de septembre-octobre 1897 ; Abonnement (un an) = 5 francs - Directeur : Guillaume HennenCollaborateurs (liste exhaustive) : Paul André, Adelin Bertrand, Christian Beck, Francis de Croisset, Emmanuel Delbousquet, Jules Feller, Henri Ghéon, Valère Gille,  Arnold Goffin, Charles Guérin, Guillaume Hennen, André-Ferdinand Herold, Paul Jâne, Tristan Klingsor, Richard Ledent, Maurice Marchin, Albert Mockel, Gabriel Montjoie, José Perrée, Edmond Pilon, Paul Reimon, Rodrigue Sérasquier, Charles Smulders, Francis Vielé-Griffin, I. Will - Adresse (direction) : Rue St-Remacle, Verviers (Belgique) - Éditeur : Typographie-Lithographie Maurice Xhoffer, éditeur, Rue de Palais, 129, Verviers]
LES HEURES
N° [1] (Mai 1897)
[Date de publication : Mai 1897 - Couverture : Titre, Ancien Titre (L'Art Wallon), Directeur, Sommaire, Illustration, Prix, Date, Éditeur - 2e de couverture : Titre, Ancien Titre, Sous-Titre, Collaborateurs, Abonnement, Mention ("Adresser toutes communications à Mr Guillaume HENNEN directeur, rue St-Remacle, Verviers") - 3e de couverture : Encart publicitaire ("Vous tous qui aimez le beau / le beau dans la nature / le beau dans l'art - le beau dans l'utile / chaussez-vous / chez / Crutzen Frères / Rue du Brou, N° 38 / Verviers / Rue Pisseroule, N° 47 / Dison") - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Librairie ancienne & moderne / Guillaume Davister /Verviers ; Librairie belge & étrangère / Édouard Gnusé / Liège ; Typographie-Lithographie Maurice Xhoffer / éditeur de "Les Heures" / Verviers) - 4 pages non numérotées en début de numéro : Page [a] (Page de titre) ; Page [b]-[c]-[d] : muettes - Pagination : 20 pages + les 4 premières pages non numérotées]
Sommaire
La Rédaction : Ceci est une Proclamation, éditorial [en épigraphe, citation de Les kamtchatka de Léon Daudet : "Bourgeois, songez que du haut de ces tours d'ivoire, les esthètes vous contemplent."] (p. 1-2)
Albert Mockel : A la Faucheuse, poème [Pour Gaston Jollrand] (p. 3)
Emmanuël Delbousquet : Chant sacré, poème (p. 4)
Francis de Croisset : Évocation, poème (p. 5-6)
Tristan Klingsor : Doux Ménestrel passager..., poème en vers libres (p. 6)
Valère Gille : Ganymède, poème (p. 7)
Rodrigue Sérasquier : Paternité, poème [A Paul Sylvain - daté "Janvier 1896"] (p.8)
Charles Smulders : Missa Solemnis [en note : "L'auteur nous prie de faire remarquer que ce compte rendu, qui fut publié en 1895 lors de la première interprétation de la Missa Solmenis, a simplement été remanié et adapté à sa seconde exécution."] (p. 9-12)
I. Will : Nécessité, récit (p. 13-15)
Charles Smulders : Nouveaux Concerts [Concert du 7 février 1897 / Programme : Thâmar, poème symphonique, Mili Balakirew. - Scène de la séduction du 2e acte de Parsifal. - Ouverture des Maîtres Chanteurs. - Prélude du 1er acte et finale du 3me acte de Tristan et Yseult. - Fantaisie sur des mélodies populaires canadiennes, Paul Gilson]  (p. 16-18)
Guillaume Hennen : Essais sur le Naturisme, compte rendu [à propos des Essais sur le Naturisme de Maurice Le Blond] (p. 18-19)

*** : Memento ["Les Heures", ce titre, nous l'élûmes de préférence à l'ancien "l'Art Wallon" qui semblait exclure toute manifestation d'art étrangère à la Wallonie. / Peut-être ne messied-il pas non plus dire le motif qui empêcha maints collaborateurs de figurer dans ce numéro : l'extrême obligeance du grand nombre. C'est encore la raison qui ne nous permit pas d'exprimer à Mr L. Kefer notre admiration à propos de ses "Nouveaux Concerts". Aussi nous plaira-t-il de parler longuement de ceux-ci dans un prochain article. / Il nous fut donné d'entendre, il y a quelque temps, à la Société des Arts et de la Presse, une causerie de Mr M. Wilmotte sur la "Chanson Populaire"... ; Mr Paul André, notre collaborateur, donna au "Caveau Verviétois" une élégante et chaleureuse causerie, d'ailleurs très applaudie, sur "l'indifférence belge en matière artistique et littéraire." ; Nous adressons un cordial merci à tous ceux qui voulurent bien nous apporter l'appui de leur talent et de leur nom.] (p. 20)
Document
"Ceci est une Proclamation"
"Bourgeois, songez que du
haut de ces tours d'ivoire, les
esthètes vous contemplent."
LÉON DAUDET,
(Les kamtchatka, passim.)
Au seuil de cette année nouvelle, il ne messied peut-être point d'affirmer notre foi et de dire, avec nos jeunes espérances, le but de nos pèlerinages et l'illusion candide de nos efforts.

Nous croyons que l'Art n'a que faire des querelles mesquines, des chapelles aux petits dieux exigeants, aux rares enfants de chœur, puérils et grotesques. Nous avons cette naïveté de rire devant les saltations farouches des Apaches de lettres, brandissant autour du poteau du scalp le Tomahawk du Verbe. Nous avons cette impudente fatuité de faire la nique aux augures surannés et solennels. Et nous rêvons d'un Art sans entraves, indépendant, insoucieux aussi de ce débat, peu divertissant à la longue, du Vers libre et du Vers classique. La Beauté doit-elle donc s'astreindre à de tels dogmes intransigeants ? Ou si l'Art, dans sa mystérieuse harmonie, n'est pas divers, multiple et fécond comme la Nature et comme la Vie ? Nous serons fraternels à tous ceux dont le chant vibre, sous le ciel, - véhément, doux, joyeux ou triste. Peu nous importent toutes les écoles et toutes les esthétiques et toutes les formules et toutes les théories, toutes ces choses stériles, éphémères et vaines. Dans notre marche loyale vers la Beauté, il nous plaît de nous proclamer d'une impartiale Tolérance, - assurément très révoltante.
La Rédaction.

VERS ET PROSE (TOME VI) - JUIN-JUILLET-AOÛT 1906

Tome VI (Juin-Juillet-Août 1906)
[Date de publication : Juin-Juillet-Août 1906 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Titre, Épigraphe, Contributeurs du tome, Tome, Date) - 2e de couverture : Sommaire ; Titre, Sous-Titre, Adresse, Directeur, Secrétaire, Abonnement et modalités d'abonnement, Abonnement pour 2 ans - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Imprimeur - Page [1] : Page de Titre - Page [2] : muette - Page [3] : Faux-titre (reprend les mentions de la couverture) - Page [4] : muette - Bas de Page [169] : Titre, Tome, Date, Gérant - Page [170] : Imprimeur - Page [171] : muette - Page [172] : muette - Cahier de 16 pages vertes numérotées (sauf les six dernières) en fin de numéro, entre les p. 168 et [169] : Page [1]-10 (Première Liste / Abonnés à Vers et Prose au 20 juillet 1906 : liste des abonnés, classés par ordre alphabétique et par pays) ; Page [a] (Vers et Prose : Tarifs de publicité ; Encart publicitaire pour Bibliothèques démontables "Etnalag") ; Page [b] (Annonce pour le MERCURE DE FRANCE : Nouveautés) ; Page [c] (Annonce pour E. Sansot & Cie éditeurs) ; Page [d] (Encarts publicitaires pour J. Chevrel, Librairie, 29, Rue de Seine, Paris (VIe) ; Vernot & Cie (...) dorent et argentent les Œuvres d'Art ainsi que les bijoux ; Les "Concerts Touche") ; Page [e] (Encarts publicitaires pour Mallet Frères, Meubles de Style ; Les Marges / Gazette littéraire publiée par / M. Eugène Montfort ; L'Ermitage ; Poesia, revue internationale) ; Page [f] (Imprimeur) - Pagination : 172 pages + 16 pages du cahier vert]
Sommaire
Charles Van Lerberghe : Les aventures merveilleuses du Prince de Cynthie et de son serviteur Saturne, conte [en note : "D'un volume en préparation : Contes hors du temps. Cf. Sélection surnaturelle (Vers et Prose, sept.-oct.-nov. 1905)"] (p. [5]-27)
Francis Jammes : Clairière dans le Ciel, poème [en épigraphe, citation d'Eugénie de Guérin : "... Là-haut où je te vois, mon cher Maurice, où tu m'attends, où tu me dis : 'Eugénie, viens ici, avec Dieu, où l'on est heureux.'" - daté "1906"] (p. [28]-41)
Adolphe Retté : Poèmes de la Forêt : Automne (p. [42]-43) ; Le Vent du Soir [à C. Attaix] (p. 43-45) ; La Mort (p. 45-48), poèmes (p. [42]-48)
Henri de Régnier, Maxime Dethomas : Esquisses vénitiennes : La Tasse (p. [49]-52) ; Epigramme vénitienne, poème (p. [53]-55) [Extrait du volume paru récemment dans la "collection de l'Art décoratif". Texte d'Henri de Régnier. Compositions de Maxime Dethomas] (p. [49]-55)
Laurent Tailhade : Le Miracle de Saint Gwénolé, conte (p. [56]-62)
Robert de Souza : L'Héroïde de la Danse du Lys, poème en vers libres [A la Loïe Fuller. - Souvenir de 1900 - en épigraphe, citation d'un vers de Victor Hugo : "D'un lys qui devient femme en restant lys encor."] (p. [63]-68)
Jean Moréas : Notes : I. Corneille (p. [69]-74) ; II. La Maison d'un Comédien (p. 74-77) ; III. Champlieu (p. 77-81), notes (p. [69]-81)
Joris-Karl Huysmans : Les Foules de Lourdes, récit [chapitres VII et VIII] (p. [82]-97)
Sébastien-Charles Leconte : Les Éléphants bourreaux, poème (p. [98]-100)
Robert-Louis Stevenson : A la Pagaie / Au fil de l'Oise : En Route pour Compiègne (p. [101]-103) ; A Compiègne (p. 104-108), récit [en note : "Ces pages de Robert-Louis Stevenson, auxquelles fait allusion plus haut M. Jean Moréas à propos de Compiègne, sont tirées d'un ouvrage (An Inland Voyage) traduit sous le titre de "A la Pagaie" par M. Lucien Lemaire, Professeur à la Faculté de Lille. M. Gustave Angellier, le hautain poète de "Dans la Lumière antique", a écrit pour ce livre une préface clairvoyante. Robert-Louis Stevenson, l'auteur de tant de contes angoissants, descendit en canoë les rivières et les canaux de Belgique et de France jusqu'aux portes de Paris ; de son carnet de voyageur il fit un livre étincelant de grâce et d'esprit, tout imprégné de la saveur des délicats paysages traversés. Ce poétique ouvrage est malheureusement trop peu connu en France : aussi nous est-il agréable d'en publier ici deux chapitres." - traduit de l'anglais par Lucien Lemaire] (p. [101]-108)
Émile Godefroy : Critique de la perfection / Les Stances de Jean Moréas, essai (p. [109]-128)
Maurice de Noisay : Sully-Prudhomme ou Vielé Griffin, essai [en note : "A propos de : Plus loin de Francis Vielé-Griffin, Mercure de France, 1906"] (p. [129]-140)
Eugène Montfort : Alice la Bordelaise, nouvelle (p. [141]-145)
Sigbjorn Obstfelder : Poème, poème [traduit du norvégien par Albert Dreyfus] (p. [146])
Legrand-Chabrier : Une Histoire très drôle (p. [147]-149) ; Epitaphe du Cimetière mort (p. 150-151), proses (p. [147]-151)
Frédéric Raisin : Poèmes : Réponse à ... [daté "Mai 1904"] (p. [152]) ; La Coupe (p. [152]-153), poème (p. [152]-153)
Victor Remouchamps : Poèmes en prose : La Toile idéale [A Paul Fort] (p. [154]) ; Un Rêve (p. 155-156) ; Nil noir (p. 156), poèmes en prose (p. [154]-156)
Don Juan de Tarsis, Comte de Villamediana : Le Phénix (Extraits), poème [Traduit de l'espagnol par Lucien-Paul Thomas] (p. [157]-160)
André Salmon : Les Féeries : I. Le triste époux et ses épouses mortes (p. [161]-162) ; II. Un poète se promène [daté "Notre-Dame, 1906"] (p. 162-163), poèmes en vers libres (p. [161]-163)
A[ndré]. S[almon]. : Notes [Vers et Prose. - Ce tome sixième de "Vers et Prose", qui paraît sur 168 pages, ajoute aux noms des illustres collaborateurs qui firent le succès des tomes précédents ceux d'écrivains indiscutés dont nous sommes heureux d'offrir les œuvres à nos lecteurs. Nous espérons que ce sixième recueil saura satisfaire les 1100 lettrés qui, à ce jour, soutiennent aimablement notre œuvre. ; Mort de Jean Lorrain. - Le poète de Viviane, de Brocéliande, de Yanthis, des Princesses d'Ivresse et d'Ivoire, le chroniqueur des vies exaspérées de Neuilly et de la Riviera, le confident des gars inquiétants de Billancourt ou de Marseille, avait la bouche sensuelle et la forte mâchoire d'un robuste Normand. La complaisance des peintres à la mode, le papotage mondain, tout, jusqu'aux cruelles plaisanteries du Boulevard impudent, perpétuait à nos yeux la jeunesse de Jean Lorrain. On ignorait que l'écrivain avait passé la cinquantaine, qu'il souffrait depuis de longues années d'un mal sans pardon, n'en affrontant pas moins, avec un hautain courage, les fatigues et les dangers du Métier de Lettres... ; Au Théâtre gallo-romain de Champlieu. - Sous le plus beau ciel de France, dans une plaine du Vallois, en un vaste cirque édifié sur les ruines d'un théâtre gallo-romain, Le Cyclope et Iphigénie d'Euripide furent représentés le 8 juillet dernier... ; Lectures. - Les belles pages de M. Henri de Régnier, ornées des remarquables dessins du peintre Maxime Dethomas, et que nous reproduisons ici même, sont extraites des Esquisses Vénitiennes que publie luxueusement l'artiste parfait qu'est M. Gustave Soulier, directeur de L'Art Décoratif et à l'obligeance de qui nous rendons hommage...  M. Robert de Souza met en vente chez l'éditeur Floury, réunies sous le titre significatif d'Où nous en sommes les magnifiques études qu'il consacra dans "Vers et Prose" aux origines et à l'avenir du Symbolisme et du Vers libre... Dans le courant du mois d'août paraîtra à la librairie Messein un important recueil de vers du poète Adolphe Retté : Poésies 1897-1906... ; Les Foules de Lourdes. - Les admirables pages de J.-K. Huysmans, que nous publions dans ce sixième numéro, sont tirées d'un volume inédit, la dernière œuvre du Maître et qui doit paraître en octobre prochain. Nous remercions profondément M. J.-K. Huysmans d'avoir bien voulu, par un tel don, témoigner sa sympathie à notre recueil. ; A la Librairie du "Mercure de France". - Viennent de paraître : Plus Loin, de Francis Vielé-Griffin ; Les Stances, de Jean Moréas ; Polyphème, d'Albert Samain. - A paraître très prochainement : Coxcomb, précédé du Livre des Visions, par Paul Fort ; "Antée" et "Psyché". - Nous parlerons longuement de ces deux belles revues de jeunes dans notre prochain tome. Dirigées supérieurement, la première par M. Henri Van de Putte, la seconde par M. Louis Thomas, elles méritent, à tous égards, d'attirer l'attention de tous ceux qui s'intéressent aux plus nobles efforts des nouveaux écrivains : poètes ou prosateurs... ; Le dîner Moréas. - Le 26 juillet, nous avons eu le plaisir, à l'occasion de la nomination de M. Jean Moréas, au grade d'officier de la Légion d'honneur, de réunir en un dîner les amis les plus intimes du poète, à l'exception de MM. Maurice Barrès, Stuart Merrill, Pierre Louÿs, Raymond de la Tailhède, absents de Paris, Henri de Régnier et Félix Fénéon qui s'étaient fait excuser. Assistaient au dîner : Mmes Silvain, Philippe Berthelot, Charles-Henry Hirsch, Paul Fort, F.-A. Cazals, Paulette Philippi, F. Vanderpijl, Gorvel et Ricardo Florès ; MM. Silvain, de la Comédie Française, Alfred Vallette, directeur du Mercure de France, Philippe Berthelot, E. Sansot, Ernest Raymond (ndla : pour Raynaud ?), Robert Scheffer, Charles-Henry Hirsch, Alfred Jarry, F.-A. Cazals, Gosé, Albert Mockel, Edward Diriks, Paul Morisse, Auguste Bréal, Daurelle, Gaston Dupuy, Guillaume Apollinaire, Erasme Anger, Gorvel, G. Martinez Sierra, Henri Dagan, Charles Doury, Maurice Cremnitz, F. Vanderpijl, Robert Bourdon, C. Martin, F. Bernouard, V. Gastilleur, Manolo, Prat, Thomen, Paul Fort et Salmon. Au dessert M. André Salmon a salué M. Jean Moréas au nom de ses amis et de ses admirateurs.] (p. [164]-168)
Références
  • Cercle d’Étude de Revues Littéraires en France, Bibliographie de "Vers et Prose", texte revu et publié par les soins de Kazutami Watanabe, Tokyo, France Tosho, 1972.
  • Vers et Prose sur PRELIA

dimanche 9 juin 2013

ISIS N°7 (DEUXIÈME ANNÉE) - MAI 1908

N°7 (Mai 1908)
[Date de publication : Mai 1908 - Couverture : Imprimée en bleu foncé sur papier bleu clair (Année, Numéro, Date, Titre, Sous-Titre, Sommaire, Prix du numéro, Abonnement, Adresse) - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Rédacteur en chef, Mention ("Le Rédacteur en chef reçoit tous les vendredis de 6 à 8 h. du soir"), Dépôt ("ISIS est en vente à Paris, à la Librairie J.-H. TRUCHY, Boulevard des Italiens, 26, et sous les arcades de l'Odéon"), Principaux collaborateurs, Mentions ("Nous prions instamment les personnes qui ne veulent pas continuer leur abonnement de nous renvoyer la Revue, et celles qui constateront quelque irrégularité dans le service, de nous en avertir immédiatement." / "1. Les auteurs sont seuls responsables de leurs écrits." / "2. Il sera rendu compte de tout ouvrage dont un exemplaire sera envoyé à la Rédaction." / "3. Reproduction interdite sauf citation de source.") - 3e de couverture : Annonces publicitaires (Societa Tipografico, editrice nazionale ; Casa editrice settentrionale) - 4e de couverture : Annonce publicitaire pour l'Imprimerie Régionale (6, boulevard Carnot, Guéret) - Bas de Page 32 : Gérant, Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Charles Morice : Le Monument d'Homère ou de la Poésie, essai (p. 1-3)
Isis : A la Gloire d'Homère et de la Poésie (Notre enquête), enquête ["Nous continuons à recevoir des encouragements et des adhésions à notre projet d'élever à Paris un monument à la Gloire d'Homère" ; réponses de Léon Dierx, Jules Bois, Edmond Picard, Nonce Casanova, Paul Vibert, Jean Finot] (p. 4-7)
Théodore Maurer : Fin de Jour, poème (p.7)
Georges Polti : L'Existence d'Homère, essai (p. 8-11)
M[aurice]. R[obin]. : Aux Indépendants, compte rendu (p. 12-15)
Marcus de Rubris : Emile de Marchi, essai [en note : "La Maison d’Édition Renzo Streglio de Turin a entrepris la publication complète des œuvres de de Marchi. C'est une collection précieuse composée de dix gros volumes, sans compter un petit volume de proses rythmées Milanaises intitulé : MILANIN-MILANON." - Traduit de l'italien par A[ry]. R[ené]. d'Y[vermont].] (p. 16-18)
F. Borteau-Loti : Soir d’Été, poème (p. 18)
Louis Estève : Impérialisme et Romantisme, compte rendu [en note : "Ernest Seillière : Le Mal Romantique, Essai sur l'Impérialisme national. La Philosophie de l'Impérialisme, IV, Paris, Plon, 1908"] (p. 19-21)
PAGES ÉTRANGÈRES
Klimis Porphyrogénète : Variations, poèmes [Traduit du néo-grec par Ary René d'Yvermont] (p. 22)
Jean-Marc Bernard : Le Poëte Jules Romains, essai (p. 23-25)
Marcel Drouet : Églogue, poème [En épigraphe, citation d'Hélène Picard : "Et l’Églogue aux pieds d'or marchait par les sentiers."] (p. 26)
Ary René d'Yvermont : Les Livres [I. CHIRAFETIMENTI (L'AFFRANCHIE), Comédie de M. Christos Papazaphiropoulos, Alexandrie (Égypte) ; I. ALISSIDES (LES CHAINES), Comédie en trois actes de M. Dem. Tangopoutos, Éditions de "Noumas", Athènes (Grèce) - (p. 27-28) ; LES SAISONS DOULOUREUSES, par Fritz R. Vanderpijl, Édition de l'Abbaye, Paris - (p. 28-29) ; EURYNICE, par Émile Henriot, Édition du "Mercure de France" - (p. 29-30) ; SŒUR DE NARCISSE NUE, par Jean Royère, Édition de la Phalange, Paris - (p. 30-31) ; Tempus loquendi, poésies par Paolo Gazza, Societa Tipographico Editrice Nazionale, Turin - (p. 31) ; Parallages, poésies par M. Klimi Porphyrogénète, Athènes - (p. 31-32) ; L'ALMANACH DES GENS DE LETTRES POUR 1908 vient de paraître.] (p. 27-32)