[Date de publication : 15 avril 1909 - Couverture : Année, Numéro, Prix, Titre, Sous-titre, Périodicité, Sommaire, Dessin en forme de sceau, Éditeur, Adresse - 2e de couverture : Année, Numéro, Date, Prix, Titre, Sous-titre, Périodicité, Rédacteur en chef, Comité de rédaction, Administrateur, Abonnements, Adresse (rédaction & administration) - 3e de couverture : Encarts publicitaires ("Argus de la Presse" ; "Courrier de la Presse"), Imprimeur, Gérant - 4e de couverture : muette - 4 pages publicitaires jaunes, non numérotées, en tête de numéro : Page [a] (Le Spectateur / revue critique paraissant le 1er de chaque mois / Directeur : René-Martin Guelliot / [Sommaire du 1er Avril] / Le prix de l'abonnement fixé à 7 francs est réduit à 5 francs pour les abonnés des "Chimères" / [Éditeur] : Librairie Falque) ; Page [b] (Librairie Henri Falque / Dépositaire général des Chimères / [extrait du catalogue]) ; Page [c] (Pour paraître prochainement : / Léon-Claude Mercerot / "Dix Poètes..." / Adrien Bertrand, Émile Boissier, Henri Grach, Alfred Machard, Vincent Muselli, André Petit, Guy Robert du Costal, Louis Sureau, Xavier Thylda, Roger Vincent / Prix : un franc / Chez Falque, éditeur // Alfred Machard / "Frimousses" / Poèmes / Avec une préface en vers de Vincent Muselli) ; Page [d] (muette) - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Le Comité : A nos lecteurs, éditorial (p. 205)
Gaston Guilleré : L'esprit de Jules Renard, étude (p. 206-210)
Xavier Thylda : Repentance, poème [A Monsieur l'Abbé L. Wintrebert - en épigraphe, citation de Saint-Augustin : "Inquietum est cor nostrum donec requiescat in Te."] (p. 211)
Félix Poli : Hyver, poème (p. 212)
Guy Robert du Costal : Sonnet, poème [A Maurys Salaffa] (p. 213)
Louis Perris : Le Tombeau, poème [A Guy Robert du Costal - daté "Juillet 1908 : En souvenir d'une visite faite au Tombeau d'Armand Barbès à Fourton (Aude)."] (p. 214)
Han Ryner : La Discrétion, essai [précédé des lignes de présentation suivantes : "Nous sommes heureux de donner la page finale d'un petit que notre collaborateur Han Ryner publiera dans quelques jours sous le titre : Le Subjectivisme et où il résume sa philosophie." - en note : "Le Subjectivisme. 1 vol. in-12 à 1 franc, chez Gastein-Serge, 17, rue Fontaine, à Paris."] (p. 215-216)
Vincent Muselli : Souvenir (p. 217) ; Les épiceries [A Alfred Machard] (p. 218), poèmes (p. 217-218)
Alfred Machard : Les orphelines, poème [Extrait de Frimousses, un volume en préparation] (p. 219-220)
Louis Sureau : A propos des danses d'Isadora Duncan, étude (p. 221-222)
Germain Jadis : Approche [A M. Albert Mockel] ; "Il me semble parfois que le ciel effaré..." [A Lucien Capet, hommage humble et reconnaissant" - en épigraphe, citation de Beethoven : "La vraie gloire des âmes héroïques ne se trouve que dans la souffrance."], poèmes (p. 223)
Jane Fériès : La topaze, poème (p. 224)
Albert Cruciani : Sonnet, poème (p. 225)
Germaine Gilbert : Désir, poème (p. 226)
André Petit : Inconnu (p. 227) ; L'orgueil de ne vouloir... (p. 228), poèmes (p. 227-228)
Guy Robert du Costal : Brise fade, poème (p. 229)
Xavier Thylda : Hymne, poème (p. 230)
Jean-Marc Bernard : A Louis Le Cardonnel, poème (p. 231)
Albert Fritz : Lassitude, poème [A Gérard d'Houville] (p. 232)
G[aston]. G[uilleré]. : Echo, note ["Le Journal trouve sans doute que la langue française ne possède pas assez de mots pour remplir les huit pages dont il s'enorgueillit quotidiennement, car il en invente. Quel mal à cela ? Qui songe à s'en étonner ? A qui fait des ministres, des académiciens et des cocottes, il est bien permis de faire aussi des mots...] (p. 233)
H[enri]. Grach, A[lfred]. Machard : Le mouvement littéraire [Les Revues. - Revue Hebdomadaire. - (n° 2 et 3) "Jean-Jacques Rousseau, aristocrate", par M. Jean Izoulet... ; Le dernier n° de la Revue Idéaliste vient de paraître. Plusieurs de nos collaborateurs y avaient trouvé l'hospitalité la plus accueillante. Fondée pour combattre la littérature pornographique elle meurt après trente ans de vaillant combat. ; Les Guêpes publient, de Fagus, de jolis vers, à la Française ! ; Les Bandeaux d'or un sonnet de Jouve ; La Revue des Poètes, un poème de René Turpin. ; Akademos, somptueuse revue d'Art, réunit les talents les plus diversement fameux. ; La Revue du temps présent a découvert des poèmes inédits de Verlaine et des notes également inédites de Huysmans sur la Symbolique des Pierreries. ; Lire : Les entretiens idéalistes, la Revue de Hongrie, le Jardin de la France, Pan, Isis, Le voile de pourpre, l'Âme latine, l'Occident. - signé H. Grach (p. 234-236) ; Les Extases, poèmes, par André Stirling (Bibliothèque générale d'édition) - signé A. Machard (p. 236)], chronique (p. 234-236)
Document
"A nos lecteurs", par le Comité
A la suite de la démission de l'ancien Rédacteur en chef, le Comité des Chimères a prié, à l'unanimité, M. Léon-Claude Mercerot de prendre la Direction de la Revue.
Ces changements n'entraveront en rien sa parution régulière.
Le Rédacteur en chef et le Comité s'efforceront de lui donner l'unité de direction qui lui a manqué jusqu'ici, et d'en faire, au lieu d'une anthologie mensuelle, une revue véritable.
Afin de se tenir en contact avec la vie littéraire, Les Chimères publieront dans chaque numéro une revue des revues, dont a bien voulu se charger notre collaborateur Henri Grach ; une chronique des livres et du théâtre.
Elles contiendront en outre des études de critique, d'histoire littéraire ou d'esthétique générale, des traductions, des correspondances, des échos.
Le Comité.
Note sur le numéro
On pourra trouver curieux cette numérotation en 12[bis], qui ne figure pas sur la couverture de l'exemplaire, et qui est de notre fait. Cet ajout nous a paru nécessaire car un n° 12 des Chimères avait déjà paru le mois précédent, avec un sommaire en tous points identique, mais sous la même couverture, illustrée par Henri Martin, que celle qui revêtait les livraisons précédentes de la deuxième année (voir image ci-contre). Entre le n° 12 du 15 mars 1909 et le n° 12 du 15 avril 1909, seul l'habillage aura donc changé ; et quatre pages publicitaires jaunes pour le libraire-éditeur Henri Falque auront été ajoutées en tête de ce dernier. On peut supposer que, comme la plupart des petites revues, Les Chimères ne survivaient que grâce aux deniers propres de ses rédacteurs, les abonnements ne permettant pas de couvrir les frais de composition et d'impression. La démission d'Adrien Bertrand, qui en était le rédacteur en chef depuis l'origine, annoncée par l'intéressé dans la onzième livraison (15 février 1909) - démission qu'il explique par sa nomination comme secrétaire du comité chargé d'élever un monument à Catulle Mendès qui venait de mourir - fragilisa probablement davantage encore la publication. Léon-Claude Mercerot, nommé en remplacement de Bertrand, ne parvint à faire paraître qu'une nouvelle livraison, le n° 12, qui bégaya le mois suivant, la revue ayant été "reprise" par Henri Falque. Ce rapprochement avec l'éditeur parisien, déjà dépositaire du Spectateur de René-Martin Guelliot, fut sans doute une dernière tentative pour prolonger l'existence des Chimères. Mais - les collaborateurs finirent-ils par ne plus s'entendre sur cette "unité de direction" à donner à la revue ou l'éditeur ne trouva-t-il pas finalement, après cette réimpression sous sa marque du n° 12, l'opération intéressante ? - Les Chimères cessèrent de paraître après la publication de ce n° 12[bis].
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