vendredi 2 août 2013

VERS ET PROSE (TOME XIV) - JUIN-JUILLET-AOÛT 1908

Tome XIV (Juin-Juillet-Août 1908)
[Date de publication : Juin-Juillet-Août 1908 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Titre, Épigraphe, Année, Contributeurs du tome, Tome, Date) - 2e de couverture : Sommaire ; Titre, Sous-Titre, Adresse, Directeur, Secrétaires, Secrétaire de l'administration (Robert Fort), Abonnement et modalités d'abonnement, Abonnement pour 2 ans, Abonnement pour 3 ans, Mention ("Le numéro I de "Vers et Prose" (édition ordinaire sur simili-hollande) se vend à part au prix de douze francs.") - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Imprimeur - Page [1] : Page de Titre - Page [2] : muette - Page [3] : Faux-titre (reprend les mentions de la couverture) - Page [4] : muette - Page [80] : muette Cahier de 8 pages vertes, numérotées pour les deux premières, en fin de numéro : Pages [1]-2 : Notes ; Page [a] (Encart publicitaire pour Bibliothèques démontables "Etnalag" ; Lire : Le Pays Lorrain, Floréal, La Revue des Lettres et des Arts, La Voile latine, L'Occident, Poésie, Le Feu, Le Thyrse, Poesia, Les Cahiers de l'Université populaire, La Phalange, Trofeos, Durendal, Wallonia, La Rénovation esthétique, Le Beffroi, L'Âme latine, Pan, Les Argonautes, La Société Nouvelle, Le Banquet) ; Page [b] (Éditions du Mercure de France [Collection "Les Hommes & les Idées"]) ; Page [c] (E. Sansot & Cie, Éditeurs [Nouvelles Publications]) ; Page [d] (Comptoir National d'Escompte de Paris ; Chevrel, Libraire) ; Page [e] (Henri Jouve, Imprimeur de Vers et Prose ; Henri Jouve, éditeur [extrait du catalogue]) ; Page [f] (Fondateurs de "Vers et Prose", Titre, Sous-Titre, Adresse, Directeur, Secrétaires, Secrétaire de l'administration, Abonnement et modalités, Abonnement pour deux ans, Abonnement pour trois ans, Mentio : "Le numéro I de 'Vers et Prose'...") - Pagination : 124 pages + 8 pages du cahier vert]
Sommaire
Jean Moréas : Autour de la Tragédie, essai (p. [5]-12)
Francis Vielé-Griffin : Le Foyer, poème en vers libres (p. [13]-14)
Stuart Merrill : Deux poèmes : Auprès de la fontaine (p. [15]-16) ; La bonne Mort (p. 16-18), poèmes (p. [15]-18)
Émile Godefroy : Le sublime comique, essai (p. [19]-40)
Paul Fort : Ile-de-France : Senlis [A Mlle Marcelle Gillot] [I. La Nonette (p. [41]) ; II. Le Cimetière (p. [41]-42) ; III. Le Château des Rois de France (p. 42-43) ; IV. Les Cloches de l'Aube (p. 42-43) ; V. Senlis matinale ; VI. La petite Rue silencieuse (p. 43) ; VII. Senlis du Soir (p. 43-44) ; L'Ondine et la Chasse (p. 44)] ; Gonesse [A Francis Vielé-Griffin - "Écrit à l'Auberge de la Patte d'Oie, route de la Villette"] [I. Vue de la Ville ; II. Gonesse au Couchant (p. [45]) ; III. Gonesse aux Mouches (p. [45]-46) ; IV. La Gloire (p. 46) ; V. L'Alouette (p. 46-47) ; VI. Après l'Ondée (p. 47) ; VII. La Noce à Gonesse (p. 47-48) ; VIII. La Route de la Villette (p. 48)] ; Roissy-en-France [A Madame Paul Fort] (p. [49]-51), poèmes en prose (p. [41]-51)
Giosuè Carducci : Poème, poème [en note : "Épreuves d'imprimerie d'un Poème de Giosuè Carducci corrigées par lui-même."] (p. [52])
Paul Leclercq : Les Aventures de Bécot et de Falourdin (Fin), roman [en note : "Voy. Vers et Prose, t. XII et XIII." - du chapitre dixième à l'épilogue] (p. [53]-79)
André Rouveyre : Dessins inédits, dessins [en note de bas de page sous le cinquième dessin : "Ces cinq dessins sont extraits d'un recueil d'environ 100 études de Rouveyre, Le Gynécée, qui paraîtra ultérieurement, précédé d'une glose par Remy de Gourmont." - ] (p. [81]-86)
Albert Saint-Paul : Sourires d'Aïeule, poème (p. [87]-89)
Legrand-Chabrier : Proses, poèmes en prose [en épigraphe, citation de Verlaine : "Des paysages, des cités / Posaient pour nos yeux jamais las."] (p. [90]-95)
Maurice Pottecher : Crépuscule d'Afrique, poème en prose (p. [96]-98)
Giovanni Pascoli : La Mère ("La Madre" dai "Poemi Conviviali"), poème [Traduction en vers libres de F.-T. Marinetti] (p. [99]-104)
Marie Laurencin : Diane, dessin [daté "1906"] (p. [105])
Émile Cottinet : L'Album lyrique et sentimental [en épigraphe, "Conseil d'un optimiste" : "Sachez cueillir les fleurs de la route..."] : Ballade de la Vie (p. [106]) ; Paysages sentimentaux (p. [106]-112) ; Variations lyriques / Trois chansons françaises (p. 112-114) ; Ballade des Vivants qui s'en sont allés [en épigraphe, citation de Fabien Colonna : "Lointains, ceux qu'on avait élus..."] (p. 114), poèmes (p. [106]-114)
Fritz R. Vanderpijl : Poèmes : Avril dans la rue de la Montagne Sainte-Geneviève (p. [115]) ; Banlieue parisienne [pour Maurice Robin] (p. [115]-116) ; Beethoven [pour Ardengo Soffici] (p. [116]-117), poèmes (p. [115]-117)
Guillaume Apollinaire : André Salmon, essai [en note : "Poèmes, 1905. Les Féeries, 1907 (édités par les soins de Vers et Prose)."] (p. [118]-124)
T[ancrède]. [de] V[isan]., A[ndré]. S[almon]. : Notes ["Contes pour les enfants d'hier" et "Le valet de cœur". - Ç'aura été la gloire du symbolisme de ramener la poésie aux sources traditionnelles du lyrisme. Une des plus fraîches demeure sans contredit celle au bord de laquelle fut baptisée la chanson populaire. Nos poètes contemporains se sont désaltérés avec transport de l'eau limpide du folklore. Ils ont goûté aux légendes comme ont goûté à l'écume des cascades à travers les amoncellements des roches et leurs âmes d'artistes ont réfléchi ces buées diaprées dont chaque perle est un soleil. / Robert de Souza a fort bien remarqué que les poèmes contemporains se peuvent classer sous deux genres : ils ressortissent soit de l'idéalisme constructif (Mallarmé), soit du lyrisme sentimental (Verlaine). La richesse de cette seconde veine poétique est inépuisable et nous voyons la plus grande partie des poètes actuels - accusés si injustement d'obscurité - y tracer à leur inspiration de pittoresques sentiers. / MM. Albert Mockel et Tristan Klingsor sont deux fervents pionniers de ce lyrisme sentimental. La librairie du Mercure de France vient de publier du premier un livre intitulé Contes pour les Enfants d'hier. En une prose narrative, cadencée et évocatrice Albert Mockel fait défiler sous nos yeux charmés des légendes empreintes de poésie et de beauté. [...] / M. Tristan Klingsor, dont la librairie du Mercure de France vient aussi de publier le Valet de Cœur, est un poète d'un tempérament essentiellement français. Ses romances légères, empreintes d'une sensibilité très neuve, s'exhalent joyeuses comme le chant de nos oiseaux sous notre ciel ténu, comme le murmure du vent à travers nos peupliers d'Ile-de-France... - signé T. V. ; "Poèmes mesurés". - Ces poèmes confidentiels, pourrait-on dire, ne servent pas seulement à prouver aux sots obstinés que M. Francis Jammes fut toujours maître d'un instrument qu'il dédaigna parfois. / Ce sont des vers mesurés, ils ont le parfum, la couleur et la mesure étroite d'une journée réfléchie et d'un soir de contrition, l'impair en est banni. Ce sont des confidences sans abandon, elles sont l'éclat et l'ombre d'un jour inoubliable. Que demain comme hier conduise M. Francis Jammes, les grands poètes sont invulnérables. ; "La Nef désemparée". - Une sainte aurore flamboie lorsque le beau navire prend sa course, fuyant de tout l'espoir de ses blanches voiles vers le jardin des Iles Claires ou tel souvenir : [...] / M. André Fontainas, l'un des plus harmonieux poètes de ce temps, est un créateur dont on peut dire que c'est à la splendeur indéfinie de ses visions édéniques qu'il doit la précision humaine de rythmes qui ne vieilliront pas. ; "Notre-Dame d’Éphèse". - Ceux à qui M. Louis-Paul Alaux fit de belles promesses nous ont trop bien dit son âme de poète pour qu'un livre de lui - enfin - ne soit accueilli comme une bonne fortune. Quand il reviendra parmi nous - bientôt - nous aurons assez de souvenirs pour lui faire fête à notre tour... ; "Les Maudits". - La Nouvelle Revue publie Les Maudits, le beau drame de M. Henri Fescourt, représenté au Théâtre de la Nature. / Élargissant la tragédie de Caïn, M. Henri Fescourt en a fait la tragédie de l'Homme, mais jamais il ne sacrifie l'Art à l'idée nue et si, théâtralement, nous devons à l'auteur le premier essai de drame préhistorique, supérieur aux fades tragédies à la mode, il faut avant tout louer la vigueur d'un style sauvagement attendri. M. Henri Fescourt est un poète. - signé A. S. ; "Henri d'Ofterdingen". - MM. Georges Polti et Paul Morisse publient au Mercure de France une admirable traduction du célèbre roman de Novalis : Henri d'Ofterdingen. ; A la librairie E. Sansot et Cie. - Mme Hélène Vacaresco et M. F.-T. Marinetti publient deux très beaux recueils de poèmes dont nous parlerons dans notre prochain tome. ; Chez Jouve, éditeur. - A paru chez Jouve, en opuscule, la conférence que M. Albert de Bersaucourt fit récemment sur le maître Émile Verhaeren. ; Dans notre prochain tome. - Nous sommes heureux de pouvoir annoncer que notre ami le dessinateur André Rouveyre commencera dans Vers et Prose, dès notre prochain tome, une série de portraits des maîtres de la haute littérature contemporaine. ; Poèmes de Stuart Merrill. - Nous avons emprunté au numéro d'Avril dernier de la belle revue d'art, Le Thyrse, que dirige, à Bruxelles, M. F.-Charles Morisseaux, les deux admirables poèmes de Stuart Merrill, insérés dans ce tome de "Vers et Prose".] (p. [1]-2 du cahier vert)
Références
  • Cercle d’Étude de Revues Littéraires en France, Bibliographie de "Vers et Prose", texte revu et publié par les soins de Kazutami Watanabe, Tokyo, France Tosho, 1972.
  • Vers et Prose sur PRELIA

mercredi 24 juillet 2013

DOCUMENT : CARTE PNEUMATIQUE DE CHARLES TILLAC A JEAN ROYÈRE (24 MAI 1922)

Est-il besoin de le rappeler ? Les documents que nous publions - s'ils présentent l'intérêt de l'inédit - n'ont d'autre objet que de révéler un peu du quotidien des petites revues. Certains, parce qu'ils concernent des titres importants, ne manqueront pas d'enrichir modestement l'histoire littéraire ; d'autres - la plupart - apparaîtront comme d'aimables et curieuses annexes. Mais, point essentiel, tous mettront en lumière une part des coulisses, trop souvent obscures, de ces petits laboratoires où s'inventa la littérature.

Nous avons donné ici la description des quatre numéros que compte la collection de Plume au Vent. Du triumvirat de poètes, composé de Jean Royère, André Mora et Charles Tillac, qui fut à la tête de la revue, la carte que nous transcrivons aujourd'hui nous apprend que, si le premier en fut la conscience, c'est le troisième qui en fut la cheville ouvrière, le véritable directeur de publication et rédacteur en chef. Tillac, en effet, réclame des textes, s'occupe de tenir et faire tenir les délais, négocie avec l'imprimeur, etc. Par ailleurs, ce petit bleu adressé à Jean Royère, daté du 24 mai 1922, laisse deviner les difficultés d'une revue qui allait faire paraître, avec retard, à la fin du mois, son dernier numéro : il y a là une précipitation qui ne permet guère d'envisager sereinement un avenir pour la publication, et les relations avec l'imprimeur, à l'évidence, se sont crispées suggérant de possibles problèmes de financement.
Mercredi 2h.
Mon cher Maître et Ami
J'ai oublié ce matin :
De vous demander une poésie de vous pour le prochain n° (a). Vous avez bien encore de vieilles Eurythmies (b) ?
2° De vous demander l'adresse de X. de Magallon, afin d'avoir son livre l'Ombre (c).
Tout cela est urgent (d).
Juglard (e) redevient doux, doux... Il s'excuse, et promet P[lume]. au Vent pour Dimanche. Avez-vous expédié les épreuves de Fagus (f) ?
Bon souvenir à Madame Royère et à vous
Charles Tillac
(a) Jean Royère ne donna aucun texte signé dans le n° 4, qui fut le dernier. Les difficultés rencontrées par la revue n'auront sans doute pas permis la publication d'un "prochain n°".
(b) Royère avait publié, chez Vanier, en 1904, son second recueil, intitulé Eurythmies.
(c) L'Ombre de Magallon avait paru l'année précédente dans la collection "Les Poètes Français" dirigée par Joachim Gasquet aux éditions F. Sant'Andrea.
(d) La phrase est soulignée deux fois.
(e) Juglard, domicilié à Tulle, était l'imprimeur de la revue.
(f) Il s'agit probablement des épreuves de "L'Athée", poème de Fagus, qui figure dans le n° 4.

lundi 22 juillet 2013

VERS ET PROSE (TOME XIII) - MARS-AVRIL-MAI 1908

Tome XIII (Mars-Avril-Mai 1908)
[Date de publication : Mars-Avril-Mai 1908 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Titre, Épigraphe, Année, Contributeurs du tome, Tome, Date) - 2e de couverture : Sommaire ; Titre, Sous-Titre, Adresse, Directeur, Secrétaire, Secrétaire de l'administration (Robert Fort), Abonnement et modalités d'abonnement, Abonnement pour 2 ans, Abonnement pour 3 ans, Mention ("Le numéro I de "Vers et Prose" se vend à part au prix de douze francs.") - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Imprimeur - Page [1] : Page de Titre - Page [2] : muette - Page [3] : Faux-titre (reprend les mentions de la couverture) - Page [4] : muette - Pages [126] : éditorial (voir tome I) - Cahier de 8 pages vertes en fin de numéro, entre les pages [126] et [127] : Page [a] (Encart publicitaire pour Bibliothèques démontables "Etnalag" ; "Les Poètes de la 'Rénovation'" [note signée L.M.]) ; Page [b] (Éditions du Mercure de France [extrait du catalogue]) ; Page [c] (E. Sansot & Cie, Éditeurs [Nouvelles Publications]) ; Page [d] (Comptoir National d'Escompte de Paris ; Chevrel, Libraire) ; Page [e] (Comptoir National d'Escompte de Paris : Assemblée Générale du mardi 7 avril) ; Page [f] (Société Générale : Assemblée Générale annuelle du 28 mars 1908) ; Page [g] (Henri Jouve, Imprimeur de Vers et Prose ; Henri Jouve, éditeur [extrait du catalogue]) ; Page [h] (Imprimeur) - Bas de Page [127] : Titre, Tome, Date, Gérant - Page [128] : Imprimeur - Particularité : Hors Texte (Sonnet de Stéphane Mallarmé : composition de Rouveyre, lettres et bois de P.-E. Vibert) - Supplément : Photographies de sculptures de Henri Bouillon (La Femme au Voile & La Dame dans la Nuit) - Pagination : 128 pages + 8 pages du cahier vert]
Sommaire
André Suarès : Poèmes : Grihapatni / entrée solennelle de l'année (p. [5]-6) ; Nord / Tourmente de l'équinoxe (p. 7-9), poèmes en prose [en note : "Ces deux poèmes font partie d'un livre : Bouclier du Zodiaque, qui paraît cette semaine à l'Occident, 17, rue Éblé."]  (p. [5]-9)
Paul Fort : Ile-de-France : Saint-Jean-aux-Bois [à Remy de Gourmont] (p. [10]-15) ; Coucy-le-Château [à Albert Mockel] (p. 15-19) ; Jouy-en-Josas [à Touny-Leris] (p. 20-21), poèmes en prose (p. [10]-21)
Hugues Rebell : Poème en prose, poème en prose (p. [22])
Jean Moréas : La Route, souvenirs [en note : "Extrait de : Esquisses et Souvenirs, ouvrage qui paraîtra très prochainement à la librairie du Mercure de France."] (p. [23]-28)
André Salmon : Poèmes : A Jean Moréas en lui adressant "Les Féeries" [daté "1er mai 1907"] (p. [29]) ; Jeux (p. [29]-30) ; La Barque (p. 30-31) ; La fin du Bal (p. 31) ; Pastorale (p. 31-32) ; Ombres (p. 32), poèmes (p. [29]-32)
Paul Leclercq : Les Aventures de Bécot et de Falourdin (seconde partie), roman [en note : "Voir la Première Partie dans le Tome XII de 'Vers et Prose'." - les 9 premiers chapitres de la deuxième partie - La fin au prochain numéro] (p. [33]-56)
Thomas Braun : Poèmes : Les Myrtillières (p. [57]) ; Dans cette caisse de havanes... (p. 58-60), poèmes en vers libres (p. [57]-60)
Robert-Louis Stevenson : A la Pagaie : La crue de l'Oise (p. [61]-68) ; Origny-Sainte-Benoite / Un jour de repos (p. 68-74) ; Origny-Sainte-Benoite / Nos compagnons de table (p. 74-81), récit de voyage [en note : "Voir les Tomes VI et VIII de Vers et Prose." - Traduit de l'anglais par Lucien Lemaire] (p. [61]-81)
Tancrède de Visan : Nos Mains, poème en vers libres (p. [82]-83)
Sophus Claussen : Deux poèmes : Le long de la mer (p. [84]) ; Nopces et Festins (p. [84]-85), poèmes [Traduit du danois par Guy-Charles Cros] (p. [84]-85)
John-Antoine Nau : La demeure du poète Jean Royère, essai (p. [86]-93)
Marguerite Burnat-Provins : Le Coquemar, conte [daté "17 octobre 1907"] (p. [94]-99)
Louis Mandin : Le Chant des Cygnes Morts, poème (p. [100]-102)
Maurice Gauchez : André Fontainas, essai (p. [103]-124)
A[ndré]. S[almon]. : Notes [François Coppée. - François Coppée aima passionnément la Poésie. / Certes plus d'un des poètes qu'ici nous tenons pour des Maîtres devaient troubler beaucoup, agacer même l'illustre Parnassien, qu'importe ! Il n'y a plus aujourd'hui de désaccord ; par ses actes, par sa vie tout entière et par plus d'une pièce de l'exquis Reliquaire, le chef-d’œuvre de ses vingt ans, il fut un poète si complet que la foule put voir en lui le Poète. / Nous nous souviendrons aussi qu'il estima les jeunes écrivains et la hardiesse de leurs entreprises, et qu'il sut, pour les aider, transiger avec ses sentiments les plus intimes. Et puis... Hugo l'aima et Verlaine fut son meilleur ami. ; Vers et Prose. - Au prochain numéro (Tome XIV) la fin du beau drame, Elektra, du grand poète Hugo von Hofmannsthal. / Il sera parlé, dans le prochain tome également, de quelques livres qui nous sont parvenus ou qui nous parviendront.] (p. [125])
*** : Vers et Prose [éditorial] (p. [126])
L[ouis]. M[andin]. : Les Poètes de la "Rénovation" ["Une matinée annoncée sous ce titre et organisée par Mlle Daria, l'éminente artiste, professeur de diction, a été donnée le 17 mai, à la Palette, 18, rue du Val-de-Grâce. Dans une causerie alerte, spirituelle et judicieuse, M. Alexandre Arnoux a présenté les poètes de la Rénovation esthétique, la haute revue d'art et de littérature à laquelle, depuis sa fondation, préside Émile Bernard, qui sait être à la fois avec talent peintre, poète et critique ; et qui est secondé, dans sa tâche de directeur, par un artiste comme Armand Point et un écrivain comme Louis Lormel...] (p. [a] du cahier vert)
Stéphane Mallarmé : Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui..., sonnet [Composition de Rouveyre, lettres et bois de P.-E. Vibert - supplément au tome XIII] (hors texte)
Document
"Sonnet de Stéphane Mallarmé"
Composition de Rouveyre - Lettres et bois de P.-E. Vibert
 Références
  • Cercle d’Étude de Revues Littéraires en France, Bibliographie de "Vers et Prose", texte revu et publié par les soins de Kazutami Watanabe, Tokyo, France Tosho, 1972.
  • Vers et Prose sur PRELIA

samedi 20 juillet 2013

ISIS N°3-4-5 (Quatrième Année) - MARS-AVRIL-MAI 1910

N°3-4-5 - Quatrième Année - (Mars-Avril-Mai 1910)
[Date de publication : Mars-Avril-Mai 1910 - Couverture : Imprimée en bleu foncé sur papier bleu clair (Année, Numéro, Date, Titre, Sous-Titre, Sommaire, Prix du numéro, Abonnement, Adresse) - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Périodicité, Directeur, Mention ("le 2me Vendredi du mois de 8 à 10 h. du soir, et sur rendez-vous les autres jours de la semaine"), Mention ("La Revue ISIS est en vente à Paris à la Librairie P. V. Stock, 155, rue Saint-Honoré (En face le Théâtre Français) - Chez Eug. Rey, libraire, boulevard des Italiens, et à la Librairie des Lettrés, 92, boulevard Saint-Germain."), Principaux collaborateurs, Mentions ("Nous prions instamment les personnes qui ne veulent pas continuer leur abonnement de nous renvoyer la Revue, et celles qui constateront quelque irrégularité dans le service, de nous en avertir immédiatement." / "1. Les auteurs sont seuls responsables de leurs écrits." / "2. Il sera rendu compte de tout ouvrage dont un exemplaire sera envoyé à la Rédaction." / "3. Reproduction interdite sauf citation de source.") - 3e de couverture : Lire : Mercure de France, La Revue des Lettres & des Arts, Poésie, La Nouvelle Revue Française, Les Bandeaux d'Or, La Société Nouvelle, Les Entretiens Idéalistes, Il Marzocco, La Flamme, La Vita Litteraria, L'Ile Sonnante, Schéhérazade, La Rénovation esthétique, Rivista Italiana, Théâtra, La Phalange, L'Occident, Le Feu, Il Divenire artistico, Le Thyrse, Les Rubriques Nouvelles, Le Divan, La Revue du Temps Présent, Poesia, Le Beffroi, Pan, La Fiorita, Vers et Prose, Revue Sérapion, L'Art libre - 4e de couverture : Annonce publicitaire pour Librairie Vanier, éditeur, A. Messein, Successeur ; Societa Tipografico, edtirice nazionale ; Remo Sandron, Editore ; Éditions du "Mercure de France" ; Bernardo Lux, éditeur, Rome ; Bernard Grasset, éditeur, Paris ; E. Sansot, éditeur, Paris  - Bas de Page [32] : Imprimeur, Gérant - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Alexandre Mercereau : Aëllo, nouvelle [A Jean Royère] (p. 1-4)
Nicolas Beauduin : Alléluia, poème (p. 5)
Théo Varlet : Par les Routes, poème en vers libres [daté "Pointe de l'Esquillon, décembre 1909"] (p. 6-7)
A.-M. Gossez : Aux Provinciaux Impénitents : IV. Hugues Lapaire et le Berry, essai [en note : "Âmes Berrichonnes, par Hugues Lapaire, nouvelles, Paris, Bibl. régionaliste Bloud, 1910 ; 1 v. in-16 illustré, 1 fr. 50."] (p. 8-10)
V. Cyril : L'inutile Conquête, nouvelle [A René Maizeroy] (p. 11-13)
Joël Dumas : Départ, poème (p. 14)
Louis Estève : Les Provinces Poétiques, essai [à propos de l'Anthologie des Provinces Poétiques publiée par A.-M. Gossez (1908)] (p. 15-16)
Michel della Torre : La Dramaturgie de St-Georges de Bouhélier, essai [A suivre] (p. 17-23)
Robert Laverny : L'Amour d'un Jour, poème (p. 23)
Francis Carco : Critiques / Jean-Marc Bernard : Quelques Essais. (Nouvelle Librairie Nationale - Paris.), compte rendu (p. 24)
Louis Mandin : Les Revues [Avoir une trentaine de revues à parcourir, cela fait d'abord un peu peur, mais c'est une occupation qui a des charmes ; et je n'en connais pas de meilleure pour nous réconcilier avec l'humanité, quand nous la voyons trop en noir. Certes, on trouve dans les jeunes revues des sottises flagrantes, des erreurs grossières, et le mauvais y va souvent jusqu'au pire. Mais on y trouve aussi tant de talent ignoré, - il y a dans ces pages qui ont coûté des efforts et de l'argent (car, en notre siècle de lumière, le talent littéraire paye plus souvent qu'il n'est payé), il y a, dis-je, tant d'héroïque et confiante bonne humeur dans ces pages inconnues de la foule, qu'elles nous consolent de vivre dans un monde où opèrent effrontément, en plein soleil, le mercantilisme et la platitude des marchands de lettres tels que les Brisson les (bande découpée amputant la chronique de 4 lignes p. 25 et 26) [...] que je ne ferai guère, pour cette fois, que citer des noms et des sommaires. Les commentaires m'entraîneraient hors des limites permises à cet article. / D'abord, deux grosses publications. Voici la Revue, avec Le Modelé et le Mouvement dans l'art, commentaires de Paul Gsell, d'après Rodin, et le Siège de Paris, documents inédits par Marcel Laurent ; - et voici le Mercure, avec une étude sur Rimbaud et Verlaine, par Paterne Berrichon, Deux entretiens de Tolstoï sur la Révolution, par L. N. Goussiew, et le Poème du Vin, par Marie Dauguet. / Le dernier tome de Vers et Prose contient des pages de Jules Renard, intéressantes comme toujours, des poèmes de Verhaeren, H. de Régnier, Edmond Gojon, A. F. Hérold, Fernand Ochsé, Albert Saint-Paul, André Salmon ; un conte poétique de Julien Ochsé. Études de Jean Moréas sur Charles Guérin, de Jean Viollis sur Charles-Louis Philippe, d’Émile Bernard sur Elémir Bourges. / La Phalange. En tête, un remarquable article de Jean Royère, La Poésie actuelle. Des vers de Verhaeren, Jammes, Sébastien-Charles Leconte, Guy-Lavaud ; un bon conte de Louis Pergaud. / Les Marges. Quelques appréciations très justes d'Eugène Montfort sur la littérature. Des extraits montrant l'esprit de Jean Dolent. / La Rénovation. Pages émues d’Émile Bernard, vers plastiques d'Edmond Gojon. / La Nouvelle Revue française. Tous les articles d'André Gide sont à citer. Dans le dernier numéro, Henri Ghéon publie un article très judicieux sur le vers libre. / La Société nouvelle. Jules Noël traite de l'athéisme, et Léon Legavre de la théâtromanie. / La Revue du temps présent, une des meilleures, donne des "notes sur Henri de Régnier, prosateur", par François Mauriac, et des vers très poétiques d'un auteur que nous ignorions, Dominique Combette. / Le Feu, qui demeure la première des revues paraissant en province, publie des vers d’Édouard Gazanion, un poète d'avenir qui s'obstine, bien à tort, à ne donner presque rien aux revues. / Pan. Le Goût du néant, conte saisissant de Marcel Rieu ; Les Belles au bois dormant, de Georges Polti ; des vers et des proses de P. Tournier, Legrand-Chabrier, Emile Cottinet, Henri Hertz, etc. / [(bande découpée - voir plus haut) ...] / Le Thyrse. Article documenté et intéressant de M. Maurice Kunel : Hugo et Baudelaire en Belgique. / La Revue des Lettres et des Arts. Jacques Reboul termine son étude sur Ramond, "un grand précurseur des romantiques". Des vers. / Les Bandeaux d'or. On y rencontre Paul Castiaux, Jouve, Théo Varlet, Georges Périn, R. Allard, Vildrac, Arcos, Duhamel, Canudo, Mercereau, etc. / Et voici les revues fondées depuis peu, mais qui n'en montrent que plus de vitalité. / L'Ile sonnante. Ses habitants raisonnent volontiers comme des sages, ce qui ne les empêche pas de chanter en poètes. Ont collaboré au dernier numéro : Louis Haugmard, Louis Pergaud, Fernand Divoire, Roger Frène, Charles Callet, etc. / La Flamme, une des meilleures parmi les jeunes revues, s'est assurée la collaboration régulière du grand polémiste Léon Bloy. Elle publie des vers de Salmon, Joël Dumas. D'Yvermont y parle des lettres étrangères. / Arlequin a l'esprit malicieux. Il blague agréablement les plumifères "dont monsieur Deschamps recommande le style". M. Georges Batault, dans un article sur "la loi de l'art et l'impuissance de la tradition", développe d'excellentes idées. / Dans l'Art libre, M. Henri Dérieux étudie l’œuvre de Léon Dierx. Poèmes de Guy-Charles Cros, René Arcos, Joseph Billiet. / Les Rubriques nouvelles, pleines d'enthousiasme poétique : au dernier numéro, Les manuscrits de Flaubert, par Henri Seckel, La Folie du Tasse, par Nicolas Beauduin, Les Os du mort, apologue oriental, par d'Yvermont. / Les Argonautes sont surtout consacrés aux poèmes. Le Centaure, qui se rattache au naturisme de Saint-Georges de Bouhélier, réunit les noms de Léon Dierx. Gustave Kahn, d'Yvermont, Abadie, Albert Fleury... La Mêlée, qui s'annonce comme une revue combattive, publie un sonnet d'Alexandre Arnoux. Dans Schéhérazade, un article de Mme Marcelle Tinayre et des vers de tout le monde : il en est même qui sont bons. / L'Aube paraît à Alger. M. Trenga y disserte sur la langue punique. / A signaler encore : les Guêpes, trop politiciennes, mais qui nous sont sympathiques par leur ardeur ingénue, et même par cette douce illusion qu'elles ont d'être très méchantes, illusion qu'il faut leur laisser, parce qu'elle les rend fières, - les Actes des Poètes, qui font profession de mépriser bravement tout ce qui se publie hors de chez eux. C'est un sentiment bien humain, et qui ne fait de mal à personne. Mais ces jeunes poètes sont mal informés. Qui donc leur a enseigné à confondre Isis avec la Phalange et à prendre le Beffroi pour une revue symboliste ? / Je remarque que la plaquette de Vildrac et Duhamel sur la technique poétique a été très commentée et a ravivé la vieille dispute du vers libre et du vers traditionnel. C'est un sujet auquel nous reviendrons.] (p. 25-27)
Ary-René d'Yvermont : Les Livres [L'âme sceptique, par Marius Boisson, Edition libre ; Le Signe double, par Mena d'Albola (Édition de l’œuvre d'art international) ; Voici l'âme et la chair, par Jules Gérard Jordens. Messein, éditeur, Paris ; Les Passionnées, poésies, par Jacques Bruneteau. Société Française d'imprimerie et de la Librairie, Paris - (p. 28) ; Le vrai Voyage, par Roger Lalli. Félix Sageret, libraire, éditeur, Paris - (p. 28-29) ; Histoires pour les grands enfants, par J.-F. Louis Merlet. Société de l’Édition Libre ; Le Rosaire des Soirs, par Charles Batillot. E. Sansot, éditeur, Paris. ; La Visiteuse, par Marius Cancel. A. Messein, éditeur, Paris. ; Les Printanières, par Maurice Pichard. A. Messein, éditeur, Paris ; Les Mignardises, par Charles Moulié. Édition du Nain Rouge ; Traîneurs de Sabre, par Fernand Dacre. H. Daragon, éditeur, Paris. - (p. 29) ; Les Mains tendues, par Marie Deletang. Édition du Beffroi, Paris. ; Les Filles d’Ève, par Anselme Montreuil. A. Messein, éditeur, Paris. ; Notes sur la Technique poétique, par Georges Duhamel et Charles Vildrac. Paris ; Délicieusement, par Joël Dumas. Bernard Grasset, éditeur, Paris. ; Au Large, par Henri Delisle, édition du Beffroi - (p. 30) ; Auguste Comte au Panthéon, par Christian Cherfils. A. Messein, éditeur, Paris. - (p. 30-31) ; De Thulé à Ecbatane, par Sophus Claussen, poèmes traduits du danois par Guy-Charles Cros. Édition de Vers et Prose ; Guignol Lyonnais, par Tancrède de Visan. Bibliothèque régionaliste ; La Porte étroite, par André Gide. Édition du "Mercure de France", Paris. - (p. 31) ; Outre Terre, par Philéas Lebesgue. Édition de la "Phalange", Paris - (p. 32) ; Vient de paraître / Chez l'éditeur de Saint-Lys, 8, Faubourg Montmartre, Paris, luxueusement édité, PRES DE TOI, mélodie pour Soprano, musique et paroles du maestro G. Villafiorita, version française par Ary-René d'Yvermont. ;  Pour paraître / LES SOIRS PENSIFS, poèmes, par Ary-René d'Yvermont.], chronique (p. 28-[32])

vendredi 19 juillet 2013

VERS ET PROSE (TOME XII) - DÉCEMBRE 1907-JANVIER-FÉVRIER 1908

Tome XII (Décembre 1907-Janvier-Février 1908)
[Date de publication : Décembre 1907-Janvier-Février 1908 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Titre, Épigraphe, Contributeurs du tome, Tome, Date) - 2e de couverture : Sommaire ; Titre, Sous-Titre, Adresse, Directeur, Secrétaire, Secrétaire de l'administration (Robert Fort), Abonnement et modalités d'abonnement, Abonnement pour 2 ans, Abonnement pour 3 ans, Mention ("Le numéro I de "Vers et Prose" se vend à part au prix de douze francs.") - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Imprimeur - Page [1] : Page de Titre - Page [2] : muette - Page [3] : Faux-titre (reprend les mentions de la couverture) - Page [4] : muette - Pages [106] : muette - Cahier de 12 pages vertes numérotées (hors les 5 dernières) en fin de numéro : Page [1] ("A nos Abonnés. - Le présent recueil achève la troisième année de VERS ET PROSE. Désirant n'occasionner aucun dérangement à nos abonnés, nous ferons toucher par la Poste, à moins d'avis contraire, le montant de leur nouvelle souscription." ; Auteurs ayant collaboré aux tomes IX, X, XI, XII de "Vers et Prose" [liste]") ; Pages [2]-7 (Notes) ; Page [a] (Encart publicitaire pour Bibliothèques démontables "Etnalag" ; Le Quatuor Parent ; Lire : Floréal, Antée, Le Pays lorrain, La Revue lorraine illustrée, La Voile latine, L'Occident, Poésie, Le Feu, Le Thyrse, Poesia, Les Cahiers de l'Université populaire, La Phalange, Troféos, Durendal, Wallonia, La Rénovation esthétique, Le Beffroi, L'Âme latine, La Société nouvelle, Le Banquet, Vers l'Horizon, Pan ; Bosc & Cie, 38, Rue de la Chaussée d'Antin, Paris : Dessins inédits de Rouveyre / Carcasses divines / Un fort volume sur beau papier. Format 23 x 18. Prix : 5 fr.) ; Page [b] (Comptoir National d'Escompte de Paris ; Chevrel, Libraire) ; Page [c] (Éditions du Mercure de France [extrait du catalogue]) ; Page [d] (E. Sansot & Cie, Éditeurs [Nouvelles Publications]) ; Page [e] (Bonvalot-Jouve, Imprimeur de Vers et Prose ; Bonvalot-Jouve, éditeur [extrait du catalogue]) - Bas de Page 132 : Gérant, Imprimeur - Pagination : 132 pages + 12 pages du cahier vert]
Sommaire
Paul Leclercq : Les Aventures de Bécot et de Falourdin, roman [A Albert Flament - les 9 premiers chapitres - A suivre]  (p. [5]-27)
Gustave Kahn : La Jetée, poème en vers libres (p. [28]-31)
Jean Moréas : Les ratures de Chateaubriand, notes (p. [32]-39)
Charles Maurras : Un Vendredi à Avignon, impressions (p. [40]-44)
William Shakespeare, Émile Godefroy : Vénus et Adonis (traduit de Shakespeare), conte [A Henri Dagan - suite - en note : "Voir le Tome XI de "Vers et Prose"." - traduit par Émile Godefroy] (p. [45]-91)
Maurice Maeterlinck : Les Flaireurs, essai [en chapeau introductif : "Voici, extraite du programme du Théâtre d'Art pour la soirée du 5 février 1892 (première représentation des Flaireurs), une page dictée à Maurice Maeterlinck par la plus fraternelle et la plus fidèle amitié. Tout ce que le poète de L'Intruse écrivait, là, du poète de La Chanson d’Ève est l'exacte mesure du rêve d'un grand artiste à nous trop tôt ravi. Mais Maurice Maeterlinck, en son zèle amical, ne diminuait-il pas sa propre part de gloire intangible pourtant ? - Chacun sait que L'Intruse parut à la Wallonie un an après Les Flaireurs. Or voici ce que notre collaborateur Albert Mockel écrit excellemment dans le Mercure de France : / "... Il ne serait pas moins injuste de voir dans la pièce de Maeterlinck une imitation de celle de van Lerberghe. Les deux amis avaient si souvent travaillé et pensé côte à côte que certaines idées leur étaient devenues communes. Mais il n'est pas besoin de beaucoup d'attention pour apercevoir, par-dessus l'apparente identité du sujet, une indiscutable diversité dans la conception et dans la mise en œuvre. La tendance est philosophique avant tout dans L'Intruse ; dans Les Flaireurs elle est surtout plastique." / Paroles qu'il importe de retenir. Cependant, écoutez Maeterlinck :"] (p. [60]-61)
Hugo von Hofmannsthal : Elektra, drame en deux tableaux [Premier Tableau, scènes 1, 2, 3 - à suivre - en note : "La fin du Premier Tableau et le Deuxième Tableau seront publiés dans le prochain tome." - Adaptation de Paul Strozzi et Stéphane Epstein] (p. [62]-81)
Stéphane Mallarmé : Lettre adressée à Charles Guérin à la parution de "Le Sang du Crépuscule", lettre [Communiqué par M. Edmond Rocher] (p. [82])
Paul Fort : Ile-de-France, poèmes en prose [en note : "Cet ouvrage fera partie de la neuvième série des Ballades Françaises" - 40 poèmes en prose - Écrit aux environs de Nemours] (p. [83]-97)
O. W. Milosz : A la Beauté, poème [A Mme la Comtesse Marie Krascka] (p. [98]-102)
Léo Larguier : Au sculpteur N. Aronson, à propos d'un buste de Beethoven qu'il me donna (p. [103]-104) ; Le Sommeil au Jardin (p. 105), poèmes (p. [103]-105)
André Rouveyre : Mécislas Golberg, dessin (p. [107])
Stefan Zweig : Bruges (p. [108]) ; Ile Tranquille (Bretagne) (p. [108]-109) ; Tristesse du Soir (p. 109), poèmes [Traduction de l'allemand par Henri Guilbeaux] (p. [108]-109)
Tancrède de Visan : Œuvres : Sur l’œuvre de Robert de Souza, essai [en note : "C.F. mes études précédemment parues dans Vers et Prose sur Vielé-Griffin, Henri de Régnier, Émile Verhaeren, Maurice Maeterlinck et Paul Fort"] (p. [110]-132)
André Salmon, Fritz R. Vanderpijl, *** : Notes [Table de l'année 1907-1908. - La table, très détaillée, de la 3e année de Vers et Prose sera envoyée à tous nos abonnés dans le courant du mois prochain. ; Un monument à la mémoire du poète Charles Van Lerberghe. - Un groupe d'amis de Charles Van Lerberghe a décidé d'ouvrir une souscription publique pour élever un monument à la mémoire du poète de la Chanson d’Ève. Un exemplaire de luxe, hors commerce, de l'anthologie Van Lerberghe, que l'Association des écrivains belges publiera prochainement, sera offert à tous les souscripteurs d'une somme de 25 francs minimum. / Les souscriptions peuvent, dès à présent, être adressées à M. Fritz Van der Linden, rue de l'Enseignement, 82, à Bruxelles. ; Un monument à Charles Guérin. - Un comité, sous la Présidence de M. Maurice Barrès, de l'Académie Française, vient de se constituer en vue de l'érection, à Lunéville, d'un monument à Charles Guérin. / Le monument, dont l'exécution a été confiée à MM. Maurice Daillion et Lachenal, sera inauguré dans le courant de l'année 1908. / Les souscriptions sont reçues par M. Alfred Vallette, trésorier du comité, au Mercure de France, 26, rue de Condé. ; Mécislas Golberg. - La belle vie c'est d'aimer. (Lettres à Alexis). / Golberg pauvre n'avait pas que des créanciers. / L'heure de l'échéance fatale a sonné. Il est bon que tous ses débiteurs payent loyalement leurs dettes. Plusieurs l'ont déjà fait. / Lorsque je rencontrai Mécislas Golberg, "La Plume" venait de reprendre ses soirées mémorables. J'arrivais, alors destiné à d'exotiques bureaucraties, de cet extrême nord d'où notre ami m'avait précédé et, certes, je possédais assez de candeur car il y a loin des vallées du Soleil de Minuit aux caveaux du Soleil d'Or. / Quelqu'un ayant dit : "Golberg viendra ce soir", je l'attendais fortement impressionné par la récente lecture de ce livre qui s'appelle Lazare le Ressuscité et dont M. Pierre Quillard a écrit qu'il est "l'odyssée de l'homme souffrant et seul, qui accepte sans humilité la souffrance et la solitude, non par résignation, mais parce qu'elles sont conformes au destin". J'attendais un beau jeune homme, sage et mélancolique. Il parut en s'égayant. Je le trouvai franchement laid, et tout de suite je l'aimai. Tôt je m'accoutumai à cette disgrâce physique dont lui-même plaisantait sans amertume. Mais l'effort que je fis n'était pas indispensable. Il savait conquérir du coup tous ceux qui l'approchaient, même les femmes, les coquettes et les studieuses qui embellissaient notre cercle d'amis. Pourtant Golberg était seul. Paris est une ville de passants pressés d'ils ne savent quoi  et ses femmes sont des cigales. Il fallait entendre Golberg dire, une flamme de gaieté dans les yeux, avec cet accent que M. Octave Mirbeau, qui l'a connu, prête, dans La 628-E8 au juif de Kichinew. / - Les povres pétités cigales... - daté "Janvier 1908", signé André Salmon ; Le dernier livre de Mécislas Golberg. - D'un livre dédié à la dernière oeuvre du dessinateur André Rouveyre (Carcasses Divines), et dont notre ami put, quelques heures avant sa mort, recevoir les bonnes feuilles nous extrayons les lignes suivantes... ; Achille vengeur. - Les pages magnifiques d'André Suarès, que nous avons publiées dans notre dernier tome, ne forment que le dernier épisode d'un grand drame dont Vers et Prose publiera, dans un de ses prochains recueils, les parties inédites. - Poèmes de Nicolas Deniker. Nicolas Deniker ne s'est point hâté. Plus soucieux de perfection que de renommée, c'est au-delà de la vingt-cinquième année qu'il se résout, presque contraint, à publier une cinquantaine de poèmes. Si depuis la puberté il ne fit rien autre que rimer ou connaître quelle sévérité apporte le poète à la composition d'un livre, tout de sa poésie, d'ailleurs, est un vaste sacrifice et lui-même y apparaît, bravant la vie, et chantant sur un bûcher d'allégresse... -  ; A Lire. - Sous ce titre : Les Saisons Douloureuses, paraît un très charmant recueil français du poète hollandais Fritz R. Vanderpijl, aux Éditions de l'Abbaye. (Groupe fraternel d'artistes.) Dépôt central : 59, rue de Rennes, Paris... / Aux éditions de l'Occident vient de paraître La Floraison des Eaux, poèmes de M. Guy-Lavaud. Vers et Prose pense de ce livre, savant et délicat, tout le bien qu'on en a dit... / Les poèmes tahitiens par quoi s'ouvre L'Invisible Concert de M. Julien Ochsé ne ressemblent pas plus aux poèmes de Leconte de Lisle qu'à la Noa-Noa de Paul Gauguin et Charles Morice. Sa poésie a le vague exquis du Souvenir quand il s'étiole à trop nourrir le Rêve (E. Sansot et Cie éditeurs). / D'entre les livres parus aux éditions nouvelles de Bernard Grasset, nous citerons Les Magots d'Occident de M. André Tudesq qui s'était fait connaître par un recueil de vers délicats... / A la librairie du Mercure de France : Jacques, poème de Léo Larguier. Nous parlerons de ce beau livre dans notre prochain tome. / A paraître dans le courant du mois de mars, chez Messein, Lettres à l’Élue, Confession d'un Intellectuel, de notre collaborateur Tancrède de Visan. ; Hugo von Hofmannsthal. - Nous publions, dans ce tome de Vers et Prose, la traduction des premières scènes d'Elektra, le beau drame de Hugo von Hofmannsthal. Ce très grand poète dirige, sans conteste, le mouvement poétique dans la dramaturgie allemande en opposant le théâtre de lyrisme et de style au théâtre naturaliste et restreint. ; L'Iphigénie de Jean Moréas en Belgique. - La célèbre Iphigénie de Jean Moréas, admirable jouée par Mme Dudlay, Mme Sylvain, Mlle Koch, Sylvain et Albert Lambert, vient de remporter, à Bruxelles, et puis à Liège, un vrai triomphe. Le poète, qui avait accompagné ses interprètes, revient de son voyage enchanté du public et de la presse belges. ; Stephan Zweig. - Stephan Zweig, dont nous publions trois poèmes remarquables, est un des plus connus d'entre les jeunes poètes lyriques de langue allemande. Avec Hugo von Hofmannsthal, Richard Schaukal, Rainer Maria Rilke, il représente dignement la moderne poésie autrichienne. / Stephan Zweig a traduit ou introduit : Baudelaire, Lemonnier, Samain, Verhaeren, Verlaine, etc... ; Prosateurs français. - Il faut savoir gré à MM. Fonsny et J. Van Dooren, à qui nous devions déjà une précieuse anthologie des poètes français, de nous offrir aujourd'hui l'anthologie des Prosateurs. (Alb. Hermann, éditeur. Verviers, I vol. 7 francs.) [...] Bref, la critique aurait peine à s'exercer sur ce livre si l'on n'avait à signaler l'omission de noms tels que ceux d'Elémir Bourges, André Gide, Francis Jammes, Paul Claudel, Paul Leclercq, Rachilde, Hugues Rebell, Saint-Pol-Roux, etc... Et quelle petite place accordée à Pierre Louÿs ! ; Au prochain Vers et Prose. - L'abondance des matières nous force à remettre au prochain tome les œuvres annoncées de MM. Louis Lormel, Louis Thomas, Marcel Réja, André Thévenin, G. de Reynold, etc. Au prochain tome également des poèmes inédits de Stuart Merrill et de Thomas Braun. ; Notes néerlandaises. - De XXe Eeuw ( le XXe siècle), sous la rédaction du plus ardent des héros littéraires de 1885, Van Deyssel, donne une pièce de Heyermans, Uitkomst, qui est un court chef-d’œuvre dramatique. / De Beweging (Le Mouvement), sous la rédaction de Verwey qui publiait il n'y a pas longtemps un important essai sur la littérature hollandaise au Mercure de France, exige aussi tout notre respect, pour son contenu sérieux, sévère et solide. / Il est regrettable qu'on ne trouve pas de vers de Willem Kloos dans ces périodiques, car marchant à côté l'un de l'autre, ils représentent fièrement "l'art du mot" aux Payx-Bas. - signé Fritz R. Vanderpijl ; Banquet Gustave Kahn. - Le banquet offert à Gustave Kahn à l'occasion de sa nomination dans la Légion d'honneur a eu lieu le 10 janvier au Palais d'Orsay. / Plus de deux cents personnes avaient répondu à l'appel des organisateurs... ; Banquet de "La Phalange". - Sous la présidence de Francis Vielé-Griffin, la courageuse revue La Phalange a fêté, par un banquet, le dix-huitième mois de son existence. Un discours de son directeur, M. Jean Royère, exaltant la véritable poésie lyrique et "les héros du vers libre" fut justement applaudi. / La soirée s'est terminée par des récitations de poèmes de Francis Vielé-Griffin, Stéphane Mallarmé, Verhaeren, Gérard de Nerval, etc. ; Anniversaire de la mort de Paul Verlaine. - L'anniversaire de la mort de Paul Verlaine a réuni au cimetière des Batignolles, le dimanche 12 janvier, des amis et des admirateurs du grand précurseur. Après avoir fleuri sa tombe, les assistants, assez nombreux, se sont réunis au restaurant Vantier-Védrine, sous la présidence de M. Léon Dierx. ; Les récitations poétiques de l'Odéon. - Voici qui surprend aimablement, M. Charles Morice veut que les vers des poètes aimés soient dits par des artistes vêtus de costumes évocateurs et, certes, bergères zinzolin et petits abbés évoqueront mieux Les Fêtes Galantes que dames en "robes de ville" ou beaux messieurs en habits noirs. / L'orchestre de M. Francis Touche est un collaborateur désirable. Aux deux premières séances consacrées l'une à Charles Baudelaire, l'autre à Paul Verlaine, on a beaucoup goûté les Paroles devant le rideau du conférencier. Seuls les poètes ont qualité pour parler des poètes à la foule.] (p. [2]-7 du cahier vert)
Références
  • Cercle d’Étude de Revues Littéraires en France, Bibliographie de "Vers et Prose", texte revu et publié par les soins de Kazutami Watanabe, Tokyo, France Tosho, 1972.
  • Vers et Prose sur PRELIA