vendredi 11 juillet 2014

JEUX N° 14 - AVRIL 1936

N° 14 (Avril 1936)
[Date de publication : Avril 1936 - Couverture : Imprimée en noir et rouge sur papier gris (Titre [en rouge], Date, Numéro, Adresse) - 2e de couverture : muette - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Prix Page [1] : Page de titre (Titre, Sous-Titre, Directeur, Comité de Rédaction, Secrétaire de Rédaction, Sommaire) - Page [2] : Abonnement, Prix du numéro, Dépôt - Page [3] : En-Tête (Date, Numéro) - Page [18] : muette - Page [31] : Editions des Cahiers "Jeux" (parus : / L'ASILE DE NUIT par Henri Ducorbier / "RIENS" par J. Lamuz / SUR MON TERROIR par Raoul Dubois (épuisé) / chaque plaquette : 5 francs / à paraître en mai prochain en souscription / LES YEUX CLAIRS par Paul-Marie Fontaine / édition sur alfa - prix : huit francs) - Page [32] : Encart publicitaire pour "L'Argus de la Presse", Directeur-Gérant, Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Roger Hallot : Téléphone, poème en vers libres (p. [3])
Raoul Dubois : A la recherche du Printemps, poème en prose [daté "1er Mars 1936"] (p. [4]-[9])
Jean Soor : OPAÏ, poème (p. [10])
Pierre Chartier PAT, Cordonnier Petite Rue Neuve, nouvelle [daté "9 janvier 1936"] (p. [11]-[15])
J[eanne]. Lamuz : Ville, poème en vers libres [linogravure de J.-C. Rousseau en hors texte (p. [17])] (p. [16]-[20])
J.-C. Rousseau : Linogravure, dessin [sert d'illustration au poème précédent] (p. [17])
Maurice Peyssou : Spirales, essai (p. [21]-[22])
Jacques Péridot : Tentative d'évasion, poème en vers libres (p. [23]-[24])
G[eorges]. A[rdiot]. : Signaux [Livres : Chansons gitanes, par Federico Garcia Lorca, traduites de l'espagnol par Mathilde Pomès, Jules Supervielle, Jean Prévost, et Armand Guibert ; préface par Armand Guibert. ("Les Cahiers de Barbarie", Editions de Mirages, Tunis) - (p. [25]-[26]) ; Quelques nouvelles messes païennes, par Lucio Dornano (Les Extraits Littéraires, Paris) ; Frontière, par René Lacote (Editions de La Hune, Lille) - (p. [27]) ; Terres fuegiennes, par André Mora ("Les Cahiers des Poètes", Editions René Debresse, Paris) ; Manifestes poétiques, par Georges Linze (Ed. René Debresse, Paris) - signé G. A. - (p. [28]) / Revues : Nouvelle Revue Critique (Mars). - "Réponse à Georges Duhamel" par Louis le Sidaner. ; Les Marges (Mars). - "M. Dujardin et les origines chrétiennes", par Pierre Legay. ; La Hune (automne-hiver 1936). - Important numéro consacré au Folklore. ; La Bouteille à la Mer (Février-Mars). - A signaler "Pax", poème d'Henri Sales ; "Loyola", poème de Hugues Fouras. ; Anthologie (Février-Mars). - "La Peinture dans le monde d'aujourd'hui", par Constant de Horion. ; Les Humbles, cahier triple (Janvier-Février, Mars) consacré à Marcel Martinet. ; L'Avant-Poste (Novembre-Décembre 35). - "Breughel et le surréalisme", par Armand Bernier. ; Dans l'Anthologie du groupe de l'Avant-Poste, d'une présentation très vivante, des extraits de Constant Burniaux, Maurice Carême et Roger Bodart qui nous parle de Charles Plisnier. - signé G. A. - (p. [28]-[29]) / Correspondance : Comme nous avions présenté quelques-uns des cahiers "JEUX" à Jean Cassou, qui, par ses articles dans les Nouvelles Littéraires, se détache comme un guide précieux pour la connaissance de la poésie actuelle, nous avons reçu de lui une lettre dans laquelle il souligne "à quel point l'expression poétique est nécessaire à l'homme." / Et il ajoute : / "J'ai lu avec beaucoup de sympathie et d'attention ces cahiers que vous m'adressez : il y a dans tout cela de l'intelligence et de la franchise. Dites à vos amis que je suis leur ami, et croyez-moi, etc..." / Jean CASSOU. / Que tous nos amis dispersés, soient ainsi prévenus et que Jean Cassou trouve ici l'expression de notre gratitude. - signé G. A. / Echanges (Anthologie, L'Avant-Poste, Le Bon Plaisir, La Bouteille à la Mer, Le Brûlot, Cumul, Eurydice, Les Humbles, La Hune, Iris, Le Lien, Les Marges, La Nouvelle Revue Critique, La Proue, Tribune - signé G. A. - (p. [30])], comptes rendus (p. [25]-[30])
Document iconographique
"Linogravure"
Linogravure de J.-C. Rousseau, illustration pour "Ville" de J. Lamuz

jeudi 10 juillet 2014

LE PRISME N° 8 - [MARS] 1906

 N° 8 ([Mars] 1906)
[Date de publication : [Mars] 1906 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Numéro, Titre, Sommaire, vignette [papillon], Prix) - 2e de couverture : Mention ("Toutes les communications doivent être adressées à M. le Secrétaire du Prisme, 11, rue du Chilou, Havre"), Abonnement, Sommaires des n° 5, 6 et 7 - 3e de couverture (manque) : [Collaborateurs (Mmes Lucie Delarue Mardrus ; la Csse M. de Noailles ; Elisabeth Piechowska ; Blanche Rousseau ; MM. Marcel Batilliat ; Jules Bernex ; G. Binet-Valmer ; Marcel Boulenger ; René Boylesve ; Eugène Carrière ; Jean Dominique ; Albert Erlande ; Claude Farrère ; Charles Guérin ; L.-J. Hilly ; Edmond Jaloux ; Francis Jammes ; G. Jean Aubry ; Guy Lavaud ; Martial Martel ; Camille Mauclair ; Francis de Miomandre ; Robert Mouren ; Edmond Pilon ; Henri de Régnier ; Lucien Rolmer ; Louis Sailhan ; André Suarès ; / Le Prisme publie en outre régulièrement des traductions des poèmes anglais de Ernest Dowson, W.-B. Yeats, Arthur Symons, etc.")] - 4e de couverture (manque) : [Imprimeur] Page [169] : En-Tête (Titre, Numéro) - Bas de Page 192 : Imprimeur-Gérant - Pagination : 24 pages]
Sommaire
Charles Guérin : Chanson, poème [en épigraphe : "Si vous croyez que je vais vous dire..."] (p. [169])
Cécile Périn : O Lumière..., poème [Au Peintre Daniel Réal] (p. 170-172)
Paul-Jean Toulet : Trois instantanés : Port Louis de Maurice [daté "1888"] (p. 173-174) ; L'Escorial [daté "1894"] (p. 174-175) ; Dans la Résidence de Bombay [daté "1903"] (p. 176), récits de voyage (p. 173-176)
Eugène Martin-Mamy : Le double visage, poème [A Edmond Jaloux] (p. 177)
Robert Mouren : Sans importance, poème en vers libres [daté "Juin 1905"] (p. 178-179)
Jules Bernex : Le Fleuve coule..., poème (p. 180) 
Edmond Jaloux La Compagne (Fin), roman [à suivre] (p. 181-190)
Louis Sailhan : Sur Eugénie de Guérin, poème (p. 191-192)

LE PRISME N° 7 - DÉCEMBRE 1905

 N° 7 (Décembre 1905)
[Date de publication : Décembre 1905 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Numéro, Date, Titre, Sommaire, vignette [papillon], Prix) - 2e de couverture : Mention ("Toutes les communications doivent être adressées à M. le Secrétaire du Prisme, 11, rue du Chilou, Havre"), Abonnement, Sommaires des n° de Septembre, d'Octobre et de Novembre - 3e de couverture : Collaborateurs (Mmes Lucie Delarue Mardrus ; la Csse M. de Noailles ; Elisabeth Piechowska ; Blanche Rousseau ; MM. Marcel Batilliat ; Jules Bernex ; G. Binet-Valmer ; Marcel Boulenger ; René Boylesve ; Eugène Carrière ; Jean Dominique ; Albert Erlande ; Claude Farrère ; Charles Guérin ; L.-J. Hilly ; Edmond Jaloux ; Francis Jammes ; G. Jean Aubry ; Guy Lavaud ; Martial Martel ; Camille Mauclair ; Francis de Miomandre ; Robert Mouren ; Edmond Pilon ; Henri de Régnier ; Lucien Rolmer ; André Suarès ; / Le Prisme publie en outre régulièrement des traductions des poèmes anglais de Ernest Dowson, W.-B. Yeats, Arthur Symons, etc.") - 4e de couverture : Imprimeur Page [145] : En-Tête (Numéro, Titre, Mois) - Bas de Page 168 : Imprimeur-Gérant - Pagination : 24 pages]
Sommaire
G. Jean-Aubry : Paroles à l'Absente : Angoisse (p. [145]) ; Ce Sable fin et fuyant... (p. 146) ; Fin du Soir (p. 147) ; Souhait (p. 148) ; Lassitude (p. 149), poèmes en vers libres (p. [145]-149)
Francis de Miomandre : Confidences : Tendresse (p. 150-151) ; Câlinerie (p. 151-153) ; Amour (p. 153-154), poèmes en prose (p. 150-154)
Martial Martel : Été (p. [155]) ; Poupée (p. 156), poèmes [datés "20 Décembre 1905"] (p. [155]-156)
Edmond Jaloux La Compagne (Suite), roman [à suivre] (p. 157-168)

LE PRISME N° 6 - NOVEMBRE 1905

 N° 6 (Novembre 1905)
[Date de publication : Novembre 1905 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Numéro, Date, Titre, Sommaire, vignette [papillon], Prix) - 2e de couverture : Mention ("Toutes les communications doivent être adressées à M. le Secrétaire du Prisme, 11, rue du Chilou, Havre"), Abonnement, Sommaires des n° d'Août, de Septembre et d'Octobre - 3e de couverture : Collaborateurs (Mmes Lucie Delarue Mardrus ; la Csse M. de Noailles ; Elisabeth Piechowska ; Blanche Rousseau ; MM. Marcel Batilliat ; Jules Bernex ; G. Binet-Valmer ; Marcel Boulenger ; René Boylesve ; Eugène Carrière ; Jean Dominique ; Albert Erlande ; Claude Farrère ; Charles Guérin ; L.-J. Hilly ; Edmond Jaloux ; Francis Jammes ; G. Jean Aubry ; Guy Lavaud ; Martial Martel ; Camille Mauclair ; Francis de Miomandre ; Robert Mouren ; Edmond Pilon ; Henri de Régnier ; Lucien Rolmer ; André Suarès ; / Le Prisme publie en outre régulièrement des traductions des poèmes anglais de Ernest Dowson, W.-B. Yeats, Arthur Symons, etc.") - 4e de couverture : Imprimeur Page [121] : En-Tête (Numéro, Titre, Mois) - Pagination : 24 pages]
Sommaire
André Suarès : Profondeurs - Naufrages : Se Mortifier (p. [121]-123) ; Sur la Lande (p. 124-125) ; Sentiment (p. 126-128) ; Destin (p. 128-132) ; Le Vent sur la Dune (p. 132-134), réflexions [en note : "Fragment d'une œuvre qui doit paraître à la fin de 1905, sous le titre : Voici l'Homme. Livre II, ch. VIII"] (p. [121]-134)
Edmond Jaloux La Compagne (Suite), roman [à suivre] (p. 135-144)

LE PRISME N° 5 - OCTOBRE 1905

 N° 5 (Octobre 1905)
[Date de publication : Octobre 1905 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Numéro, Date, Titre, Sommaire, vignette [papillon], Prix) - 2e de couverture : Mention ("Toutes les communications doivent être adressées à M. le Secrétaire du Prisme, 11, rue du Chilou, Havre"), Abonnement, Sommaires des n° de Juillet, d'Août et de Septembre - 3e de couverture : Collaborateurs (Mmes la Csse M. de Noailles ; Blanche Rousseau ; MM. Marcel Batilliat ; Jules Bernex ; G. Binet-Valmer ; Marcel Boulenger ; René Boylesve ; Eugène Carrière ; Jean Dominique ; Albert Erlande ; Charles Guérin ; L.-J. Hilly ; Edmond Jaloux ; Francis Jammes ; G. Jean Aubry ; Guy Lavaud ; Camille Mauclair ; Francis de Miomandre ; Robert Mouren ; Edmond Pilon ; Henri de Régnier ; Lucien Rolmer ; André Suarès ; / Le Prisme publie en outre régulièrement des traductions des poèmes anglais de Ernest Dowson, W.-B. Yeats, Arthur Symons, etc.") - 4e de couverture : Imprimeur Page [97] : En-Tête (Numéro, Titre, Mois) - Bas de Page 120 : Imprimeur-Gérant - Pagination : 24 pages]
Sommaire
Lucie Delarue-Mardrus : Au pas, poème [daté "De Kroumirie, Août 1905"] (p. [97]-98)
Francis de Miomandre : Paradoxes : Bouvard et Pécuchet (p. 99-101) ; Une nuance de Bovarysme (p. 101-102) ; La Solitude Éternelle (p. 102-103), essais (p. 99-103)
Edmond Pilon : Poèmes : Été (p. 104-105) ; II. Pervenches, chères à Rousseau, je vous respire... (p. 105-106), poèmes (p. 104-106)
Elisabeth Piechowska : Étreinte universelle, poème (p. 107-108)
Edmond Jaloux La Compagne, roman [à suivre] (p. 109-118)
Guy Lavaud : Poème : Entre tes doigts d'enfant, tu élèves en l'air..., poème (p. 119-120)

LE PRISME N° 4 - SEPTEMBRE 1905

 N° 4 (Septembre 1905)
[Date de publication : Septembre 1905 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Numéro, Date, Titre, Sommaire, vignette [papillon], Prix) - 2e de couverture : Collaborateurs (Mmes la Csse M. de Noailles ; Blanche Rousseau ; MM. Marcel Batilliat ; Jules Bernex ; G. Binet-Valmer ; Marcel Boulenger ; René Boylesve ; Eugène Carrière ; Jean Dominique ; Albert Erlande ; L.-J. Hilly ; Edmond Jaloux ; Francis Jammes ; G. Jean Aubry ; Guy Lavaud ; Camille Mauclair ; Francis de Miomandre ; Robert Mouren ; Edmond Pilon ; Henri de Régnier ; Lucien Rolmer ; André Suarès ; / Le Prisme publie en outre régulièrement des traductions des poèmes anglais de Ernest Dowson, W.-B. Yeats, Arthur Symons, etc.") - 3e de couverture : Mention ("Toutes les communications doivent être adressées à M. le Secrétaire du Prisme, 11, rue du Chilou, Havre"), Abonnement, Sommaires des n° de Juin, de Juillet et d'Août - 4e de couverture : Imprimeur Page [73] : En-Tête (Numéro, Titre, Mois) - Pagination : 24 pages]
Sommaire
Comtesse Mathieu de Noailles : Le chaud jardin, poème (p. [73]-74)
Camille Mauclair : Jules Laforgue et son œuvre (Suite), essai (p. 75-82)
Edmond Jaloux : Un chant de vieillard, poème (p. 83-84)
G. Jean Aubry : Trois petites filles amoureuses : Les livres avaient chû de mes genoux dans l'herbe... [en épigraphe, citation du Jardin de Bérénice de Maurice Barrès : "Trois petites filles me précédaient qui chantaient d'une voix douce et qui pourtant va loin sur la plaine, d'une voix qui va jusqu'à mon cœur."] (p. 85-87) ; Ses compagnes la considéraient sans indifférence... [en épigraphe, citation de La Maison de la petite Livia de Pierre de Querlon : "Je revoyais les images imprécises de mes trois amies et leur vue m'attendrissait... avec un même sourire elles se tenaient par la main."] (p. 88-90) ; La dernière était vêtue comme une religieuse... [en épigraphe, citation du Visage émerveillé de la Comtesse de Noailles : "Et j'imagine que le Seigneur me dit : 'Petite fille, je vous aime comme vous êtes'."] (p. 90-92), récits [à René Boylesve - daté "Janvier 1905"] (p. 85-92)
Ernest Dowson Les Trois Sorcières (p. 93) ; L'Enfant mort (p. 94) ; Villanelle du Poète en chemin (p. 95), poèmes [extraits de Décorations - traductions] (p. 93-95)
Jules Bernex : Vivre, poème (p. 96)

mercredi 9 juillet 2014

LE PRISME N° 3 - AOÛT 1905

 N° 3 (Août 1905)
[Date de publication : Août 1905 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Numéro, Date, Titre, Sommaire, vignette [papillon], Prix) - 2e de couverture : Mention ("Toutes les communications doivent être adressées à M. le Secrétaire du Prisme, 11, rue du Chilou, Havre"), Abonnement, Sommaires des n° de Juin et de Juillet - 3e de couverture : Annonce ("Paraîtront dans nos prochains numéros, des pages de Mme la Comtesse M. de Noailles, de MM. Eugène Carrière, Henri de Régnier, Camille Mauclair, Francis Jammes, Edmond Jaloux, Jean Dominique, G. Binet-Valmer, Edmond Pilon, Marcel Batilliat, Albert Erlande, Lucien Rolmer, Francis de Miomandre, Robert Mouren, L.-J. Hilly, G. Jean Aubry, des traductions des poèmes anglais de W.-B. Yeats, Ernest Dowson, A. Symons, etc., etc.") - 4e de couverture : Imprimeur Page [49] : En-Tête (Numéro, Titre, Mois) - Bas de Page 72 : Imprimeur-Gérant - Pagination : 24 pages]
Sommaire
Francis Jammes : Poème [Dieu est. Il fut et il sera...], poème (p. [49])
Camille Mauclair : Jules Laforgue et son œuvre (Suite), essai [à suivre] (p. 50-59)
Jean Dominique : Poèmes : I. Nous irons cadencer nos trop vives pensées... (p. 60) ; II. La mauve rose et blanche et le pois de senteur... (p. 61), poèmes [datés "Juillet 1905"] (p. 60-61)
Lucien Rolmer : La Canéphore, poème (p. 62)
Marcel Batilliat La Joie (Fragment), récit [en note : "Ces pages sont extraites de "la Joie" roman à paraître en octobre prochain aux éditions du Mercure de France."] (p. 63-72)

LE PRISME N° 2 - JUILLET 1905

 N° 2 (Juillet 1905)
[Date de publication : Juillet 1905 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Numéro, Date, Titre, Sommaire, vignette [papillon], Prix) - 2e de couverture : Mention ("Toutes les communications doivent être adressées à M. le Secrétaire du Prisme, 11, rue du Chilou, Havre"), Abonnement, Sommaire du n° de Juin - 3e de couverture : Annonce ("Paraîtront dans nos prochains numéros, des pages de Mme la Comtesse M. de Noailles, MM. Eugène Carrière, Henri de Régnier, Camille Mauclair, Francis Jammes, Edmond Jaloux, Jean Dominique, G. Binet-Valmer, Edmond Pilon, Marcel Batilliat, Albert Erlande, Francis de Miomandre, Robert Mouren, L.-J. Hilly, G. Jean Aubry, des traductions des poèmes anglais de W.-B. Yeats, Ernest Dowson, A. Symons, etc., etc.") - 4e de couverture : Imprimeur Page 25 : En-Tête (Numéro, Titre, Mois) - Bas de Page 48 : Imprimeur-Gérant - Pagination : 24 pages]
Sommaire
Camille Mauclair : Jules Laforgue et son œuvre (Suite), essai [à suivre] (p. [25]-36)
Robert Mouren : Le pauvre jeune homme qui a perdu son cœur, poème (p. 37-38)
Edmond Pilon : Une forme de piété littéraire : La Visite aux Maisons, essai [à Camille Mauclair - à propos des maisons d'écrivains] (p. 39-45)
Ernest Dowson Sagesse (p. 46) ; A sa Maîtresse (p. 47) ; Transition (p. 48), poèmes [extraits de Décorations - traductions] (p. 46-48)

LE PRISME N° 1 - JUIN 1905

[Titre : LE PRISME - Dates de publication : De juin 1905 (n° 1) à [mars] 1906 (n° 8) - Périodicité : Mensuelle - Lieu de publication : Le Havre - Format : 200 x 130 mm - Couverture : imprimée en noir sur papier vert - Pagination : 24 pages ; pagination suivie - Prix et abonnements : Le numéro = 50 cts ; Abonnement = 6 fr. 50 (France) ; 7 fr. (Etranger) - Directeur : non précisé [G. Jean-Aubry ?] - Collaborateurs [liste exhaustive] : Marcel Batilliat, Jules Bernex, Lucie Delarue-Mardrus, Jean Dominique, Ernest Dowson, Charles Guérin, Edmond Jaloux, Francis Jammes, G. Jean Aubry, Guy Lavaud, Martial Martel, Eugène Martin-Mamy, Camille Mauclair, Francis de Miomandre, Robert Mouren, Comtesse Mathieu de Noailles, Cécile Périn, Elisabeth Piechowska, Edmond Pilon, Lucien Rolmer, Blanche Rousseau, Louis Sailhan, André Suarès, Paul-Jean Toulet - Adresse (Secrétaire d'administration) : 11, rue du Chilou  - Gérant : G.-D. Quoist - Imprimeur : Imprimerie G.-D. Quoist, 11, rue du Chilou, Le Havre]
 N° 1 (Juin 1905)
[Date de publication : Juin 1905 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Numéro, Date, Titre, Sommaire, vignette [papillon], Prix) - 2e de couverture : muette - 3e de couverture : Mention ("Toutes les communications doivent être adressées à M. le Secrétaire du Prisme, 11, rue du Chilou, Havre"), Abonnement, Annonce ("Paraîtront dans nos prochains numéros, des pages de MM. Eugène Carrière, Camille Mauclair, Edmond Jaloux, Edmond Pilon, Marcel Batilliat, Francis de Miomandre, Robert Mouren, L.-J. Hilly, G. Jean Aubry, des traductions des poèmes anglais de W.-B. Yeats, Ernest Dowson, A. Symons, etc., etc.") - 4e de couverture : Imprimeur Page [1] : En-Tête (Numéro, Titre, Mois) - Bas de Page [24] : Imprimeur-Gérant - Pagination : 24 pages]
Sommaire
Camille Mauclair : Jules Laforgue et son œuvre, essai [en note : "J'ai le devoir de prévenir le lecteur que l'étude présente a été écrite dans une intention un peu spéciale. Faite pour coïncider à la publication des Œuvres complètes et NE VARIETUR de Laforgue, elle était, dans ma pensée, destinée à la généralité NON AVERTIE du public. Je ne désavoue rien de ce travail, sinon je ne le ferais pas connaître. Mais on s'expliquera aisément, après ce que je viens de dire, le ton un peu "revue officielle" de cet écrit, et la relative tiédeur des éloges. J'aime et admire Laforgue infiniment plus que je ne le dis en ce texte, et j'ai souvent sacrifié des recherches subtiles et intimes de sa pensée, telles qu'un artiste parlant à des artistes en pourrait faire, à la nécessité de PRÉSENTER le cher disparu, d'une façon assez extérieure, à des gens qui en savaient à peine le nom. Les gens bien pensants qui contrôlent la littérature originale n'ont pourtant pas laissé de s'effarer de citations choisies à dessein parmi les plus aisément compréhensibles, et le portrait leur a paru encore trop rare que j'avais presque banalisé pourtant à regret mais guidé par le désir de faire accepter cette œuvre à une classe plus nombreuse que l'élite qui l'aimait déjà. Tel quel, le travail n'apprendra rien aux "Laforguistes" et n'est pas selon mon cœur. Mais il peut solliciter la curiosité ou l'intérêt de lecteurs moins familiarisés avec ce jeune génie, et c'est cette raison utilitaire qui me décide à le produire ici. / C. M." - à suivre] (p. [1]-8)
Francis de Miomandre : Image du Soir, poème en vers libres (p. 9-10)
Blanche Rousseau : Tillette, récit [D'un volume en préparation] (p. 11-17)
Edmond Jaloux Récits de Beardsley-Town : Don Juan, conte (p. 18-24)

dimanche 6 juillet 2014

JEUX N° 13 - FÉVRIER-MARS 1936

N° 13 (Février-Mars 1936)
[Date de publication : Février-Mars 1936 - Couverture : Imprimée en noir et rouge sur papier gris (Numéro, Date, Titre [en rouge], Adresse) - 2e de couverture : muette - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Prix Page [1] : Page de titre (Titre, Sous-Titre, Directeur, Comité de Rédaction, Secrétaire de Rédaction, Sommaire) - Page [2] : Abonnement, Prix du numéro, Dépôt - Page [3] : En-Tête (Date, Numéro) - Page [37] : Editions des Cahiers "Jeux" (parus : / L'ASILE DE NUIT par Henri Ducorbier / "RIENS" par J. Lamuz / SUR MON TERROIR par Raoul Dubois (épuisé) / chaque plaquette : cinq francs / à paraître prochainement en souscription / LES YEUX CLAIRS par Paul-Marie Fontaine) - Page [38] : Encart publicitaire pour "L'Argus de la Presse", Directeur-Gérant, Imprimeur - Pagination : 38 pages]
Sommaire
Georges Ardiot : Lettre, lettre [à B. et à d'autres aussi - en épigraphe, citation de Léon-Paul Fargue : "Une phrase parfaite est au point culminant de la plus grande expérience vitale." - datée "Roubaix, le 15 Janvier 1936."] (p. [3]-[9])
G. Paul-Henri : Chanson ...avec un peu d'accordéon, poème en vers libres [à celui qui mit, dans ma boîte aux lettres, un poème sans le signer."] (p. [10]-[11])
Pierre Burgal : Un chapitre contre la guerre, poème en prose [Extrait des Bêtes Brutes - en épigraphe : "Tu ne tueras point."] (p. [12]-[15])
Henri Ducorbier Daffodil, poème en vers libres [en épigraphe, citation de Francis Jammes : "Je t'aurais aimée là, autrefois, près de la mousse / Parce que tu avais une figure douce." - poème en six parties - en note pour la sixième partie : "Cette dernière partie a paru dans l'Asile de Nuit, plaquette du même auteur publiée par les Editions des cahiers "JEUX"."] (p. [16]-[23])
Maurice Peyssou : Trésors de l'Ombre : I. Le droit au rêve, essai [daté "Janvier 1936, Bordeaux."] (p. [24]-[30])
P[ierre]. B[urgal]., G[eorges]. A[rdiot]. : Signaux [Porcelaine de Limoges, par Jacques Chardonne (Grasset) - (p. [31]-[32]) ; Mes apprentissages, par Colette (Ferenczi) - (p. [32]) ; Le Sang noir, par Louis Guilloux (Gallimard) - signé P. B. - (p. [32]-[33]) ; La Colline, par Y. Deletang-Tardif (Ed. René Debresse) - (p. [33]) ; Papillon que la nuit décore, par André Silvaire (Ed. de La Hune, Lille) - (p. [33]-[34]) ; Causerie littéraire du Lundi à Radio P.T.T. Nord, par M. Waringhien (3 Février). - On souhaiterait entendre M. Waringhien accuser avec plus de vigueur ses préférences et ses aversions dans ses causeries littéraires. Pourtant il faut le féliciter d'avoir osé expliquer ce qu'il pense d'une gloire officielle et notamment de Paul Bourget... - signé G. A. - (p. [34]-[35]) ; Nous avons reçu : ANTHOLOGIE, de Liège (Décembre-Janvier). - Jean Rousselot défend, en termes justes, la poésie, qui "n'a rien de commun avec les arts d'agrément" et le poète... ; LE BON PLAISIR, de Toulouse (Janvier). - Notre ami et collaborateur Maurice Peyssou y parle de "l'humaniste politique" qu'est Jean-Michel Renaitour. Esquisse de silhouette qui donne envie de mieux connaître celui dont parle notre ami... ; CUMUL, de Villejuif (Janvier) - Numéro dédié à Lucien Gachon. ; EURYDICE de Paris (Numéro de Noël). - Toujours de beaux poèmes. N'en citer que quelques-uns serait trahir les autres. Une étude sur Elémir Bourges qui est aussi un hommage pieux de Buzzini... ; LES HUMBLES, de Paris (Décembre). - Maurice Parijanine y rappelle la place, que, à son avis, Tolstoï tient dans la préparation de la révolution russe. ; LE JOURNAL DES POÈTES, de Berchem-Sainte-Agathe, près Bruxelles (25 Décembre 1935). - Une véritable émotion m'étreignit quand je lus sur la manchette : "Dernier numéro du Journal". Je n'eus pas été plus secoué d'apprendre la mort d'un ami. Heureusement, un article nous rassure : Le Journal des Poètes ne fait que se transformer... - signé G. A. - (p. [35]-[36])], comptes rendus (p. [31]-[36])
Document
"Lettre"
à B.
et à d'autres aussi.
"Une phrase parfaite est au point
culminant de la plus grande expérience vitale.
"
Léon-Paul FARGUE. 
Tu es déçu, mon ami. La page que tu avais sortie toute chaude de ton cœur, tu ne la reconnais plus, étalée à travers nos cahiers.
- "Cire perdue !" dis-tu.
Et l'obscurité t'envahit à nouveau. Tu doutes de toi avec angoisse et tu penses que, derrière ce nuage d'insuccès, il n'y aura jamais plus de soleil.
Mais ce moment d'abattement, je t'en parle, parce que je sais qu'il durera peu et que ta jeunesse, à nouveau, va gonfler ton cœur de pensées généreuses et briller dans tes yeux en quête de vérités.
Je t'ai ouvert nos cahiers parce que j'ai senti que c'était pour toi une nécessité psychologique et vitale, aussi indispensable, pour toi, que peut l'être le besoin de manger ou de boire, une nécessité telle qu'elle ne pouvait être différée, ni déviée sans danger pour ton développement et ton équilibre.
Je me doutais bien, je savais bien que, du premier coup, tu ne jetterais pas sur nos pages un chef-d'oeuvre, un brillant morceau, une étude éclatante. Je savais seulement, mais avec certitude, que, d'y voir imprimées des lignes que tu croyais facilement pénétrables pour les autres, pour des inconnus, des lignes que tu croyais imprégnées pour les autres, autant qu'elles te le paraissaient à toi, d'une profonde émotion, je savais que cela te ferait du bien et que tu en aurais moins mal à vivre.
Tu sais, toi, maintenant, ce qu'est cet être mystérieux et bizarre, la page imprimée, sortie de ce mélange que forment le cœur, l'âme et l'esprit. Tu sais, maintenant, la distance de ton cœur à la feuille insensible, cette feuille qui ne te fait grâce de rien, laisse en évidence toutes les fautes dont tu rougis, toutes les lourdeurs dont la fixité ineffaçable te trouble jusqu'au désespoir.
Rassure-toi ! Ton trouble est le signe du salut et dévoile, en toi, la présence de ce désir du beau et de l'équilibre, de la clarté et du savoir, de la pénétration totale des choses, de ce désir qui ne peut jamais s'épuiser dès qu'il nous a une fois même seulement effleurés. Et ce désir, qui plonge ses racines obscures au sein même du monde, profond et durable comme lui, ce désir te sauvera de la médiocrité et des lamentables tristesses d'une vie falote et privée d'audacieuses tentatives.
Il en est à qui il a été donné du génie, du talent, de la facilité. Il en est qui savent plaire, flatter, charmer du premier coup, pour ainsi dire ; pour lesquels écrire, s'exprimer, en vers comme en prose, est aussi simple qu'il est simple de prouver le mouvement en marchant.
Nos têtes, à nous, sont plus dures, nos cœurs plus rétifs, nos âmes moins souples. Il nous faut chaque jour gagner sur nous-mêmes, avec peine, comme on gagne son pain quotidien.
Car, n'est-ce pas, toi aussi, tu veux parvenir à l'art véritable, un art qui puisse envelopper chaque existence et l'ensemble de toutes les existences, tous les hommes ensemble et chaque homme en particulier, toute la nature en chacune de ses sphères et toute la nature dans tous les êtres ; car toi aussi, n'est-ce pas, comme nous, jaloux des différences, heureux des ressemblances, tu veux vivre de tout ton cœur et dans tous les cœurs !
Ah ! je sais combien, en comparaison de notre désir, sont faibles nos forces. Je sais quelles dangereuses chutes nous menacent, mais :
"Le vent se lève !... Il faut tenter de vivre !"
Heureux ceux qui auront été vaincus au moins une fois ! Ceux-là auront senti avec leur peau même la résistance offerte à leurs désirs par des forces encore obscures et ignorées ; ceux-là auront expérimenté le vrai sens de la vie, qui est drame, dans les vacillements et les réajustements d'une perpétuelle mue interne et douloureuse ; ceux-là connaîtront vraiment la vie, car ils seront engagés en corps à corps avec elle.
C'est précisément ce drame constant, dans ce qu'il a de particulier, ou de commun à plusieurs, à un groupe, que nous voulons transcrire, en nous affirmant fortement, avec tous les risques que cette attitude comporte.
Nos petits cahiers ne sont pas une galerie d'exposition. Ils sont là pour aider à vivre, y aider efficacement. Pense, si tu veux, qu'ils sont une thérapeutique, pour décompliquer, simplifier, clarifier ceux pour lesquels c'est une nécessité vitale. Pense, si tu veux, qu'ils sont un excitant pour te débarrasser de la mauvaise bile, libérer tes clameurs intimes, traduire tes murmures passionnés, esquisser les constructions de rêves, et peut-être aussi dégonfler tes yeux de leurs larmes cachées ; et que, sans leur secours, tout cela se pelotonnerait en toi inextricablement. Mais souviens-toi qu'en t'accueillant, nos cahiers ne t'offrent pas un chemin tout tracé, un ciel tout préparé. Non ! c'est à toi de tracer ce chemin ; c'est à toi de trouver ton ciel. Nos cahiers t'en offrent la possibilité. Par eux, tu pourras parvenir à te posséder toi-même, à choisir ton monde, à éprouver tes idées, ton cœur, avec ta pleine responsabilité ; par eux, tu pourras, toi aussi, comme tous devraient pouvoir le faire, vivre noblement, ne pas être un de ces "damnés de la terre" qui, hélas ! ignorent jusqu'à leur existence.
Ceux qui nous lisent reconnaîtront en nous leurs obscurités, que nous, nous osons avouer publiquement, pour que cet aveu soit salutaire au plus grand nombre ; ils reconnaîtront leurs désirs, comblés ou insatisfaits, griffant le mur de l'impossible pour chercher une fissure par où s'enfuir ; ils reconnaîtront leurs colères, leurs joies généreuses et fécondes, leurs allégresses, leurs actions de grâces.
Luttes suprêmes ! Découvertes ineffables ! avec le cœur, avec l'âme, avec l'esprit, où chacun peut profiter de l'effort des autres sans qu'aucun n'abuse d'un autre, sans que la brutalité, même codifiée ne vienne fausser les valeurs.
Peut-être, me diras-tu, est-ce là jeter son cœur sur la place publique où le premier chien venu pourra s'en repaître voracement !
Mais est-il possible, pour nous, de faire autrement : ne pas vivre que pour soi ?
Reprends ta plume, mon ami. Certains détournent d'écrire, moi j'y encourage.
A chaque jour suffira sa peine.
Livre-toi pour te délivrer !
Délivre-toi pour te donner !
Devant nous ondulent d'immenses foisonnements.
Nous ne nous arrêterons que dans la perfection, quand l'acte sera devenu amour pur et quand l'amour se confondra sans résidu avec l'acte.
Roubaix, le 15 Janvier 1936.
GEORGES ARDIOT.