vendredi 18 février 2011

LES CAHIERS N°7 - DÉCEMBRE 1918

LES CAHIERS DE DÉCEMBRE
N°7 (Décembre 1918)
[Date de publication : Décembre 1918 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Année, Numéro, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, mention "La publication de ce Numéro a été autorisée par la Censure du G.Q.G. N°1623, du 5 Novembre 1918", "Nos Abonnés sont priés de nous faire connaître leur adresse en Belgique.") - 3e de couverture : Sur la mort de quelques Amis (voir sommaire)  - 4e de couverture : Titre, Rédaction, Secrétaire, "LES CAHIERS ont publié des Pages inédites de : (suit la liste des collaborateurs), "Nos colonnes sont ouvertes à tous. - Les articles n'engagent que leur signataire. - Il sera rendu compte de tout ouvrage envoyé", Abonnements, "Envoyer ce qui concerne : La Rédaction à M. Paquot, L'Administration à L. J. Herbos. Z. 154, Armée Belge" - Pagination : 36 pages + 3e de couverture]

Sommaire
Les Cahiers : In Memoriam [Louis Boumal (p. 1-2) et Georges Antoine (p. 3-4)] (p. 1-4)
Léon Bocquet : Automne, poème (p. 5)

Georges Périn : Ce qui survint, poème (p. 6-7)

Maurice Wullens : Le Canon tonne, ce matin frais..., poème (p. 8-9)

Julien Antoine : Paysage, poème [A mon Frère] (p. 10-11)
Charles Delchevalerie : Le Parfum du Souvenir (p. 12-13)

Louis Boumal : Quand ils auront passé de l'ombre à la lumière, théâtre [Un acte en prose - "Voir les Cahiers d'Octobre" - fin - daté "Janvier-Avril 1918"] (p. 14-27)
[CHRONIQUES]
Lucien Christophe  : Littérature [René Vivien par André Germain (Un volume aux éditions Georges Crès et Cie. Paris)] (p. 28-34)
Ignace : Propos d'un Tondeur [Zoologie et Littérature. - Voilà que les fourmis se mettent à parler. Du moins des savants l'affirment... ; Vers et Prose. - M. Louis Forest ne se borne pas à montrer aux lecteurs du "Matin", les voies du bon sens et les avantages de la marmite norvégienne, c'est un ami des lettres... ; V. V. Martial et l'humour belge. - On s'imagine à tort que l'Indépendance Belge est devenue une gazette ennuyeuse où de mauvais plaisants s'acharnent en vain à offrir à quelques lecteurs podagres mais têtus qui refusent obstinément de se laisser faire les derniers exemplaires des "Belges en Exil" de M. Armand Varlez...] (p. 35-36)
Les Cahiers : Sur la mort de quelques amis [Léon Christophe. - Les lettres ont perdu en lui un humoriste charmant... ; Paul Magnette. - Celui qui a rencontré une seule fois cet ami sympathique à la vive intelligence, à l'accueil si simple n'a pu l'oublier... ; Léo Someraushen. - Jeune, alerte, et si vivant ! Sa foi littéraire n'était point la nôtre mais sa juvénile ardeur forçait la sympathie...] (3e de couverture)

mercredi 16 février 2011

LES CAHIERS N°5 - OCTOBRE 1918

LES CAHIERS D'OCTOBRE
N°5 (Octobre 1918)
[Date de publication : Octobre 1918 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Année, Numéro, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, mention "La publication de ce Numéro a été autorisée par la Censure du G.Q.G. N°1498, du 4 Octobre 1918", Avis ("Les Militaires abonnés aux CAHIERS sont priés de nous faire connaître leur adresse civile.") - 3e de couverture : Ouvrages récents (liste de titres de Gonzague Truc, Charles Derennes, J. Mortane et J. Daçay, Adolphe Retté, Drs Louis Huot et Paul Voivenel, Émile Pignot, Pierre Daye, E. L. Bouvier, L'Organisation de la Société des Nations), Les Revues (Memento. - Ariste. Le Carnet Critique, Les Chants de l'Aube, Le Claque à fond, Les Fleurs d'Or, Les Humbles, Les Lettres Parisiennes, Les Marges, Le Mercure de France, La Nouvelle Revue Wallonne, Le Scarabée, Soi-Même, Le Petit Messager des Arts et des Artistes, La Veilleuse)  - 4e de couverture : Titre, Rédaction, Secrétaire, "LES CAHIERS ont publié des Pages inédites de : (suit la liste des collaborateurs), "Nos colonnes sont ouvertes à tous. - Les articles n'engagent que leur signataire. - Il sera rendu compte de tout ouvrage envoyé", Abonnements, "Envoyer ce qui concerne : La Rédaction à M. Paquot, L'Administration à L. J. Herbos. Z. 154, Armée Belge" - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Gustave Kahn : Instant, poème (p. 1) ; Phrase, poème (p.2)
Léo Larguier : L'Ile des Morts, poème (p. 3-4)

Charles-André Grouas : Épitaphe de Mylitté, poème (p. 5-6)

Léon Vérane : Bar, poème [daté "Août 1918"] (p. 7-8)

Jean Panisel : L'Inutile Chanson, poème (p. 9)
Fernand Leprette : Sketch, poème [Pour SIM] (p. 10)

Louis Boumal : Quand ils auront passé de l'ombre à la lumière, théâtre [Un acte en prose - A ma Femme - A suivre] (p. 11-23)

Herman Frenay-Cid : Phrases ["Je vous dis moi, que ces moments de guerre ne sont pas uniquement néfastes, confus, désastreux. Ils sont féconds aussi. A côté de morts irrémédiables, dont certaines n'ont pas droit aux regrets, mais sont un bien, une délivrance, il y a de prestigieux avènements..."] (p. 24-27)
[CHRONIQUES]
Frans Smits  : Lettres Néerlandaises [Sur Maurice Sabbe, Cyriel Buysse, Fritz Francken, Daan F. Bœns, Hilarion Thans, Franz De Backer] (p. 28-31)
Ignace : Propos d'un Tondeur [M. Léon Souguenet publie dans la Nation Belge de bien attachants "Souvenirs d'un homme de lettres" et comme tout bon homme de lettres qui n'en fait pas, cite des vers... ; M. Louis Barthou, à qui la politique laisse des loisirs, publie dans la Revue de Paris, sous le titre : "Les Amours d'un poète" des documents inédits sur Victor Hugo et Juliette Drouet...] (p. 32)

LES CAHIERS N°4 - SEPTEMBRE 1918

LES CAHIERS DE SEPTEMBRE
N°4 (Septembre 1918)
[Date de publication : Septembre 1918 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Année, Numéro, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, mention "La publication de ce Numéro a été autorisée par la Censure du G.Q.G. N°1312, du 2 Septembre 1918", Avis ("La hausse du papier et la cherté de l'impression nous ont contraints à modifier comme suit le prix des abonnements : Abonnement ordinaire, 12 fr. ; Abonnement militaire (officiers non compris), 6 francs. L'abonnement d'estime reste fixé à 20 francs. Le numéro se vendra désormais 1,25 fr.") - 3e de couverture : Ouvrages récents (liste de titres de Léon Bloy, Camille Latreille, Edgar Poe, Marguerite Henry-Rozier, Eugène Montfort, Yves Pascal, J.-B. Rosny Aîné, André Salmon, J. Schurmann et Guillot de Saix, Georges Bannerot), Les Revues (Memento. - Ariste. Le Carnet Critique, Les Chants de l'Aube, Le Claque à fond, Les Fleurs d'Or, Les Humbles, Les Lettres Parisiennes, Les Marges, Le Mercure de France, La Nouvelle Revue Wallonne, Le Scarabée, Soi-Même, Le Petit Messager des Arts et des Artistes, La Veilleuse)  - 4e de couverture : Titre, Rédaction, Secrétaire, "LES CAHIERS ont publié des Pages inédites de : (suit la liste des collaborateurs), "Nos colonnes sont ouvertes à tous. - Les articles n'engagent que leur signataire. - Il sera rendu compte de tout ouvrage envoyé", Abonnements, "Envoyer ce qui concerne : La Rédaction à M. Paquot, L'Administration à L. J. Herbos. Z. 154, Armée Belge" - Pagination : 36 pages]
Sommaire
André Fontainas : Forêt, la Nuit, poème [en épigraphe, citation de Fr. Petrarca : "Nostra vita, ch'è si bella in vista..." - A Mme A. de Holstein] (p.1-3)
Philéas Lebesgue : Pâques, poème [A Lucien Christophe - daté "1918"] (p. 4-7)

Fernand Divoire : La Prière de Faust, poème (p. 8-10)

Henry Dérieux : Un Départ, poème (p. 11)

Florent Fels : Jeux, nouvelle (p. 12-15)
[CHRONIQUES]
Georges Antoine  : Entre les croassements de Hugin et les vocalises de Scaramouche ["La musique française pervertie par l'italianisme ! Vous avez osé écrire cela, Monsieur ? me dit un esthète rencontré au hasard de mon errante vie de soldat..."] (p. 16-22)
Marcel Paquot : Les Poèmes [M. Cammaerts : A ma Patrie : enchaînée. Les Cahiers Belges ; Van Oest & Cie ; G. P. Guinegault illustre Deux Poèmes en prose (Les Humbles)... ; M. Jean Gui publie à la Maison Française d'Art et d'Édition des Mélancolies Harmonieuses... ; Sous un simple titre : En Passant (Soi-Même) M. Joseph Rivière entremêle, d'une plume facile, la prose et les vers...] (p. 23-27)
Louis Boumal : Les Romans [Henri Clouard : Balzac, Pages sociales et politiques, Nouvelle Librairie Nationale (p. 28-32) ; Jean Meusieu : Turlurette, piotte de l'Yser, Contes et croquis par Jean Meusieu, fantassin, avec dessins de Victor Bodsy, grenadier, Jouve (p. 32-33)] (p. 28-33)
Ignace : Propos d'un Tondeur [L'Ours et son Cornac. - Voici comment un éditeur avisé vante les derniers produits de sa maison... ; La chronique d'Yonville au Mercure. - Ces phrases que nous cueillons dans la chronique belge que M. Gustave Fuss-Amoré publie au Mercure, n'auraient-elles pas fait la joie de Flaubert... ; Ainsi chantait-elle ou De la rue à la cave. - Les extravagances de la grosse Bertha ont eu pour effet imprévu de conférer aux gens de lettres parisiens un droit que les écrivains du front - ou de sa banlieue - revendiquaient pour eux seuls... ; Bixchoote aller et retour. - M. Lucien Descaves dans le Journal rend compte en ces termes du dernier livre de Pierre Nothomb...] (p. 32-36)

LES CAHIERS N°3 - AOÛT 1918

[Titre : LES CAHIERS - Sous-Titre : Revue mensuelle de Littérature et d'Art - Titre complet : LES CAHIERS (suivi du mois de parution) Publiés au Front pour la Défense et l'Illustration de la Langue Française en Belgique, puis à partir de 1919, Fondés au Front pour la Défense... - Dates de publication : Juin 1918 (n° 1) à juillet 1920 (n° 22-24) - Périodicité : mensuelle - Lieu de publication : La Panne, puis Liège (à partir de 1919) - Format : 135 x 192 mm - Couverture : imprimée en rouge (titre et année, puis sommaire à partir du n° 8) et noir sur couverture beige ou blanche - Pagination :  variable - Prix et abonnements : Le numéro = 1 franc puis 1,25 franc (à partir du n°4), le n° 19-21 d'avril 1920 se vend à 2,50 francs, le n° 22-24 de juillet à 2 francs ; Abonnement (12 numéros) : d'estime = 20 francs ; ordinaire = 10 francs puis 12 francs (à partir du n°4) ; militaire = 5 francs puis 6 francs (à partir du n°4 ; l'abonnement militaire disparaît à partir du n° 11) - Rédaction : Louis Boumal, Lucien Christophe, Marcel Paquot - Secrétaire : Léon-Jean Herbos - Collaborateurs (liste non exhaustive) : Marius André, Franz Ansel, Georges Antoine, Julien Antoine, Claude Armel, Maurice Beerblock, Jean-Marc Bernard, Albert de Bersaucourt, Maria Biermé, Léon Bocquet, Emile de Bongnie, Saint-Georges de Bouhélier, Louis Boumal, Thomas Braun, Édouard Buisseret, Maurice Butaye, Albert Calay, Arthur Cantillon, Philippe Chabaneix, Lucien Christophe, Armand Colard, Emile Collinet, Charles Delchevalerie, Henri Dalby, Philippe Davesnes, Tristan Derème, Charles Derennes, Henri Dérieux, Fernand Divoire, Jean Dominique, Jean Dorsenne, Alfred Dubois, Maurice Dubois, Georges Duhamel, Richard Dupierreux, Georges Duquesnoy, Luc Durtain, Maurice Fabry, Florent Fels, André Fontainas, Paul Fort, André Foulon de Vaulx, Herman Frenay-Cid, Joachim Gasquet, Henry Gauthier-Villars, Louis de Gonzague Frick, Fernand Gregh, Harlette-Fernand Gregh, Herman Grégoire, Charles-André Grouas, Léon-Jean Herbos, Jean Hubaux, Ignace [pseud.], Gustave Kahn, E. Lacoste, Léo Larguier, Philéas Lebesgue, F. Hugues Lecocq, Legrand-Chabrier, Fernand Leprette, Octave Lohest, Marcel Loumaye, Xavier de Magallon, Elie Marcuse, Georges Marlow, Camille Mauclair, Fernand Mazade, Alphonse Métérié, Marcel Millet, Albert Mockel, Jean Panisel, Marcel Paquot, Cécile Périn, Georges Périn, Raymond Poincaré, Georges Poncelet, André-M. de Poncheville, Henri de Régnier, Joseph Rivière, L.-M. Robichon, Prosper Roidot, Jules Romains, Fernand Severin, Frans Smits, Marcel Thiry, Lucien-Paul Thomas, Jean Valschaerts, Charles Van Lerberghe, Léon Vérane, Francis Vielé-Griffin, Charles Vildrac, Robert Vivier, Maurice Wullens - Adresse (direction) : Z. 154, Armée Belge, puis à partir du n° 11, 34, rue Darchis, Liège - Imprimé sur les presses de l'Imprimerie Paul Michel, Dunkerque, puis sur les presses de l'Imprimerie Bénard, s. a., Liège]
LES CAHIERS D'AOÛT
N°3 (Août 1918)
[Date de publication : Août 1918 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Année, Numéro, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, mention "La publication de ce Numéro a été autorisée par la Censure du G.Q.G. N°1152, du 6 Août 1918" - 3e de couverture : Ouvrages récents (liste de titres de Luc Durtain, Pierre Papillaud, Jean Gui, Roger de Nereys, Frédéric Boutet, Henri Ardel, Gyp, Très plaisante et récréative Histoire du très preulx et vaillant Chevalier Perceval, de Henry Bataille, Lysis, Jules Destrée, Pierre Daye, G.-V. Devas, Henry Marguy, Petit Annuaire des Écrivains, 5000 Noms et Adresses)  - 4e de couverture : Titre, Rédaction, Secrétaire, Chroniques mensuelles (Les Poèmes : Marcel Paquot ; Les Romans : Louis Boumal ; Le Théâtre, la Critique : Lucien Christophe ; Les Arts : L.-J. Herbos ; La Musique : Georges Antoine ; Les Lettres Néerlandaises : Frans Smits ; La Revue des Revues : Émile de Bongnie ; La Vie Humoristique : Ernest Genval), Abonnements - Pages [39-40] : muettes - Pagination : 40 pages]

Sommaire
Fernand Severin : La Jeunesse du Poète, poème [en épigraphe, citation de Platon : "Kouphon kai pteveon ti..."] (p.1)
Charles Vildrac : Chant du Désespéré, poème [daté "1918"] (p. 2-3)

Luc Durtain : Le Père, poème (p. 3-4) ; Novembre, poème (p. 4)

Emile de Bongnie : Nonchaloirs, poèmes [numérotés I, II, III, IV] (p. 5-7)

Joseph Rivière : Il fait beau, poème (p. 8)
Maurice Butaye : L'Arbre, poème (p. 9), Quand je serai mort, poème (p. 10)

Marcel Thiry : Métaphysique, poème (p. 11)
[CHRONIQUES]
Georges Antoine  : Des formes musicales ["Au cours d'un récent commentaire de l'œuvre de Claude Debussy, nous nous sommes demandés dans quelle mesure ce novateur avait pu être amené à créer ou ébaucher de nouvelles formes musicales..." - daté "20 Juin 1918"] (p. 12-17)
Marcel Paquot : Les Poèmes [Luc Durtain : Lise. Crès. Paris] (p. 18-20)
Louis Boumal : Les Romans [Horace Van Offel : Le Tatouage Bleu, Albin Michel. Paris (p. 20-23) ; P. J. Toulet : Mon Amie Nane, édition du "Mercure de France". Paris (p. 24-25)] (p. 20-25)
Lucien ChristopheLe Théâtre et la Critique [Marthe Borely : La femme et l'amour dans l'œuvre d'Anatole France. Crès & Cie, Paris. (p. 26-28) ; Roger Allard : Baudelaire et l'esprit nouveau. Édition du Carnet Critique, Paris. (p. 29-31)] (p. 26-31)
Ignace : Propos d'un Tondeur [Le Théâtre au Front. - Un événement, mais énorme, dans les annales de ce théâtre est sur le point de se produire : on exécutera des œuvres flamandes ou françaises d'écrivains de chez nous... ; Oscar-Paul Gilbert et Yanilde (dialogue) ; Littérature "bolchevik". D'un journal wallon, ce savoureux poème : A CHABESKA / Danseuse des ballets russes, pour ce qu'elle a dansé "La Petite Fille Américaine" dans PARADE. / Chabelska, Chabelska, Chabelska, / O petite dactylo chauffeuse, / Muscles sportifs en danse bluffeuse, / 1, 2, 3, clic clic clac, kékseksa ?... ; Monsieur Maurice des Ombiaux n'est pas content... ; Monsieur Cammaerts n'a pas eu "la gloire de dater ses œuvres des tranchées de première ligne" et les visites qu'il a faites au front sont trop rapides pour qu'il puisse "chanter la guerre dans toute son horreur grandiose et sacrée"...] (p. 32-36)
*** : Le Mouvement intellectuel et artistique [Les Revues (liste de titres) ; Conférences : Tous les Vendredis à 17 heures 1/2, Conférence organisée par l'Art au Front dans les locaux de la Bibliothèque Militaire, Place du Marché, à La Panne ; Bibliothèques ; "Cercle Artistique et Littéraire de l'Armée de Campagne (local "In de Klok", La Panne). Le local est accessible aux membres depuis le 25 Août."] (p. 37-38)

lundi 14 février 2011

CENDRARS, COCTEAU, REVERDY, ROYÈRE, SUPERVIELLE, VALÉRY, VIELÉ-GRIFFIN : QUELQUES RÉPONSES A L'ENQUÊTE DU BUCCIN SUR L'UTILITÉ DE L'ART

[Puisqu'on a voulu lire quelques-unes des réponses à l'enquête reproduite dans le Cahier 7 du BUCCIN, c'est bien volontiers, d'autant que c'est un peu l'objet de ce blog que de susciter la curiosité des visiteurs & lecteurs, que je m'exécute :]

M. Blaise CENDRARS
Il n'y a pas d'art pour l'art. La politique et l'art, la morale et l'art sont des domaines nettement séparés. Mais l'œuvre d'art vivante est toujours en plein et dans la politique et dans la morale, puisqu'elle est située dans la vie, où elle explose sous forme du Beau, crée du vide autour de soi, renverse d'anciennes barrières avant d'élever l'Esprit à sa hauteur. Moralement, religieusement, politiquement, socialement, esthétiquement, l'important, c'est que l'esprit s'élève. Et c'est la fonction et la seule utilité de l'art.
Blaise CENDRARS.
M. Jean COCTEAU
L'utile et l'inutile en art se jugent d'un coup d'œil. C'est le poids d'un livre, une sorte d'odeur que l'esprit reconnaît.
Plus un artiste s'exprime et cherche la solitude, plus il "sert". D'autres se vulgarisent et atteignent la masse.
Jean COCTEAU.
19 juillet 1919.
M. Pierre REVERDY
Il me faut, pour répondre à votre questionnaire, répéter ce que j'ai déjà et toujours écrit et dit. Pour être pur et aujourd'hui neuf, l'art doit se dégager de tout ce qui risque d'en faire une imitation. Il tend à produire des œuvres qui sont une création. Ce n'est d'ailleurs au fond qu'une plus saine et catégorique manière de juger le but qu'on veut atteindre. On n'a jamais pu imiter, à peine suggérer par des moyens plus ou moins francs.
L'utilité de l'art est dans son domaine, bien entendu. L'Art pour l'Art n'est dangereux, mais non pas seul, que pour certains esprits qui n'ont aucun sens de la réalité tout court, celle qui pourtant nous heurte dans la vie. Mais il y a des illuminés de tous âges et de tous métiers ; des étudiants prétentieux qui boivent l'azur et d'autres leurs produits pharmaceutiques. Ils en meurent parfois et ceux qui restent prennent une haute idée de leur compétence et de leur génie poétique.
Ce n'est pas là qu'on peut bien discerner l'utilité de l'art.
Pierre REVERDY.
M. Jean ROYÈRE
Je reçois votre intéressant questionnaire à Tréboul, dans la maison où John-Antoine Nau est mort, et je ne puis m'empêcher de penser que la vie de ce grand poète est une réponse éloquente à votre enquête, car la vie de John-Antoine Nau ne saurait être distinguée de son œuvre : il fut l'artiste absolu et pour lui l'art n'était pas seulement la principale raison que nous ayons de vivre, mais le terme même de l'existence.
Comme lui, je ne pourrais comprendre que l'art fut asservi ni subordonné à une autre foi. Certes, après la plus effroyable des guerres et qui a mis au plan de la douleur la solidarité, l'amour de Dieu et l'amour des hommes sont forts. Mais l'illusion de "l'art catholique" et celle de "l'art social" doivent cependant être évitées. Ce n'est pas qu'on ne trouve souvent dans l'inspiration catholique matière à des chefs-d'œuvre, mais à condition de ne pas sacrifier un idéal à un autre. Ce sont là des vérités évidentes et que de grands catholiques, Huysmans et Nau entre autres, ont mises en pratique.
Puisque l'art est un absolu et porte en lui-même son utilité, il est à l'artiste non moins indispensable que l'air ; il peut être aux autres hommes qui ne sont pas des bourgeois d'une égale utilité. L'art est une sorte de physique en ce qu'il contient et révèle un aspect nouveau de la Nature. Les tableaux de Cézanne, les poèmes de Nau sont des vérités amples et profondes et qui font d'abord scandale comme fait toujours une vérité neuve. Ces vérités s'opposent aux vérités académiques et sont les axiomes de demain.
L'art est encore une morale et ses normes s'accordent au plus noble idéal humain. Il est enfin une religion en ce qu'il établit entre les artistes lointains le lien le plus fort et le plus doux.
Je ne veux pas dire que l'art empiète sur la Morale ou sur la Religion. Il n'est pas le devoir, il ne remplace pas Dieu, mais il est une manière de les aimer et cette adoration a quelque chose de la grâce divine.
Mais si l'art est un absolu, c'est parce qu'il est une expression et rien d'autre. Stricto sensu, l'art crée la vérité même qu'il devient et le nominalisme n'est le vrai que dans ce domaine. Il s'ensuit que la formule célèbre de "l'art pour l'art", qui est la vérité même, n'est à tout prendre qu'un beau pléonasme. Telle est l'essence même de l'esthétique et la vraie sauvegarde de notre aristocratisme. L'art est la seule région où l'individu triomphe et où la solitude soit féconde.
C'est pourquoi la vie de John-Antoine Nau ne fut qu'un long éblouissement et c'est ce qui explique qu'un homme qui était tout amour, toute sensibilité, ait vécu comme un goéland, au bord de la mer et loin des hommes.
Jean ROYÈRE.
M. Jules SUPERVIELLE
L'art peut être utile et inutile. J'incline vers l'inutile avec délices mais je comprends fort bien qu'on ne soit pas de mon avis. Ne devons-nous pas des œuvres admirables à l'art social, à l'art catholique et à d'autres arts appliqués ?
Ce n'est point le sujet traité, mais l'auteur qui importe ; on peut composer un chef-d'œuvre en regardant couler une source ou un robinet, voire en leur tournant le dos. Je n'ai pas eu jusqu'ici de préoccupations de moralité dans mes poèmes et si mon subconscient les a connues, j'affirme qu'il n'en a pas référé à
Jules SUPERVIELLE.
M. Paul VALÉRY
Je n'ai pas le loisir d'examiner dans le détail les questions que vous voulez bien me poser : je ne sais même pas si cet examen les laisserait subsister.
Mais je crois bien que M. Montfort est dans le vrai.
Quant à moi, le travail de l'esprit seul m'intéresse ; son objet m'importe assez peu. Littérature, politique, etc... ce sont des applications, suivant le besoin, le jour ou les circonstances...
Paul VALÉRY.
M. Francis VIE-GRIFFIN
On "utilisa" au front des pianos comme combustible ; on a épaulé des terrassements avec des corps pantelants de jeunes hommes ; or, ni l'instrument délicat ne sortit des mains de l'artiste, ni le beau chef-d'œuvre vivant ne sortit des mains du Créateur pour ces fins barbares et bestiales.
Aujourd'hui, il est question d'utiliser, aussi bien l'Art : on chercherait à en façonner je ne sais quel engin de guerre civile. Ne voit-on qu'en occurrence, il perdrait tout principe actif et toute efficacité à être manié, dans un but utilitaire, par des mains impures.
L'Art est rétif aux utilisations basses ; il ne s'accommode ni de politique ni de morale ; il œuvre en beauté pour la Beauté et, quand son labeur s'est affirmé en une œuvre, celle-ci implique, en son équilibre joyeux, cette perfection de la Vie où s'efforcent, semble-t-il, les politiciens et les moralistes de bonne foi.
 Francis VIE-GRIFFIN.

LE BUCCIN N°7 - [DÉCEMBRE ] 1919

[Titre : LE BUCCIN - Sous-titre [d'après la notice de la BNF] : littéraire, artistique et politique - Dates de publication : 15 juin 1918 (n°1) à août 1921 (n°11) [dernier numéro recensé à la BNF] - Périodicité : irrégulière - Lieu de publication : Bordeaux - Format : 135 x 183 mm - Couverture : imprimée en rouge (titre) et noir sur couverture beige - Pagination :  variable - Prix et abonnements : Non précisé sur le numéro en notre possession - Directeur : Gilbert-Charles - Gérant : L. Traillis - Collaborateurs (liste non exhaustive) : François-Paul Alibert, Henri Bouffard, Maxime Brienne, Jean Choski, Henry Cliquennois, Raymond Cortat, Henri Davezac, Gilbert-Charles, René Groos, Émile Henriot, Guy Lavaud, Jean Lebrau, Marcel Loumaye, Hervé Lucas de Peslouan, Paul Recht, Jacques Ritreix, André Thérive, Jean-Louis Vaudoyer - Adresse (direction) : 67, cours Victor Hugo, Bordeaux - Dépositaire : La Maison Française, 37, rue Falguière, Paris (XVe) - Imprimé sur les presses de l'Imprimerie Coopérative, 16, rue Saint-Siméon (Bordeaux)]
LE BUCCIN
2me année - Cahier 7 ([Décembre] 1919)
[Date de publication : [Décembre] 1919 - Couverture : Année, Cahier, Titre (en rouge), Sommaire, Dépôt à Paris - 2e de couverture : muette - 3e de couverture : Sommaires des deux derniers numéros (15 juillet 1919 et octobre 1919)  - 4e de couverture : Le Buccin publie des Poëmes, Nouvelles, Essais, Chroniques de : Jean Choski, Henry Cliquennois, Raymond Cortat, Henri Davezac, Gilbert-Charles, René Groos, Marcel Loumaye, Hervé Lucas de Peslouan, Jacques Ritreix, etc. - Pages [62,63,64] : muettes - Page [1] : En-tête (Année, Cahier, Titre, Directeur, Adresse) - Pagination : 64 pages]
Sommaire
NOTRE ENQUÊTE
[Ce questionnaire a été adressé à diverses personnalités du monde des Lettres, dont nous publions les réponses : (Texte de l'enquête donné ci-dessous, partie "Documents") - (p. [1]-2)]
Réponses de : Madame Aurel (p. 3), Roger Allard [daté "22 juillet 1919"] (p. 4), Paul Æschimann [daté "27 juillet 1919"] (p. 5-6), Jacques Bainville (p. 6), Henri Barbusse [daté 2"2 juillet 1919"] (p. 6-7), Pierre Billotey (p. 7), André Billy (p. 8), Paul Blanchart (p. 8-12), Sylvain Bonmariage (p. 13-14), Marcel Boulenger (p. 15), René Boylesve [de l'Académie Française] (p. 15-16), Maurice Caillard (p. 16-17), Blaise Cendrars (p. 17), Henry Cliquennois, Jean Cocteau [daté "19 juillet 1919"] (p. 18), Léon Deffoux (p. 19), Tristan Derême (p. 19-25), Charles Derennes (p. 26-27), Louis Dimier (p. 27-28), Henri Duvernois (p. 29), Francis Eon [daté "20 juillet 1919"] (p. 29-30), J. Ernest-Charles (p. 30-31), Jacques Faneuse (p. 31), Jean de Gourmont (p. 31-32), René Groos (p. 32-34), Albert Lantoine [daté "22 juillet 1919"] (p. 34-35), Guy Lavaud (p. 35), Pierre Lièvre (p. 35-36), Eugène Marsan (p. 36-37), Albert du Moulin (p. 37), Jacques Morland [daté "29 juillet 1919"] (p. 37-38), Alphonse Mortier [daté "Bollène, ce 20 juillet 1919"] (p. 39-40), G. de Pawlowski [daté "19 juillet 1919"] (p. 41), M.-C. Poinsot (p. 41-42), Léo Poldès (p. 42-43), Pierre Reverdy (p. 43-44), Jacques Ritreix (p. 44-46), Joseph Rivière (p. 46), Louis Roubaud ["a répondu dans Le Pays"] (p. 47), Jean Royère (p. 48-49), Guillot de Saix (p. 49), Charles Saunier (p. 49-50), Alphonse Séché (p. 51), Edmond Sée, Jules Supervielle (p. 52), Georges Turpin (p. 53-54), Paul Valéry (p. 54), Francis Vielé-Griffin (p. 54-55), Waldemar George (p. 55-57)
Gilbert-Charles : Conclusion [Voir ci-dessous, partie "Documents"] (p. 57-58)
[CHRONIQUES]
G[ilbert].-Ch[arles].  : Les Livres [Marcel Boulenger : Les Trois Grâces, suivies de Mensonge, Société littéraire de France ; Mme Berthe de Nyse : Des Jardins d'Amour aux jardins funéraires, Tanit ; Alphonse Mortier : Le Témoignage de la Génération sanctifiée, Nouvelle Librairie nationale ; Jules Supervielle : Poèmes, Figuière ; Marcelle Berri : Le Velours rouge. Les "Tablettes" de Saint-Raphaël ; Jean Roux : La Lampe devant l'autel. Les "Tablettes" de Saint-Raphaël ; Charles de Guerville : L'Offrande à l'Amour (Revue des Indépendants) ; Charles Dornier : Les Sillons de gloire (La Maison Française) ; Léon Moussinac : L'Écharpe dénouée (La Maison Française) ; Lénine : Les problèmes du pouvoir des Soviets, Cahiers du Carmel, n°4 (Maison Française)] (p. 59-61)
Documents
NOTRE ENQUÊTE (p. [1]-2)
Monsieur et cher Confrère,
J'entends dire un peu partout, je lis dans différentes publications, qu'au lendemain de la guerre, l'art - sous peine de n'être plus - doit être "utile".

De quelle manière comprenez-vous cette utilité ? Croyez-vous que nous devons faire de l'art social ou de l'art catholique ? Vous ralliez-vous plutôt au point de vue de M. Eugène Montfort, qui écrivait dans les Marges de juillet 1904 : "On veut à présent que la littérature soit utile.

"A la vérité, on ne sait plus ce que c'est que la littérature. Le gros public, ne possédant point de culture littéraire ignore pourquoi il doit lire, comment lire peut lui être bon, et les écrivains, tout le monde l'étant, ignorent pourquoi ils doivent écrire, comment écrire peut être bon. Les uns et les autres ne comprennent plus que toute l'utilité de la littérature est de polir les esprits. Ils ne savent pas que rien n'est plus délicieux qu'un esprit fin, orné et poli, que c'est là le produit le plus cher et le plus rare, et encore qu'une nation n'a de prestige et d'éclat dans le monde qu'autant qu'elle possède beaucoup de ces esprits-là".

Je me permets encore, Monsieur et cher confrère, de vous demander quelle est votre opinion sur l'art pour l'art et ce que vous pensez de l'action politique de l'artiste. Jugez-vous, comme M. Eugène Montfort, que l'artiste se moque complètement de la politique, comme les partisans de l'"art social", que l'artiste doit mettre son œuvre au service de ses convictions, ou comme M. Jacques Rivière (Déclaration de la Nouvelle Revue Française, du 1er juin 1919), que l'artiste, tout en se gardant bien de l'indifférence politique, doit considérer le politique et le littéraire comme des domaines très nettement séparés.

Enfin, croyez-vous que l'artiste doit - dans ses œuvres - se laisser dominer par des préoccupations de moralité ?

On a ouvert des enquêtes similaires avant la guerre, mais nous pensons que maintenant cette consultation peut avoir la valeur d'un coup de sonde.
J'espère, Monsieur et cher Confrère, que vous voudrez bien m'honorer d'une réponse et je vous prie de croire à mes sentiments très distingués.
GILBERT-CHARLES
CONCLUSION (p. 57-58)
I. - Art social, art catholique.
"... l'illusion de "l'art catholique" et celle de l'"art social" doivent cependant être évitées. Ce n'est pas qu'on ne trouve souvent dans l'inspiration catholique matière à des chefs-d'œuvres, mais à condition de ne pas sacrifier un idéal à un autre."
Je souligne. Ainsi parle M. Jean Royère. Il faut aussi signaler que MM. Eugène Marsan, Roger Allard et René Groos - dans de fort belles réponses - s'entendent sur ce point.
Il est assez inutile de dire que je suis de leur avis.
II. - L'Art pour l'Art.
Pas d'art pour l'art. L'art prend racine dans la vie. Il serait vain de le confondre avec elle, encore plus vain et dangereux de les séparer.
M. Tristan Derême a exposé ce point de vue avec une maîtrise que je lui envie.
III. - Art et Politique.
D'abord une rectification. Dans la lettre qui ouvrait l'enquête, j'ai cru pouvoir résumer l'opinion de M. Jacques Rivière. Mais les termes dont je me suis servi sont de moi. Certains ont cru qu'ils étaient de M. Jacques Rivière.
Peut-être m'étais-je mal exprimé. Je prie le directeur de la Nouvelle Revue Française de m'en excuser.
MM. Eugène Marsan et René Groos se sont fort bien expliqués sur les rapports du politique et du littéraire tels qu'on doit les envisager, du moins il me semble.
Il est pauvre de confondre deux actions appartenant à des ordres tout à fait différents. Différents mais non séparés.
Je suppose que l'on me tient quitte de gloses supplémentaires.
IV. - L'Art et la Morale.
"La moralité n'a rien à voir avec l'art, bien entendu ! Le Beau suffit ; le Beau est divin ; le Beau demande toutes les minutes de la vie d'un artiste. Le Bien, par contre, est un idéal populaire ou devrait l'être", écrit M. Marcel Boulenger.
"Se laisser dominer par des préoccupations de moralité ?" Si je songe aux chefs-d'œuvres accomplis par l'humanité, la proposition me fait simplement sourire !" Telle est l'opinion de M. René Boylesve. L'auteur de ce livre charmant : La leçon d'Amour dans un parc, ne pouvait décemment en avoir d'autres. Mais que va-t-on penser de sa réponse à l'Académie, si tant est du moins que les doctes messieurs daignent jeter les yeux sur ces quelques feuilles.
Et M. Henri Duvernois cite Corneille et Balzac. - Corneille : "Dans la poésie, il ne faut pas considérer si les mœurs sont vertueuses, mais si elles sont pareilles à la personne qu'on introduit. Ainsi nous décrit-elle indifféremment les bonnes et les mauvaises actions, sans nous proposer les dernières pour exemple." Ni les premières je suppose !
Tel n'est point l'avis de M. Louis Dimier : "Quant aux égards moraux, il n'y a pas un bon ouvrage qui ne soit tenu de les garder ; puisqu'ils ne diffèrent pas de la vérité de l'existence."
M. Albert du Moulin est du même avis que M. Dimier et nous le fait savoir en deux lignes.
*
*   *
Il me reste donc à remercier tous mes correspondants de la bonne grâce dont ils ont fait preuve alors que tant d'enquêtes auraient pu les lasser. Je dois aussi m'excuser du retard apporté à la publication de leurs réponses. Qu'ils veuillent bien trouver ici l'expression de mes sentiments reconnaissants.
GILBERT-CHARLES.

dimanche 13 février 2011

LA REVUE DORÉE N°10 & 11 - AOÛT & SEPTEMBRE 1902

LA REVUE DORÉE
Nouvelle série - N°10-11 (Août-Septembre 1902)
[Date de publication : Août-Septembre 1902 - Couverture : Prix du numéro (Ce numéro : 80 centimes), Double numérotation (Troisième année (Tome VI), N°30 et 31 [suite de la numérotation de L'Effort de Paris] ; Nouvelle série, N°10 et 11, Août et Septembre 1902), Titre, mention (Ancien "Effort de Paris"), Sommaire, Adresse et Téléphone - 2e de couverture : Titre, Périodicité ("Paraît chaque mois"), Abonnements, Administration, "Les manuscrits, les livres et les revues doivent être adressés à M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL. / Les abonnements, réclamations, changements d'adresse, à M. René JEAN, administrateur, 108, boulevard Haussmann", Présentation (La revue dorée, grâce à sa brillante collaboration, est la tribune véritable où s'exposent les tendances de la littérature moderne. / La revue dorée accueille tous les talents, sans distinction de groupes ni d'écoles. / La revue dorée est absolument indépendante et en dehors de toute politique ; il y sera traité de toutes les questions de Littérature, d'Art, de Critique, de Sociologie, de Philosophie, de Science, etc."), "Les manuscrits ne sont pas rendus.", "Jours de réception : les lundis et jeudis de 5 h. 1/2 à 7h. du soir (Téléphone 294-70)" - 3e de couverture : Encarts publicitaires pour "Étude G. Klein et Cie", " Gardella, Graveur héraldiste", "Toutes les élégantes soucieuses de leur beauté emploient le Glyco-Rose (Fluide adoucissant)" ; En vente aux bureaux de la Revue dorée : Les petites heures, poèmes de Georges Casella. Couverture illustrée de P.-F. Namur. 3,50 / Diptyque, par Madeleine de Valcombe, roman, format gd in-8°. Couverture de P.-Franz Namur. 3,00 / Le dégoût, poésies de J. Duchange. 3,00 / Hymne d'amour, poème de Jacques Duchange. 3,50 / La télégraphie sans fil expliquée au public, brochure grand in-8° illustrée, par Richard Popp. 1,50 / Sous presse : Un homme à l'amour, roman illustré de 35 dessins, par José Engel, édition de luxe sur papier glacé. En souscription. 3,50 - 4e de couverture : Vient de paraître : Georges Casella / Les petites heures / Éditions de la Revue dorée / Librairie J. Victorion, 4, rue Dupuytren, Paris, 1902 - 4 pages bleues non numérotées en fin de numéro : Page [I] ("Maison artistique du Phonographe Edison" ; Sommaire du numéro de Juillet) ; Page [II] (Publicités pour "Installations Électriques : Maison spéciale, 108, boulevard Haussmann", "Royale Reinette ! Liqueur exquise à base de vieille eau-de-vie de cidre / Menthe-Pastille tonique rafraîchissante" ; Page [III] ("Bières du Nord / Grande Brasserie centrale de Clary-en-Cambrésis / Demandez tous la Bière Brasseur" ; "Accumulateurs M. P. Transportables / S'adresser pour démonstration et renseignements, 108, boulevard Haussmann" ; Coupures de journaux : Le Courrier de la Presse / L'Argus) ; Page [IV] (La Renaissance Latine [Sommaire du numéro de Septembre 1902] ; Va paraître : La Revue Théâtrale, La plus luxueuse, la mieux informée, la mieux illustrée ; Spectacles [programme des théâtres]) - Pagination : 62 pages + 2 pages muettes]
Sommaire
ENQUÊTE SUR LA COURTISANE (p. [1]-25)
[A la suite d'événements récents, la Revue dorée a ouvert une enquête sur l'utilité et l'influence de la courtisane. / Les questions posées sont : / I. Pensez-vous que l'influence des courtisanes soit favorable au développement des civilisations et que cette influence ait été réelle et efficace sur les civilisations qui nous précédèrent ? / II. Croyez-vous que la présence des courtisanes dans la cité, soit conforme à l'évolution des sociétés modernes ? / III. Êtes-vous partisan de l'ingérence de l'État dans la vie des courtisanes ? / Voici par ordre alphabétique, les premières réponses qui sont parvenues à M. Georges Casella. (p. [1])]
Réponses de : Paul Adam (p. [I]-3), Maurice Barrès (p. 3), Marcel Boulenger [daté "Chantilly, 31 août"] (p. 3-4), Félicien Champsaur [daté "Saint-Martin Vésuvie, 23 août"] (p. 5), Diraison-Seylor [daté "Portsall, 28 août"] (p. 6-7), Franc-Nohain (p. 7), Ernest Gaubert (p. 7-8), J.-C. Holl (p. 8-9), René Jean (p. 9-11), Jean de la Hire (p. 11-12), Charles Léandre (p. 13), André Lebey [daté "de Venise"] (p. 14), Georges Lecomte [daté "Merville, 1er septembre 1905"] (p. 14-16), Jean Lorrain [daté "Plombières, ce 31 août"] (p. 16), Henri Malo (p. 17), Robert de Montesquiou (p. 17-19), Louis Payen (p. 20-21), Edmond Pilon (p. 21-23), Rachilde (p. 23-24), Octave Uzanne [daté "Saint-Pierre-en-Port, ce 24 août 1902"] (p. 24-25) ["Lire la suite de l'enquête sur la Courtisane dans le prochain numéro de la Revue dorée, auquel nous reportons les réponses de MM. Henry de Régnier, Willy, Binet-Valmer, Jacques Duchange, Albert Erlande, A. Gilbert de Voisins, Paul-Louis Garnier, Marcel Batillat, Edmond Jaloux, Gaston Salandri, Pierre de Querlon, etc... etc.]
Jacques Duchange : Le Fou (p. 26-28)

Frédéric Lamm : Ancêtres (p. 29-32)

Achille Segard : D'après Goya, poème [daté "Madrid, 1900"] (p. 33-34)

André Malécot : Odelettes familières : Nocturne [daté "10 juin 1902"] (p. 35-36), Méprise [daté "26 juin 1902] (p. 36), poèmes (p. 35-36)
Louis Payen : L'enfant malade, poème (p. 37)
Marcel Clavié : Offrande, poème [A la très chère] (p. 38)

J.-C. Holl : Tombée du soir, poème [daté "Mars 1900"] (p. 38-39)

Henry Alix : Regrets, poème (p. 39)
CHRONIQUES
Henri Malo  : Le Théâtre [La Compagnie Fermière (vallée du Mont-Dore) : Blanchette, l'Honneur ; sur la qualité des spectacles et l'influence d'Antoine en province] (p. 40-41)
P[ierre]. de Querlon, Louis Payen, Georges Casella : Les Livres [La Confession de Nicaise, par Pierre Valdagne (Librairie Ollendorff) - p. 42-43 ; Réflexions sur Nietzsche, par Paul-Louis Garnier (Édition de l'Ermitage) - signé P. de Querlon, p. 43 ; Poèmes de Chevreuse, par Henri Degron - p. 43-44 ; La Liaison fâcheuse, roman par Pierre de Querlon - p. 44 ; L'Immoraliste, par André Gide - p. 45-46 ; La banale Histoire, par Léon Bocquet - signé Louis Payen, p. 46 ; Les Vies parallèles, roman de Grande Ville, par Marius-Ary Leblond (Eugène Fasquelle, éditeur) - p. 46-47 ; La Foi nouvelle, recueil de poèmes, précédé d'un manifeste par les poètes de l'École Française (Eugène Fasquelle, éditeur) - p. 47 ; L'Arriviste, roman, par Félicien Champsaur (Albin Michel, éditeur) - p. 48 ; Histoire de Lucie, fille perdue et criminelle, par Saint-Georges de Bouhélier (Eugène Fasquelle, éditeur) - signé G. C., p. 48-49 ; La Vie d'un Poète, Essai sur Lenau, par Jacques Saly-Stern - p. 49-50 ; Diptyque, par M. de Valcombe (Revue dorée, éditeur) - p. 50-51 ; Hélène (Mercure de France, éditeur), Le Jasmin (Renaissance latine, éditeur) - p. 51-52 ; Le Triomphe de la Rose, par Maxime Formont (Lemerre, éditeur) - p. 52 ; Les Passantes, par François de Nion (Revue blanche, éditeur) - signé Georges Casella, p. 52-53 ; Six antans d'ingénuité, par Paul d'Orfeuil - signé G. C., p. 53-54 ; La Chevauchée d'Hélios, par Claudius Laroussarie - p. 54] (p. 42-54)
Richard Popp : La Science [La Télégraphie sans fil expliquée au public (suite) - A suivre] (p. 54-59)
René JeanLes Revues [La Renaissance latine progresse chaque jour. Son numéro d'août contient des articles du plus haut intérêt... ; Dans La Plume René-Albert Fleury chante les splendeurs de nos cathédrales gothiques... ; Les Poèmes seront lus par tous ceux qu'attire la magique sonorité des vers : Henri de Régnier y publie un magnifique sonnet... ; L'œuvre d'art international : La vie poétique à Lille de Léon Bocquet... ; La Revue Septentrionale : Une étude sur Jules Breton... ; Aujourd'hui, des notes d'art d'Edmond Pilon... ; Le Penseur : l'âme maternelle de J.-C. Holl ; Le poète somptuaire, H. Fleischmann, remplit les colonnes de La Flamme et de La Revue Mauve du bruit de ses colères... ; L'action Méridionale : E. Gaubert, H. Rigal, etc. ; La Revue Provinciale : Albert Vidal, Paul Villa ; La Revue du Bien, La Critique, La Simple Revue, l'Idée Libre, La Pensée, La Revue Libre, La Revue Stéphanoise, Le Sonnet, Le Promontoire, La Sylphide, Le Gotha Français, etc., etc. ; Dans Le Tout-Lyon, ces vers de Pol Levengard adressés à Hector Fleischmann... (p. 60-61)
*** : Échos [Notre confrère, M. Victor Thomas, sous ce titre : L'Épreuve a eu l'initiative de grouper les reproductions des œuvres principales des maîtres hollandais et flamands. Il faut le remercier d'avoir eu l'heureuse idée de mettre à la portée de tous cette merveilleuse flore artistique. La revue d'art, L'Épreuve, paraîtra prochainement.] (p. 62)

samedi 12 février 2011

LA REVUE DORÉE N°2 - DÉCEMBRE 1901

[Titre : LA REVUE DORÉE - Née de la fusion de : L'Effort de Paris et de Messidor - Dates de publication : Novembre 1901 (n°1) à mars 1903 (n°17) ou juin 1903 - Périodicité : mensuelle - Lieu de publication : Paris - Format : 140 x 225 mm - Couverture : imprimée en marron ou doré sur couverture beige - Pagination :  variable ; pagination suivie - Prix et abonnements : Le numéro = 50 centimes ; Abonnement = 6 francs par an (Paris), 6, 50 francs par an (Départements), 8 francs (Étranger) - Directeur : Jacques Duchange - Rédacteur en chef : Louis Payen - Secrétaire général : Georges Casella - Gérant : Em. Pivoteau - Collaborateurs (liste non exhaustive, complétée d'après Roméo Arbour) : Paul Adam, Henri Alix, René d’Avril, Charles Baudelaire, [Jean-]Gustave Binet-Valmer, Léon Bocquet, Jules Bois, Georges Casella, Félicien Champsaur, Marcel Clavié, Jacques Duchange, Albert Erlande, Paul-Louis Garnier, Ernest Gaubert, J.-C. Holl, René Jean, Gustave Kahn, Frédéric Lamm, Émile Lante, André Lebey, Camille Lemonnier, André Malécot, Henri Malot, Louis Payen, Edmond Pilon, Richard Popp, Michel Puy, Pierre de Querlon, Xavier de Ricard, Henri Rigal, J.-H. Rosny aîné, Achille Segard, G. de Teysson, Madeleine de Valcombe [Madeleine Sureau], Ch. Verrier, A. Gilbert de Voisins, Emile Vuillermoz - Adresse (direction) : 4, place Wagram, Paris (XVIIe), puis 108, Boulevard Haussmann, Paris (VIIIe) - Imprimé sur les presses de l'Imprimerie Pivoteau et Fils, Saint-Amand (Cher)]
LA REVUE DORÉE
Nouvelle série - N°2 (Décembre 1901)
[Date de publication : Décembre 1901 - Couverture : Prix du numéro, Double numérotation (Deuxième année (Tome III), N°22 [suite de la numérotation de L'Effort de Paris] ; Nouvelle série, N°2, Décembre 1901), Titre, mention (Ancien "Effort de Paris"), Sommaire, Adresse et Téléphone - 2e de couverture : Titre, Périodicité ("Paraît le 15 de chaque mois"), Abonnements, Équipe de direction, "Les manuscrits, les livres et les revues doivent être adressés à M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL. / Les abonnements, réclamations, changements d'adresse, à M. G. Bouron, administrateur, 4, Place Wagram", Présentation (La revue dorée, grâce à sa brillante collaboration, est la tribune véritable où s'exposent les tendances de la littérature moderne. / La revue dorée accueille tous les talents, sans distinction de groupes ni d'écoles. / La revue dorée est absolument indépendante et en dehors de toute politique ; il y sera traité de toutes les questions de Littérature, d'Art, de Critique, de Sociologie, de Philosophie, de Science, etc. / La revue dorée, résultat de la fusion de l'Effort de Paris avec Messidor, est adressée aux abonnés de ces deux publications."), "Les manuscrits ne sont pas rendus.", "Jours de réception : les lundis et jeudis de 5 h. 1/2 à 7h. du soir (Téléphone 294-70)" - 3e de couverture : De nos collaborateurs / Derniers ouvrages parus, ouvrages à paraître (liste de titres parus ou en préparation de Paul Adam, G. Binet-Valmer, Albert Brandenbourg, Georges Casella, Félicien Champsaur, J. Duchange, André Fontainas, Remy de Gourmont, J.-C. Holl, Gustave Kahn, E. Lante, Maurice Magre, Henri Malo, Stuart Merrill, Albert Mockel, F. de Neufville, Louis Payen, Edmond Pilon, Adolphe Retté, J.-H. Rosny, Achille Segard, M. de Valcombe, Émile Verhaeren, Francis Viellé-Griffin (sic), A. Gilbert de Voisins, Richard Wémau  - 4e de couverture : A paraître prochainement : Jacques Duchange / Un homme à l'amour / roman de mœurs contemporaines / Illustrations de José Engel / Édition de La revue dorée / (En souscription au prix de 3 fr. le volume, aux Bureaux de la Revue) - 4 pages jaunes non numérotées en fin de numéro : Page [I] (Sommaire du numéro de Novembre ; Vient de paraître : G. Binet-Valmer / Le Gamin Tendre / Société du Mercure de France) ; Page [II] (Publicités pour "Installations Électriques : Maison spéciale, 108, boulevard Haussmann", "L'Argus de la Presse" ; Page [III] (Primes à nos abonnés ; Le Courrier de la Presse ; Maison philocartiste Internationale "Giorgi", Via Serpentini, 73, Rome) ; Page [IV] (Revues à lire [liste de titres], Programmes de Janvier [théâtres]) - Pagination : 40 pages]
Sommaire
Paul Adam : Narcisse et la Servante (fragment), dialogue (p. [409]-416)
J.-C. Holl : Le Miroir, poème [Mon âme en images, à paraître] (p. 417)

A. Gilbert de Voisins : Latitudes (I Lever de rideau / II La Grenade / La fumée interdite), [Au caïd Ali ben Ouari Benabid - daté Tougourt, 1879 - A suivre] (p. 418-423)

M. de Valcombe : Diptyque II, [La première partie a paru dans le n° de novembre - A suivre] (p. 424-429)

René Jean : Gustave Moreau (p. 430-434)

CHRONIQUES
E. Vuillermoz  : La Musique [Sur Grisélidis de Massenet à l'Opéra-Comique] (p. 435-438)
G. de Teysson : Les Théâtres [L'Énigme de Paul Hervieu ; Les Balances de Courteline chez Antoine ; Au Téléphone, de MM. Lorde et Ch. Foley ; Le capitaine Blomet de Bergerat ; L'Auréole, de M. Deval à l'Athénée ; La Bascule, de Maurice Donnay au Gymnase ; au Théâtre Gémier : Vie Publique et Une Blanche de Lucien Gleize...] (p. 439-442)
G[eorges]. C[asella]. : Les Livres [Le Gamin Tendre, par G. Binet-Valmer (Mercure de France) (p. 443-445) - Reçu : Une syrinx aux lèvres, de Henry Rigal ; Le Socialisme de M. Millerand et le Socialisme de Napoléon, par Arsène Couvreur, édition de la Revue Libre ; Au prochain : Le dernier des Allobroges, Egois et Idéa, par P. Gourmand ; A la Gloire de Lille, par Émile Lante (p. 445)] (p. 443-445)
L[ouis]. P[ayen].Les Poètes [Le chant des routes et des déroutes, par Léon Deubel (Edition de la "Vie meilleure") (p. 446) - Une Syrinx aux lèvres, par Henry Rigal (p. 446-447) - Au prochain : Le tourment de l'unité, par Adrien Mithouard ; La ronde des cygnes, par Armand Praviel] (p. 446-447)
*** : Échos [Nos bons amis (voir "Document" ci-dessous) ; Achille Segard, notre brillant collaborateur, que M. Leroy-Beaulieu, dans son discours du 7 Décembre, appelait le "Missionnaire des Lettres françaises" revient à peine d'un voyage de conférences en Orient, qu'il annonce son prochain départ pour St-Pétersbourg. Nos vœux les plus sincères l'accompagnent.] (p. 448)
Document
ÉCHOS : "Nos bons amis"
Sur l'impériale d'un omnibus deux jeunes gens, tous deux attachés à la rédaction d'une importante et méridionale revue de jeunes, parlent d'un des poètes - et non le moindre - de leur groupe. Leur verbe haut en accent ne nous permet d'ignorer aucune de leurs appréciations.

- Tu as lu son volume. Il est fini... il se répète... s'imite lui-même. Ce garçon est coulé... s'est déconsidéré par une vie incohérente et sans dignité.

- Si on lui proposait de décrocher la lune avec les dents pourvu qu'on le nomme secrétaire de quelque chose ou qu'on mette son nom dans les journaux, il accepterait d'enthousiasme.

... - C'est un enfant. C'est très bien d'être enfant quelques temps, mais il faut enfin savoir ce que l'on fait.

... - Il s'est maintenant associé à la bande Croisset, Richepin, etc... Il y est d'ailleurs bien à sa place, car il n'est autre chose qu'un rejeton du romantisme, un de ces poètes qui font des vers à la Rostand. C'est là sa voie.

Ils parlaient, et le vent n'emporta pas seul leurs paroles.

Renvoyé au jeune poète de la librairie Fasquelle.
Sources d'informations : Site des REVUES LITTÉRAIRES

jeudi 10 février 2011

LA WALLONIE N°10 (CONSACRÉ A PIERRE QUILLARD) - OCTOBRE 1890

LA WALLONIE
5e année - N°10 - Numéro consacré à Pierre Quillard (Octobre 1890)
[Date de publication : Octobre 1890 - Couverture illustrée par Auguste Donnay : Numéro consacré à Pierre Quillard, Titre, Date - 2e de couverture : Encarts pour Les Entretiens Politiques  et Littéraires / L'Art Moderne / Mercure de France / Art & Critique - 3e de couverture : de nos Collaborateurs : A* [Albert Mockel], Chantefable un peu naïve (à paraître prochainement) ; Jules Bois, Au delà (à paraître prochainement) ; Hector Chainaye, L'Ame des choses ; Achille Delaroche, Aénor (à paraître prochainement) ; Célestin Demblon, Contes mélancoliques, Le Roitelet ; Camille Lemonnier, Le Possédé ; Charles Van Lerberghe, Les Flaireurs ; Grégoire Le Roy, Mon Cœur pleure d'autrefois ; Maurice Maeterlinck, Serres chaudes, La Princesse Maleine, Les Aveugles, L'Intruse ; Stéphane Mallarmé, Poèmes d'Edgar Poe, Villiers de l'Isle Adam, Pages (à paraître) ; Stuart Merrill, Les Gammes, Les Fastes (sous presse) ; Jean Moréas, Les Cantilènes, Le Pèlerin passionné (sous presse) ; Gabriel Mourey, Crépuscules d'Ame, Flammes mortes ; Pierre-M. Olin, Mes Mémoires ; Pierre Quillard, La Fille aux mains coupées, La Gloire du Verbe (sous presse) ; Henri de Régnier : Épisodes, Poèmes anciens et romanesques ; Adolphe Retté, Cloches en la Nuit, Une belle Dame passa (à paraître), La Forêt bruissante ("), La seule Nuit (") ; Albert Saint-Paul, Scènes de Bal, Pétales de Nacre (à paraître prochainement) ; Fernand Severin, Le Lys ; Émile Verhaeren, Les Soirs, Les Débâcles, Les Flambeaux Noirs (à paraître prochainement) ; Francis Vielé-Griffin, Ancaeus, Joies  - 4e de couverture : Année (5e), Numéro, Titre, Sous-Titre, Directeurs (Albert Mockel, Pierre-M. Olin et Henri de Régnier), Adresses, Abonnement, Sommaire, Prix du numéro - Pagination : 32 pages]
Sommaire
PIERRE QUILLARD
Ephraïm Mikhael, article [note : "Œuvres de Ephraïm Mikhael. Poésies et poèmes en prose. Un volume de la petite bibliothèque littéraire, chez Alphonse Lemerre, à Paris" - en épigraphe, extrait de "La forêt sacrée" de Mikhael : "Je le sais bien, je le sais bien, nous nous aimons / Et nous marchons parmi les princes de la terre. / Mais mon désir s'en va toujours vers le mystère / Du pays merveilleux que je n'ai pas foulé / Et même près de toi je me sens exilé."] (p. [321]-324)
La Peur d'aimer, sonnet [A José Maria de Hérédia] (p. [325])

Goetterdaemmerung, sonnet [en épigraphe : "Heil, siegendes Licht"] (p. [326])

Le Prince d'Avalon, poème [A Henri de Régnier] (p. 327-328)

Les Frères d'Armes, poème en prose [à Stuart Merrill] (p. [329]-330)

Chambre d'Amour, poème (p. [331])
Lied, poème (p. [331]-332)
La Mort inutile, poème [A Grégoire Le Roy - en épigraphe, citation de P. Vergilius Maro : "Curae non ipsa in morte relinquunt"] (p. 332-333)

En Morvan, poème [A Jacques Derbanne] (p. 333)
Cristal, poème [A Emile Gallé] (p. 334)
Messe des Morts, poème [A Bernard Lazare] : les Orgues [en épigraphe : "Requiem aeternam dona eis, Domine"] (p. [335]-336). - les Violons [en épigraphe : "Et lux perpetua luceat eis"] (p. 336-337). - les Vivants [en épigraphe : "Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona eis requiem"] (p. 337-338)

Prologue pour un Poème dialogué, poème (p. [339]-340)
[CHRONIQUES]
Henry van de Velde : Notes sur l'Art ["Sur ce thème : Salon de Bruxelles"] (p. 341-343)

A[lbert]. M[ockel]. : Chronique littéraire [Lettres de l'ouvreuse, chez Vanier, Paris (p. 343-344) ; Tendresse, par Henri de Braisne, chez Vanier, 16 pages (p. 344) ; A Trépas, par Dauphin Meunier, joliment imprimé par Vaillant-Carmanne, pour Léon Vanier, 150 exempl. (p. 344-345) ; Miettte, par Henri Maubel, chez Savine, Paris, joli petit livre imprimé par Mme Monnom (p. 346-347) ; Maxime, a chimerical tale, par Arnold Goffin, Charles Vos, Bruxelles (p. 347-348) ; Les Noces de Sathan, par Jules Bois et Les Lys noirs, par Albert Jhouney (p. 348-349) (p. 343-349)

A[lbert]. M[ockel]. : Petite Chronique [Tous les vers contenus en cette livraison, - à part le Prologue pour un poème dialogué - sont extraits de la Gloire du Verbe, livre qui va paraître, d'ici peu de jours, chez Bailly, à Paris. Le Prologue est, croyons-nous, la première pièce aux rythmes libres que publia Pierre Quillard ; La Plume annonce le portrait de Maurice Maeterlinck, à paraître en l'un des plus prochains n°... ; La Jeune Belgique a lu la petite note de notre dernier n° ; elle s'est impatientée, et voici qu'elle imprime : "La Wallonie veut avoir la première place !" etc., etc. Nullement, chère consœur... ; Concert Lamoureux. Une incroyable clarté que nul orchestre ne peut obtenir, sauf peut-être l'orchestre royal de Saxe... ; M. Stuart Merrill nous prie d'insérer la lettre suivante, dont nous le remercions vivement...] (p. 349-352)
Document
LETTRE DE STUART MERRILL A ALBERT MOCKEL (p. 352)
M. Stuart Merrill nous prie d'insérer la lettre suivante dont nous le remercions vivement :
A M. Albert Mockel, directeur de LA WALLONIE.
Mon cher ami,
Dans le dernier numéro des Écrits pour l'art, je lis, signée par M. Eugène Thebault, une Polémique où vous êtes aussi injustement que violemment attaqué.
Je n'aurais pas à intervenir dans le débat, si ma position aux Écrits n'était plus qu'équivoque. On sait, en effet, que j'ai continué, d'abord sans le dire, puis ouvertement, la subvention accordée aux Écrits par le regretté Gaston Dubedat. Mais voici une occasion de déclarer, à vous et à tous ceux qui avez été mis en cause par M. René Ghil, que je n'ai pris, ne prends et ne prendrai aucune part à la direction des Écrits pour l'art. Cette revue, je la mets à la disposition de mon ami René Ghil, pour la défense d'idées que je juge, sans les partager toutes, dignes de l'attention des lettrés. Je lui prête ma collaboration financière et littéraire ; là s'arrête mon rôle aux Écrits, où je n'ai ni plus, ni moins de droits que le plus récent des abonnés.
Croyez donc à toute mon amitié.
Votre
STUART MERRILL.

mercredi 9 février 2011

LA WALLONIE N°5 (CONSACRÉ A ÉMILE VERHAEREN) - MAI 1890

[Titre : LA WALLONIE - Sous-titre : Revue mensuelle de littérature et d'art - Continue : L'élan littéraire - Dates de publication : 15 juin 1886 (n°1) à juillet-août 1892 (n°7-8 ?) + un dernier fascicule ( décembre 1892) - Périodicité : mensuelle - Lieux de publication : Liège (Belgique) - Format : 132 x 199 mm - Couverture : imprimée en noire sur couverture beige ; à partir de 1889, illustration de couverture par Auguste Donnay - Pagination :  32 pages ; pagination suivie - Prix et abonnements : Le numéro = 50 centimes ; Abonnement = 5 francs par an. Union postale = 6 fr. 50 - Fondateur : Albert Mockel - Directeurs : Albert Mockel auquel s'associent  Gustave Rahlenbeck et Maurice Siville (dès la création), puis Ernest Mahaim (pour quelques mois),  puis, constituant une nouvelle direction avec Mockel, Pierre-Marie Olin, et Henri de Régnier - Collaborateurs (liste non exhaustive) : Barbey d'Aurevilly, Paul Bourget, Armand et Hector Chainaye, Georges et Jules Destrée, Auguste Donnay, Charles Delchevalerie, Célestin Demblon, Max Elskamp, André Fontainas, Garnir, René Ghil, André Gide (André Walter), Iwan Gilkin, Albert Giraud, Arnold Goffin, José-Maria de Heredia, Gustave Kahn, Georges Khnopff, Tristan Klingsor, Hubert Krains, Bernard Lazare, Camille Lemonnier, Grégoire Le Roy, Pierre Louÿs, Maurice Maeterlinck, Ernest Mahaim, Stéphane Mallarmé, Stuart Merrill, Albert Mockel, Jean Moréas, Charles Morice, Xavier Neujean (Reivax), Pierre-Marie Olin, Maurice des Ombiaux, Maurice du Plessys, Pierre Quillard, Gustave Rahlenbeck, Henri de Régnier, Édouard Remouchamps, Adolphe Retté, Georges Rodenbach, Maurice Siville, Hubert Stiernet, Paul Valéry, Henry Van de Velde, Émile Verhaeren, Paul Verlaine, Francis Vielé-Griffin, Vierset, Maurice Wilmotte - Adresse (direction) : 8, rue St-Adalbert, Liège (Belgique) - Rédaction : 307, puis 317, Avenue Louise, Bruxelles - Imprimé sur les presses de H. Vaillant-Carmanne, à Liège]
LA WALLONIE
5e année - N°5 - Numéro consacré à M. Émile Verhaeren (Mai 1890)
[Date de publication : Mai 1890 - Couverture illustrée par Auguste Donnay : Numéro consacré à M. Émile Verhaeren, Titre, Date - 2e de couverture : Encarts pour L'Art Moderne ; Viennent de paraître : Scènes de Bal, livre de vers, par Alb. St-Paul / Les Débâcles, par Émile Verhaeren / Cloches en la Nuit, par Adolphe Retté / L'Art en Exil, roman, par G. Rodenbach / Serres Chaudes, par Maurice Maeterlinck ; Mercure de France ; Art & Critique ; En souscription dans nos bureaux : Crépuscules d'âme, Livre de vers par Gabriel Mourey, 25 exemplaires sur Japon, à 5 francs, sont à souscrire - 3e de couverture : Œuvres de Émile Verhaeren (bibliographie) ; Poèmes anciens et romanesques par Henri de Régnier, Chez Bailly, 11, Chaussée d'Antin, Paris ; Entretiens Politiques & Littéraires ; Quelques collections de La Wallonie (1886, 1887, 1888 et 1889) sont en vente au prix de 6 francs ; La Wallonie est en vente / A Liège : Chez MM. Gnusé ; George ; D'Heur ; Brandt ; Aubette du Pont d'Avroy / A Bruxelles : Chez MM. Rosez, libraire ; Istace, libraire, et Lacomblez, libraire / A Gand : Chez MM. A Hoste, libraire, rue des Champs ; Wennewitz (Muquard), libraire, rue des Champs ; Vuilsteke, libraire, rue aux Vaches / A Anvers : chez Mme Ve De Vetter, rempart Ste-Catherine / A Paris : Chez MM. Vanier, libraire, 19, Quai St-Michel ; Savine, libraire, 18, rue Drouot, et à la Librairie Nouvelle, rue de la Boétie, 3  - 4e de couverture : Année (5e), Numéro, Titre, Sous-Titre, Directeurs (Albert Mockel et Pierre-M. Olin), Adresses, Abonnement, Sommaire, Prix du numéro - Pagination : 32 pages]
Sommaire
ÉMILE VERHAEREN
Le Silencieusement, poème [daté 1889] (p. [145]-146)
Une Promenade, prose [daté 1889] (p. [147]-149)

Un Soir, poème [daté 1888] (p. [150]-151)

Un Réveil, nouvelle [daté 1888] (p. [152]-158)

Sais-je où ?, poème [daté 1890] (p. [159])

Une Nuit, poème [daté 1887] (p. [160])
L'Aquarium, poème en prose [daté 1889] (p. [161]-162)
Quelques-uns, poème [daté 1887] (p. [163])

En Biscaye, poème en prose [daté 1888] (p. [164]-165)

Le Polder, poème [daté 1884] (p. [166])

Sonnet, poème [daté 1889] (p. [167])

Les Maîtres du Siècle, article [à propos de l'exposition des portraits du siècle] (p. [168]-174)
[CHRONIQUES]
***  : Petite Chronique [Vient de mourir, tout jeune, M. Gaston Dubédat, fondateur des Écrits pour l'Art. Nous n'avons pas à rappeler les tendances de cette si artistique et sincère revue qui fut à un moment d'un si haut intérêt, diminuée depuis par des discussions ainsi que de médiocres recrues. M. Dubédat qui se refusait à écrire lui-même s'est fait généreusement le soutien et le défenseur de cette hardie tentative. De pareils caractères sont trop rares pour que tout artiste ne participe à ce deuil - La saison des Concerts Populaires de Bruxelles a été clôturée par une incomparable festivité... - La Wallonie paraîtra en numéro double pour juin et juillet. Nous pouvons annoncer d'importants fragments de Jean Moréas ; Notre collaborateur Maurice Maeterlinck a réédité la Princesse Maleine. Après son succès, il y était en quelque sorte obligé et cette publication a été une joie pour ceux qui n'avaient pu se procurer d'exemplaire de la première édition (édition privée)... - On annonce sous peu la publication d'un nouveau drame de Maurice Maeterlinck : Les Aveugles, chez Lacomblez, à Bruxelles - Ont paru chez Harper, à New York, des Poèmes en prose française merveilleusement traduits par Stuart Merrill ; les principaux de ceux qui firent avec notre ami le voyage transatlantique : Louis Bertrand, Baudelaire, Villiers de l'Isle Adam, Stéphane Mallarmé, Huysmans, Henri de Régnier, Mikhaël, Delaroche, Hennequin, Hector Chainaye, Ch. Eudes Bonin] (p. [175]-176)
Source d'informations : Site de l'ARLLFB

lundi 7 février 2011

LES TABLETTES (HORS SÉRIE) - MAI 1912

LES TABLETTES
Hors Série : "A la mémoire d'Albert Fleury" (Mai 1912)
[Date de publication : Mai 1912 - Couverture : Titre, Date, "Fascicule entièrement consacré A la mémoire d'Albert Fleury", Collaborateurs et contenu, Numéro Hors Série, Prix du numéro, Tampon au chiffre de la revue, Adresse - 2e de couverture : Titre, Date, Sommaire, Abonnements - 3e de couverture : Œuvres d'Albert Fleury (suit une bibliographie), "On trouve Les Tablettes, à Paris :  ; Rive gauche : chez Benard, galeries de l'Odéon ; Rive droite : chez Stock, 155, rue Saint-Honoré ; En Province : Librairie Léon Ribaut, 6, rue Saint-Louis, Pau, Avis ("La publication de la Revue n'est pas régulière. / L'abonnement comprend dix numéros formant deux séries de cinq numéros, dont chacune a l'importance d'un volume de 250 pages environ. / Le présent fascicule est hors série. Cependant nous en ferons le service gracieusement à nos abonnés et à toute personne qui souscrira pour deux séries avant le 1er août prochain. / Les abonnements partent de la deuxième série, dont un numéro est paru. / Les collections de la première série, devenues rares, sont vendues 5 francs. / Le prochain fascicule paraîtra en juillet.")  - 4e de couverture : Titre, Sous-titre, Rédaction, "Les Tablettes ne sont l'organe d'aucun Groupe, d'aucune École littéraire. Elles ne relèvent d'aucune formule, et tendent seulement à être une Revue d'Art pur et de Beauté. Toutes les idées, toutes les opinions y sont accueillies pourvu qu'elles soient exprimées avec style et noblesse. / Les Tablettes ne publient que de l'inédit. / Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. / Chaque auteur est responsable de ses articles. / La reproduction et la traduction des matières publiées dans Les Tablettes sont réservées. // Toutes les communications concernant Les Tablettes doivent être adressées à M. Camille SCHILTZ, 11bis, rue de Maubeuge, à Paris. / Les auteurs peuvent envoyer leurs ouvrages à celui des rédacteurs par qui ils veulent les voir critiqués. // La revue reçoit le dernier dimanche de chaque mois, de deux à quatre heures, chez M. Ernest DUFOUR, 6, Cours Marigny, à Vincennes." - Page [1] : Faux-titre (Les Tablettes, "A la mémoire d'Albert Fleury", Collaborateurs, Date) - Page [2] : muette - Page [XX] : muette - Pagination : 100 + XX pages]
Sommaire
Maurice Beaubourg : L'Agnus Dei de Verlaine, le Dies irae de Fleury (p. [3]-10)
Michel Abadie : Stances pour Albert Fleury, poème [I (p. 11-12) daté "Pau, 6 septembre 1910", II (p. 13-14) daté "Savigny, 29 février 1912] (p. 11-14)

Péladan : D'autres diront la sincérité [Portrait photographique hors texte d'Albert Fleury intercalé entre les pages 16 et 17] (p. 15-19)

Edmond Pilon : Le "Pierrot" d'Albert Fleury (p. 20-23)
Francis Jammes : Sur le Tombeau d'Albert Fleury [A Michel Abadie] (p. 24-25)
Ernest Dufour : Pour Albert Fleury, poème (p. 26-27)

Henri Strentz : Épilogue [A la mémoire d'Albert Fleury] (p. 28-30)
Laurent Savigny : Oui, apportez des lys [épigraphe : "Manibus date lilia plenis"] (p. 31-32)
Jacques Noir : A Albert Fleury, poème [daté "24 mars 1912"] (p. 33-34)

Jean Florence : Albert Fleury a beaucoup écrit (p. 35-36)

Camille Schiltz : Albert Fleury [A Mademoiselle Françoise Fleury] (p. 37-57)
PAGES CHOISIES DANS L'ŒUVRE D'ALBERT FLEURY
Albert Fleury : Heureux qui, dans les nuits opaques et funèbres... [autographe daté d'avril 1910]  (p. [58])
La Direction : Nous avons choisi dans chacun des recueils d'Albert Fleury une pièce qui nous a paru montrer une des formes de son talent et de sa pensée... (p. 59)
LES POÈMES
de Paroles vers Elle : Oh ! dis, ne veux-tu pas qu'un soir de pourpres roses... (p. 60)

de Sur la Route : Rêve de gloire [A Monsieur Cyprien Godebski] (p. 61)

de Impressions grises : Quand tu n'auras plus rien à dire à ma tristesse... (p. 62-63)

de Pierrot : Elle est partie avec ton âme dans ses cheveux... (p. 64-65)

des Automnes et des Soirs : Promenade matinale (p. 66-69), Au Carrefour de la Douleur [Au Rév. Père B. et à Francis Jammes] (p. 70-74)
POÈMES INÉDITS
Stances [A ma chère Françoise pour ses vingt et un ans - daté "3 Janvier 1906"] (p. 75-76)

Mon rêve était trop grand sans doute... (p. 77)

A M. C. [daté "11 Août 1910"] (p. 78)
LES PROSES
Paul Verlaine et Stéphane Mallarmé [La Revue naturiste. - Janvier 1900](p. 79-91)

Promenades d'un Solitaire (p. 92-97)
TABLE DES MATIÈRES
(p. 99-100)
[CHRONIQUES]
[Ernest] D[ufour].  : Les Livres [L'Art idéaliste et mystique, J. Péladan (Sansot et Cie, édit., 3 fr. 50) - (p. [I]-II) ; Le Crépuscule du Monde, Jean Thogorma (Falque, édit.) - (p. II-III) ; Le Futurisme, Mafarka le futuriste, Marinetti - (p. III-VI) ; Une ancienne Muscadine, Fortunée Hamelin. Lettres inédites - (p. VI-VII) ; Accusé de Réception (p. VII-VIII).] (p. [I]-VIII)

Ernest Dufour, Camille Schiltz : Les Revues [L'Effort. - Avec le talent d'un spirituel conteur, d'un critique habile et érudit, d'un polémiste ardent, je loue en M. J.-R. Bloch la générosité d'accueillir le mot "social" dans sa revue et lui souhaite du bonheur dans son espérance... ; Pan tient à justifier son titre par la collaboration promise de M. Marc Stéphane ; rubrique : ésotérisme et théosophie... ; Les Horizons, et pour y faire splendir le soleil de votre gloire et de la beauté, M. Messemin vous a ménagé le charme nostalgique de ses paysages... ; Le Spectateur. - Revue d'une importance considérable pour nous, qui éclaire d'une science nouvelle la manifestation de l'Idée... ; Vers et Prose. - Je n'ai que la place pour louer M. Gaston Danville... ; Propos mensuels de Louis Merlet. - Étrange cette longue affirmation d'une individualité... ; Le Parvis. - Pourquoi demander votre place ? vous avez largement le droit d'entrer, l'assistance est un peu mêlée, mais ça ne manque pas de femmes... ; La Renaissance contemporaine. - Je crois spirituel de répondre à M. Séché (l'expression de l'amour dans la poésie contemporaine) cette phrase d'Eliphas Lévi : "Lorsque Dieu créa le monde, il projeta un cteïs d'ombre égal à son désir créateur"... - signés Ernest Dufour ; Les Marges. - C'est la revue qu'on est impatient de recevoir et dont on a hâte de couper les pages, parce qu'on sait que tout y est de bon choix et de rare qualité... ; Les Cahiers du Centre ont consacré, en octobre, un fascicule à Stéphane Servant, dont la science, le talent, le long et laborieux effort trouvent là une première récompense... ; L'Ile sonnante, elle aussi, a sa petite anthologie ; mais n'y sont accueillis que les poètes qui ont passé de ce monde dans l'autre... ; La Revue du Temps présent s'est faite l'organe de cette Littérature spiritualiste dont j'ai, naguère, un peu souri, parce que je ne crois pas qu'une étiquette modifie en rien ce qui est et doit rester la Littérature tout court... ; Accusé de réception : Le Beffroi, La Plume, Les Loups, Les Facettes, Le Divan, Les Feuillets, L'Œil de Veau, Isis. - signés Camille Schiltz] (p. IX-XIV)
Ernest Dufour, La Direction : Échos [Dans le numéro prochain, Les Tablettes commenceront une œuvre de haute tenue littéraire : Sagesse et Folie, de Tristan Muzayre, œuvre posthume de Louis Filliol... - signé Ernest Dufour ; En Barbarie. - Sous ce titre, nous lutterons selon notre puissance contre la laideur envahissante. ; La Mi-Carême. - Est-il encore temps d'en parler ?... ; Ohé les patriotes ! Au milieu des chars, j'étais très loin place de la Concorde, j'ai vu flotter un drapeau national escorté d'une fanfare, dans ce cortège grotesque... ; La rue des Lavandières-Sainte-Opportune changera son beau nom contre celui de Édouard-Colonne... - signé E. Dufour ; Le 19 avril, à l'Athénée-Saint-Germain, M. Gustave Kahn, parlait des Poètes. Il a lu cette page de M. Saint-Georges de Bouhélier sur Albert Fleury... ; A nos Lecteurs. - Les Tablettes ont eu jusqu'à présent l'incontestable mérite de la rareté. Elles le doivent à des causes diverses, dont une nous aura été extrêmement pénible. Maintenant, notre réorganisation est chose accomplie, et nous pouvons promettre de paraître un peu plus souvent. Que nos lecteurs nous y aident en devenant des abonnés ! Pour les y encourager, nous avons décidé d'offrir ce fascicule, qui est hors série, à toute personne dont l'abonnement nous parviendra avant le 1er août prochain. / Nous avons en réserve de nombreuses pages inédites d'Albert Fleury : poèmes, articles, notes, correspondance, que nous publierons successivement. / Notre prochain fascicule, qui paraîtra en juillet, contiendra un article sur les Écoles, malheureusement inachevé, mais, en compensation, riche de vérités et de réflexions que d'aucuns ne manqueront pas de trouver piquantes. - signé La Direction] (p. XV-XIX)
Document iconographique
Portrait photographique hors texte d'Albert Fleury