jeudi 6 avril 2017

L'ILE SONNANTE N° 6 - 5 AVRIL 1910

L'ILE SONNANTE
N° 6 (5 avril 1910)
[Date de publication : 5 avril 1910 - Couverture : Série (1re), Numéro, Date, Titre (en rouge), Sous-titre, Périodicité (Paraissant le 5 de chaque mois), Sommaire, Prix du numéro, Adresse - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Comité de Rédaction, Adresse ("Adresser toutes les communications à M. Michel Puy, 21, rue Rousselet, Paris (VIIe)", Rédaction ("Le deuxième dimanche de chaque mois, de 4 à 7 heures (sauf de juin à septembre), 21, rue Rousselet, - et le dernier mercredi du mois, de 8 à 11 heures du soir, chez M. Louis Pergaud, 6, rue des Ursulines, Paris (Ve).), Mentions ("Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles" / "Les manuscrits seront retournés aux auteurs qui en feront la demande, mais l'Administration de la Revue décline toute responsabilité en ce qui concerne les manuscrits qui viendraient à être perdus ou détruits."), Abonnement - 3e de couverture : Livres récents (liste), Publicité (Le Courrier de la Presse) - 4e de couverture : Revues à lire (L'Art libreLes Bandeaux d'or, Le Beffroi, La Chronique des lettres françaises, Le Divan, Le Feu, La Grande Revue, Les Guêpes, Les Marges, Mercure de France, La Nouvelle Revue française, Pan, La Phalange, La Rénovation esthétique, La Revue du Temps présent, Les Rubriques nouvellesVers et Prose- Bas de Page 184 : "Vient de paraître, édité par l'Île Sonnante : Serge Evans : La Voix du Beffroi (Conte), plaquette de 40 pages in-18. - Cette plaquette n'est pas mise dans le commerce. Toutefois, nous avons décidé de la tenir à la disposition de nos lecteurs et abonnés au prix de un franc net franco." ; Gérant, Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Jean Metzinger : La Féerie, poème (p. [153])
Louis Mandin : Politique et Littérature, polémique (p. [154]-158)
Léo Loups : Barbaresques : I. Chez Vénus (p. [159]) ; II. Alger (p. 160), poèmes (p. [159]-160)
Daniel Thaly Poème, poème [Daté "Avril 1908"] (p. [161])
Francis Carco Un Drame, nouvelle [A Mlle Pétra Marchi - extrait de Fantoches (1re série)] (p. [162]-164)
Lucien Rolmer : 14 Juillet 1909, poème (p. [165])
Maurice Morel : L'Âne, poème (p. [166])
Charles Callet : Le Roi des Corolles (conte ancien), conte (p. [167]-175)
Roger Frène : Les Poèmes, comptes rendus [Léon Deubel : Poèmes choisis - (p. [176]-177) ; Tristan Derème : Les Ironies sentimentales ; Nicolas Beauduin : Les Triomphes ; Jacques Nayral : A l'ombre des marbres - (p. 177) ; Henri Allorge : L'Essor éternel ; Roger Dévigne : Les bâtisseurs des villes - (p. 178) ; Ad. Van Bever : Les Poètes du Terroir - (p. 178-179) ; Florian-Parmentier : Toutes les Lyres ; Louis Thomas : Les douze livres pour Lily - (p. 179)] (p. [176]-179)
Louis Pergaud : Les Revues [Si j'eusse conservé l'esprit catholique dont s'honorent dans un manifeste très digne les fondateurs des Entretiens Idéalistes, je commencerais par me frapper la poitrine et déplorerais d'avoir "parlé sans savoir", comme dit si obligeamment certain grand érudit que je ne désignerai pas autrement... ; Ceci m'a un peu éloigné de mon idée et des excuses que je devais aux organisateurs de la Section littéraire du Salon d'automne. Alexandre Mercereau, avec un souci de courtoisie dont je lui sais gré, m'ayant prouvé que j'avais été trompé je suis heureux de le reconnaître publiquement et de pouvoir apprendre à ceux qui étaient dans mon cas et que la chose peut encore intéresser, qu'il n'y a rien de changé dans le fonctionnement de la section littéraire du Salon d'Automne. Cela me permet de ne pas trop regretter la franchise avec laquelle j'ai exprimé mon sentiment. ; Aussi bien ne m'en privé-je guère et si j'ai eu quelque peu la dent dure pour M. Nicolas Beauduin, dont un article injuste sur deux poètes que j'estime m'avait exaspéré, je me plais à reconnaître aujourd'hui l'intérêt et la valeur du numéro de mars des Rubriques Nouvelles... ; Il y a des idées qui sont dans l'air et je suis heureux de me rencontrer en conformité de vue avec les rédacteurs de La Flamme... ; La Nouvelle Revue française est entièrement consacrée à Charles-Louis Philippe, et, à lire ces pages vibrantes de piété littéraire ou les lettres de Philippe, à découvrir cette simple et belle figure, on comprend mieux toute la perte que viennent de faire les lettres françaises et les amis de l'écrivain. ; La Phalange s'ouvre par un article de Paul Adam "Remarques sur la fécondité littéraire" que suit une curieuse nouvelle de Jacques Balder... ; Le Penseur contient des notes intéressantes sur Marceline Desbordes-Valmore par Emile Blémont et un joli sonnet de Marcel Martinet "Les Recueillements de l'Aube". Les Visages de la Vie nous révèlent dans deux épitaphes un Verhaeren ironiste... ; Le Beffroi contient "La forêt et la mer" de Fernand Gregh.... ; Je voudrais parler encore de L'Art libre où j'ai lu de beaux vers de Paul AEschiman et de Georges Duhamel, du Divan avec un article curieux de Jean Florence sur Francis Jammes et un lied de Francis Carco, mais il y a encore Arlequin qui me sollicite par l'intérêt et l'esprit de ses coups de batte et où je retrouve un beau poème de Paul AEschiman... ; Stentor réclame des chefs-d’œuvre... ; Isis possède un article d'Henri Clouard ; la tentative des Loups est intéressante mais on se demande ce que Jean Rameau vient faire dans la hurle ! Nous avons encore reçu Les Actes des Poètes, L'âme latine, la Voile latine, Paris-Coulisses, Romanul littérar, La Chronique des lettres françaises, La Province, Les Flèches, Le Thyrse et Les Guêpes où M. Eugène Marsan, dont la vaste érudition a vadrouillé de Charles Maurras à Karl Marx en passant par Paul de Kock consacre trois pages à votre serviteur, ensuite de quoi il conclut que mes arguments sont en tige de botte ! Et il les réfute tout de même le malheureux ! Dire qu'il y a des gens comme çà qui n'ont rien à f... aire.], chronique (p. [180]-182)
L'Usurier : Notes, notes [Nous aimons que les grands écrivains nous parlent d'eux-mêmes et nous avouent ingénument leurs goûts, leurs fautes, leurs faiblesses. M. Emile Faguet a, dans sa carrière littéraire, abordé tous les sujets, artistiques, politiques, philosophiques et même sociaux. Cela ne le distingue pas beaucoup de ses contemporains qui se plaisent à parler de tout au hasard... ; Fraudes alimentaires. Un de nos confrères étiquète prudemment Cailloux et pralines les produits qu'il livre au public... ; Il manquait quelque chose à la France : un groupe d'hommes capable de lui donner des consultations sur la politique, sur l'art, sur les lettres. Cinq jeunes écrivains, dont deux au moins, MM. Marsan et J. M. Bernard, ont donné des preuves de talent, rédigent aujourd'hui une revue, Les Guêpes, dans laquelle ils se chargent d'éclairer le public et leurs confrères, et de leur fournir la solution juste de toutes les questions où est en jeu l'intérêt national. N'allez pas mettre en doute la valeur de leurs opinions, l'efficacité des moyens qu'ils recommandent... ; M. de Noisay, qui est un des cinq écrivains des Guêpes, a publié une Lettre aux directeurs des journaux nationalistes où il se plaint de cette habitude qui consiste à dire vilainement : la Patrie, la République, pour désigner nos dirigeables, au lieu de le Patrie, le République. Et il attribue cette barbare manière de dire à l'influence des métèques. Déplorons comme lui de telles locutions, mais laissons en paix les métèques... ; L'Île sonnante, pour se mettre au diapason des autres revues, se propose de créer prochainement deux rubriques nouvelles : Lettres auvergnates, Lettres nègres. Pour la première de ces rubriques, M. Lintilhac sera pressenti ; pour la seconde, il nous semble que serait tout désigné le poète dont Isis publiait récemment ces vers : Peut-être en eut-il un autre ? (un autre amour) / C'est possible... mais je sais / Qu'entre tes bras vit le nôtre / Et le seul que je connais.] (p. [183]-184)

dimanche 2 avril 2017

L'ILE SONNANTE N° 5 - 5 MARS 1910

L'ILE SONNANTE
N° 5 (5 mars 1910)
[Date de publication : 5 mars 1910 - Couverture : Série (1re), Numéro, Date, Titre (en rouge), Sous-titre, Périodicité (Paraissant le 5 de chaque mois), Sommaire, Prix du numéro, Adresse - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Comité de Rédaction, Adresse ("Adresser toutes les communications à M. Michel Puy, 21, rue Rousselet, Paris (VIIe)", Rédaction ("Le deuxième dimanche de chaque mois, de 4 à 7 heures (sauf de juin à septembre), 21, rue Rousselet, - et le dernier mercredi du mois, de 8 à 11 heures du soir, chez M. Louis Pergaud, 6, rue des Ursulines, Paris (Ve).), Mentions ("Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles" / "Les manuscrits seront retournés aux auteurs qui en feront la demande, mais l'Administration de la Revue décline toute responsabilité en ce qui concerne les manuscrits qui viendraient à être perdus ou détruits."), Abonnement - 3e de couverture : Livres récents (liste), Publicité (Le Courrier de la Presse) - 4e de couverture : Revues à lire (L'Art libreLes Bandeaux d'or, Le Beffroi, La Chronique des lettres françaises, Le Divan, Le Feu, La Grande Revue, Les Guêpes, Les Marges, Mercure de France, La Nouvelle Revue française, Pan, La Phalange, La Rénovation esthétique, La Revue du Temps présent, Les Rubriques nouvellesVers et Prose- Bas de Page 152 : Gérant, Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Louis Haugmard : A la mémoire d'une servante, poème (p. [121]-123)
Louis Pergaud : La fin de Fuseline, conte (p. [124]-132)
Fernand Divoire : Ballade du Progrès, poème (p. [133]-134)
George Tournefeuille Pages de la solitude : L'arrachement (p. [135]) ; Tristesse des villages (p. 136), poèmes en prose (p. [135]-136)
Roger Frène L'épervier, poème (p. [137]-138)
Maurice Morel : Veuvage, poème (p. [139])
Charles Callet : Littérature, comptes rendus [René Ghil : De la Poésie scientifique - (p. [140]-141) ; Florian-Parmentier : L'Art et l’Époque - (p. 141-142) ; Timothéon : Non credo ; Han Ryner : Le subjectivisme - (p. 142) ; M.-C. Poinsot : Le Temple qu'on rebâtit - (p. 142-144) ; Marguerite Berthet : La poésie féminine française à l'étranger - (p. 144) ; Marie Delétang : Les mains tendues - (p. 144-145)] (p. [140]-145)
Louis Pergaud : Les Revues [Il est devenu de bon ton dans un assez grand nombre de milieux littéraires et dans quelques revues de tomber, si j'ose dire, à plumes raccourcies sur Anatole France. Après avoir dégagé la part de snobisme inhérente à ce mouvement on peut se demander, en lisant les revues qui font chorus, si cette phobie n'aurait point par hasard des origines extra-littéraires. Ce sont, en effet, uniquement des revues à tendances nettement catholiques ou plus ou moins conservatrices qui se sont acharnées sur celui qu'elles appellent, en découvrant le bout de l'oreille : Anatole le Démolisseur ou Anatole Prusse. [...] Si j'étais nationaliste d'ailleurs, il me semble que, comme le fit M. Pierre Lasserre dans un ancien numéro de l'Action française, je ne traiterais pas Anatole France avec la désinvolture de Nicolas Beauduin. [...] Je ne complimenterai pas la revue Les Rubriques nouvelles sur l'esprit de son directeur Nicolas Beauduin qui aiguise l'épigramme avec des grâces de rémouleur... ; M. Jean-Marc Bernard l'a bien mieux compris dans Les Guêpes et je me plais à lui en rendre témoignage. Les mêmes Guêpes viennent par ailleurs de faire une sérieuse recrue et d'annexer au nationalisme intégral un mort illustre : Voltaire ; voui, lui-même, vient d'être sacré camelot du roi... honoraire... ; Le Penseur nous apprend que M. Lemercier d'Erm veut dresser de son amour pour M. Emile Blémont : un divin reposoir / Où vous puissiez près d'Hugo même vous asseoir... ; Les poètes qui ont lu le dernier numéro des Marges ont pu se mettre en colère en lisant telle lettre de M. Marc Lafargue à un ami lui disant qu'il n'avait pas lu depuis son départ un seul poème intéressant... ; La Nouvelle Revue française qui est certainement une des meilleures revues d'aujourd'hui a donné dans ses n° de janvier et de février la dernière oeuvre de Ch.-L. Philippe, Ch. Blanchard... ; La Phalange publie "Sapho" un fort beau poème de Francis Vielé-Griffin... ; Paris Coulisses a la bonne fortune de s'ouvrir par une lettre de Paul Adam. La Flamme ne brille pas extraordinairement malgré quelques étincelles et des aménités auxquelles je préfère les coups de batte d'Arlequin à son premier numéro. Chloé est également une jeune revue qui débute par un poème d'Emile Verhaeren et qui contient en outre une sympathique étude sur Louis Thomas au cours de laquelle Clitandre qui la signe nous rappelle que ledit Thomas a composé des poèmes... ; Les revues belges n'ont pas l'air de s'entendre beaucoup ; Le Thyrse égratigne un peu Les Visages de la Vie qui n'en sont pas pour autant moins intéressants avec un poème d'Henri Vandeputte et un article de Louis Piérard sur les derniers faits et gestes de Verhaeren. Il y a encore Le Florilège artistique et littéraire avec de bons vers d'Arthur Baland. ; Nous avons reçu aussi : L'Hermine, La Voile latine, La Revue mensuelle des lettres et des arts, L'art libre, La Revue du Temps présent qui continue le petit jeu des chapeaux avec Ch. de Pomairols. Pan, avec d'heureuses transformations et Le Divan avec les chroniques d'Henri Martineau. ; La Rénovation esthétique que je viens de recevoir publie des vers de plusieurs poètes ; j'ai particulièrement apprécié ceux de B. Reynold. ; Note. - J'aurai à revenir dans ma prochaine chronique sur les conférences du Salon d'automne au sujet desquelles j'avais été comme beaucoup trompé par des entrefilets tendancieux et malveillants.], chronique (p. [146]-149)
*** : Notes, notes [Le chœur des crapauds. Enquête sur Chantecler à l'Opinion, concours d'épigrammes sur Chantecler à Paris-Journal ! M. Rostand a pris soin d'avance de discréditer ses détracteurs. Il les a fait entrer dans sa pièce : c'est le chœur des crapauds qui bavent, qui raillent Chantecler, et qui ne peuvent supporter le chant des rossignols... ; M. Rostand pense que seuls les envieux échappent au charme de ses vers. M. Louis Thomas croit qu'on ne peut critiquer ses œuvres sans avoir contre lui des griefs personnels. Il nous écrit la lettre suivante... ; Puisqu'il vient d'être question du droit de réponse, nous en profiterons pour dire qu'il n'existe nullement dans le sens où l'entend M. Louis Thomas. Ce n'est que par un usage de courtoisie que les revues insèrent des lettres de protestation ayant trait à des opinions, non à des faits... ; Est-ce encore de Chantecler qu'il s'agit ? Nous recevons ce quatrain... ; Nous avons enfin un Journal à un sou qui est lisible. Il est vrai que déjà l'Intransigeant nous offrait chaque jour, en même temps que des articles souvent intéressants, des échos fort bien faits. Mais c'est un journal du soir. Paris-Journal est un journal du matin : il nous tient au courant de la vie artistique, nous donne des échos amusants, et a pour collaborateurs des écrivains comme Paul Adam, Jean Moréas, Remy de Gourmont, John-Antoine Nau, Francis Jammes, Charles Morice... ; Nous parvenons à mettre la main sur le numéro de Psyché dont il a été question plus haut. Voici le passage dont il s'agit : Charles Callet. Myrrhine, roman grec (Flammarion). - J'ai ouvert ce volume. J'ai lu : "Un gros homme, le propre esclave de Philippide, libre enfin pour une journée, était assis à terre ; il serrait contre son cœur une outre pleine et répétait tendrement : 'Mon Bacchos ! mon petit Bacchos !'" J'ai fermé le volume. - L. T. / Ce n'est pas nous qui aurons dit que M. Louis Thomas éreintait les livres de ses confrères, mais qu'il ne les lisait pas.] (p. [150]-152)

samedi 1 avril 2017

L'ILE SONNANTE N° 4 - 5 FÉVRIER 1910

L'ILE SONNANTE
N° 4 (5 février 1910)
[Date de publication : 5 février 1910 - Couverture : Série (1re), Numéro, Date, Titre (en rouge), Sous-titre, Périodicité (Paraissant le 5 de chaque mois), Sommaire, Prix du numéro, Adresse - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Comité de Rédaction, Adresse ("Adresser toutes les communications à M. Michel Puy, 21, rue Rousselet, Paris (VIIe)", Rédaction ("Le deuxième dimanche de chaque mois, de 4 à 7 heures (sauf de juin à septembre), 21, rue Rousselet, - et le dernier mercredi du mois, de 8 à 11 heures du soir, chez M. Louis Pergaud, 6, rue des Ursulines, Paris (Ve).), Mentions ("Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles" / "Les manuscrits seront retournés aux auteurs qui en feront la demande, mais l'Administration de la Revue décline toute responsabilité en ce qui concerne les manuscrits qui viendraient à être perdus ou détruits."), Abonnement - 3e de couverture : Livres récents (liste), Publicité (Le Courrier de la Presse) - 4e de couverture : Revues à lire (L'Art libreLes Bandeaux d'or, Le Beffroi, La Chronique des lettres françaises, Le Divan, Le Feu, La Grande Revue, Les Guêpes, Les Marges, Mercure de France, La Nouvelle Revue française, Pan, La Phalange, La Rénovation esthétique, La Revue du Temps présent, Les Rubriques nouvellesVers et Prose- Bas de Page 110 : "Lire tous les jours dans L'Intransigeant le COIN DU LIBRAIRE" - Bas de Page 120 : Gérant, Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
André Salmon : Poèmes : I. Le Nocturne Bienfait (p. [89]-90) ; II. Quatorze juillet 1909 [Pour Jeanne] (p. 90-91), poèmes (p. [89]-91)
Paul-Hippolyte Bernier : Le Calepin de Paul-Hippolyte Bernier, Poète-Cocher, notes [sur l'actualité littéraire] (p. [92]-94)
Marcel Martinet : Les Brumes du Matin, sonnet (p. [95])
Serge Evans La Cité de l'Automne, récit de voyage [à Bruges] (p. [96]-101)
Louis Payen Au Jardin, poème dialogué [A Madame G. Grovlez] (p. [102]-106)
Michel Puy : Venise pour Venise, récit de voyage (p. [107]-110)
Charles Callet : Vers libre et Littérature, comptes rendus [Georges Duhamel et Charles Vildrac : Notes sur la technique poétique - (p. [111]-113) ; Louis Mandin : Étude sur les "Ballades françaises" - (p. 113-114) ; Pierre Lasserre : Henri de Sauvelade - (p. 114-115) ; José de Bérys : Un jeune homme sensible - (p. 115) ; Henri Martineau : Francis Eon - (p. 115-116), Pierre Fons, Louis Thomas - (p. 116)] (p. [111]-116)
Louis Pergaud : Les Revues [Il est des gens qui ne croient pas à l'utilité des enquêtes. J'en étais, mais réellement, à moins d'avoir sur les yeux un triple bandeau imbibé d'encre, il faut se rendre à l'évidence. Les enquêtes sont utiles, très utiles même. [...] Si vous en doutez, ouvrez la Revue du Temps présent et voyez les petites chapeaux qui précèdent les réponses à une enquête sur un musicien contemporain... ; Après les enquêtes, il y a aussi les conférences, j'avoue que je n'en suis pas extrêmement féru, car s'il en est qui restent d'une belle dignité comme celle de Robert de Souza au Salon d'Automne sur la Pensée lyrique et que vient de publier la Phalange, il en est d'autres malheureusement qui par leur caractère bassement intéressé, par leur étroitesse de coterie sont bien faites pour dégoûter les sincères de toute tentative de ce genre. Un entrefilet de Maurice Robin dans Les Hommes du Jour sévère à juste titre, mais un peu trop entier, nous a appris que c'était le cas des organisateurs du Salon d'automne qui venaient de débarquer la section littéraire... ; Et puis Les Guêpes se transforment, vous savez ! Oui, maintenant ce seront des frelons... à moins qu'elles ne restent bourdons comme devant... ; Si les poèmes sont bannis du royaume des Guêpes, il est, heureusement, d'autres revues moins tristement politiques qui en honorent leurs colonnes. C'est Vers et Prose avec les pages de fraîcheur de Paul Fort... ; Dans Isis, les Balcons, un très beau poème d'André Salmon ; dans Le Beffroi "Eugénie de Guérin" d'André Lafon... ; Dans La Phalange des poèmes d'une émotion directe et intense de Charles Vildrac et enfin dans diverses revues, extraits de son recueil L'Homme en tête, le plus beau que j'aie lu ces derniers temps, des poèmes larges et vivants de Georges Duhamel. ; L'Art libre renferme un original article de Fabrice Didier que j'aurais eu plaisir à discuter ici, et d'intéressantes pages de M. Joseph Billiet ; les Rubriques Nouvelles, un point trop méchant article de Nicolas Beauduin sur Octave Mirbeau... ; Pan qui débute par un beau poème de Swinburne contient en outre une belle prose très musicale et d'une noble allure nietzchéenne... ; La Revue des lettres et des arts publie "Un procès de Mirabeau à Grasse", curieuse étude documentaire de M. Henri Moris ; Les Entretiens Idéalistes, avec un très intéressant article de Paul Vulliaud sur Paracelse et des vers de Philéas Lebesgue et de Pierre Vierge. Nous avons encore reçu La chronique des lettres françaises, Le Penseur qui souhaite la bienvenue à l'Île Sonnante ; La Rénovation esthétique où Charles Callet se moque spirituellement des fabricants de systèmes en "isme" ; Poésie qui nous fera grâce du reliquat des réponses au primitivisme ; La Province avec un bon poème de Marcel Martinet ; La Revue mensuelle des lettres et des arts qui nous apprend que M. Robert Chasseriau publie dans Schéhérazade un poème "Le Peuplier", ressemblant comme un frère jumeau à "L'écritoire" publié par M. Alfred Ruffin il y a seulement dix-sept ans ; Les Actes des Poètes, Le Florilège, L'Hermine, L'Œuvre avec une solide prose de Maurice de Faramond ; la Voile latine, la Revue de la paix, le Romanul litterar et Poesia toujours luxueuse et nourrie. ; Pour terminer, je me permettrai d'ajouter qu'un de nos collaborateurs qui avait d'abord décidé de rejoindre M. René Arcos pour conférencier concurremment et contradictoirement avec lui sur les maîtres que s'obstine à ignorer l'Université, sur les jeunes qui ont suivi ces maîtres et ceux que la faible mémoire de M. René Arcos pourrait lui faire oublier (oh ! bien involontairement !) à Mulhouse, Strasbourg, Metz, Colmar, Luxembourg, Cologne, Mayence, Darmstadt, [...] notre collaborateur, dis-je, vient de réaliser un autre projet qu'il caressait d'ailleurs depuis fort longtemps, savoir partir en Amérique chez les Hurons, Sioux, Comanches, Apaches, etc., y donner les conférences préparées et projetées, ainsi que je l'ai dit précédemment, et fumer avec ces tribus le calumet de la paix... ; Note. - Dans ma dernière chronique j'écrivais...], chronique (p. [117]-120)

mercredi 29 mars 2017

L'ILE SONNANTE N° 3 - 5 JANVIER 1910

L'ILE SONNANTE
N° 3 (5 janvier 1910)
[Date de publication : 5 janvier 1910 - Couverture : Série (1re), Numéro, Date, Titre (en rouge), Sous-titre, Périodicité (Paraissant le 5 de chaque mois), Sommaire, Prix du numéro, Adresse - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Comité de Rédaction, Adresse ("Adresser toutes les communications à M. Michel Puy, 21, rue Rousselet, Paris (VIIe)", Rédaction ("Le deuxième dimanche de chaque mois, de 4 à 7 heures (sauf de juin à septembre), 21, rue Rousselet, - et le dernier mercredi du mois, de 8 à 11 heures du soir, chez M. Louis Pergaud, 6, rue des Ursulines, Paris (Ve).), Mentions ("Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles" / "Les manuscrits seront retournés aux auteurs qui en feront la demande, mais l'Administration de la Revue décline toute responsabilité en ce qui concerne les manuscrits qui viendraient à être perdus ou détruits."), Abonnement - 3e de couverture : Livres récents (liste), Publicité (Le Courrier de la Presse) - 4e de couverture : Revues à lire (L'Art libre, Les Bandeaux d'or, Le Beffroi, La Chronique des lettres françaises, Le Divan, Le Feu, La Grande Revue, Les Guêpes, Les Marges, Mercure de France, La Nouvelle Revue française, Pan, La Phalange, La Rénovation esthétique, La Revue du Temps présent, Les Rubriques nouvelles, Vers et Prose- Bas de Page [88] : Gérant, Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Roger Frène : Les Nymphes (Rubens et Giogione), poème (p. [57]-61)
Jean Metzinger : Les trois visages, poème en prose (p. [62]-63)
Louis Mandin : Les Couples : Une erreur de la nature (p. [64]) ; Le cœur et les lèvres (p. [64]-65) ; Les yeux (p. 65), poèmes [note à propos du deuxième poème : "Ce poème et le suivant, modifiés ici, ont paru, mais seulement en ébauche, dans le recueil Ombres Voluptueuses, publié en 1907."] (p. [64]-65)
Albert Vidal Épines et Roses : A la fiancée (p. [66]-67) ; A la bien-aimée (p. 67-68), lettres fictives (p. [66]-68)
Jules Mouquet Deux Madrigaux : I. Nigra, sed formosa (p. [69]) ; II. Le bain (p. 70), poèmes (p. [69]-70)
Francis Carco : Mâme Michu, récit (p. [71]-72)
Michel Puy : Venise pour Venise, récit de voyage [à suivre] (p. [73]-76)
André Lafon : Le Convive, poème [A Mlle Suzanne H...] (p. [77]-78)
Roger Frène : Esquisse d'une situation poétique - Quelques poètes, étude [à propos de : Les Féeries d'André Salmon (p. 81-84) ; Du Livre de la Mort de Guy Lavaud (p. 84) ; La Pâque des Roses de Touny-Lérys (p. 84)] (p. [79]-84)
Louis Pergaud : Les Revues [A la vérité, il m'arrivera beaucoup moins ici de parler des revues que de discuter quelques-unes des idées intéressantes qui y seront exposées... ; La question de la réforme de l'orthographe, controversée depuis si longtemps paraît entrer dans une nouvelle phase. Après s'être, semble-t-il, tâté les muscles et avoir échangé les aménités de circonstance, les adversaires en présence sont maintenant aux prises et, dans le champ clos de la Phalange, deux champions redoutables, M. Robert de Souza, d'une part, et M. Ferdinand Brunot, d'autre part, viennent de rompre quelques plumes. [...] Je souris encore en pensant qu'en 1903, je crois, lorsque le Beffroi prit l'initiative d'un manifeste de protestation contre la Réforme de l'orthographe, M. Charles Beauquier, dans son journal Le Flambeau nous trait tous d'affreux réactionnaires... ; Dans l'avant-dernier numéro de Pan, Ch. Vildrac et Georges Duhamel publient quelques notes sur le vers libre... ; Si j'en crois les rumeurs et les revues, l'article de Louis Mandin dans un dernier numéro d'Isis a fait quelque bruit... ; Nous sommes, par ailleurs, heureux d'apprendre, - c'est M. Jean-Marc Bernard qui nous l'affirme, - que le roi seul nous donnera la tranquillité nécessaire pour accoucher des chefs-d'oeuvre que nous portons tous -, et les rentes aussi sans doute. [...] M. H. Clouard est un grand conquérant. Sans doute, et il en a le droit, il considère sa Revue comme la première et la plus importante, mais il a une façon charmante de s'annexer (voir p. 139, en bas) le Mercure de France et la Phalange, et il fait d'Akademos, une colonie des Guêpes... ; Le Divan qui paraîtra désormais mensuellement contient, avec l'étude toujours consciencieuse d'Henri Martineau, deux beaux poèmes de Guy Lavaud et de Théo Varlet... ; M. Louis Nazzi, dans son cahier mensuel Sincérité, publie des choses bien inégales... ; A propos de mots en isme, nous avons reçu Poésia, la luxueuse revue de M. F. Marinetti, la proclamation de guerre en réponse aux insultes dont la "vieille Europe a gratifié le Futurisme triomphant !" Eh bien, je n'insulterai pas le Futurisme !], chronique (p. [85]-87)
Léo Loups : Anthologie : Les Lévriers - La Course, poème [extrait de Les Lévriers, éditions de la Phalange. - En note : "Sous ce titre [Anthologie] nous publierons de temps à autre des poèmes pris dans les revues ou dans les livres récemment publiés, et qui nous auront paru particulièrement dignes d'être retenus."] (p. [88])

dimanche 26 mars 2017

L'ILE SONNANTE N° 2 - 5 DÉCEMBRE 1909

L'ILE SONNANTE
N° 2 (5 décembre 1909)
[Date de publication : 5 décembre 1909 - Couverture : Série (1re), Numéro, Date, Titre (en rouge), Sous-titre, Périodicité (Paraissant le 5 de chaque mois), Sommaire, Prix du numéro, Adresse - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Comité de Rédaction, Adresse ("Adresser toutes les communications à M. Michel Puy, 21, rue Rousselet, Paris (VIIe)", Rédaction ("Le deuxième dimanche de chaque mois, de 4 à 7 heures (sauf de juin à septembre), 21, rue Rousselet, - et le dernier mercredi du mois, de 8 à 11 heures du soir, chez M. Louis Pergaud, 6, rue des Ursulines, Paris (Ve).), Mentions ("Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles" / "Les manuscrits seront retournés aux auteurs qui en feront la demande, mais l'Administration de la Revue décline toute responsabilité en ce qui concerne les manuscrits qui viendraient à être perdus ou détruits."), Abonnement - 3e de couverture : Livres récents (liste), Publicité (Le Courrier de la Presse) - 4e de couverture : muette - Bas de Page 56 : Gérant, Imprimeur - Pagination : 24 pages]
Sommaire
Louis Pergaud : Poèmes : Chant d'aube (p. [33]-34); Nocturne (p. 34-35), poèmes (p. [33]-35)
Charles Callet : Le Néo-Hellénisme, étude (p. [36]-39)
Jean-Marc Bernard : Au soir tombant, poème (p. [40]-41)
Francis Carco Décors, poème en prose [Au bon poète Maurice Morel] (p. [42]-43)
Michel Puy Venise pour Venise, récit de voyage [A suivre] (p. [44]-47)
Henri Bourjade : L'Auberge, poème [A Roger Frène...] (p. [48]-52)
Jean-Paul Lafitte : L'Art contemporain au Salon d'Automne, étude (p. [53]-56)