vendredi 31 octobre 2025

ESPACES N° 6 - AUTOMNE 1975


ESPACES
N° 6 (Automne 1975)
[Date de publication : Automne 1975 - Couverture : Titre (en bleu), Sous-titre, Numéro, Date, Sommaire, Editeur, Lieu de publication - 2e de couverture : Titre, Sous-titre, Périodicité, Directeur, Comité de rédaction, Abonnements, Correspondant pour la France, Adresse de la rédaction et de l'administration, Appel ("Dans notre souci d’objectivité historique, nous faisons un pressant appel à nos lecteurs pour nous communiquer leurs notes de lecture qui pourraient compléter, rectifier ou contester les documents que nous pourrions publier en toute bonne foi, sans en avoir pu contrôler les assertions gratuites ou non. Dans ce même souci d’objectivité, nous prions toutefois nos lecteurs de n’avoir point recours à un ton de polémique dans les mises au point ou compléments d’information qu’ils seraient amenés à nous communiquer. De toute manière, les auteurs seuls sont responsables de leurs écrits et les documents qu’ils nous communiqueront seront publiés sous leur seule responsabilité quant aux éventuelles contestations morales ou financières de la part de ceux qui pourraient se considérer comme des ayants droit de suite et de publication.") - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Prix, Lieu d'impression - Pagination : 40 pages]
Sommaire

Jacques Fusina : Apollinaire et l'Italie, étude [précédé de l'introduction suivante : "Nous publions ici in extenso la seconde partie d'un travail de séminaire de maîtrise de Jacques Fusina consacré à un "Lexique apollinarien". La première partie de ce texte comporte tout d'abord une "Introduction", dans laquelle l'auteur résume l'état de nos connaissances quant aux circonstances assez mystérieuses de la naissance de Guillaume Apollinaire à Rome, en 1880. Il examine ensuite les influences laissées sur le futur poète de Calligrammes par son enfance romaine et ses séjours à Monaco, Cannes, Menton et Nice, donc non loin de l'Italie, où "il s'est imprégné soit de la langue italienne, soit des dialectes voisins". / Dans son étude de la langue d'Apollinaire Fusina relève ensuite tout ce que le vocabulaire de celui-ci doit à des termes d'origine italienne, à des mots issus de noms propres ou d'adjectifs italiens. Il étudie aussi les libertés prises par Apollinaire dans la "francisation" des mots italiens, pour se poser la question : s'agit-il bien de latinismes ou d'italianismes, car Apollinaire avait reçu une bonne formation classique. / Jacques Fusina nous montre encore comment le langage populaire, soit les dialectes proches de la langue de Dante parlés sur la Riviera tant française qu'italienne a pu influencer Apollinaire. Bref, il nous montre jusqu'à quel point le poète a pu apprécier les finesses de la langue italienne et en utiliser toutes les multiples ressources dans son propre langage poétique. / Nous abordons le texte même de Jacques Fusina là où celui-ci étudie la position prise par Guillaume Apollinaire quant au délicat problème de la traduction de textes littéraires, et plus spécialement en l'occurrence de l'italien en français."] (p. 1-17)

Giovanni Lista : Antonin Artaud et le futurisme, étude [cite in extenso une lettre d'Artaud à Marinetti [6 juin 1930] (p. 18-19)] (p. 18-21)

Charlotte Christoff : Le "Groupe 47" allemand tel qu'il se voit lui-même, étude [traduite de l'allemand] (p. 22-26)

Johan de Maegt : Une interview du peintre moderniste flamand Victor Servranckx, entretien [précédé d'une présentation : "Peu de temps avant son mariage avec Hélène Tiermann, dite Hélène Tyrmand, le journal bruxellois Het laaste nieuws publiait en date du 24 juillet 1930 une interview du peintre moderniste flamand Victor Servranckx dans laquelle ce protagoniste de la "plastique pure" donnait libre cours à son imagination qui faisait de sa fiancée juive une jeune fille de la noblesse polonaise, tandis que le journaliste Johan De Maegt, auteur de cet article mémorable, n'hésitait pas à souhaiter qu'Hélène Tyrmand puisse devenir pour Servranckx ce qu'Hélène Fourment avait été pour Rubens..." - traduit du néerlandais] (p. 27-31)

Amédée Ozenfant & Edouard Janneret : Le Purisme, manifeste [précédé de l'introduction suivante : "En connexion avec l'interview du peintre Victor Servranckx que nous publions ici, nous croyons qu'il n'est pas inutile de rappeler que ce peintre et ses amis, défenseurs de la "plastique pure", avaient à la même époque, soit entre 1920 et 1925, des confrères qui se voulaient encore plus "plasticiens purs" qu'eux tout en ne tournant point le dos au monde des apparences. Ces confrères se faisaient en effet les théoriciens de ce qu'eux-mêmes appelaient le "purisme"....] (p. 32-33)

Paul Dewalhens : Lettres inédites à Victor Kinon, poète oublié, présentation [suivi des lettres de Georges Rodenbach [datée "Paris, 2, rue Gounod, 1897 (?)"] (p. 36), Edmond Glesener [datée "Bruxelles, 5 juillet 1905"] (p. 36), Francis Jammes [datée "Orthez, 30 mars 1909"] (p. 37), Robert Vallery-Radot [datée "Les Alleux le 3 juillet 1927 (?)"] (p. 37), Jules Destrée [sans date : 1931 ?] (p. 38), Thomas Braun [datée "Maissin, 7 août 1931 (?)"] (p. 38)] (p. 34-38)

H. F. : Comment on écrit l'histoire (II), notule [à propos d'un article du Monde des Livres du 21 février 1975 qui attribue la fondation de la revue Hermès à Jacques Masui] (p. 39-40)

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