dimanche 15 décembre 2013

VERS ET PROSE (TOME XXXI) - OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 1912

Tome XXXI (Octobre-Novembre-Décembre 1912)
[Date de publication : Octobre-Novembre-Décembre 1912 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Titre, Épigraphe, Contributeurs, Tome, Année, Date, Adresse, Dépositaire général - 2e de couverture : Sommaire, Titre, Sous-Titre, Année, Adresse (Administration et direction), Directeur-Administrateur, Directeurs Littéraires, Secrétaires de rédaction, Secrétaire de l'administration (Robert Fort), Secrétaire régional (Francis Carco), Abonnement et modalités d'abonnement, Mention ("Pour les Abonnements de deux ou trois ans avec grande diminution de prix, et pour l'Achat de la Collection, voir l'avant-dernière page des Feuilles vertes à la fin du volume.") - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Imprimeur - Page [1] : Page de Titre - Page [2] : muette - Page [3] : Faux-titre (reprend les mentions de la couverture) - Page [4] : muette - Bas de Page Verte [172] : Gérant, Imprimeur - Cahier de 28 pages vertes, numérotées, pour les seize premières, en fin de numéro [la numérotation continue la pagination du volume] : Pages [157]-171 (Critiques et Notes) ; Page [172] (Notes financières ; Gérant, imprimeur) ; Page [a] (Comptoir National d'Escompte de Paris) ; Page [b] (Page publicitaire : "Eugène Figuière & Cie, Editeurs / 7, rue Corneille, Paris-VIe / [Dernières publications / A paraître incessamment]") ; Page [c] (Page publicitaire pour le " Mercure de France" [revue]) ; Pages [d-e] (Double page publicitaire pour "Les Éditions de la Renaissance du Livre") ; Page [f] (Page publicitaire pour : "Albert Messein, Libraire-Editeur" [Vient de paraître]) ; Page [g] (Page publicitaire pour "La Feuille Littéraire / Arthur Boitte, Directeur-Fondateur") ; Page [h] (Encarts publicitaires pour : "Revue des Lettres Françaises / Directeur : Raymond de La Tailhède" ; "Étoffes & Broderies anciennes / V. Haïm-Cohen & Cie") ; Page [i] (Encarts publicitaires pour : "L'Art par la Photographie / Atelier de pose de / M. P. Choumoff" ; "Les Loups / Journal d'action d'art") ; Page [j] (Encarts publicitaires pour les "Nouvelles revues" : "La Clarté / revue d'art et de littérature / Directeurs : Octave Béliard et Paul Desanges" ; "Les Feuilles de Mai / art - poésie - mouvement social" ; "Montjoie ! / Organe de l'impérialisme artistique français / Sous la direction de Canudo" ; "Le Moulin / Revue mensuelle illustrée, Artistique et Littéraire") ; Page [k] (Titre, Sous-Titre, Année, Adresse, Directeur-Administrateur, Directeurs Littéraires, Secrétaires de la Rédaction, Secrétaire de l'Administration, Secrétaire régional, Abonnements, Tirage de luxe, Achat de la Collection, Adresse, Dépositaire général) ; Page [l] (Encarts publicitaires pour : "Les oeuvres / de / Saint-Georges de Bouhélier / sont éditées / chez / Eugène Fasquelle" ; "Paraîtra février 1913 / Choix de Ballades Françaises / par Paul Fort / Eugène Figuière et Cie, éditeurs") - Pagination : 156 pages + 28 pages du cahier vert]
Sommaire
Alexandre Mercereau : Paroles devant la Vie, essai [Pour Eugène Figuière] (p. [5]-16)
Grégoire Le Roy : Poèmes : Oui, je parle une langue étrangère aux heureux... (p. [17]-19) ; Je ne suis plus le seul qui vienne ici, m'asseoir... (p. 19-21) ; Vous dormez, mes enfants, et je vois la lumière... (p. 21-23), poèmes (p. [17]-23)
Maurice des Ombiaux : Paille, conte (p. [24]-33)
Stéphane Mallarmé : Types de la Rue : La petite Marchande de Lavande (p. [34]-35) ; La Marchande d'Herbes aromatiques [Version de l'édition Deman] (p. 35) ; Le Marchand d'ail et d'oignons ; Le Carreleur de souliers ; Le Cantonnier (p. 36) ; Le Crieur d'imprimés ; La Femme du Carrier ; La Marchande d'habits (p. 37), poèmes [en note : "Cette suite de poèmes fut communiquée, en même temps qu'à Vers et Prose, à la noble revue d'art et de littérature le Masque, éditée à Bruxelles." -  précédés d'un "avertissement" signé G. M. (Gabriel Mourey ?) : "Ces poèmes, qui commentent des dessins de J.-F. Raffaëlli, ont paru en 1889 chez Plon et Nourrit, dans un volume intitulé : les Types de Paris (édition du Figaro). / On retrouve dans les Poésies de Stéphane Mallarmé (Edmond Deman, 1899), sous le titre : Chansons bas : I. Le Savetier, II. La Marchande d'Herbes aromatiques, deux des poèmes de la série Types de la Rue. / Ce sont : la Petite Marchande de Lavande et le Carreleur de Souliers. / Encore le texte de la Petite Marchande de Lavande diffère-t-il de celui de la Marchande d'Herbes aromatiques. / Les quatrains ne figurent pas dans le volume édité chez Deman. / Aussi nous a-t-il paru intéressant de reproduire la suite des Types de la Rue telle que l'imagina primitivement le grand Poète."] (p. [34]-37)
Georges Delaw : Les coudes sur la table : Au-devant du printemps [A mon compagnon de route Charles Genty] (p. [38]-40) ; Nous n'irons plus au bois (p. 41-42) ; Promenade sur la Butte (p. 42-45) ; Plus on est de fous plus on rit (p. 45-47) ; Nous partons en voyage (p. 47-49) ; Le bon dieu n'est pas mort (p. 49-51) ; Autre race, autre chanson ! (p. 52-54) ; En route pour la mer ! (p. 54-56) ; L'Amour des voyages (p. 56-58) ; Le Trésor du peuple (p. 58-59) ; Les Arbres (p. 60-61), récits [illustrés de 19 vignettes dessinés par l'auteur - A suivre] (p. [38]-61)
Guillaume Apollinaire : Poèmes : Le Larron (p. [62]-66) ; Dans le palais de Rosemonde (p. 66-68) ; La Porte (p. 68) ; Marie (p. 68-69) ; L'Adieu (p. 69) ; La Dame (p. 70), poèmes (p. [62]-70)
André Salmon : Académie des sciences morales et splénétiques : La Lumière qui s'éteint [en épigraphe, citation de Bossuet : "O Ciel ! ô Terre, étonnez-vous à ce prodige nouveau."] (p. [71]) ; Divertissement érotique et funèbre [en épigraphe, citation de Calderon : "Je ne sais rien de tout cela, je ne l'ai jamais éprouvé."] (p. 72) ; Funérailles [en épigraphe, citation de la Sainte Bible : "C'est pourquoi toutes les mains seront des mains de lâches et tout cœur d'homme se fondra."] (p. 72-73), sonnets (p. [71]-73)
Tancrède de Visan : La Joie, essai lyrique [Pour Henri de Régnier] (p. [74]-79)
Jules Romains : Odes : I. Dis, à quoi pensais-tu... (p. [80]-81) ; II. Ma vie est au milieu... (p. 81-82) ; III. Deux hommes vêtus de blanc... (p. 82-83) ; IV. Ce fut un été vaste... (p. 83-84), poèmes (p. [80]-84)
Adrien Remacle : Le Sacrifice, poème dialogué (p. [85]-86)
Paul Fort : Cloche d'Aube, poème en prose [A Madame Léoncine Havet] (p. [87])
Olivier-Hourcade : Chansons gasconnes : A une infidèle [Pour Mme H. B. - daté "Septembre 1911"] (p. [88]) ; Plein Ciel [daté "1912"] (p. [88]-89) ; La folle pastourelle [Pour Paul Fort - daté "Août 1911"] (p. 89-92) ; Le billet de logement [daté "Juillet 1911"] (p. 92), poèmes (p. [88]-92)
Saint-Georges de Bouhélier : Le Roi sans couronne, drame [en note : "Voir Actes 1 à 3 dans le Tome XXX de Vers et Prose." - A suivre - "Le dernier acte paraîtra dans le tome XXXII."] (p. [93]-103)
Tristan Derême : Jules Laforgue (suite), essai [A Monsieur Paul Mieille" - en note : "Voir Tomes XXIX-XXX de Vers et Prose."] (p. [104]-107)
Fritz Vanderpyl : Poèmes : Préface (p. [108]) ; Prélude printanier (p. 109) ; Chants d'Hiver (p. 109-111) : Projet (p. 109-110), Paysage nocturne [Pour Henriette Charasson] (p. 110), Matines forestières (p. 111), poèmes en vers libres (p. [108]-111)
Valentine de Saint-Point : Le Puits, poème [en note : "Du poème La Soif et les Mirages"] (p. [112]-114)
Nicolas Deniker : Prologue de "La Rive infinie", poème (p. [115]-116)
Charles-Algernon Swinburne : Atalante en Calydon (suite), tragédie en vers [en note : "Voir Tomes XXIX-XXX de Vers et Prose." - Traduction de Mme H. du Pasquier - A suivre] (p. [117]-131)
Junia Letty : Cimetière turc [daté "Eyoub, 14 juin 1912"] (p. [132]-133) ; L'orgue de barbarie (p. 134), poèmes en prose (p. [132]-134)
Jacques Nayral : Le Lac des Corbeaux (suite et fin), nouvelle [en note : "Voir Tomes XXIX-XXX de Vers et Prose."] (p. [135]-141)
Francis Carco : Coquecigrue, poème [A P.-J. Toulet] (p. [142]-143)
Archag Tchobanian : Les Orphelins, poème en prose [en note : "Ce poème a été écrit à la suite de l'effroyable massacre qui ensanglanta la Petite Arménie (la Cilicie) en 1909, en pleine ère constitutionnelle, et qui dépassa en horreur les grandes tueries organisées par le Sultan Abdul-Hamid dans l'Arménie turque."] (p. [144]-146)
Otto Knaap : L'Enterrement d'une laboureuse javanaise, poème (p. [147])
Camille Cé : Poèmes : I. Retraite [Pour Paul Fort] (p. [148]-149) ; II. Sommeil nuptial (p. 149-150), poèmes (p. [149]-150)
Mies Kievits : Trois poèmes : I. Fatigue (p. [151]) ; II. Tempête (p. [151]-152) ; III. Bonheur étrange (p. 152), poèmes [Traduit du hollandais par l'auteur] (p. [151]-152)
Octave Béliard : Paul Fort / A propos d'une élection et d'un livre récent, essai [en note : "Vivre en dieu, quatorzième série des Ballades Françaises."] (p. [153]-156)
Alexandre Mercereau, Dorsennus, Olivier-Hourcade, Tancrède de Visan, Louis Mandin, Emile Cottinet, M. C. [Marcel Coulon ?], Albert Dreyfus : Critiques et Notes [Échos Littéraires. - M. Émile Faguet. - Dans un excellent article qu'il publiait dans le Figaro cet été, M. Fernand Vandérem constatait que, contrairement à ce qu'elle devait être, la mission des critiques professionnels semblait non point être de découvrir les génies et les talents, mais bien de refléter le goût du public à l'égard des œuvres et des hommes. [...] M. Émile Faguet, de l'Académie française, professeur à la Sorbonne, découvre aujourd'hui, à peu près, les symbolistes... - (p. [157]) ; Le Prince des Conteurs. - L'Intransigeant ayant pris l'initiative de faire nommer un prince des Conteurs, 376 écrivains - les prosateurs sont plus nombreux que les poètes - donnèrent leur voix à Han Ryner qui fut élu. L'opération du sacre fut consommée par le grand prosateur J.-H. Rosny aîné... - (p. [157]-158) ; Un Homme compétent... - Le Belge Clément Vautel - renié de l'élite belge depuis les conférences de Paul Fort - est chargé, par le journal le Matin, de tenir les Propos d'un Parisien sur le fait important du jour (chien écrasé, pantoufle volée aux étalages, petite politique, etc.). Il entretient de littérature, parfois, et sans qu'on l'en prie, ses lecteurs. Inutile de dire que sur cette question, comme sur les autres, n'ayant aucune connaissance ou vision particulière, il s'en réfère uniquement à l'avis de sa portière. Dans plusieurs de ses articles où la grossièreté le dispute à l'outrecuidante sottise, il se permit quelques lourdes insultes à l'égard de poètes tels que Francis Jammes, F. Vielé-Griffin, Stuart Merrill, Paul Fort, dont quelques jours auparavant il prétendait n'avoir jamais entendu parler, pas plus que de Verhaeren. / Sous la signature de André du Fresnois, le Gil Blas publia une courageuse et intelligente réponse, que nous nous faisons un plaisir d'insérer plus loin, après en avoir vivement félicité l'auteur. / Du fait divers considéré comme un des Beaux-Arts (citation de l'article d'André du Fresnois paru dans le Gil Blas). - (p. 158) ; M. Gustave Lanson et l'Anthologie des Poètes nouveaux. - Pour l'Anthologie des Poètes Nouveaux, qui groupe la plupart des meilleurs poètes de la riche et vivante génération de 1900-1905 (...), M. Gustave Lanson, professeur à la Sorbonne, auteur de l'Histoire de la Littérature française, a écrit une brillante préface dont nous extrayons les passages suivants... - (p. 158-159) ; Valvins. - Le poème de Léon Dierx, Valvins, que nous donnions dans un précédent numéro de Vers et Prose, avait été remis par le poète à notre excellent confrère Fagus qui l'inséra en septembre 1898 à la Revue des Beaux-Arts, dans un important article sur Stéphane Mallarmé. ; Poème et Drame. - Une nouvelle revue vient de se fonder sous le titre Poème et Drame. En voici le programme... - (p. 159) ; Le Banquet Ruben Dario. - Le 20 décembre, dans les salons du Café Voltaire, plus de deux cents amis et admirateurs de Ruben Dario, prince des poètes de langue espagnole, pour fêter son retour à Paris, lui ont offert un banquet, présidé par Paul Fort, prince des poètes français. / Ce banquet avait été organisé sous le patronage de MM. Émile Verhaeren, Henri de Régnier, Remy de Gourmont, Ernest La Jeunesse, Stuart Merrill, Francis Vielé-Griffin, André Gide, Gomez-Carrillo, Alfred et Armand Guido, Garcia Calderon, Eugenio Garzon, Ricardo Blasco et Claudio Santos... - (p. 159-160) ; "L'Annonce faite à Marie". - A propos de la représentation de l'Annonce faite à Marie, représentation qui fut un triomphe, M. Charles Lacoste publie dans la Vie, la magnifique revue de MM. Marius et Ary Leblond, une étude que nous considérons comme très importante. En voici le début... - (p. 160-161) ; Le Monument de Léon Dierx. - Un comité s'est formé en vue d'élever un monument au grand poète disparu... ; Le Monument Gérard de Nerval. - L’œuvre du monument à la mémoire de Gérard de Nerval entre dans une nouvelle phase d'action... ; La Belgique Française (Numéro consacré à Paul Fort). - Le numéro d'octobre-novembre de la Belgique Française, la vaillante revue littéraire que dirige Junia Letty, était consacré à Paul Fort. Voici le sommaire de ce recueil... - (p. 161) ; Conférences. - Les Poètes et les Journaux, tel est le titre de la Conférence que M. Paul Fort a faite le jeudi 19 décembre à l'Université populaire du faubourg Saint-Antoine. Il fut, comme il l'avait été en Belgique, approuvé de tous ses auditeurs. / M. Oivier-Hourcade a fait le 14 janvier, avec le plus grand succès, une conférence sur Paul Fort poète français, dans le grand Amphithéâtre de l'Athénée, à Bordeaux. L'admirable comédien Charles Léger, qui lui prêtait son concours, lut plusieurs Ballades françaises. - (p. 161-162) ; Une Nouvelle Revue. - M. Nicolas Beauduin abandonne les Rubriques. Il fonde la Vie des Lettres... ; J.-H. Rosny et Gustave Kahn à Vers et Prose. - Les Collaborateurs et les Amis de Vers et Prose se sont réunis au Café de la Closerie des Lilas, le 7 octobre, en l'honneur du maître J.-H. Rosny et, le 19 novembre, en l'honneur de l'admirable poète Gustave Kahn. / Le 14 janvier on a tiré les Rois. Sept rois, comme l'année dernière, ont été choisis par le Hasard. La couronne du Roi des Rois échut cette année au peintre futuriste Gino Severini, qui, par ce fait, détrôna Saint-Pol-Roux, Roi des Rois de 1912. - (p. 162) - signé Alexandre Mercereau ; Olivier-Hourcade. - Olivier-Hourcade est un vrai Poète. Il goûte la poésie, et quand il ne gâche pas son temps à écrire dans les journaux des critiques d'art d'ailleurs sagaces et pleines de verve, il chante de toute son âme qui vibre à ses clairs gaves montagnards, aux balsamiques pins de ses landes gasconnes, à la grâce sereine du Dieu auquel il croit... - signé Dorsennus (p. 162) ; Les Conférences de Paul Fort en Belgique. - A Mons, à Bruxelles, à Liège, à Verviers, Paul Fort est venu parler "des Poètes et des Journaux". Ce ne fut pas un succès. Ce fut beaucoup plus. Ce fut une approbation générale... - signé Olivier-Hourcade (p. 163) ; La Poésie. - Œuvres d’Émile Verhaeren (Mercure de France) - (p. 163-164) ; Francis Carco : la Bohême et mon Cœur ; P. J. Jouve : Présences (Crès) ; A. R. Schneeberger : Visionnaires (Figuière) ; Henry Dérieux : le Regard derrière l'épaule (Grasset) - (p. 164) ; Gabriel-Joseph Gros : la Beauté du ciel (Basset) - (p. 164-165) ; Auguste Cheylack : J'entends des appels mystérieux (Messein) ; Nicolas Beauduin : les Poètes (Basset) ; C. Francis Caillard : les Rosiers sur la tombe (édition du Temps présent) ; A. de Bersaucourt : le Beau voyage au Mont Saint-Michel (La belle édition) ; Paul Costel : Sensations (Messein) ; Henri Allorge : la Splendeur douloureuse (Plon) ; Thomas Braun : Fumée d'Ardenne (Deman) ; Pierre Nothomb : Notre-Dame du matin (l'Occident) - (p. 165) ; Memento - (p. 166) - signé T. de Visan ; Fernand Divoire : l'Amoureux (La belle Édition) ; Henri Hertz : les Apartés (édition de la Phalange) ; Tristan Derême : le Poème de la Pipe et de l'Escargot. ; Charles Dulait : Reliquiae (The St. Catherine Press, Bruges). ; Claude Odilé : Chants (la Phalange). ; Marcel Ormoy : le Jour et l'Ombre ; Marcel Drouet : l'Ombre qui tourne (Dorbon). ; Frédéric Saisset : Paysages de l'Ame (Jouve) ; Herman Frenay-Cid : Chants de Five-O'Clock Tea (le Beffroi) - signé Louis Mandin (p. 166) ; Pierre Tournier. - Les Yeux fermés (Grasset) - (p. 166-167) ; Marcel Rieu. - Méandres (édition de Pan) - (p. 167) - signé Émile Cottinet ; Les Romans. - J.-H. Rosny aîné : les Rafales (Plon) - (p. 167-168) ; Robert de Traz : les Désirs du cœur (Calmann-Lévy) ; Julien Ochsé : D'Ile en Ile (Mercure) ; Nicolas Beauduin : les Campagnes en marche (Basset) ; Annie de Pène : C'étaient deux petites filles (Messein) ; Jeanne Broussan-Gaubert : Josette Chardin ou l'égoïste (Sansot) ; Jean et Paul Fiolle : les Oudinot (Basset) ; Isi-Collin : la Divine Rencontre (Desoer) - (p. 168) ; G. Virrès : le Cœur timide (Mertens) - (p. 168-169) ; Memento - (p. 169) - signé T. de Visan ; Charles-Henry Hirsch : Le Sang de Paris (Fasquelle) ; Han Ryner : les Paraboles Cyniques (Figuière) ; Louis Pergaud : la Guerre des Boutons (Mercure) ; Littérature. - Prosateurs français : Anthologie (la Renaissance Contemporaine) ; Georges Polti : Introduction à l'étude de la stratégie littéraire (Sansot) ; Florian-Parmentier : L'Art d'inventer les personnages (Figuière) - (p. 169) - signé Louis Mandin ; Échos Littéraires. - Les Conférences de Charles Vildrac à Londres. - Les 4, 7 et 11 novembre dernier, M. Charles Vildrac a fait à Londres, à la "Grafton Galerie" trois conférences sur la poésie française moderne. / La première était consacrée à Paul Verlaine ; la seconde intitulée Art et art académique, à Verhaeren, Paul Claudel, Paul Fort, Maeterlinck, Henri de Régnier, Jammes et Moréas ; la troisième à quelques poètes nouveaux : René Arcos, Chennevière, Duhamel, P. J. Jouve, Jules Romains, André Spire. / Au cours de chaque conférence des poèmes furent lus par M. Jacques Copeau, le plus merveilleux Lecteur qui soit, et que les lettrés anglais, enchantés, mirent largement à contribution. // Précédemment M. P. J. Jouve avait prononcé, sous le titre : les Directions de la Littérature Moderne, une conférence à la Société académique des Belles-Lettres, Sciences et Arts de Poitiers. Il parla en termes savants et parfaits des Œuvres de Verhaeren, Francis Jammes, Paul Fort, Jules Romains, Georges Duhamel et Charles Vildrac. Mme Blanche Abane, pour les récitations, lui prêta le concours de son admirable talent. - (p. 169-170) ; L'Action d'Art et les Artistocrates. - C'est au banquet Han Ryner, que se manifesta nettement le mouvement d'Action d'Art des Artistocrates. / Au cours de l'élection du Prince des Poètes, nous avions sans doute entendu parler sous le nom de "Camelots de l'Idéal", d'un groupe de poètes et d'artistes décidés à agir pour défendre la noblesse de l'Art ; mais le public n'en avait encore été renseigné que par MM. les journalistes toujours prêts à ridiculiser ce qu'ils touchent... - (p. 170) - signé M. C. ; Friedrich Hoelderlin. - En France, on connaît Novalis, on connaît et apprécie peu, trop peu, Friedrich Hoelderlin, son contemporain et frère spirituel... - (p. 171) [à propos de Wilhelm Michel : Friedrich Hoelderlin, R. Piper et C°, Munich, 1912] - signé Albert Dreyfus ; L'Anniversaire de la Mort de Paul Verlaine. - Les "Amis de Paul Verlaine" se sont réunis dimanche 12 janvier, à 11 heures, au Luxembourg, pour commémorer le dix-septième anniversaire de la mort du poète... ; Prix littéraires. - Le Concours annuel de Littérature spiritualiste est ouvert pour la troisième fois depuis la fondation qui l'a institué... - (p. 171)] (p. [157]-171)
Références
  • Cercle d’Étude de Revues Littéraires en France, Bibliographie de "Vers et Prose", texte revu et publié par les soins de Kazutami Watanabe, Tokyo, France Tosho, 1972.
  • Vers et Prose sur PRELIA

samedi 14 décembre 2013

DOCUMENT : LETTRE DE FRANCIS CARCO A JEAN ROYÈRE (1er MARS 1907)

On voudra bien me pardonner de donner à lire parfois une lettre avant même la mise en ligne des billets bibliographiques concernant la petite revue dont il est question dans ce document. Que l'on considère cette douce infraction à la règle qui veut que l'annexe suive l'étude, comme une fantaisie. Puis, comment faire autrement ? Car à trop fréquenter les petites revues on finit par se prendre d'affection pour certaines figures, plus que moribondes dans la très-officielle histoire littéraire, hyperactives pourtant et rayonnantes dans la littérature de l'époque. J'ai eu l'occasion d'avouer déjà ma sympathie pour un Gaston Picard ; les visiteurs réguliers du blog auront deviné mon intérêt pour Jean Royère, dont la poésie poursuivait le rêve mallarméen, et qui anima des revues non négligeables : la nouvelle série des Écrits pour l'Art, la Phalange (1re et 2e série), Plume au Vent, le Manuscrit Autographe, L'Esprit français. La première Phalange (1906-1914), notamment, compte parmi les cinq plus importantes revues de l'avant-guerre. Son influence fut grande. Sans doute parce que Jean Royère n'en fit pas l'organe d'une école - celui, par exemple, du néo-symbolisme que ses articles défendaient, théorisaient, et que son œuvre poétique illustrait - mais un espace ouvert, accueillant toutes les tendances, à condition qu'elles ne fussent pas dogmatiques, et toutes les générations. Royère avait su attirer aussi bien les aînés du Symbolisme que les plus jeunes et plus novateurs poètes. Apollinaire, naturellement, fut de cette Phalange ; André Breton aussi. Et Francis Carco, qui sortait à peine de l'adolescence. Il n'avait pas encore vingt et un ans lorsqu'il donna sa première collaboration à la revue de Royère ; il n'était pas encore cette pittoresque figure montmartroise. Il vivait en province et s'ennuyait. Il est aisé de comprendre ce qu'une publication dans une revue parisienne d'avant-garde pouvait alors représenter pour un jeune poète échoué en Aveyron.
Rodez, ce vendredi 1er Mars 1907
Mon cher Monsieur,
Je vous remercie de tout cœur de ce que vous me dites touchant ma collaboration à la Phalange, car ce m'est un grand avantage de faire partie d'un groupe artistique aussi intéressant que le vôtre.

Ce que vous me dites de mes poèmes est aussi pour me plaire. Si vous le désirez je vous adresserai plus tard quelques pièces écrites selon le vers libre. Mais je me méfie de ce genre, car, de tempérament méditerranéen (ma famille est d'origine florentine) il me semble que je sois moins porté au vers librisme qu'aux mètres réguliers. Mais ne renouvellons pas les vieilles querelles.

C'est avec la plus grande joie que je recevrai les n°s antérieurs de la Phalange et la collection des Écrits pour l'Art. J'oublierai, à les lire, mon exil dans une petite préfecture de province où tout est morne, indifférent et triste.

Je suis avec reconnaissance, votre entièrement dévoué
F. Carco
Carco deviendra un collaborateur assez régulier de la revue de Jean Royère. Sa participation plus assidue encore aux Guêpes, revue maurrassienne qui avait pris Royère en grippe et ne le ménageait guère, ne semble pas avoir troublé les bonnes relations entre les deux hommes. Les Guêpes comptait d'ailleurs dans ses rangs d'anciens phalangistes : Henri Clouard et Jean-Marc Bernard, qui ne furent pas les moins virulents. Carco ne prit toutefois pas part aux polémiques sur le classicisme opposant les deux groupes. Certes, la lettre à Royère le confirme, il n'avait pas retenu du Symbolisme ses innovations techniques, le vers libre, bien plutôt sa liberté d'esprit et ses recherches de musicalité. Le fantaisiste Carco demeura, ainsi, loin de toute querelle, reconnaissant à Jean Royère qui, parmi les premiers, l'avait accueilli ; et, lorsque Belles-Lettres l'interrogera à l'occasion de son enquête sur les revues d'avant-garde (n° 62-66, décembre 1924), c'est à la Phalange que Carco rendra hommage :
Mais... La Phalange, parce qu'on y tenait en grande admiration Mallarmé, Corbière, Rimbaud, et que son directeur Jean Royère ne rougissait pas d'imprimer des jeunes absolument inconnus... Cette revue a groupé les meilleurs écrivains de ce temps ; elle les a protégés du réalisme ignoble et dirigés vers de plus nobles ambitions. Un Jules Romains, un Valery Larbaud, un Roger Allard, un Guy Lavaud, etc... appartenaient à La Phalange, je suis fier d'avoir débuté dans les lettres en leur compagnie, car - quelques directions que nous ayons suivies depuis - notre amour est resté le même pour nos maîtres... Les miens n'étaient point, cependant, que ces poètes devant lesquels je m'incline toujours... Je veux dire que, dans le roman, je préférais Paul Bourget, Maurice Barrès à d'autres. Mais c'était mon droit, et jamais Jean Royère ne nous a imposé de lois contre lesquelles il n'est pas de recours. Honneur à lui et à son admirable empressement à aider un cadet ! Aujourd'hui comme demain je demeure son obligé. (p. 130)

mercredi 11 décembre 2013

RÉALITÉS SECRÈTES N°XI - 2e trimestre 1961

RÉALITÉS SECRÈTES
N°XI (2e trimestre 1961)
[Date de publication : 2e trimestre 1961 (achevé d'imprimer : 10 Juin 1961) - Couverture : Imprimée en noir sur papier beige (Titre, Sous-Titre, Directeurs, Numéro, Sommaire, Éditeur, Dépôt à Paris) - 2e de couverture : muette - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Annonce ("UN VÉHICULE D’IDÉES : / la nouvelle revue trimestrielle d'art et de littérature / LE TEMPS DES HOMMES / Directeur : Marcel MARGEAUD / Comité de Rédaction : Ladislas GARA, René ROUGERIE, Jean ROUSSELOT / De nombreux écrivains, dont le sentiment s'accorde sur les hautes questions qui font le partage entre les hommes, ont ouvert, dans le "TEMPS DES HOMMES", le débat de l'humanisme pathétique. / Aux antipodes des orthodoxies et refusant tous les dogmatismes, leur seul "engagement" est celui de la conscience individuelle, symbiose de la pensée rationnelle et de la morale du cœur, principe et moteur d'un nouveau temps des hommes. / Les aspects et les problèmes de l'Homme contemporain, enfin cernés par des hommes libres. / ROUGERIE / Rappel. - Précédemment paru dans la collection "Le Temps des Hommes" : "Feux Vivants" (Algérie, Méditerranée, 1957), par Gabriel Audisio. Un volume, aux Éditions Rougerie.") - Page [1] : Faux-Titre (Titre, Sous-Titre, Directeurs, Numéro, Sommaire, Rédaction et Dépôt à Paris, Administration, Abonnement) - Page [2] : Tirage ("Il a été tiré de ce numéro, 25 exemplaires sur Alfa-Mousse, numérotés de 1 à 25") - Page [36] : muette - Page [37] : Table - Pages [38-39] : Sommaires des numéros précédents - Page [40] : Achevé d'imprimer, Imprimeur-Gérant - Note sur la mise en page : Les pages ne sont pas numérotées - Pagination : 40 pages]
Sommaire
Robert Desnos : Récits de rêve : Nuit du 11 au 12 septembre 1922 (p. [3]-[4]) ; Nuit du 16 au 17 juin 1925 (p. [5]) ; Nuit du 21 au 22 mars 1931 (p. [6]) ; Écriture automatique [datée "vers 1923-24"] (p. [7]-[8]), récits poétiques (p. [3]-[8])
Marcel Béalu : De quarante et quelques sortes de OUI avec la façon de les prononcer (p. [9]-[15])
Carlos Edmundo de Ory : Aphorismes, aphorismes (p. [16]-[18])
Jean L'Anselme : Confidences de la garde-barrière, poème en prose [Extrait de Du vers dépoli au vers cathédrale à paraître aux éditions Rougerie] (p. [19]-[25])
Pierre Bettencourt : Poèmes : L'Apparence interdite (p. [26]) ; A petits pas ; Haut le pied (p. [27]) ; L’Évanouissement ; L'autre royaume (p. [28]) ; Les Voix ; Dans la gueule (p. [29]) ; Terre (p. [30]), poèmes en prose (p. [26]-[30])
Christoph Meckel : Mes Amis, conte [traduit par Gilbert Socard - suivi d'une présentation de l'auteur par G[ilbert]. S[ocard].] (p. 31-35)
Référence à consulter

samedi 7 décembre 2013

VERS ET PROSE (TOMES XXIX & XXX) - AVRIL-MAI-JUIN / JUILLET-AOÛT-SEPTEMBRE 1912

Tomes XXIX & XXX (Avril-Mai-Juin & Juillet-Août-Septembre 1912)
[Date de publication : Avril-Mai-Juin 1912 pour le t. XXIX, Juillet-Août-Septembre 1912 pour le t. XXX - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Titre, Épigraphe, Mention ["Sous cette couverture sont réunis les Tomes XXIX et XXX"], Contributeurs du tome XXIX, Tome, Année, Date, Contributeurs du tome XXX, Tome, Date, Adresse, Dépositaire général - 2e de couverture : Sommaire des deux tomes, Titre, Sous-Titre, Année, Adresse (Administration et direction), Directeur-Administrateur, Directeurs Littéraires, Secrétaires de rédaction, Secrétaire de l'administration (Robert Fort), Secrétaire régional (Francis Carco), Abonnement et modalités d'abonnement, Mention ("Pour les Abonnements de deux ou trois ans avec grande diminution de prix, et pour l'Achat de la Collection, voir la dernière page des Feuilles vertes à la fin du volume.") - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Imprimeur - Page [1] : Page de Titre du Tome XXIX - Page [2] : muette - Page [3] : Faux-titre du Tome XXIX (reprend les mentions de la couverture) - Page [4] : muette - Page [117] : Page de Titre du Tome XXX - Page [118] : muette - Page [119] : Faux-titre du Tome XXX (reprend les mentions de la couverture) - Page [120] : muette - Bas de Page 236 : Titre, Tome, Date, Gérant - Cahier de 16 pages vertes, numérotées, pour les cinq premières, en fin de numéro [la numérotation continue la pagination du volume] : Pages [237]-241 (Critiques et Notes) ; Page [a] (Page publicitaire : "Eugène Figuière & Cie, Editeurs / 7, rue Corneille, Paris-VIe / [Dernières publications / A paraître incessamment]") ; Page [b] (Page publicitaire pour les "Éditions du Mercure de France" [extrait du catalogue]) ; Pages [c-d] (Double page publicitaire pour "Les Éditions de la Renaissance du Livre") ; Page [e] ( Encart publicitaire pour "Les œuvres de Saint-Georges de Bouhélier sont éditées chez Eugéne Fasquelle" ; encart publicitaire pour "Une invention curieuse / intéressant les écrivains / ayant à faire des recherches dans les bibliothèques / Notre ami et collaborateur Georges Izambard vient de faire breveter, pour sa commodité personnelle, un dispositif qui intéresse les hommes de lettres, les savants, tous ceux qui ont des documents, des citations à copier dans les bibliothèques, pour ensuite les livrer à l'imprimeur. / C'est une sorte d'appareil photographique à main, peu encombrant, dont l'objectif tout spécial est muni d'un petit miroir incliné destiné à redresser l'image. L'appareil porte à sa base un cadre qu'il suffit de poser à plat sur le texte ou dessin à reproduire : on presse sur la poire pour impressionner le papier sensible, qui remplace ici la glace ou le film, et l'on obtient ainsi, sans cliché intermédiaire, une épreuve qui est positive, c'est-à-dire lisible dans son vrai sens, en caractères blancs sur fond noir. On économise donc tout le temps qu'on passe d'ordinaire à copier à la main des citations. Avis aux rats de bibliothèques.") ; Page [f] (Page publicitaire pour "Albert Messein, Libraire-éditeur" [extrait du catalogue]) ; Page [g] (Page publicitaire pour "La Feuille Littéraire / Arthur Boitte, Directeur-Fondateur") ; Page [h] (Comptoir National d'Escompte de Paris : Assemblée générale du 1er avril) ; Page [i] (Comptoir National d'Escompte de Paris) ; Page [j] (Encarts publicitaires pour "La Revue de France et des Pays français", "The Poetry Review", "L'Effort", "L'Heure qui sonne") ; Page [k] (Titre, Sous-Titre, Année, Adresse, Directeur-Administrateur, Directeurs Littéraires, Secrétaires de la Rédaction, Secrétaire de l'Administration, Secrétaire régional, Abonnements, Tirage de luxe, Achat de la Collection, Adresse, Dépositaire général) - Pagination : 236 pages (116 pages pour le tome XXIX + 120 pages pour le tome XXX) + 16 pages du cahier vert]
Sommaire
Tome XXIX
Saint-Georges de Bouhélier : Le Roi sans couronne, pièce en cinq actes [A mon ami Maurice Le Blond - page de titre (p. [5]), liste des personnages (p. [6]), préface (p. [7]-8) - A suivre : "Les deux derniers actes paraîtront dans le tome XXXI."] (p. [5]-44)
Léon Deubel : Poèmes : Chanson de jolie fille (p. [45]-46) ; Musique au temple mouillé (p. 46-48) ; Nostalgie (p. 48-50), poèmes (p. [45]-50)
Charles-Henry Hirsch : Le Retour de Bethléem, conte (p. [51]-57)
Louis Mandin : Léon Dierx, hommage (p. [58]-59)
A[lexandre]. M[ercereau]. : L'Hommage à Mallarmé, compte rendu [de la journée du 9 juin 1912] (p. [60])
Léon Dierx : Valvins, poème [en note : "Cet admirable poème, lu par notre maître Léon Dierx, le jour de la commémoration Stéphane Mallarmé, a déjà paru dans Vers et Prose (t. VII). Plusieurs variantes existent dans ce texte définitif."] (p. [61]-62)
Henri de Régnier : Discours d'Henri de Régnier à la commémoration Stéphane Mallarmé, discours (p. [63]-65)
Francis Vielé-Griffin : Discours de Francis Vielé-Griffin à la commémoration Stéphane Mallarmé, discours (p. [66]-68)
Paul-Napoléon Roinard : La Rencontre radieuse, poème en vers libres [en sur-titre : "Hommage à Stéphane Mallarmé"] (p. [69]-72)
Albert Mockel : Discours d'Albert Mockel à la commémoration Stéphane Mallarmé, discours (p. [73]-74)
Albert Saint-Paul : Hommage à Mallarmé, sonnet (p. [75])
Théo Varlet : Poèmes : I. N'est-ce pas, vieux poète accoudé sous la lampe... (p. [76]-79) ; II. Bonace. A l'horizon de lumière estivale... (p. 79-80), poèmes en vers libres [datés "Porquerolles, décembre"] (p. [76]-80)
Pierre Grasset : Le pauvre Don Juan, nouvelle (p. [81]-92)
Henri Dagan : A propos d'une tragédie : L'Iphigénie de Jean Moréas, essai (p. [93]-96)
Edmond Pilon : Les jolies vallées d'Ile de France : La vallée de l'Oise [en épigraphe, citation d'Adrien Mithouard : "Cours de l'Oise sévère / et forêts du Valois, / Pays du froment, / de la pierre et du hêtre..."] (p. [97]-105)
Alphonse Séché : L'Adoration des Lampes (contes des yeux fermés), conte (p. [106]-109)
Georges Duhamel : A propos d'un poème dramatique de Georges Chennevière : Le Printemps, essai (p. [110]-116)
Tome XXX
Marcel Coulon : Le caractère littéraire des dessins d'André Rouveyre, essai [illustré de deux dessins pleine page de Rouveyre extraits de Phèdre (p. [128]-[129])] (p. [121]-135)
André Rouveyre : Regards sur le nid d'un rossignol de murailles, gravures sur bois [précédées d'une "Indication du Dessinateur" (p. [136])] (p. [136]-[143])
Gustave Kahn : Impressions crépusculaires, poème en vers libres (p. [144]-145)
Charles-Algernon Swinburne : Atalante en Calydon, tragédie en vers [Traduction de Mme H. du Pasquier - A suivre] (p. [146]-182)
Remy de Gourmont : Poésie, essai [sur les Fêtes quotidiennes de Guy-Charles Cros] (p. [183]-184)
Guy-Charles Cros : Oraison, poème en vers libres (p. [185]-186)
Henri Bachelin : Sous d'humbles toits : La Nuit de la Toussaint, conte (p. [187]-194)
Marguerite Gillot : Poèmes : I. Les Jumeaux (p. [195]) ; II. La Neige (p. 196) ; III. Le Petit Charme (p. 196-197) ; IV. Thème à varier sur l'harmonium (p. 197), poèmes (p. [195]-197)
Jacques Nayral : Le Lac des Corbeaux, nouvelle [A suivre] (p. [198]-206)
Ricciotto Canudo : Dithyrambes pour l'eau / Les Fontaines, poème en vers libres [daté "Paris, une nuit de réveillon."] (p. [207]-210)
Tristan Derême : Jules Laforgue, essai [A monsieur Paul Mieille - en épigraphe, citation de Kennko (Tsouré-Zouré-Gouça) : "Sous la lueur de la lampe, seul, ouvrant les écrits, avoir comme amis les hommes de la vie passée, voilà l'occupation qui me console le plus." - A suivre] (p. [211]-216)
Bernard Zimmer : Cantiques : I. Tu es pure en mon cœur, comme une eau du matin... (p. [217]-218) ; II. Je suis triste de toi, pourtant dans mon repos... (p. (218) ; III. ...au soir... (p. 218-219) ; A Saint Delaw patron des imagiers qui doit se donner de 30 à 35 ans [daté "A Jouarre"] (p. 219), poèmes et poème en prose pour le dernier (p. [217]-219)
ÉLECTION DU PRINCE DES POÈTES
Alexandre Mercereau : Élection du Prince des Poètes, compte rendu (p. [220]-221)
Jean Richepin : Discours [comprend deux citations in extenso de deux lettres d'Auguste Rodin et de Raymond Poincaré] (p. 222-223)
Paul Fort : Discours [précédé des quelques lignes suivantes : "Après avoir remercié chaleureusement le président du banquet, M. Jean Richepin, après avoir salué en lui "l'un des plus beaux caractères poétiques de l'époque" et dit toute son admiration fervente pour le poète de la Chanson des Gueux, M. Paul Fort lut le discours suivant :" - suivi de "Les Journaux et les Poètes", polémique entre Paul Reboux et Paul Fort publiée du 16 au 19 juillet 1912 dans le Gil Blas : l'article de Paul Reboux est cité in extenso (p. 225-227), la réponse de Paul Fort et le mot de la fin (p. 227)] (p. 223-227)
Sébastien-Charles Leconte : A Paul Fort, toast (p. 227-228)
Jean Royère : Discours (p. 228)
Georges Batault : Discours au nom des jeunes poètes (p. 228-229)
Albert Dreyfus : Discours au nom des poètes allemands (p. 229-230)
Sotiris Skipis : Discours au nom des poètes néo-grecs (p. 231)
Gaston Picard : A Paul Fort, Prince des Poètes, poème (p. 231)
Archag Tchobanian : Discours au nom des poètes arméniens (p. 232)
*** : Lettres d'excuse lues par Sébastien-Charles Leconte, lettres [de Émile Verhaeren (p. 232), Henri de Régnier, Saint-Pol-Roux, Pierre Louÿs, Maurice Maeterlinck, Léon Bakst, Stuart Merrill, Gustave Kahn, Victor Margueritte, Saint-Georges de Bouhélier, Léon Hennique, Fernand Gregh, René Boylesve, Francis de Croisset, André Antoine, Albert Mockel, Antoine Albalat (p. 233), Georges Auriol (p. 233-234), Les poètes et peintres futuristes (Marinetti, Buzzi, Palazzeschi, Govoni, Cavacchioli, Boccioni, Russolo, Carra, Severini), Albert Saint-Paul, Flexa Ribeiro, Carlos Pontes, René Arcos, J.-H. Rosny aîné, Nicolas Beauduin, Ernest Raynaud, Sophus Claussen, Georges Polti (p. 234) ; Se sont excusés : (liste)] (p. 232-234)
Paul Fort : Le Chemineau fou par amour (complainte), poème en prose [A Jean Richepin - sur-titré : "Chansons pour me consoler d'être heureux"] (p. [235]-236)
Tancrède de Visan, Louis Mandin, A[lexandre]. M[ercereau]. : Critiques et Notes [Les Poèmes. - Les Blés mouvants, Émile Verhaeren ; Les Géorgiques chrétiennes, Francis Jammes - (p. [237]) ; Carmina Sacra, Louis Le Cardonnel - (p. [237]-238) ; Vivre en Dieu, Paul Fort (p. 238) ; Autres livres de vers / Pierre-Charles Jablonski : Lueurs (Figuière). Suite de chansons fantaisistes, au rythme très personnel, d'une belle allure mystérieuse qui fait songer à l'Intermezzo d'Henri Heine. ; Jeannine Vade : Des Paroles et du Silence (Sansot). Petite suite en mineur où s'inscrit le chant mélancolique d'une âme fiévreuse. ; Ch. Troufleau : Entre les murs (Lecène Oudin). Poèmes graves, au ton noble et un peu didactique. ; Abel Doysié : Heures de France et d'exil (Revue des Poètes). ; André-Martin Decaen : les Anémones blanches, (Revue du Temps présent). ; Florian Parmentier : Toutes les lyres (Gastein Serge). D'excellents et profonds poèmes. ; Henry Daguerches : le Chemin de Patipata (Grasset). ; Joë Imbert-Vier : le Chemin entre les haies (L'Art libre). Aimable début d'un jeune poète qui a beaucoup lu ses aînés. ; Maurice de Noisay : les Douze flèches d'Eros (La Belle édition). Suite de courts poèmes d'amour présentés dans une forme très pure. ; André Lebey : Sur une route de peupliers (Grasset). Inspiration puissante d'un cœur ardent et généreux que les injustices humaines font saigner, mais qui conserve une foi mâle et qui confie ses espoirs dans un lyrisme fervent. - (p. 238) ; Livres reçus : (liste) - (p. 238-239) - signés Tancrède de Visan (p. [237]-239) ; Littérature. - Albert de Bersaucourt : les Pamphlets contre Victor Hugo (Mercure de France) ; Fernand Divoire : Introduction à l'étude de la stratégie littéraire (Sansot) ; Florian-Parmentier : La Littérature et l’Époque (Figuière) ; Poésie. - Roger Allard : Le Bocage amoureux (Figuière) ; Marcel Martinet : Le Jeune Homme et la Vie (l’Édition de Paris) - (p. 239) ; Pierre Nothomb : Notre-Dame-du-Matin (l'Occident) - (p. 239-240) ; Marcel Rieu : Méandres (Figuière) - (p. 240) - signés Louis Mandin (p. 239-240) ; Le Banquet Jean Royère. - M. Jean Royère se consacrant depuis plusieurs années à la défense des Lettres françaises au point d'en sacrifier sa propre production poétique, ses amis voulurent lui manifester publiquement leur sympathie et leur gratitude. Ils profitèrent de ce qu'il venait de confier à l'excellent poète Henri Aimé la lourde direction de sa vaillante revue, La Phalange, - dont il reste le directeur en chef littéraire, - pour lui offrir un banquet sous la présidence de M. Francis Vielé-Griffin. / Plus de cent cinquante personnes y assistèrent... - signé A. M. ; Le Monument Gérard de Nerval. - L’œuvre du monument à la mémoire de Gérard de Nerval entre dans une nouvelle phase d'action... - (p. 240) ; Les Poèmes. - La Lumière de Grèce, par Francis Vielé-Griffin - (p. 240-241) ; Tristan Corbière, par Charles Morice - (p. 241) - signés A. M. (p. 240-241) ; Un Musée à la Réunion. - Par ses poètes - Parny, Bertin, Leconte de Lisle, Léon Dierx, etc. - aussi bien que par ses héros militaires, - ceux qui prirent l'île Maurice aux Hollandais, qui devancèrent les Anglais à Rodrigue, aux Seychelles, aidèrent Dupleix et La Bourdonnais à prendre l'Inde, etc. - l'île de la Réunion est une véritable petite France dans l'océan Indien... - signé Alexandre Mercereau (p. 241)] (p. [237]-241)
Références
  • Cercle d’Étude de Revues Littéraires en France, Bibliographie de "Vers et Prose", texte revu et publié par les soins de Kazutami Watanabe, Tokyo, France Tosho, 1972.
  • Vers et Prose sur PRELIA
Document
Supplément au Tome XXIX de Vers et Prose

samedi 30 novembre 2013

LE QUADRIGE N°5 - MARS 1913

N°5 (Mars 1913)
[Date de publication : Mars 1913 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Numéro, Date, Titre, Sous-Titre, Directeurs, Adresse, Prix du Numéro et de l'Abonnement, Éditeur) - 2e de couverture : Sommaire - 3e et 4e de couverture : muettes - Page [1] : En-tête (Titre, Numéro, Date) - Bas de Page [16] : Gérant - Pagination : 16 pages]
Sommaire
Henri Chomet : Paysage, poème en prose [daté "Février 1913"] (p. [1])
Sylvain Royé : Poème, poème (p. 2-3)
Lucien Claude-Lafontaine : Profils : Lucien Capet (p. 3-4) ; Fritz Kreisler (p. 4) ; Raoul Pugno (p. 4-5) ; Camille Chevillard (p. 5-6), portraits en prose (p. 3-6)
Charles Carrau : Nouvellement, poème (p. 6-7)
Paul-René Dinard : L'Immortel, sonnet (p. 7)
Jean Lemoine, Sylvain Royé : Les Livres de Prose, comptes rendus [Traits galants et aventures du sieur Pierre Defleurville, par Pierre Custot (Eugène Fasquelle, éditeur, 3 fr. 50) - signé Jean Lemoine (p. 8-9) ; L'Homme aux deux Âmes, par M. Joseph Périer (E. Basset, édit.) - (p. 10) ; Méandres, par Marcel Rieu (édition de Pan) - signé Sylvain Royé (p. 10-11)] (p. 8-11)
Jean Brocard : Accalmie, poème (p. 11-12)
Pierre Lestringuez : Nuit blanche, poème (p. 12)
Sylvain Royé : Les Jeunes Revues, comptes rendus [L'heure qui Sonne consacre un numéro au poète Paul-Napoléon Roinard qu'acclament quarante-deux écrivains. Des vers aimables, des proses éloquentes et jusqu'à un dialogue de M. Sébastien Voirol. / ... Et puis un si curieux poème de M. Guillaume Apollinaire. ; Dans la Clarté, Marc Elder publie la première lettre à l'ami perdu qui, par la délicatesse des pensées et la maîtrise du style, me donne fort le désir de savourer les autres. ; L'Olivier, nous parle de Parsifal ; mais, ô joie ! il ne contient pas exclusivement des opinions plus ou moins vagues d'hommes compétents... ; Les cahiers du Centre éditent une suite d'études physionomiques de M. Pierre Debeyre : "Les Vieux"... ; Les deux sonnets de M. Henry Muchart Dans le Pays d'Oc ont une précision et une harmonie tout à fait savoureuses... ; Les Horizons dont la parution fut retardée par un deuil douloureux qui frappa M. Marcel Millet donnent de ce délicat poète des vers d'une aisance rythmique charmante et une prose de M. Paul Myrriam. ; Les trois derniers numéros de la Renaissance contemporaine contenaient trois beaux poèmes de Mme Jeanne Perdriel-Vaissière, M. Émile Cottinet et M. Philéas Lebesgue. ; La Fraternité, organe de défense immatérialiste, a tort, il me semble, de nous offrir des fragments des Contemplations. Il est vrai que les nouveaux poèmes qu'il découvre ne sont pas toujours heureux... ; J'ai le regret de prévenir les directeurs de Masques et Visages que je ne parle que des revues que je reçois.] (p. 13-14)
Jean Le Roy : La Cathédrale engloutie / d'après un prélude de Claude Debussy, poème en vers libres [A Mademoiselle Violette de Rougemont - daté "1912"] (p. 14-15)
René Simple : Musique, poème (p. 16)

dimanche 17 novembre 2013

RÉALITÉS SECRÈTES N°X - 1er trimestre 1961

RÉALITÉS SECRÈTES
N°X (1er trimestre 1961)
[Date de publication : 1er trimestre 1961 (achevé d'imprimer : 10 Mars 1961) - Couverture : Imprimée en noir sur papier orange (Titre, Sous-Titre, Directeurs, Numéro, Sommaire, Éditeur, Dépôt à Paris) - 2e de couverture : muette - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Annonce ("UN VÉHICULE D’IDÉES : / la nouvelle revue trimestrielle d'art et de littérature / LE TEMPS DES HOMMES / Directeur : Marcel MARGEAUD / Comité de Rédaction : Ladislas GARA, René ROUGERIE, Jean ROUSSELOT / De nombreux écrivains, dont le sentiment s'accorde sur les hautes questions qui font le partage entre les hommes, ont ouvert, dans le "TEMPS DES HOMMES", le débat de l'humanisme pathétique. / Aux antipodes des orthodoxies et refusant tous les dogmatismes, leur seul "engagement" est celui de la conscience individuelle, symbiose de la pensée rationnelle et de la morale du cœur, principe et moteur d'un nouveau temps des hommes. / Les aspects et les problèmes de l'Homme contemporain, enfin cernés par des hommes libres. / le numéro de 120 pages (franco) : 4 N.F. / l'abonnement d'un an (: 15 N.F. / à adresser à M. Largeaud, Oradour-sur-Vayres, H.V., C.C.P. 624-08 Limoges") / ROUGERIE / Rappel. - Précédemment paru dans la collection "Le Temps des Hommes" : "Feux Vivants" (Algérie, Méditerranée, 1957), par Gabriel Audisio. Un volume, aux Éditions Rougerie."), Prix - Page [1] : Faux-Titre (Titre, Sous-Titre, Directeurs, Numéro, Sommaire, Rédaction et Dépôt à Paris, Administration, Abonnement) - Page [2] : Tirage ("Il a été tiré de ce numéro, 25 exemplaires sur Alfa-Mousse Navarre, numérotés de 1 à 25") - Page [40] : Achevé d'imprimer, Imprimeur-Gérant - Note sur la mise en page : Les pages ne sont pas numérotées - Pagination : 40 pages]
Sommaire
René-Guy Cadou : L'Esprit du Feu, poème en vers libres (p. [3]-[5])
Nathaniel Hawthorne : Le Chemin de fer céleste, conte (p. [6]-[26])
Radovan Ivsic : Les Caresses d'une Larme, poème en prose (p. [27]-[29])
Gyorgy Sebestyen : Le Tigre, conte [Traduit par Gilbert Socard et suivi d'une présentation de l'auteur par le même (p. [35])] (p. [30]-[35])
Michel Ortis : Poèmes en prose : Nuits (p. [36]-[37]) ; Le casier judiciaire (p. [37]-[38]) ; Le Bonimenteur (p. [38]-[40]), poèmes en prose (p. [36]-[40])
Référence à consulter

samedi 16 novembre 2013

JEAN LEMOINE & ROLAND MANUEL : POUR ET CONTRE LES JEUNES REVUES

[Il n'est pas fréquent qu'une petite revue - a fortiori lorsqu'elle se réclame de la jeunesse - ouvre, en son sein, un débat sur la pertinence de son existence. Il est moins fréquent encore que la rédaction ne tranche pas en faveur de celui qui la défendra le mieux. C'est donc tout à l'honneur du Quadrige d'avoir, dans sa première livraison, lancé ce débat, qui ne sera toutefois guère poursuivi. Les contradicteurs sont Jean Lemoine et Roland Manuel, deux hommes de l'entourage de Gaston Picard, qu'on retrouve aux sommaires des revues dirigées par ce dernier, l’Œil de Veau et l'Heure qui sonne. Picard était, bien entendu, l'un des quatre chevaux tirant le Quadrige. De Jean Lemoine, nous ne savons presque rien, sinon qu'on le rencontre, çà et là, dans quelques autres petites publications périodiques de l'époque, plutôt occupé de critique d'art. De Roland Manuel (1891-1966), nous en savons davantage, puisque, élève de Vincent d'Indy puis de Maurice Ravel, ami d'Erik Satie, il deviendra lui-même compositeur. Le mieux est donc encore de leur donner la parole, parole d'autant plus rare que la BnF semble ne pas conserver de collection ni même de numéros du Quadrige.]
"Pour et contre les Jeunes Revues"
I. - Pour les Jeunes Revues
Les écrivains, au temps jadis, ne prenaient la plume que tardivement, mais leur talent perdait en enthousiasme ce qu'il gagnait en expérience... et puis ils avaient le temps ! Aujourd'hui nous sommes pressés. En nous naît à peine le goût des belles-lettres qu'il faut être écrivain ; la spécialisation est là qui nous guette, la littérature est un temps perdu si ce n'est pas une vocation. Il faut donc chercher à se faire connaître et voilà une revue fondée. C'est ainsi qu'à l'âge où nos aïeux brûlaient des essais maladroits nous livrons les nôtres à la publicité. On accuse les jeunes revues de médiocrité, c'est l'époque qu'il faut seulement incriminer.
Cette publicité est restreinte d'ailleurs - c'est une erreur commune à tous les auteurs de croire qu'ils révolutionneront l'univers, les jeunes n'y échappent pas - cependant la jeune revue a sa fin en soi. Tout le monde sait qu'elle est lue entre intimes, parfois même entre rédacteurs. Sa publicité est nulle, son administration peu importante, sa vie la plupart du temps éphémère. La jeune revue est ignorée de ses grands confrères, avec lesquels elle n'a même pas de commun, la plupart du temps, l'époque régulière de sa parution. Qu'est-elle en somme ? Pour les uns le jeu d'un âge où l'on joue sérieusement, pour les autres, une école.
A l'âge où les tendances se précisent, alors que la division du travail impose un but précis à notre activité, il est certaines aspirations insatisfaites d'infini, de beauté, d'espoir qui cherche à s'épancher, ce n'est pas le moins noble rôle de la jeune revue de capter ces déchets d'une époque trop exclusivement pratique. De ces aspirations mal définies, elle se fait une parure qui la garde de l'uniformité banale de ses sœurs aînées. La jeune revue est rehaussée de sincérité, elle est toute parfumée de ferveur naïve, elle a la tendresse des jeunes audaces, elle a l'éclat des rires innocents, elle a la spontanéité des pleurs printaniers. Aussi jeter sans lire une jeune revue, c'est vraiment négliger de connaître des cœurs !
Les jeunes revues ne sont pas seulement des divertissements à l'usage d'une élite, elles sont aussi les meilleures écoles de l'écrivain. L'impression donne à l'auteur une toute autre idée de son œuvre. Il n'y a pas de meilleure formation, c'est une épreuve dans laquelle le seul écrivain-né triomphe du premier coup. Le style des jeunes revues s'en ressent, mais c'est tant mieux et ne prouve qu'une chose : c'est que les vrais talents sont rares. Quant aux idées, la jeunesse est violente, elle rêve de chambardements, de réaction. Il ne faut pas en vouloir aux jeunes gens d'avoir une opinion sans la motiver parfois, n'est-ce pas déjà bien beau qu'ils en aient une ? et puis, c'est l'âge du lyrisme ! Ils sont durs, mais, vous le savez bien, ils sont généreux.
Ah ! les jeunes revues ! Ne jugeons pas sévèrement leurs résultats, leur vie ou leur mort, cela importe peu. Aimons-les, bonnes ou mauvaises, belles ou laides, grandes ou petites, elles contiennent vraiment le meilleur de vous-mêmes : la jeunesse.
Et si elles sont nombreuses, tant mieux ! cela prouve que parmi nous persiste encore l'amour du beau, l'enthousiasme et les sentiments désintéressés !
Jean LEMOINE.
II. - Contre les Jeunes Revues
Il vous sera presque sûrement refusé de connaître les raisons de mon aversion pour les jeunes revues puisque vous n'ouvrirez pas le Quadrige. En effet, on ne lit pas les jeunes revues et là peut-être le seul argument qu'on puisse faire valoir pour leur défense.
A l'âge où la solitude est si nécessaire à l'éclosion d'un talent, ces petites publications facilitent la réalisation hâtive de rêves qui gagneraient à se développer à l'écart - telles ces pommes qui, tôt cueillies, mûrissent en l'ombre du fruitier. Désignerai-je plus clairement ce littérateur, poète, romancier, esthéticien, qui, célèbre à seize ans, roule aujourd'hui sous un chef encore jeune, des pensers de nonagénaire affaibli ? Je pense que sa mort nous indiffèrerait alors que nous demeurerions inconsolables de la perte d'un Rodin. Cet homme est une des plus lamentables victimes des jeunes revues, il y en a d'autres : ils vous entourent.
Il faut décidément considérer comme néfaste à l'art de France cette tendance toute contemporaine à l'encouragement des jeunes, je la tiens pour plus dangereuse encore que cette odieuse tyrannie des vieillards qui ne sut arrêter l'envol glorieux du génie d'un Maurice Rovel [sic pour Maurice Ravel].
J'ajouterai que l'atmosphère des petits cénacles est pernicieux au plus haut point : les basses et contagieuses passions de l'homme de lettres, l'envie, la vanité, la cupidité, la soif du succès, déplaisantes chez les hommes mûrs, sont insupportables chez les jeunes gens, parce qu'elles sont d'un cynisme, d'une inélégance toujours sans excuses.
La plupart d'entre nous perdent leur jeunesse en réalisations mal venues, alors qu'ils devraient s'essayer à trouver leur voie dans le silence de l'étude ; les jeunes revues, si accueillantes, trop accueillantes, annihilent cet admirable instinct de lutte et font rayonner autour de fausses gloires et de faux génies ces petites adulations ridicules faites pour désagréger le plus sûr talent, la plus forte sensibilité. Ne pensez-vous pas que tous ces jeunes gens feraient mieux d'employer les subsides qu'ils consacrent à telle petite revue qui les reçoit dans son "comité de rédaction", à l'achat de quelques livres, les œuvres de l'admirable Paul Claudel, par exemple, voire même une Petite grammaire française à l'usage des commençants ?
Roland MANUEL.

LE QUADRIGE N°1 - NOVEMBRE 1912

[Titre : LE QUADRIGE - Sous-titre : Revue Mensuelle de Littérature et d'Art - Dates de publication : novembre 1912 (n°1) à 1914 (n°15) - Périodicité : Mensuelle - Lieux de publication : Paris - Format : 240 x 160 mm - Couverture : imprimée en noir sur papier de couleur - Pagination :  16 pages - Prix et abonnements : Le Numéro = 50 centimes ; Abonnement = 5 francs - Directeurs : Sylvain Royé et Lucien-Claude Lafontaine - Collaborateurs [liste non exhaustive] : André Arnyvelde, Pierre Arrou, Georges Bannerot, Serge Bernstamm, André Biguet, Jean Brocard, Charles Carrau, Henri Chomet, Paul-René Dinard, Jean Dorsennus [pseud. de Jean Dorsenne], Jacques Ferrier, Gustave Fivé, Henri E. Gounelle, Lucien-Claude Lafontaine, Francis Latouche, Abel Léger, René Lehmann, Yvonne Lemaître, Jean Lemoine, Jean-Gabriel Lemoine, Jean Le Roy, Pierre Lestringuez, Roland Manuel, Georges Martin, Marcel Millet, Marcel-Edmond Naegelen, Marcel Ormoy, Gaston Picard, Pierre Plessis, Pierre Rimori, Sylvain Royé, Henriette Sauret, René Simple, André Thérive, Raoul Toscan, Léon Vérane - Adresse : 24, rue Le Peletier (Paris) - Gérant : Sylvain Royé - Éditeur : Georges Rougeolle, éditeur (64, rue Picot, Toulon)]

N°1 (Novembre 1912)
[Date de publication : Novembre 1912 - Couverture : Imprimée en noir sur papier teinté gris-bleu (Numéro, Date, Titre, Sous-Titre, Directeurs, Adresse, Prix du Numéro et de l'Abonnement, Éditeur) - 2e de couverture : muette - 3e et 4e de couverture : muettes - Page [1] : En-tête (Numéro, Date) - Bas de Page [16] : Gérant - Pagination : 16 pages (le numéro n'est pas paginé)]
Sommaire
André Arnyvelde : Le Quadrige (p. [1]-[2])
Henriette Sauret : Poème, poème (p. [2]-[3])
Jean Lemoine, Roland Manuel : Pour et contre les Jeunes Revues : I. Pour les Jeunes Revues [signé Jean Lemoine (p. [3]-[4])] ; II. Contre les Jeunes Revues [signé Roland Manuel (p. [4]-[5])], essais (p. [3]-[5])
Lucien-Claude Lafontaine : L'exposition des jardins publics à Venise, compte rendu [daté "Venise, Octobre 1912"] (p. [6]-[8])
Abel Léger : L'Esclave heureux [daté "Déc. 11"] (p. [8]) ; A un Ami (p. [9]), sonnets (p. [8]-[9])
Gaston Picard : Mon petit carnet rose, notes [Fantasio demandait un Prince des Raseurs. Je désigne M. Émile Faguet. Encore que celui-ci soit déjà Prince de la Critique. Mais il saura porter deux couronnes. Et vraiment il est bien le plus raseur des raseurs. Lisez ses articles. Vous baillez. Je m'étonne que les pharmaciens ne tiennent pas en bouteille l'article Faguet. Quel excellent soporifique !... M. Émile Faguet a une très large conception de la critique. Telle fois, il critiquera l’œuvre de M. Francis Jammes ; telle autre fois les chapeaux des dames de théâtre. Aussi bien, est-ce une vérité qu'un critique, n'amuse jamais beaucoup. Et par cela même qu'il est le Prince de la Critique, M. Émile Faguet est déjà le Prince des Raseurs. ; J'écoutais les propos de mes voisins de fauteuils, dans un Kursaal. Une mauvaise troupe tentait de représenter avec collaboration autorisée du souffleur, la jolie pièce de MM. André Rivoire et Lucien Besnard, Mon ami Teddy. - De qui est cette machine-là ? demande mon premier voisin, d'Alfred de Musset, hein ? - Tu es fou ! répliqua l'autre, c'est de Robert de Flers et de G. A. de Caillavet. / Un ignorant et un imbécile. Je préfère l'ignorant. ; Il faut admirer la beauté de la justice française, qui peut arrêter au petit bonheur, un jeune garçon le plus honnête du monde, comme M. Henri Guittard, lors de l'affaire criminelle des Aubrais, et lui donne sa liberté, après enquête, sans la moindre réparation, ou morale, ou matérielle... ; M. Gustave Lanson a loué l’œuvre de M. Nicolas Beauduin, ce grand lyrique, dans Le Matin. Allons ! tout n'est pas perdu dans la République des Lettres. La Presse donne la main à la Muse. Voilà un geste qu'on n'espérait plus. / Je connais M. René Fauchois, qui est un homme charmant. Mais je l'ai vu sans sa moustache, et avec sa moustache. Et j'ai toujours gardé cette conviction qu'il existait deux René Fauchois. Cela m'épouvante un peu. ; L'Action Française publie "un roman traduit de l'anglais". Tout ce qui est national est nôtre, n'est-ce pas ? ; On nous promet de grandes fêtes, cette année, dans la République des Lettres déjà nommée. Oui, à l'occasion de la conversion de M. Maurice Barrès... ; Pourquoi est-il convenu qu'on doive dire du mal des Annales politiques et littéraires ? Toute l'Académie y collabore. Louons la diplomatie de M. Adolphe Brisson qui sait amuser le public avec cinq sous de littérature académique, tous les dimanches. ; M. Paul Adam s'était présenté aux suffrages de l'Académie. Il croyait que le fait d'avoir écrit une œuvre considérable lui donnait ce droit. Il se trompait. L'Académie a un ex-capitaine de cuirassiers dans ses fauteuils. Elle a voulu davantage. Le général Lyautey, que les nécessités d'une petite guerre rendent célèbre, s'était présenté contre M. Adam...] (p. [9]-[11])
Serge Bernstamm : Le père de la Littérature russe moderne : Lomonossof, essai (p. [11]-[13])
Sylvain Royé : Quelques Poètes, comptes rendus [Le Beau Pays. - Pierre Lestringuez (E. Figuière, éd.) - (p. [13]-[14]) ; Le Jour et l'Ombre. - Marcel Ormoy (Basset, éd.) - (p. [14]) ; En Moi. - Jean Miremonde (hors commerce) - (p. [14]-[15]) ; La Danse de Sophocle. - Jean Cocteau (Mercure de France) - (p. [15]) ; Nous avons appris avec peine la mort de Henry Bouvelet, le délicat poète de l'Appel au Soleil et du Royaume de la Terre. / Nous nous associons en toute sincérité au deuil douloureux qui frappe la famille de ce jeune homme en qui s'éveillaient les plus magnifiques et plus certains espoirs.], poème (p. [13]-[15])
Sylvain Royé : Paramé, sonnet [A M. Louis Tiercelin - daté "29 juillet 1911"] (p. [16])
Document
"Le Quadrige"
Les quatre chevaux blancs de l'âme paissaient, bondissants, sereins, libres, quand on est venu les prendre dans le pré ; on les a harnachés, on les a réunis, on les a attelés, et d'eux-mêmes, voyez ! ils partent, ils s'élancent, les narines béantes, à la fois stupéfaites et voluptueuses d'un espace nouveau. Tiens-les bon, conducteur du "Quadrige" ! Mène-les avec certitude et sagesse. Mais que ta vigilance ne soit que de laisser leur course épique. Ne regarde pas s'ils écrasent dans leur galop, quelques animaux domestiques, porcs, poules, oies, voire quelques piétons aveugles.
Belle route, Quadrige ! Ho ! revue neuve, groupe de jeunes âmes, de regards frais, de mains blanches et qu'aucune soumission encore ne fit trembler au bord de l'encrier, bonne route, brillant voyage ! Voici sous un même titre vos talents réunis, Lucien-Claude Lafontaine, Sylvain Royé, Gaston Picard, Henriette Sauret, et voici votre char prêt à recevoir tous vos frères inconnus, tous ceux qui vont venir et qui seront vos frères, dès qu'ils apparaîtront avec une âme émue qui saura s'exprimer...
Mes amis, mes amis, c'est une chose très simple : vous m'avez fait l'honneur de m'inviter à présenter votre Quadrige. Et comme je vous demandais : Quels sont vos chemins ? Vous m'avez répondu ceci, que je transcris :
Le programme du Quadrige ? Nous croyons qu'il n'en a pas... Tout simplement parce qu'un programme, c'est fait pour ne pas être suivi. Nous ne voulons pas tomber dans le tort de certaines jeunes revues érigées en écoles, et ne connaissant que leurs principes, lesquels ne sont suivis ordinairement d'aucun effet.
Nous voulons vivre, chanter nos enthousiasmes et nos faiblesses, nos joies et nos larmes ; et aussi chercher, dévoiler ce qu'il y a de beau, ce qu'il y a de vrai, ce qu'il y a de sincère dans les efforts des autres.
Nous publierons des poèmes, des articles de tous ceux qui voudront être vrais, être jeunes.
Car, dites-le surtout, nous voulons être jeunes, être vrais, pour que même si nous pleurons il y ait de l'espoir dans nos larmes.
Beau galop, donc, bonne route ! Hennissent vos chevaux à toutes les aurores ! Que claquent leurs garots sur toutes les vilenies. Les seules vilenies, ici, sont les mensonges. L'âme la plus complexe, et la plus noire aussi, et qui souffre de soi, et qui tâche à se dire, nous intéresse plus que toutes prosodies qui soient des gymnastiques, des mots, des mots, des mots, où le cœur n'a point part. Soyez gardés des mots dont aucune ferveur n'aura tenu les rênes.
ANDRÉ ARNYVELDE.

lundi 11 novembre 2013

VERS ET PROSE (TOME XXVIII) - JANVIER-FÉVRIER-MARS 1912

Tome XXVIII (Janvier-Février-Mars 1912)
[Date de publication : Janvier-Février-Mars 1912 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Titre, Épigraphe, Contributeurs, Tome, Année, Date, Adresse, Dépositaire général - 2e de couverture : Sommaire, Titre, Sous-Titre, Année, Adresse (Administration et direction), Directeur-Administrateur, Directeurs Littéraires, Secrétaires de rédaction, Secrétaire de l'administration (Robert Fort), Secrétaire régional (Francis Carco), Abonnement et modalités d'abonnement (pour un, deux et trois ans), Mention ("Voir sur feuilles libres jointes au numéro les grands avantages auxquels ces abonnements donnent droit jusqu'au 8 Mai 1912."), Collection des sept premières années - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Imprimeur - Page [1] : Page de Titre - Page [2] : muette - Page [3] : Faux-titre (reprend les mentions de la couverture) - Page [4] : muette - Bas de Page 132 : Gérant, Imprimeur - Cahier de 20 pages vertes, numérotées, pour les dix premières, en fin de numéro [la numérotation continue la pagination du volume] : Page [133] (A nos Abonnés) ; Page [134] (Louis Mandin) ; Pages [135]-142 (Critiques et Notes) ; Page [a] (Page publicitaire : "Eugène Figuière & Cie, Éditeurs [Dernières publications - A paraître]) ; Pages [b-c] (Double page publicitaire : Les Éditions de "La Renaissance du Livre") ; Pages [d-e] (Page publicitaire : "Éditions du Mercure de France" [extrait du catalogue]) ; Page [e] (Encart publicitaire pour R. Gillot & Cie, Fabricants) ; Page [f] (Page publicitaire : "La Feuille Littéraire / Arthur Boitte, Directeur-Fondateur") ; Page [g] (Comptoir National d'Escompte de Paris) ; Page [h] (Encart publicitaire pour "Étoffes & Broderies anciennes / V. Haïm-Cohen & Cie" ; Lire : Mercure de France, Pan, L'Occident, Le Thyrse, Les Rubriques nouvelles, Poesia, La Nouvelle Revue Française, La Revue d'Europe et d'Amérique, la Revue critique, Les Marches de Provence, La Revue indépendante, Le Beffroi, La Renaissance contemporaine, Les Hommes du jour, L'Indépendant, Le Cri de Paris, La Grande Revue, Poésie) ; Page [i] (Encarts publicitaires pour : "Nous recommandons aux lecteurs de Vers et Prose : / La Revue de France et des pays français" ; "Les Bandeaux d'Or" ; "L'Effort / revue de combat artistique et littéraire" ; "L'Heure qui sonne / revue d'avant-garde, mensuelle (nouvelle série)") ; Page [j] (Titre, Sous-Titre, Année, Adresse, Directeur-Administrateur, Directeurs Littéraires, Secrétaires de la Rédaction, Secrétaire de l'Administration, Secrétaire régional, Abonnements, Tirage de luxe, Achat de la Collection, Mention ["La liste entière des Abonnés de "Vers et Prose" paraîtra dans un prochain numéro."], Adresse [Administration], Dépositaire général) - Pagination : 132 pages (en réalité, 136 pages, en raison de deux erreurs de foliotage sur quatre pages : la pagination marquée est en romain, la pagination corrigée en italique) + 20 pages du cahier vert]
Sommaire
Louis Mandin : M. de Régnier, M. de Mun et la Poésie Contemporaine, essai (p. [5]-10)
Francis Vielé-Griffin : Minos, poème dramatique en vers libres (p. [11]-18)
André Gide : Proserpine (fragment d'un drame), poème dramatique (p. [19]-21)
Pierre Louÿs : La Forêt des Nymphes : L'Aube de la Lune (p. [22]) ; Les Hamadryades I (p. 23), II (p. 24), III (p. 25) ; La Flèche (p. 26) ; La Nuit (p. 27) ; Jour d'Hiver (p. 28) ; La Nasarde (p. 29) ; Le Pêcheur (p. 29 [sic : 30]) ; Les Petites Faunesses (p. 29 [sic : 31]), sonnets [les deux derniers sont par erreur foliotés 29, erreur de pagination qui se répercute sur l'ensemble du numéro] (p. [22]-29/31)
Anatole France : Le Prieuré, nouvelle [A Théodor de Wyzewa] (p. [30/32]-36/38)
Hugues Rebell : L'Or, poème en prose [de nouveau, une erreur de foliotage qui se répercute sur tout le numéro] (p. [36/39]-36/40)
Henri de Régnier : Vers d'il y a vingt ans : Clown (p. [37 (sic : 41)]) ; Kiosque (p. 38 [sic : 42]) ; Madrigal (p. 38-39 [sic : 42-43]), poèmes [datés "1892"] (p. [37/41]-39/43)
Gustave Kahn : Le Vers Libre, conférence [donnée à la Maison des Étudiants] (p. [40/44]-50/54)
René Ghil : Les Villages des Eaux / Temps préhistoriques. - Époque Lacustre : Extrême-Asie, poème [A mon ami Sastro Prawiro (Otto Knaap) - en note : "Fragment du tome I des Images du monde. - Livre III de Dire des Sangs, 2e partie de ŒUVRE (Sous presse)."] (p. [51/55]-53/57)
Paul Adam : Prière du Vieillard, poème en prose (p. [54/58]-56/60)
Laurent Tailhade : Morgat, récit de voyage [en note : "Cette page est tirée du prochain livre de M. Laurent Tailhade : Plâtres et Marbres."] (p. [57/61]-60/64)
Saint-Pol-Roux : Pierre Quillard, essai (p. [61/65]-65/69)
André Fontainas : Symphonie : I. - Poco sostenuto ; vivace (p. [66/70]-67/71) ; II. - Allegretto (p. 67/71-68/72) ; III. - Presto (p. 68/72-69/73) ; IV. - Allegro con brio (p. 69/73), poèmes en prose [A Paul Fort] (p. [66/70]-69/73)
Albert Saint-Paul : La Légende de Venise [en épigraphe : "La Beauté de Venise est dans le souvenir."] : Le Matin (p. [70/74]) ; Le Cortège (p. [70/74]-71/75) ; La Cérémonie (p. 71/75-72/76) ; Les Grâces (p. 72-76-73/77) ; Le Festin (p. 74/78-75/79) ; La Nuit (p. 75/79-76/80), poèmes (p. [70/74]-76/80)
F.-T. Marinetti : La Bataille de Tripoli (26 octobre 1911), récit [daté "Avant-postes de la Bumeliana, novembre 1911"] (p. [77/81]-92/96)
Paul Castiaux : Chant de la Joie, poème en vers libres (p. [93/97]-95/99)
Tancrède de Visan : Départ pour les Vacances, récit (p. [96/100]-102/106)
Pierre de Bouchaud : Poèmes : Je suis resté longtemps auprès de la fontaine (p. [103/107]) ; La Vie (p. 104/108), poèmes (p. [103/107]-104/108)
Henri Aimé : Le Départ, poème (p. [105/109]-108/112)
Archag Tchobanian : Discours prononcé à l'anniversaire de la mort de Paul Verlaine, discours (p. [109/113]-110/114)
Alexandre Macedonski : Le Cloître, poème (p. [111/115]-112/116)
Luc Durtain : Poèmes : Larmes de l'aube (p. [113/117]-114/118) ; Dans mon cœur (p. 114/118) ; A Charles Vildrac (p. 114/118-115/119) ; A l'automne (p. 115/119-116/120), poèmes (p. [113/117]-116/120)
Dominique Combette : Paysages : Lavandières (p. [117/121]) ; Vieilles Maisons [daté "Dinan 1909"] (p. [117/121]-118/122) ; La Mer (p. 118/122) ; Le "tacot" (p. 119/123), poèmes en vers et en vers libres (p. [117/121]-119/123)
Paul Fort : Naissance du Printemps à la Ferté-Millon [A Georges Duhamel] : I. Les premiers Pas dans la Ville (p. [120/124]-121/125) ; II. C'est le Peintre... ; III. Invocation à la Flore de Mars (p. 121/125) ; IV. Les premières Hirondelles (p. 121/125-122/126) ; V. Le Bonheur [A Lucien Christophe] (p. 122/126) ; VI. Reconnaissance matinale de la Ville [A Marius-Ary Leblond] (p. 122/126-124/128) ; VII. Les sept Maisons de Jean Racine [en épigraphe : "Smyrna, Chios, Salamis, Rhodos, Argos, Athenae, Orbis de patriâ certat, Homere, tuâ."] (p. 124/128-126/130) ; VIII. Les Mottes de Terre ; IX. L’Écriteau (p. 126/130) ; X. La Veillée [A Guy-Charles Cros] (p. 126/130-127/131) ; XI. Crime nocturne au Château (p. 127/131) ; XII. Le Fou du Roi au Printemps ; XIII. L'Ivresse universelle (p. 128/132) ; XIV. Cantilène et Cri d'Adieu sur la Colline du Manoir (p. 129/133) ; XV. Le Regret [A Tancrède de Visan] (p. 129/133-130/132) ; XVI. Ode ou plutôt Odelette à l'Amitié (p. 130/134-131/135) ; XVII. Le Souvenir (p. 131/135-132/136), poèmes en prose (p. [120/124]-132/136)
*** : A nos Abonnés (p. [133/137])
T[ancrède]. de Visan : Louis Mandin [sur Ariel Esclave] (p. [134/138])
T[ancrède]. de Visan, Louis Mandin, Louis Richard-Mounet, Alexandre Mercereau, Henry Spiess : Critiques et Notes [Les Poèmes. - Alexandre Gaspard-Michel : Césarée. ; Léon Deubel : Ailleurs, Berlin. ; Pierre Tournier : les Yeux fermés, Grasset. ; André Joussain : la Pensée et le Désir, Lecène Oudin. ; Charles de Saint-Cyr : Laudes, Rivière. ; Noël Nouët : le Cœur avide d'infini, Falque. - (p. [135/139]) ; Fernand Benoit : la Foire aux paysages, Mercure. ; Cécile Périn : Variations du cœur pensif, Sansot. ; Maurice Gauchez : Images de Hollande, Librairie des sciences, arts et lettres. ; Gaston Pulings : Pèlerinage intérieur, Dickinson. ; Lucien Bauzin : Après-midi aux "Rochers", Belle Édition. ; J. Birault : Poèmes épiques, La Poétique. ; Henry Dérieux : le Sable d'or, Art libre. ; Edmond Rocher : les Aspects divins, Figuière. ; Pierre Jean Jouve : les Aéroplanes, Figuière. ; Nicolas Beauduin : les Princesses de mon songe, Rubriques nouvelles. - (p. 136/140) ; Jean de Bère : Au fond des yeux, Perrin. - (p. 136-137/140-141) ; Carlos Larronde : Ferveur. ; Pierre Normand : l'Annonciation, Sansot. ; Max Jacob : la Côte, Birault. ; Jean de Bosschère : Dolorine et les Ombres, l'Occident. ; Memento : "Je reçois à l'instant l'Anthologie de l'Effort. Je tiens à signaler ce beau recueil collectif... - (p. 137/141) - signé T. de Visan ; Daniel Thaly. - Le Jardin des Tropiques (Édition du Beffroi). - Chansons de Mer et d'Outre-mer (Édition de la Phalange). ; Léon Vérane. - Terre de Songe (Édition des Facettes). ; Jacques Sermaize. - L'Heure qui passe (Henri Falque). ; Frédéric Saisset. - Paysages de l'Ame (Jouve). ; Marcel Prouille. - L'Offrande à l'Année ou les Douze Eros (Édition des Facettes). - signé Louis Mandin (p. 137/141) ; Ernest Raynaud. - L'Assomption de Paul Verlaine (Mercure de France). - (p. 137/141) ; Marie Dauguet. - L'Essor victorieux (Sansot). - signé Louis Richard-Mounet (p. 138/142) ; Les Romans. - Charles-Henry Hirsch : Parfieu et Martin, Fasquelle. ; Jean Schlumberger : l'Inquiète paternité, Nouvelle Revue Française. ; Louis Dumur : l’École du Dimanche, Mercure de France. ; Sylvain Bonmariage : le Cœur et la Vie, Figuière. - (p. 138/142) ; Ricciotto Canudo : les Libérés, Fasquelle. ; Marie Delétang : les Mains tendues, Beffroy. ; Gabriel Martin : Voilà la femme !, Albin Michel. ; MM. Oliphant : la Ville enchantée, Émile Paul. ; Héra Mirtel : Leur Proie, Renaissance contemporaine. ; Pierre Fons : l'Offrande au mystère, Sansot. ; André Lafon : l’Élève Gilles, Perrin. - (p. 139/143) ; Lucie Gauthey : le Destin nous conduit, Perrin. - (p. 139-140/143-144) ; Memento. - signé T. de Visan. ; Han Ryner. - Le Fils du silence (Figuière). - signé Louis Mandin (p. 140/144) ; Divers. - On annonce que M. A.-R. d'Yvermont, directeur de la revue Isis, termine les traductions de plusieurs romans italiens, notamment les œuvres du romancier réaliste Luigi Marocco. ; La Littérature. - Henri Ghéon : Nos Directions, Nouvelle Revue Française. ; Albert de Bersaucourt : Charles Guérin, préface de F. Jammes, édition du Temps Présent. ; Albert de Bersaucourt : Louis Mercier, Jouve. - (p. 140/144) ; Philéas Lebesgue : le Pèlerinage de Babel, Sansot. - (p. 140-141/144-145) ; Alexandre Mercereau : la Littérature et les Idées nouvelles, Figuière ; Robert de Souza : Du Rythme en français, Welter. ; Fernand Divoire : Introduction à l'étude de la stratégie littéraire, Sansot. ; Edmond Pilon : Sites et Personnages, Grasset. - (p. 141/145) - signé T. de Visan. ; Divers. - La revue l'Art, de Kiew (directeur, M. Koulgenko) publie un article de Mme Alexandra d'Exter sur les tendances de la peinture moderne française. Au cours de cet article, l'auteur étudie avec une rare perspicacité les œuvres de Gleizes, Le Fauconnier, Léger, Metzinger, et du sculpteur Archipenko. De très luxueuses reproductions ornent le texte. - (p. 141/145) ; Le Peuple Luxembourgeois par N. Ries. - signé Alexandre Mercereau (p. 142/146) - Au sujet des Conférences d'Henry Spiess sur Paul Fort à Genève, Lausanne et Fribourg les 9, 15 et 26 Février. - Extrait de La Liberté (Fribourg, 2 mars 1912) et paru sous ce titre : Une Lettre [d'Henry Spiess à Paul Fort, datée "Genève, 27 février 1912"] - (p. 142-146)] (p. [135/139]-142/146)
Document
Supplément au Tome XXVIII de "Vers et Prose"
 Références
  • Cercle d’Étude de Revues Littéraires en France, Bibliographie de "Vers et Prose", texte revu et publié par les soins de Kazutami Watanabe, Tokyo, France Tosho, 1972.
  • Vers et Prose sur PRELIA