mercredi 25 juillet 2012

L'ILE SONNANTE N° 19 - OCTOBRE 1911

L'ILE SONNANTE
N° 19 (Octobre 1911)
[Date de publication : Octobre 1911 - Couverture : Série (2e), Numéro, Date, Titre (en rouge), Sous-titre, Périodicité ("Paraissant tous les deux mois"), Sommaire, Prix du numéro, Adresse - 2e de couverture : Titre, Adresse, Rédaction ("Le Mardi de 5 heures et demie à 7 heures et demie (sauf du 1er Mai au 1er Octobre)"), Comité de Rédaction, Mentions ("Adresser toutes les communications à M. Michel Puy, 21, rue Rousselet, Paris (VIIe)", "Les manuscrits peuvent aussi être déposés chez MM. Charles Callet, 23, rue de Vaugirard, Paris, 6e (le samedi soir de 9 à 11 h.), Édouard Gazanion, 67, rue Caulaincourt, Paris, 18e (le mercredi de 5 à 7 h.), et Louis Pergaud, 3, rue Marguerin, Paris, 14e (les 2 premiers mercredis du mois, de 9 à 11 h. s.)", "Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles", "Les manuscrits seront retournés aux auteurs qui en feront la demande, mais l'Administration de la Revue décline toute responsabilité en ce qui concerne les manuscrits qui viendraient à être perdus ou détruits.", "Les 10 numéros de la 2me série de L'Ile Sonnante paraîtront aux dates suivantes : 1er novembre et 1er décembre 1910, 1er janvier, 1er février, 1er mars, 1er avril, 1er mai, 1er juin, 1er juillet, 1er octobre et 1er décembre 1911"), Abonnement, Abonnement d'essai (3 numéros : 1 franc) - 3e de couverture : Titre, Adresse, "Publie chaque année environ 300 pages in-8", Extrait des sommaires des deux premières séries, Publicités pour la "Galerie Marseille et Vildrac" et Le Courrier de la Presse - 4e de couverture : Service des Revues (Alceste ; L'Amitié de France ; L'Art décoratif ; L'Art libre ; Le Beffroi ; Les Cahiers du Centre ; La Chronique des Lettres françaises ; Le Chroniqueur de Paris ; Le Divan ; Les Droits de l'Homme ; L'Effort ; Les Facettes ; Le Feu ; Les Feuillets ; Le Florilège ; La Forge ; Les Guêpes ; L'Heure qui sonne ; Les Hommes du Jour ;  Les Loups ; Les Marches de l'Est ; Les Marches du Sud-Ouest ; Les Marges ; Nouvelles de la République des Lettres ; La Nouvelle Revue Française ; L'Occident ; Pan ; Le Penseur ; La Phalange ; Poesia ; Poésie ; Propos ; La Renaissance Contemporaine ; La Revue septentrionale ; La Revue du Traditionnisme ; Le Rythme ; Les Rubriques Nouvelles ; Le Spectateur ; Les Tablettes ; Le Thyrse ; Vers et Prose ; La Vogue Française) - Pagination : 48 pages]
Sommaire
Georges Tournefeuille : Aquarelles Pathétiques, poème (p. [273]-276)
Michel Puy : La Crise du Français et l'Enseignement secondaire ["Ces pages sont extraites de Montrevel-Satan, 2eme cahier de l'Epopée camisarde, sous presse" - Mémoires d'un Camisard restitués] (p. [277]-287)

Tristan Derême : Petit Poème, poème (p. [288]-289)

E. Viala : Histoire de plein air, conte [daté "25 mai"] (p. [290]-293)

Jean Bruant : A ses Mânes, poème (p. [294]-296)

Charles Callet : Visions païennes (Extrait de Sigalion le conteur), récit (p. [297]-302)
Marcel Martinet : Offrande, poème (p. [303])
Pol Simonnet : Poèmes : Rue Provinciale (p. [304]-305) ; Minuit sur le Mail (p. 306), poèmes [datés "Septembre 1910"] (p. [304]-306)
CHRONIQUES
Louis Pergaud  : Les Romans [Isabelle, par André Gide - p. 308-309 ; La Mère et l'Enfant, par Ch.-Louis Philippe (La Nouvelle Revue Française) ; Dans le Peuple, par Maxime Gorki, traduit par Serge Perky (Juven) ; L'Offrande au Mystère, par Pierre Fons (Sansot) - p. 309 ; Une Commande de l’État, par Vernay-Ramondi (Sansot) ; Une Âme Laïque, par André Marceron (Sansot) - p. 309-310 ; Odile, par Prosper Dor (Sansot) ; Les Amants raisonnables, par Talasan Giafféri (Sansot) ; Une Mort, par Valentine de Saint-Point (E. Figuière) ; Mort de quelqu'un, par Jules Romains (E. Figuière) - p. 310 ; La Rencontre dans le carrefour, par P.-J. Jouve (E. Figuière) - p. 311 ; L'Aube sur le village, par Louis Dumont (E. Figuière) - p. 310-311 ; Le Couple, par Aurel (E. Figuière) ; Les Charbons du Foyer, par Philéas Lebesgue (La Phalange) ; Ya Ya ou le Roman d'un jeune homme pur, par Léon-Marie Thylienne (Société belge d'éditions) ; Parfieu et Martin, par Charles-Henri Hirsch (Fasquelle) ; La boîte à musique, par Helbé (Sansot) ; C'est la Vie, par Paul Labat (Sansot) - p. 311 ; La politique de Saint-Gengoult, par Gabriel Maurière (Juven) - p. 312 ; Le Napoléon, par Alfred Bock, traduit de l'allemand par Raymond Darsiles (Les Cahiers du Centre) - p. 311-312 ; Plumes d'oie et plumes d'aigle, par Robert Scheffer (Ed. de Pan) ; Les Moutons noirs, par B. Reynold, 3 actes en prose (E. Figuière) ; Le Fils du silence, par Han Ryner (E. Figuière) ; Les expériences d'Asthénéïa au jardin de la connaissance (Gastein Serge) ; Nouvel essai sur l'intensisme en poésie, par Ch. de Saint-Cyr (M. Rivière) - p. 312] (p. [307]-312)

Michel Puy : Littérature [Nouveaux Prétextes (Mercure de France), par André Gide - p. [313]-314 ; En flânant de Messine à Cadix (Fayard), par Eugène Montfort - p. 314 ; Les Visages de l’Égypte, par Joseph Billiet - p. 314-315 ; Metchnikoff, philosophe (Falque), par Fernand Divoire - p. 315] (p. [313]-315)
Louis Mandin : Revues et Journaux [De toutes les revues lues par un public nombreux, il n'en est guère qu'une, le Mercure, qui soit ouverte à toutes les formes du talent contemporain. Trois publications se maintiennent en tête des jeunes revues : la Nouvelle Revue française, la Phalange et les Marges. La Nouvelle Revue française donne beaucoup de place à la critique... ; Dans les Marges, le Gouffre, conte de Valère Bernard, des poèmes charmants de Julien Ochsé, et d'excellents articles critiques... ; C'est par les Marges qu'Eugène Montfort a lancé cette question du latin qui fait maintenant tant de bruit, et sur laquelle la Phalange a ouvert une enquête dont nous parlerons. ; Le Feu, sous la direction d’Émile Sicard, que secondent à Paris Gazanion et Carco, est toujours la première des revues de province. ; La Renaissance contemporaine vient de terminer son enquête sur la situation des jeunes écrivains... ; Les Rubriques nouvelles, mensuelles, et les Droits du Peuple, hebdomadaires, mènent une vigoureuse campagne pour une régénération littéraire. Nicolas Beauduin y prodigue son inlassable fécondité ; Les Marches du Sud-Ouest se distinguent par le luxe de leur typographie et par leur large indépendance, qui n'a rien d'un éclectisme sans caractère. Toutes nos félicitations à Olivier Bag, fondateur et directeur de cette revue. ; Compliments aussi à Léon Vérane pour Les Facettes, qui font briller la jeune poésie à Toulon. ; Les Tablettes, qui ont consacré leur numéro de mai à Francis Jammes, donnent, dans celui de juillet, des vers puissants d'Albert Fleury, des fragments tirés d'un roman de Georges Polti, un récit de Louis Estève, etc. ; Le Spectateur est une revue très sérieuse, mais non ennuyeuse, et elle est bien écrite. ; La Revue du Temps présent a aussi beaucoup de tenue. Elle soutient un idéalisme un peu académique... ; Au Divan, les noms sympathiques de Martineau, Thaly, Eon ; A l'Amitié de France, Paul Claudel ; aux Propos, Louis Merlet, qui y parle du Rhin en poète évocateur. ; Dans le Penseur, M. Thiaudière écrit : "La grande masse se soucie de la poésie autant qu'un poisson d'une pomme, pour parler comme Musset."... ; Dans Les Guêpes, de St-Tartarin d'Albon, Jean-Marc, enfant terrible, raconte à sa nourrice qu'il fait peur aux hommes, et qu'il n'a qu'à faire irruption dans un café pour mettre les consommateurs en fuite. Jean-Marc est content, et sa nounou aussi : il la fait rire. ; Voici des revues naissantes : La Vie française, qui annonce la collaboration de MM. Larguier, Fauchois, Salmon, Gregh, etc. ; la Revue Indépendante, qui publie des vers de Léon Deubel et Paul Castiaux, des articles critiques d'Alexandre Mercereau. ; Et voici des revues belges, le Florilège, d'Anvers, Joyeuse, de Namur, le Farfadet, de Verviers ; une revue suisse, les Feuillets. ; Nous constatons avec plaisir que, depuis quelque temps, la grande presse accorde un peu plus d'attention qu'autrefois à la littérature. L'Intransigeant avec les Treize (pour combien d'unités Divoire compte-t-il dans ce chiffre ?), Paris-Journal, avec Charles Morice et Le Cardonnel, l'Action et le Siècle, avec Albert Saint-Paul et Souchon, ont donné l'exemple. Le Journal s'est mis - ou remis - à rendre compte des livres et des revues, et enfin le Temps, immobile pendant tant d'années, a fait un bon pas en avant, en accueillant des écrivains tels que Remy de Gourmont. Je trouve de celui-ci, dans le numéro du 3 juillet, un excellent article sur Paul Fort. M. de Gourmont y définit Vers et Prose un "admirable recueil anthologique, qui rassemble ce qu'il y a de plus éclatant dans la littérature contemporaine." ; Memento : Les Hommes du Jour, avec un bel article de Louis Nazzi sur le dessinateur Poulbot. - Le Thyrse. - Le Chroniqueur de Paris. - La Monarchie française. - Arthénice. - La Revue artistique. - Revue du Traditionnisme. - La Revue septentrionale. ; Que devient Poésia ? Le Futurisme a remporté un succès éclatant : on a supprimé la Joconde.] (p. 315-318)
R[oger]. F[rène]. : Notes [Variations du goût littéraire]  (p. 318-320)

mardi 24 juillet 2012

L'ILE SONNANTE N°11 - NOVEMBRE 1910 (300e BILLET !)

L'ILE SONNANTE
N°11 (Novembre 1910)
[Date de publication : Novembre 1910 - Couverture : Série (2e), Numéro, Date, Titre (en rouge), Sous-titre, Périodicité (Paraissant tous les mois), Sommaire, Prix du numéro, Adresse - 2e de couverture : Titre, Adresse, Rédaction ("Le Mardi de 5 heures et demie à 7 heures et demie"), Comité de Rédaction, Mentions ("Adresser toutes les communications à M. Michel Puy, 21, rue Rousselet, Paris (VIIe)", "Les manuscrits peuvent aussi être déposés chez MM. Charles Callet, 23, rue de Vaugirard, Paris, 6e (le samedi soir de 9 à 11 h.), Édouard Gazanion, 67, rue Caulaincourt, Paris, 18e (le mercredi de 5 à 7 h.), et Louis Pergaud, 6, rue des Ursulines, Paris, 5e (le mercredi soir, de 9 h. à 11 h.)", "Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles", "Les manuscrits seront retournés aux auteurs qui en feront la demande, mais l'Administration de la Revue décline toute responsabilité en ce qui concerne les manuscrits qui viendraient à être perdus ou détruits.", "La revue ne paraît pas pendant les mois d'août et de septembre."), Abonnement, Abonnement d'essai (3 numéros : 1 franc) - 3e de couverture : Livres récents (liste), Publicité pour Le Courrier de la Presse - 4e de couverture : Revues à lire (Arlequin ; L'art libre ; Les Bandeaux d'or ; Le Beffroi ; Le Centaure ; La chronique des lettres françaises ; Le Divan ; Le Feu ; Les Guêpes ; Isis ; Les Marges ; Mercure de France ; La Nouvelle Revue Française ; L'Occident ; Pan ; La Phalange ; Les Poèmes ; Propos ; Les Rubriques Nouvelles ; Le Spectateur ; Vers et Prose) - Bas de Page 32 : Gérant, Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Théo Varlet : Poèmes : Flânerie marine [daté "Cassis, août 1909"] (p. [1]-3) ; Bucolique [daté "Cassis, mai 1910"] (p. 3), poèmes (p. [1]-3)
Han Ryner : Le Cinquième Évangile (fragment), roman (p. [4]-6)

Henri Martineau : Vers, poème (p. [7]-8)

Charles Callet : L'Ombre, conte [Conte ancien pour Han Ryner] (p. [10]-14)

Marcel Martinet : Nocturne, poème (p. [15])

Jean Bruant : Aux Sources trop humaines ou la Désillusion d'une Élégie [en épigraphe, citation de l’Élégie III de Louise Labé : "Le tems met fin aux fonteines humides"], poèmes (p. [16]-18)
Serge Evans : Le Magot brisé, conte/poème en prose (p. [19]-23)
[CHRONIQUES]
Charles Callet  : Littérature [Louis Pergaud. - De Goupil à Margot, Histoire de Bêtes (Mercure de France) - p. [24]-25 ; Edmond Pilon. - Portraits tendres et pathétiques (Mercure de France) - p. 25 ; Manoel Gahisto. - L'Illimité, roman (Le Beffroi) - p. 25 ; J.-Louis Merlet. - La Vierge saoûle (Paris) - p. 25 ; Michel della Torre. - Essai sur la dramaturgie de M. Saint-Georges de Bouhélier (Bruges, The St. Catherine Press) - p. 25-26 ; Auguste Aumaître. - Rustica (Sansot) - p. 26 ; Jean Héritier. - Une critique de Chantecler (Sansot) - p. 26 ; Blanche Sahuqué. - L'Amour découronné, roman (Sansot) - p. 27 ; Hélène Lafont. - L'Appel de la Mer, roman (Vers et Prose) - p. 27 ; Maurice de la Perrière. - Le Jeu de l'Amour et de la Vie (Sansot) - p. 27 ; Memento : Les Contes du Pays noir, Essai de comédie urbaine, par Marc Le Guet, 2e édition. Librairie du Progrès, Lyon - p. 27] (p. [24]-27)

Édouard Gazanion : Les Revues [Il semblait bien que les vacances dussent apporter à tant de de discussions littéraires l'apaisement que tous nous attendions. Le retour à la nature a fait oublier mainte querelle vétilleuse et les revues abondent en souvenirs de voyage. M. Gide (Nouvelle Revue Française) délaisse l'âpre polémique pour les posadas du Val d'Andorre et les baignades dans l'eau glacée des gaves, M. Gabriel Mourey exalte "la beauté d'Assise". J'ignore quel périple put captiver M. Rémy de Gourmont, mais M. Eugène Montfort s'en retourna à Naples, pour réjouir notre hiver des "Flâneries en Méditerranée" qu'il nous promet dans Vers et Prose... ; Cependant Mme Delarue-Mardrus, reine orientale, nous entraîne jusqu'en Turquie : Brousse, Scutari, Constantinople. Sur la valse de ses vers tournent, jusqu'à l'extase, des derviches. Plus loin encore, en Chine, mais une Chine fantasque et féerique que nous révèle : La Phalange, salue et sautille la révérencieuse "Laideronnette, impératrice des pagodes", de M. René Chalupt... ; Aux antipodes du Céleste Empire, M. Daniel Thaly chante, dans Pan, la martiniquaise, "la capresse aux yeux noirs"... ; Mais Le Feu nous ramène en France... ; M. Jules Romains (La Phalange) anime, unanime allais-je dire... les squares parisiens : on ne saurait lui faire un reproche d'exotisme. ; Dans Le Centaure, M. Albert Fleury découvre, près de Pau, la terrasse de Saint-Savin. Non loin de là, M. Serge Evans (La Revue des Lettres et des Arts) nous confie quel silence baigne "Au pays Basque", le délicieux Cambo ; Seuls, par métier sans doute, les philosophes s'obstinent à ne point désarmer. M. Lasserre attaque M. Bergson, - pragmatisme et scolastique, - et M. Jean Florence nous indique, dans La Phalange, à quelle phase s'est arrêté le débat... ; Dans l'Occident, M. Fagus - il y a Faguet et Fagus - termine sa "Politique de l'histoire de France", il fait le procès du protestantisme... ; De M. Louis Gozzi, dans La Revue des Lettres et des Arts la fin d'un curieux parallèle ; "Deux bohèmes de lettres : Jules Vallès et Verlaine... ; Enfin, toutes les revues rendent un touchant et unanime hommage à la mémoire de M. Marcel Chabrier, si soudainement emporté le 2 septembre dernier... ; A lire. - Le Thyrse, n°1 de la douzième année ; Paris-Coulisses : au Vaisseau de Paris, un des plus émouvants poèmes de M. Louis Mandin... ; Les Poèmes : Paysage, par M. Vincent Muselli... ; Les Flèches ; La Voile Latine ; La Renaissance contemporaine avec la Chronique poétique, de Robert Veyssié ; Pan : Repopulation, nouvelle de M. Théo Varlet ; Propos ; Le cynique ; Le Spectateur ; La Chronique des Lettres Françaises ; Le Centaure : Tristesse, poème de M. Charles Vildrac ; Le Divan ; Le Beffroi ; Les Nouvelles de la République des Lettres ; Les Marges ; L'Art libre ; La Revue des Lettres et des Arts : A un ami, poème de Georges Duhamel] (p. [28]-30)
L[éon]. D[eubel]. : Notes [Les poètes au Salon d'Automne]  (p. [31]-32)

lundi 23 juillet 2012

L'ILE SONNANTE N°10 - 5 OCTOBRE 1910

L'ILE SONNANTE
N°10 (5 Octobre 1910)
[Date de publication : 5 octobre 1910 - Couverture : Série (1re), Numéro, Date, Titre (en rouge), Sous-titre, Périodicité (Paraissant le 5 de chaque mois), Sommaire, Prix du numéro, Adresse - 2e de couverture : Titre, Adresse, Rédaction ("Le Mardi de 5 heures et demie à 7 heures et demie"), Comité de Rédaction, Mentions ("Adresser toutes les communications à M. Michel Puy, 21, rue Rousselet, Paris (VIIe)", "Les manuscrits peuvent aussi être déposés chez MM. Charles Callet, 23, rue de Vaugirard, Paris, 6e (le samedi soir de 9 à 11 h.), Édouard Gazanion, 67, rue Caulaincourt, Paris, 18e (le mercredi de 5 à 7 h.), et Louis Pergaud, 6, rue des Ursulines, Paris, 5e (le mercredi soir, de 9 h. à 11 h.)", "Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles", "Les manuscrits seront retournés aux auteurs qui en feront la demande, mais l'Administration de la Revue décline toute responsabilité en ce qui concerne les manuscrits qui viendraient à être perdus ou détruits."), Abonnement, Abonnement d'essai (3 numéros : 1 franc) - 3e de couverture : Livres récents (liste), Publicité pour Le Courrier de la Presse - 4e de couverture : muette - Bas de Page 312 : Gérant, Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Léon Deubel : Aux Navires, poème (p. [281])
Albert Vidal : Amour, Amour !, nouvelle (p. [282]-289)

Georges Duhamel : La Jeunesse d'Eloé, poème (p. [290]-292)

Tristan Derême : Petit Poème, poème (p. [293]-294)

Paul Vimereu : L'heure de Minuit, conte/poème en prose (p. [295]-296)

Jean-Marc Bernard : Poèmes : Crépuscule (p. [297]) ; Nostalgie (p. [297]-298), poèmes (p. [297]-298)
[CHRONIQUES]
Ch[arles]. Callet  : Littérature [Han Ryner. - Jusqu'à l'Ame, drame moderne en deux actes (éd. de l'Hexagramme; 4, rue Lamark) - p. [299]-300 ; Marc Stéphane. - Aphorismes, Boutades et Cris de révolte ; Mémoires d'un Camisard, les Dragonnades (Cabinet du Pamphlétaire, 91, rue Perronet, Neuilly) - p. 300-301 ; Francis Jammes. - Ma fille Bernadette (Mercure de France) - p. 301 ; Charles Péguy. - Le Mystère de la Charité de Jeanne d'Arc (Cahiers de la Quinzaine) - p. 301-302 ; André Spire. - Israël Zangwill (Cahiers de la Quinzaine) - p. 302-303 ; Théodore Cotelle. - Le Son des Âmes (Sansot) - p. 303 ; Paul Bourget. - La Dame qui a perdu son peintre (Plon et Nourrit) - p. 303 ; Marcel Rogniat. - Péchés de Jeunesse (Sansot) - p. 303] (p. [299]-303)

Michel Puy : Les Revues [Un grand nombre de revues, à l'occasion de la mort de Moréas, ont rendu à ce bon poète un juste hommage. M. Guy Lavaud, dans Pan (juin-juillet) nous explique pourquoi il estime que Moréas n'est pas un Grand poète... ; Moréas à son lit de mort déclarait : "Il n'y a ni classiques ni romantiques." Il faut malgré cela qu'on en fasse l'annonciateur d'une Renaissance classique. Fausse renaissance, s'il faut en croire M. Jean Royère qui, dans La Phalange (20 août) affirme, à propos d'une prétendue rénovation de la tragédie, que "Luce de Lancival est toujours vivant, qu'il sévit à Orange et qu'il menace même la Comédie française", ou M. Léon Bazalgette qui, dans Pan (août-septembre) exprime son admiration pour Verhaeren, ou encore M. Vielé-Griffin qui, dans l'Occident écrit : "On naît tous les jours Occidental, on ne renaît jamais rien du tout." Au contraire, M. G.-M. Rodrigue, dans le Thyrse (juillet) découvre que la poésie s'oriente vers un classicisme, que "l'heure n'est plus de l'originalité à outrance" et que "la tendance nouvelle est d'être humain avant tout."... ; M. Remy de Gourmont est un des écrivains qui ont le plus d'influence sur la jeunesse. Il lui a appris à regarder les choses sous plusieurs aspects différents ; ainsi les idées les mieux établies perdent de leur certitude, mais rayonnent en éveillant autour d'elles un essaim d'idées nouvelles. Le sceptique évite de se prononcer entre elles pour s'accorder le plaisir de les aimer toutes : car chacune à un moment apparaît vraie et féconde. Dans la Nouvelle Revue Française (1er avril), M. André Gide s'est attaché à analyser ce que cette attitude a d'inquiétant. Tout en essayant de rendre justice à M. de Gourmont, il est choqué de sa haine pour la pudeur et le pour le christianisme. Et il met presque en doute son amour des sciences... ; Ce ne sont pas deux hommes, mais deux tendances qui sont en présence. M. Charles-Henry Hirsch, dans le Mercure de France (1er mai) définit avec exactitude la manière de M. de Gourmont et celle de M. Gide... ; Mais la discussion n'est pas close. M. Gide avait voulu fixer les limites de la pensée de M. de Gourmont. M. Eugène Montfort à son tour, dans les Marges, prétend fixer celles de la pensée de M. Gide. Je ne sais pas s'il faut le suivre quand il l'accuse d'opportunisme littéraire. Mais il semble bien avoir touché le point sensible en le taquinant sur ses tendances protestantes. Ce qui le prouverait, c'est le soin même qu'a mis M. Gide, dans la Nouvelle Revue Française (1er juillet) à se défendre contre une telle imputation... ; Dans le Thyrse (août), M. Georges Buisseret assure que "l'heure est passée des démolisseurs comme Renan, France, Gourmont et qu'elle est en faveur d'un Claudel, d'un Bergson, d'un Verhaeren, qui construisent." ; Dans la Flamme (20 juin), M. Émile d'Arcourt se pique de mettre tout le monde d'accord. " Ces jeunes gens à cheveux blancs, dit-il, Gide ou Gourmont, nous indiffèrent également."... ; Revues Nouvelles. - Les Nouvelles de la République des Lettres, dirigées par notre collaborateur André Salmon, nous promettent un excellent recueil de littérature et une amusante potinière. ; Le Cynique, revue bruxelloise à son second numéro, a déjà reçu des lettres de protestation de ses lecteurs. "Toutes ces missives, déclare-t-il, eurent l'effet d'un pet dans du mastic." ; A lire. - L'Âme latine : Le Régime féodal, par M. Louis Thomas ; L'Amitié de France : des études sur Chantecler, par MM. J. Loisel et Georges Dumesnil ; Les Argonautes : Les deux siestes, par M. Albert Saint-Paul ; Le Beffroi : Pen Men, par M. Gahisto ; Le Centaure : des poèmes de M. Albert Fleury ; Le Divan : Lourds commentaires sur un auteur léger, par M. Jean-Marc Bernard ; Le Feu : La visite muette, par M. Julien Ochsé ; Le Florilège : La Mer de nacre, par M. Eugène Marsan ; La Nouvelle Revue française : Jacques l’Égoïste, nouvelle de M. Jean Giraudoux ; Le Penseur : Éternité, par M. Alfred Ruffin ; Les Poèmes : des vers de MM. André Lafon et Marcel Martinet ; La Renaissance contemporaine : Symbole, poème de M. Léon Bocquet ; Les Rubriques nouvelles : de l'Intellectuaille, par M. Jean Florence ; Le Spectateur : L'enseignement élémentaire du français, par M. René Martin-Guelliot ; Vers et Prose : des vers de MM. Vielé-Griffin, Albert Mockel, Stuart Merrill, Guy Lavaud, Paul Fort, et une étude sur la philosophie de M. Bergson et le lyrisme contemporain, par M. Tancrède de Visan] (p. [304]-307)
R[oger]. F[rène]. : Notes [En note de bas de page : "Ces lignes nous sont parvenues trop tard pour que nous ayons pu les publier dans notre numéro de juillet." - Le numéro spécial des Guêpes consacré à la mémoire de Jean Moréas, et l'abstention observée par l'Ile Sonnante dans le grandiose choeur de louanges qui a accompagné le poète disparu sont assez symptomatiques d'un état d'esprit très différent de part et d'autre...]  (p. [308]-309)
*** : Table des Matières contenues dans la première série (p. [310]-312)

vendredi 20 juillet 2012

LES TROIS ROSES N°9-10 - FÉVRIER-MARS 1919

LES TROIS ROSES
N°9-10 (Février-Mars 1919)
[Date de publication : Février-Mars 1919 - Couverture : Imprimée en rouge sur couverture crème (Titre) - 2e, 3e et 4e de couverture : muettes - Page [129] : Titre, Numéro, Date, Sommaire, Adresse, Dépositaire - Page [130] : Titre, Fondateur (Justin-Frantz Simon), Direction (Madame J.-F. Simon), Abonnements, Mention ("Adresser tout ce qui concerne la Revue à M-A. Chardon, secrétaire de la rédaction, 24, rue Condorcet, Grenoble."), Sommaires des deux précédents numéros, Mentions ("Reproduction des textes et dessins interdite sauf autorisation. / Les numéros spécimens sont envoyés contre remboursement du prix marqué.") - Bas de Page [160] : Encart publicitaire ('Le Courrier de la Presse"), Gérant, Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
John-Antoine Nau : Avant une prière, poème [précédé d'une présentation du poème par J[ean]. R[oyère]. : "Ce poëme fait partie des Poèmes triviaux, recueil que John Antoine Nau a laissé inachevé et qui paraîtra prochainement en librairie. Avec Sainte Rose de Lima (qui n'a pas encore été publié) Avant une prière est, sans conteste, le chef-d’œuvre du recueil. Il est inutile de souligner, pour des lecteurs artistes, la pureté, l'humilité et l'émotion de cet azur sentimental, la fermeté de la conviction chrétienne, et l'extraordinaire beauté de ce verbe raphaëlique. Il y a longtemps que la poésie française n'avait pas proféré de tels accents. Il me plaît de rappeler ici que John Antoine Nau, Guillaume Apollinaire et Justin-Frantz Simon, morts tous trois en 1918, étaient tous trois de purs croyants dont la poésie est brûlante parce que leur âme était toute ferveur." - bois gravé de Pierre Farrey en pied de poème] (p. 131-133)
André Spire : Associations [daté "septembre 1918"] (p. 134) ; Savez-vous ? [daté "Août 1918"] ; Causerie [daté "1913"] (p. 135), poèmes (p. 134-135)

Justin-Frantz Simon : Legs ; Émergences [daté "Février 1918"], poèmes en vers libres (p. 136)

Guy Lavaud : Imageries des Mers : Golfes [trois sections] (p. 137) ; Une vague ; Iles (p. 138), poème [petit bois gravé de Pierre Farrey en pied de poème] (p. 137-138)
Ernest Tisserand : Les Yeux, poème en vers libres (p. 139-141)

Jean Lebrau : Souhait [A Maurice Fabre], poème (p. 142)

Pierre Reverdy : Fait-divers, poème [petit bois gravé de Pierre Farrey en pied de poème] (p. 143)
Ortiz de Zarate : Portrait de nos Collaborateurs : Ortiz de Zaraté : Auto-portrait, bois gravé (p. [144])
Marcel Drouet : Méditation sur un lys [en épigraphe, citation de Jean Royère : "On peut méditer longuement sur l'obscurité d'un lys" - entre parenthèses, sous la signature, la mention : mort pour la France - bois gravé de Pierre Farrey en pied de poème], poème en prose (p. 145-148)

C. Gandilhon Gens d'Armes : Types de Haute Auvergne : Joueurs de Quilles ; Faneurs et pastoure, sonnets [Au poète Jean Royère, sympathiquement] (p. 149-150)

Marius-Louis Martin : Ballades françaises : Ruisseau ; Cimetière, poèmes en prose [A Paul Fort - précédés d'une présentation des poèmes par [Jean Royère] : "Les deux petits poèmes que Les Trois Roses publient ici avaient été envoyés par l'auteur à Jean Royère en 1910. Marius Martin est mort à Toulon le 1er mai 1912. Il a détruit avant de mourir la plupart de ses œuvres manuscrites et n'a pas dû excepter ces deux petits lieder, les premiers peut-être qu'il ait écrits. Ils n'ont encore paru nulle part. En les publiant, Les Trois Roses accroîtront d'une page, qu'il eût été dommage de perdre, le recueil futur de Marius Martin, riche d'au moins trois plaquettes qui sont entre les mains de Léon Vérane et dont Images au Soleil, une suite de neuf poèmes remarquables, a paru dans La Phalange en 1912 (juillet n°73)."] (p. 151-152)

Jean Royère : Louis de Gonzague Frick : Girandes (Éditions du Carnet-Critique) (p. 153-155)

Fernand Demeure : M. Eugène Montfort et "La Belle-Enfant" (p. 156-159)

*** : Bibliographie [Un livre de Jean Royère. Par la Lumière peints... vient de paraître chez G. Crès. Nous signalons ce nouveau livre de Jean Royère, recueil des poèmes qu'il a composés depuis Sœur de Narcisse nue et l'étudierons dans le prochain numéro des Trois Roses. Il a été tiré de cet ouvrage 5 ex. sur Japon à la forme à 25 fr., 20 ex. sur papier de Rives, à 15 fr., et 300 ex. ordinaires à 3 fr. 50. S'adresser à Crès, 116, bou;. St-Germain, Paris."] (p. [160])

*** : Les Bois gravés des Trois Roses (p. [160])
Document iconographique
Ortiz de Zaraté
Portrait de nos Collaborateurs : Ortiz de Zaraté : Autoportrait (Bois gravé original de Ortiz de Zaraté)
Source bibliographique
LES TROIS ROSES, réédition fac simile de la collection complète, avec notes et présentation d’Étienne-Alain Hubert et des documents inédits, Éditions Grande Nature, 1985.

[En dehors du billet bibliographique consacré au n°11-12 de la revue, le premier posté en ces lieux, qui fut réalisé à partir d'un exemplaire original, les autres billets le seront à partir du fac simile]

jeudi 19 juillet 2012

LES TROIS ROSES N°[7-8] CONSACRÉ A JUSTIN-FRANTZ SIMON - DÉCEMBRE 1918-JANVIER 1919


LES TROIS ROSES
N°[7-8] (Décembre 1918-Janvier 1919)
[Date de publication : Décembre 1918-Janvier 1919 - Couverture : Imprimée en noir sur couverture bleue (Titre), [Livraison non numérotée et non datée] - 2e, 3e et 4e de couverture : muettes - Page [97] : En titre : JUSTIN-FRANTZ SIMON, en épigraphe, citation de Guillaume Apollinaire : "Ceux qui s'exercent à la poésie ne recherchent et n'aiment rien autre que la perfection qui est Dieu lui-même. Et cette divine beauté, cette suprême perfection abandonnerait ceux dont la vie n'a eu pour but que de les découvrir et de les glorifier ? Cela paraît impossible, et, à mon sens, les poètes ont le droit d'espérer après leur mort le bonheur perdurable que procure l'entière connaissance de Dieu, c'est-à-dire de la sublime beauté.", Mention ("Note pour le Bestiaire sur le prétexte de ce vers : QUAND LE BON DIEU L'AURA PERMIS) - Page [98] : Titre, Fondateur (Justin-Frantz Simon), Direction (Madame J.-F. Simon), Abonnements, Mention ("Adresser tout ce qui concerne la Revue à M-A. Chardon, secrétaire de la rédaction, 24, rue Condorcet, Grenoble."), Sommaires des deux derniers numéros, Mentions ("Reproduction des textes et dessins interdite sauf autorisation. / Les numéros spécimens sont envoyés contre remboursement du prix marqué.") - Bas de Page [128] : Adresse, Dépositaire, Encart publicitaire ('Le Courrier de la Presse"), Gérant, Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Justin-Frantz Simon : Promenade [daté "Février 1918" - bois gravé de Gabriel Fournier au-dessus du titre] (p. 99) ; Jeune fille [daté "Juillet 1914" - dessin de Gabriel Ducultit sous le poème] (p. 100-101) ; Ronde [daté "Mars 1918"] (p. 102-103) ; Trajectoire [daté "9 février 1918" - bois gravé de Gabriel Fournier au-dessus du titre] (p. 104-105), poèmes (p. 99-105)
Jean de Cours : "L'Ami" [article consacré à Justin-Frantz Simon] - daté "Paris-Novembre 1918] (p. 106-108)

Justin-Frantz Simon : Épilogue, Noël 1915 (p. 109-110) ; Minuit [daté "Décembre 1917"] (p. 111), poèmes (p. 109-111)

Louis Gillet : In memoriam annorum scholae [article consacré à Justin-Frantz Simon - bois gravé de André Chabert sous l'article] (p. 112-115)
Justin-Frantz Simon : Suite en manière de prélude [daté "1918" - cinq sections - bois gravés de Gabriel Fournier sous la section II (p. 117), au-dessus de la section III (p. 118), et sous le poème (p. 121)], poème (p. 116-121)

Pierre Andry : Simon / Sa Ville, [court article-poème en prose consacré à Justin-Frantz Simon - bois gravé probablement de Gabriel Fournier à gauche du titre] (p. 122)

Fernand Kerl : Croquis voilé / Justin-Frantz Simon, poème en prose [daté "St-Quentin, Décembre 1918" - bois gravé de André Laffitte au-dessus du titre] (p. 123)

Jean Royère : "Renaître !" [article consacré à Justin-Frantz Simon] (p. 124)
Mary Adèle Chardon : Poème [A Madame Justin-Frantz Simon] (p. 125) ; "La lumière réelle..." [A Madame Justin-Frantz Simon - dessin de Gabriel Ducultit sous le poème] (p. 126), poèmes (p. 125-126)
Justin-Frantz Simon : 22 janvier [extrait de journal] (p. 127)

*** : Justin-Frantz Simon (14 avril 1892 - 21 octobre 1918), bibliographie [Dans la nuit, sonnets et pantouns (épuisé) 1908 / Renaître, poème (hors commerce) 1911 / Livret de Vers (édition de la Phalange, Paris) 1913 / Lettres pour des Amis (hors commerce) 1917 / Œuvres inédites : / Salomé, poème dramatique / Épisodes et Paysages, poèmes. Campagne des Vosges, 1914 / Devant la plaine illuminée un soir (prose)] (p. [128])

*** : Les Bois gravés des Trois Roses (p. [96])
Source bibliographique
LES TROIS ROSES, réédition fac simile de la collection complète, avec notes et présentation d’Étienne-Alain Hubert et des documents inédits, Éditions Grande Nature, 1985.

[En dehors du billet bibliographique consacré au n°11-12 de la revue, le premier posté en ces lieux, qui fut réalisé à partir d'un exemplaire original, les autres billets le seront à partir du fac simile]

mercredi 18 juillet 2012

LES TROIS ROSES N°5-6 - OCTOBRE-NOVEMBRE 1918

LES TROIS ROSES
N°5-6 (Octobre-Novembre 1918)
[Date de publication : Octobre-Novembre 1918 - Couverture : Imprimée en noir sur couverture illustrée rose (Titre dans un bois de André Favory, Année) - 2e, 3e et 4e de couverture : muettes - Page [65] : Titre, Numéro, Date, Sommaire, Prix ("Ce Numéro double : 2 fr."), Adresse, Dépositaire - Page [66] : Titre, Fondateur (Justin-Frantz Simon), Direction (Madame J.-F. Simon), Abonnements, Mention ("Adresser tout ce qui concerne la Revue à M-A. Chardon, secrétaire de la rédaction, 24, rue Condorcet, Grenoble."), Sommaires des trois premiers numéros, Mentions ("Reproduction des textes et dessins interdite sauf autorisation. / Les numéros spécimens sont envoyés contre remboursement du prix marqué. / A partir du 1 février, les abonnements subiront l'augmentation suivante : Édition ordinaire 15 fr. Étranger 25 fr. / Édition luxe 30 fr. Étranger 50 fr.") - Bas de Page [96] : Encart publicitaire ('Le Courrier de la Presse"), Gérant, Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
Jean Royère : Justin Frantz Simon [petit bois gravé d'André Favory en pied d'article] (p. 67-72)
Jean Royère : Guillaume Apollinaire (p. 73-74)

Guillaume Apollinaire : L'enfant d'or, sonnet [bois gravé d'André Favory au-dessus du titre] (p. 75)

John-Antoine Nau : Dans la chaleur et le silence, poème [daté "23 janvier 1917"] (p. 76-77)
Georges Périn : La bruyère, poème (p. 77)

Max Jacob : Méditation pour le dimanche des Rameaux, poème (p. 78-79)

André Mora : Fleur spirituelle ! (Poème du Désir, fragment), poème [Pour Pauline Gravier - daté "1918"] (p. 80-81)

Tristan Klingsor : Humoresque, poème en vers libres (p. 82)
Ortiz de Zarate : Nos collaborateurs : Guillaume Apollinaire, bois gravé (p. [83])
Henri Hertz : Étincelles Entre Deux Pôles, poème (p. 84-87)

Paul Eluard : Un seul être, poème [Quatre sections : I. A fait fondre la neige pure... ; II. Flûte et violon... ; III. Que te dire encore, amie ?... ; IV. La mer tout entière rayonne... - daté "1918" - bois gravé d'André Favory au-dessus du titre] (p. 88-89)

Philippe Soupault : La fenêtre ouverte, poème en vers libres [daté "Juillet 1918"] (p. 90)

Fernand Demeure : Poème [Pour Annie] (p. 91)

René Chalupt : D'un paravent de laque, poème [pour Marcel Moszkowski] (p. 92)

Georges-Armand Masson : Le Livre des Récitatifs / Le Dit des Jeux du Monde par Paul Méral (p. 93-94)

Pierre Andry : Souvenir de l'Ami [à propos de Justin-Frantz Simon - bois gravé d'André Favory au-dessus du titre] (p. 95)

*** : Bibliographie [Force Ennemie, le roman de John Antoine Nau qui a inauguré le Prix Goncourt en 1903 vient de paraître en réédition chez Flammarion. Une préface émouvante de Lucien Descaves rend un hommage éclatant à l'art et au caractère de John-Antoine Nau. Les Trois Roses qui virent en John-Antoine Nau un maître de l'art français espèrent que Force Ennemie son roman le plus célèbre atteindra ce qu'on nomme le Grand Public. Cette réédition est, en tout cas, un fait assez rare pour qu'une revue d'art le souligne, s'agissant, cette fois d'un pur artiste et d'un "auteur difficile".] (p. [96])

*** : Les Bois gravés des Trois Roses (p. [96])
Document iconographique
Guillaume Apollinaire
Nos collaborateurs : Guillaume Apollinaire (Bois gravé original de Ortiz de Zaraté)
Source bibliographique
LES TROIS ROSES, réédition fac simile de la collection complète, avec notes et présentation d’Étienne-Alain Hubert et des documents inédits, Éditions Grande Nature, 1985.

[En dehors du billet bibliographique consacré au n°11-12 de la revue, le premier posté en ces lieux, qui fut réalisé à partir d'un exemplaire original, les autres billets le seront à partir du fac simile]

mardi 17 juillet 2012

LES TROIS ROSES N°3-4 - AOÛT-SEPTEMBRE 1918

LES TROIS ROSES
N°3-4 (Août-Septembre 1918)
[Date de publication : Août-Septembre 1918 - Couverture : Imprimée en noir sur couverture illustrée jaune (Titre dans un bois [le mot "Roses" est remplacé par le dessin de la fleur], Illustration [bois], Année - les bois sont de Gabriel Fournier) - 2e, 3e et 4e de couverture : muettes - Page [33] : Titre, Numéro, Date, Sommaire, Prix ("Ce Numéro double : 2 fr."), Adresse, Dépositaire - Page [34] : Titre, Rédacteur en chef (Justin-Frantz Simon), Abonnements, Mention ("Adresser tout ce qui concerne la Revue à M-A. Chardon, secrétaire de la rédaction, 24, rue Condorcet, Grenoble."), Sommaires des deux premiers numéros, Mentions ("Étant donné les difficultés occasionnés par la crise du papier et désireux d'autre part de donner à notre publication l'importance qui convient, nos numéros seront désormais doubles et paraîtront tous les 2 mois. / Il ne sera désormais envoyé de numéro spécimen que contre remboursement du prix marqué. / Reproduction des textes et dessins interdite sauf autorisation.") - Bas de Page [64] : Encart publicitaire ('Le Courrier de la Presse"), Gérant, Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Sommaire
John-Antoine Nau : Le Bateau mort, poème [daté "(1917)"] (p. 35)
Paul Méral : Offrande des montagnes, poème en vers libres [Pour les Trois Roses - bois de Gabriel Fournier au-dessus du titre] (p. 36-37)

Claude Armel : Poème (p. 37)

Paul Valéry : Au Platane, poème [bois de Gabriel Fournier au-dessus du titre] (p. 38-39)
Pierre Reverdy : Vers la Mer (p. 40) ; Médaillon avec cadres (p. 40-41), poèmes (p. 40-41)

Gabriel Fournier : Bois gravé d'après Cézanne (p. 42)

St-Marcellin : Cézanne (p. 43)

Georges Gaudion : Voyages..., poèmes [I. "Vous qui comblez avec vos murs d'ocre, villages..." ; II. "Tout me parle de vous, voyages : le silence..." ; III. "Insatiable, insatiable..." - petit bois gravé de Gabriel Fournier à gauche du titre] (p. 44-45)
Louis Aragon : Pur Jeudi, poème en prose (p. 46)
Fernand Kerl : Égarement, poème en prose (p. 46)

[Ricciotto] Canudo : Les vocifératrices d'Armenohor, poème en vers libres (p. 47)

Justin-Frantz Simon : In memoriam, poème en vers libres [daté "13 août 1918" - petit bois gravé de Gabriel Fournier à gauche du titre] (p. 48)

Ortiz de Zarate : Nos collaborateurs, J.-F. Simon, bois gravé (p. [49])

Louis Mandin : Notre Passion : I. Des obus sont tombés... [daté "Février 1918"] (p. 50-[51]) ; II. Commencement de la suprême crise [daté "Dans la Woëvre, 24 mars 1918, jour des Rameaux"] (p. [51]), poèmes en vers libres [petit bois gravé de Gabriel Fournier à gauche du titre] (p. 50-[51])

Marcole : Resurgam, poème en prose [petit bois gravé de Gabriel Fournier à gauche du titre] (p. 52)

R[ené]. Dessambre : Le Banquet de la Vie, poème en vers libres [bois gravés de Gabriel Fournier au-dessus du titre et sous le poème] (p. 53-56)

André Breton : Façon, poème [en épigraphe : "Chéruit" - bois gravé de Gabriel Fournier à gauche du titre] (p. 57)

Roger Frène : Fragment d'André : Nocturne, poème [trois sections numérotées en chiffres romains] (p. 58-[59])

Jean de Cours : Lettres à l'Amazone [bois gravé de Gabriel Fournier au-dessus du titre] (p. 60-62)

St-Marcellin et Justin-Frantz Simon : Messieurs les Critiques d'Art [petit bois gravé de Gabriel Fournier à gauche du titre] (p. 63)

*** : Note [2e Exposition des Trois-Roses (Galerie E. Fenoglio, Grenoble). - Œuvres de Corneau, Favory, Fournier, Kisling, Lhote, Ortiz. Succès énorme, injures, menaces, caillou dans la mare aux grenouilles. Quelques-unes semblent se réveiller. ; Des Galipettes officielles ; Les Bois gravés des Trois Roses] (p. [64])
Document iconographique
Justin-Frantz Simon
Nos collaborateurs : Justin-Frantz Simon (Bois original de Ortiz de Zaraté)
Source bibliographique
LES TROIS ROSES, réédition fac simile de la collection complète, avec notes et présentation d’Étienne-Alain Hubert et des documents inédits, Éditions Grande Nature, 1985.

[En dehors du billet bibliographique consacré au n°11-12 de la revue, le premier posté en ces lieux, qui fut réalisé à partir d'un exemplaire original, les autres billets le seront à partir du fac simile]

lundi 16 juillet 2012

LES TROIS ROSES N°2 - JUILLET 1918

LES TROIS ROSES
N°2 (Juillet 1918)
[Date de publication : Juillet 1918 - Couverture : Imprimée en noir sur couverture illustrée rouge (Titre dans un bois, Illustration : portrait [bois], Année - les bois sont d'Ortiz de Zarate) - 2e, 3e et 4e de couverture : muettes - Page [17] : Titre, Numéro, Date, Sommaire, Adresse, Dépositaire - Page [18] : Titre, Rédacteur en chef (Justin-Frantz Simon), Présentation (La liste des collaborateurs est augmentée : "Pierre Andry, Claude Armel, André Breton, Jean de Cours, René Chalupt, Fernand Demeure, Tristan Derême, Paul Dermée, René Dessambre, Louis de Gonzague Frick, Georges Gaudion, Henri Hertz, André Hugot, Max Jacob, Francis Jammes, Guy Lavaud, André Laffitte, Jean Lebrau, Louis Mandin, Paul Méral, Albert Mockel, John Antoine Nau, Georges Perrin, Michel Puy, Pierre Reverdy, Henri de Régnier, Étienne Royer, Jean Royère, Justin-Frantz Simon, Ernest Tisserand, Paul Valéry, Francis Vielé-Griffin, etc., etc." - Le dernier paragraphe a été supprimé et remplacé par les deux suivants en caractères gras : "Étant donné les difficultés occasionnés par la crise du papier et désireux d'autre part de donner à notre publication l'importance qui convient, nos numéros seront désormais doubles et paraîtront tous les 2 mois. / Les numéros 3 et 4 paraîtront donc ensemble les premiers jours de septembre. Nous reviendrons aux numéros mensuels dès que les circonstances le permettront."), Abonnements, Mention ("Adresser tout ce qui concerne la Revue à M-A. Chardon, secrétaire de la rédaction, 11, rue Thiers, Grenoble.") - Bas de Page [32] : Encart publicitaire ('Le Courrier de la Presse"), Gérant, Imprimeur - Pagination : 16 pages]
Sommaire
Max Jacob : Méditation sur ma mort (Essai d'un art sans séduction), poème en prose [bois d'Ortiz de Zarate au-dessus du titre] (p. 19-21)
Jean Royère : Lyrisme, poème [A Félix Fénéon - daté "11 avril 1918"] (p. 22)

Ortiz de Zarate : Nos Collaborateurs : Jean Royère, bois original (p. 23)

Ernest Tisserand : Partage, poème en vers libres (p. 24-26)
Paul Dermée : Nocturne, poème [A J. Frantz-Simon - bois d'Ortiz de Zarate au-dessus du titre] (p. 27)

Guy Lavaud : Sirènes, poème [bois d'Ortiz de Zarate à gauche du titre] (p. 28)

André Breton : Âge, poème en prose [A Léon-Paul Fargue - daté "19 février 1916"] (p. 29)

St-Marcellin et André Laffitte : Sur la Peinture moderne (p. 30-31)
XXX. : [Notes] [La conférence Jean Royère. - Les 3 roses avaient organisé pour le 9 juin une manifestation à la mémoire de Claude Debussy et John-Antoine Nau. Notre ami Jean Royère a bien voulu venir de Paris nous entretenir du poète, son ami. Le conférencier et les vers du poète, ainsi que le concert qui suivit ont obtenu auprès d'un public nombreux tout le succès espéré. Remercions ici Mmes Rohart Villot, Martin-Chazaren ; M. Gouy-Pailler qui nous prêtèrent gracieusement leur concours et nos amis Mary-Adèle Chardon et Gabriel Ducultit ; Les bois gravés de Ortiz de Zaraté. - Nous rappelons à nos amis qu'il a été tiré de chacune des variantes du bois La Liseuse, 24 exemplaires numérotés sur simili Japon. Ces épreuves sont en vente dans nos bureaux au prix de 10 fr. / Il a été tiré également du portrait de Jean Royère 20 exemplaires numérotés au prix de 3 fr. ; Ouvrages de nos collaborateurs. - Jean Royère : Sœur de Narcisse nue. J.-A. Nau : Vers la fée Viviane. Max Jacob : Le cornet à dés. Le Phanérogame (à paraître). Pierre Reverdy : Les ardoises du toit. Paul Dermée : Spirales. Justin-Frantz Simon : Livret de vers. On peut se procurer ces ouvrages dans nos bureaux ; Exposition Louise Tagnard ; Exposition Flandrin] (p. [32])
Document iconographique
Jean Royère
Nos Collaborateurs : Jean Royère (Bois original de Ortiz de Zaraté)
Source bibliographique
LES TROIS ROSES, réédition fac simile de la collection complète, avec notes et présentation d’Étienne-Alain Hubert et des documents inédits, Éditions Grande Nature, 1985.

[En dehors du billet bibliographique consacré au n°11-12 de la revue, le premier posté en ces lieux, qui fut réalisé à partir d'un exemplaire original, les autres billets le seront à partir du fac simile]

dimanche 15 juillet 2012

LES TROIS ROSES N°1 - JUIN 1918

[Titre : LES TROIS ROSES - Sous-Titre : Revue d'Art (pour le seul premier numéro) - Dates de publication : Juin 1918 (n°1) à Avril-Mai 1919 (n°11-12) - Périodicité : mensuelle puis paraît tous les deux mois sous forme de numéro double à partir du n°3-4 - Lieu de publication : Grenoble - Format : 160 x 240 mm - Couverture : Imprimée en noir ou rouge (pour les deux derniers numéros) sur papier de couleur - Pagination : 16 pages pour les deux premiers numéros ; 32 pages pour les numéros doubles ; pagination suivie - Prix et abonnements : Édition ordinaire (Numéro = 1 fr. ; Un an (France) = 10 fr. ; Un an (Étranger) = 15 fr. puis à partir du n°[7-8] Un an (France) = 15 fr. ; Un an (Étranger) = 25 fr.) ; Édition de luxe (Un an (France) = 25 fr. ; Un an (Étranger) = 40 fr. puis à partir du n°[7-8] Un an (France) = 30 fr. ; Un an (Étranger) = 50 fr.) - Fondateur = Justin-Frantz Simon - Directeur : Justin-Frantz Simon puis à partir du n°[7-8] Marcelle-Frantz Simon - Secrétaire de la rédaction : Mary-Adèle Chardon - Gérant : A. Chardon - Collaborateurs littéraires : Pierre Andry [Andry-Farcy], Guillaume Apollinaire, Louis Aragon, Claude Armel [pseud. de Mary-Adèle Chardon], René d'Avril, André Breton, Ricciotto Canudo, René Chalupt, Mary-Adèle Chardon, Jean de Cours, Fernand Demeure, Paul Dermée, René Dessambre, Marcel Drouet, Paul Eluard, Fagus, Roger Frène, Camille Gandilhon Gens d'Armes, Georges Gaudion, René Ghil, Louis Gillet, Henri Hertz, Max Jacob, Fernand Kerl, Tristan Klingsor, André Laffitte, Guy Lavaud, Jean Lebrau, Louis Mandin, Marcole, Marius Martin, Georges-Armand Masson, Fernand Mazade, Paul Méral, Ernest Monvert, André Mora, John-Antoine Nau, Georges Périn, Pierre Reverdy, Jean Royère, Saint-Marcellin, Justin-Frantz Simon, Marcelle Frantz Simon, Philippe Soupault, André Spire, Ernest Tisserand, Paul Valéry, Émile Verhaeren, Francis Vielé-Griffin - Illustrateurs : André Chabert, Gabriel Ducultit, Pierre Farrey, André Favory, Gabriel Fournier, André Laffitte, André Lhote, Manuel Ortiz de Zarate - Adresse : 11, Rue Thiers (Grenoble) puis à partir du n°3-4, 24, Rue Condorcet (Grenoble) - Tirage : 300 exemplaires - Dépositaire pour Paris : Georges CRES, 116, boulevard Saint-Germain - Imprimé sur les presses de l'Imprimerie Aubert, 5, Rue des Dauphins, Grenoble]
LES TROIS ROSES
N°1 (Juin 1918)
[Date de publication : Juin 1918 - Couverture : Imprimée en noir sur couverture illustrée orange (Titre dans un bois, Illustration : portrait [bois], Année - les bois sont d'Ortiz de Zarate) - 2e, 3e et 4e de couverture : muettes - Page [1] : Titre (en bleu), Sous-Titre (en bleu), Sommaire, Numéro, Date, Ville (Grenoble) - Page [2] : Titre, Sous-Titre, Présentation, Abonnements, Périodicité (mention : "Il paraît un numéro par mois"), Mention ("Adresser tout ce qui concerne la Revue à M-A. Chardon, secrétaire de la rédaction, 11, rue Thiers, Grenoble.") - Bas de Page [16] : Gérant, Imprimeur - Pagination : 16 pages]
Sommaire
Francis Vielé-Griffin : In Memoriam John-Antoine Nau, poème en vers libres (p. 3)
Pierre Reverdy : Astres nouveaux, poème [daté "Décembre 1916"] (p. 4)

Max Jacob : Notre article à 7,95, poème en prose (p. 5)

Ernest Tisserand : Tombeau, poème (p. 5)
Jean de Cours : Des Routes..., poème en vers libres [A Justin-Frantz Simon] (p. 6)

Justin-Frantz Simon : Absence, poème en vers libres (p. 7)

Jean Royère : John-Antoine Nau (19 novembre 1860 - 17 mars 1918) (p. 8-10)

John-Antoine Nau : Retour [Daté "1917"], poème (p. 11-12)

Claude Armel : Le Flambeau, poème (p. 12)

Pierre Andry : En route ! Mauvaise troupe ! [Précédé de ces quelques lignes de présentation : "Cet article a trait à l'exposition des "Trois Roses". Il ne traite que d'un groupement d'artistes. Des études plus complètes paraîtront plus tard. Elles seront consacrées à Chabert, Ducultit, Flandrin, Fraeuly, Girardot, Mainssieux, Jacqueline Marval, Louise Tagnard." - en épigraphe, citation de Guillaume Apollinaire : "O Maître on t'a prisé moins que tu ne valais ; / Les poètes du jour ne sont que tes valets, / Et puissé-je, meilleur, ne pas grossir leur nombre, / Mais fidèle à ton pas, doubler au moins ton ombre."] (p. 13-15)
XXX. : Notes [Concert organisé par les "Trois Roses" ; Autres Concerts ; Exposition Gervat] (p. [16])
Document
[Présentation]
Par suite des circonstances la Revue est publiée à Grenoble ; elle n'est pas pour cela une Revue de décentralisation, encore moins une Revue locale.

La Revue n'est pas l'organe d'une coterie ou d'une chapelle. Nous nous efforcerons de grouper des poètes et des écrivains d'esthétiques et de tendances diverses, mais nettement représentatifs de l'effort littéraire de la France moderne.

Nous nous honorons de compter parmi nos collaborateurs quelques-uns des représentants les plus distingués du mouvement symboliste et les chefs des mouvements les plus récents et les plus décriés.

Nous pensons que l'art se suffit à lui-même. Sa portée sociale, s'il en a une, il l'acquiert du seul fait d'exister.

La Revue publiera des poèmes et des proses de :

Pierre Andry, Claude Armel, André Breton, Jean de Cours, Louis de Gonzague Frick, Henri Hertz, Max Jacob, Guy Lavaud, André Laffite, Albert Mockel, John Antoine Nau, Pierre Reverdy, Etienne Royer, Jean Royère, Justin Frantz Simon, Ernest Tisserand, Paul Valery, Francis Vielé-Griffin, etc., etc.

A partir du n°2 nous publierons régulièrement la chronique parisienne des Lettres et des Arts de notre collaborateur et ami André Breton.
Source bibliographique
LES TROIS ROSES, réédition fac simile de la collection complète, avec notes et présentation d’Étienne-Alain Hubert et des documents inédits, Éditions Grande Nature, 1985.

[En dehors du billet bibliographique consacré au n°11-12 de la revue, le premier posté en ces lieux, qui fut réalisé à partir d'un exemplaire original, les autres billets le seront à partir du fac simile]

vendredi 13 juillet 2012

LA SÈVE N°5 - SEPTEMBRE 1918

LA SÈVE
N°5 (Septembre 1918)
[Date de publication : Septembre 1918 - Couverture : Imprimée en noir sur couverture crème (Série, Numéro, Date, Titre, Sous-Titre, Adresse, Prix de l'abonnement, Prix du numéro) - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Périodicité (Paraissant le 15 de chaque mois), Directeur-Fondateur, Mentions ("Adresser tout ce qui concerne la Revue à Monsieur le Directeur de la Sève, 63, Rue des Saints-Pères" / "Les manuscrits ne sont pas rendus." / "Il sera rendu compte de tous les ouvrages envoyés." / "Pour la Publicité écrire à Monsieur René THIBERT, Revue La Sève."), Sommaire - 3e de couverture : Encarts publicitaires (Imprimerie artistique E. Keller ; L'Argus de la Presse ; 4 "Cases à louer") - 4e de couverture : Encarts publicitaires (Cours de Chant & Leçons Particulières Madame Marie Huguet ; Librairie Melet & Cie ; Le Courrier de la Presse ; 2 "Cases à louer"), Imprimeur - Bas de Page [24] : Gérant - Pagination : 24 pages]
Sommaire
Georges Aubault de la Haulte Chambre : Le Carrosse Angélique [Pour Fernand Fleuret] (p. 1-2)
Danyl-Helm : Pour les Chasseurs d'illusions (p. 3-4) ; Réponse à un Imbécile [en épigraphe, citation de la Gazette du Rhin et de Westphalie : "Paris, ville après tout surfaite." - daté "4 juillet 1918"] (p. 4), poèmes (p. 3-4)

Victor-Émile Michelet : Le Charme du Factice, conte (p. 5-6)

Roger Sanary : Devant l'image d'une Tombe [Pour Armand Smith, mort à vingt ans - daté "Juin 1917"] (p. 7)
Pauline Aubert : Gabriel Dupont (p. 8-11)

Marcel Sauvage : Des gestes voulus et regrettés, poème en prose (p. 11)

Alphonse Séché : Départ [en épigraphe, citation de Chateaubriand : "Homme, la saison de la migration n'est pas encore venue ; attends que le vent de la mort se lève, alors tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues que ton cœur demande."], poème en vers libres (p. 12-13)

Stéphane Manier : Un poète : Maurice Magre (p. 14-17)

Edmond Fleg : La Mort de Shimshonn, poème en vers libres (p. 18-20)
L. Blumenfeld : Les Livres [Proses en Poème, par Louis Latourrette ; Les Statues mutilées, par Georges Bannerot, édition de la Ghilde "Les Forgerons", 1918 ; Jaurès, par Georges Pioch, édition de la Ghilde "Les Forgerons", 1918 ; Le Livre d'Heures de la Guerre, par Henry Dérieux, édition du Divan, 1918 ; Chants de la Vierge, par Roger de Nereys, éditions de la Phalange, 1918 ; Les Poèmes pour Suzie, par Henry Cliquennois, édition des Jeunes Lettres ; Sainte Marie-Madeleine, par Berthe de Nyse, édition de la Maison Française ; Deux Poèmes en prose, par G.-P. Guinegault ; Memento : En Marge de la Mêlée, par Gustave Pigot (Figuière) ; Ode à la France, par J.Vassivière (Lemerre) ; Plus forte que le Tyran, par J. Lasserre (Maison Française) ; Le Cubisme, par Roland Chavenon (Georges Cadet) ; Petit Annuaire des Écrivains (Édition littéraire et artistique)] (p. 21-23)
*** : On annonce [Les prochaines représentations sur la scène du théâtre du Vieux-Colombier de La Vipère, le drame si pleinement humain de notre bon maître et ami Han Ryner. Le rôle principal sera tenu par Mlle Myriam. Tous nos lecteurs et tous nos amis voudront applaudir dans la charmante salle de la rive gauche auteur et interprètes. / La parution en octobre d'un livre de notre collaborateur Danyl-Helm : Préludes. Ce livre sera orné d'une préface d'Anatole France. (Bernard Grasset, éditeur, 61, rue des Saints-Pères). / La mise en répétition par une troupe d'élite du mystère de Georges Polti : Les Cuirs de Bœuf. La date des représentations sera fixée et annoncée ultérieurement. / Un nouveau livre d'Alfred Machard : Le Massacre des Innocents, avec 47 dessins inédits de Poulbot (L’Édition Française illustrée, 30, rue de Provence).] (p. 24)

jeudi 12 juillet 2012

LA SÈVE N°1 - MARS 1918

[Titre : LA SÈVE - Sous-Titre : Revue artistique et littéraire puis Revue Éclectique de Littérature et d'Art - Dates de publication : Mars 1918 (n°1) à Septembre 1918 (n°5) ? - Périodicité : mensuelle - Lieu de publication : Paris - Format : 155 x 240 mm - Couverture : Imprimée en noir sur papier crème - Pagination : Variable (24 à 28 pages) - Prix et abonnements : Numéro = 0,75 fr. ; Un an = 8 fr. - Directeur-Fondateur : Roger Sanary - Gérant : M. Pourcher - Collaborateurs (liste non exhaustive) : Marius Aimot, Pauline Aubert, G. Aurault de la Haulte Chambre, L. Blumenfeld, Jean Cassou, Danyl-Helm, Alfred Fabrègues, Edmond Fleg, Georges Gautré, Jean Malan, Stéphane Manier, Victor-Émile Michelet, Han Ryner, Roger Sanary, Marcel Sauvage, Alphonse Séché - Adresse : 63, Rue des Saints-Pères (Paris)Imprimé sur les presses de l'Imprimerie E. Keller, 88, Rue Rochechouart, Paris]
LA SÈVE
N°1 (Mars 1918)
[Date de publication : Mars 1918 - Couverture : Imprimée en noir sur couverture crème (Série, Numéro, Date, Titre, Adresse, Prix de l'abonnement, Prix du numéro) - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Périodicité (Paraissant le 15 de chaque mois), Directeur-Fondateur, Prix (Numéro et Abonnement), Mentions ("Adresser tout ce qui concerne la Revue à Monsieur le Directeur de la Sève, 63, Rue des Saints-Pères" / "Il sera rendu compte de tous les ouvrages envoyés en double exemplaire.") - 3e de couverture : Les Revues Amies (Les Humbles ; La Forge ; Soi-Même ; Par delà la Mêlée ; La Caravane ; Carnet Critique ; La Veilleuse ; Vivre ; Le Tourbillon ; Les Cahiers Idéalistes ; La Maison Française ; Le Scarabée ; Les Pionniers de Normandie ; Le Canard Enchaîné ; Les Hommes du jour ; La Voix des Femmes ; Revue des Belles Lettres et des Justes Lois ; La Tribune des Jeunes ; Les Glaneurs ; L’Étincelle ; L'Aube ; L'Idée Libre) - 4e de couverture : Imprimeur - Page [1] : Sommaire - Page [2] : muette - Bas de Page [28] : Gérant - Pagination : 28 pages]
Sommaire
Han Ryner : Le Sillage Parfumé (Prélude) (p. [3]-[5])
Stéphane Manier : Sur Anatole France (p. [6]-[10])

Roger Sanary : Solitude, poème en vers libres (p. [11])

Marius Aimot : Quelques aperçus sur la Vie d'Ernest Hello (p. [12]-[14])
Roger Sanary : La Route, poème (p. [15])

Jean Cassou : La Prière des Phoques [en épigraphe, citation de Le crépuscule chez les animaux de Barrès : "Et sur tout le jardin s'épandait le hurlement des otaries"], nouvelle (p. [16]-[18])

Alfred Fabrègues : Sérénité, sonnet [extrait de Le Livre de mon Cœur] (p. [18])

Jean Malan : Symphonie du Silence [Pour toi...], poème en vers libres (p. [19]-[22])

Georges Gautré : Concerts Montmartrois (p. [23]-[24])

*** : Communiqué [A la date du 24 février 1918, nos amis George Lambert, Pierre Berch, Garrigue-Garonne, membres fondateurs de l'Union Indépendante des Ecrivains, à la suite de divergences survenues au sein de ce groupement s'en sont séparés et se sont désolidarisés de l'organe de cette union "Les Écrits Libres". N. D. L. R. - Nos amis, Marius Aimot, Jean Malan et Alfred Fabrègues avaient déjà démissionné le 3 février.] (p. [24])
L. Blumenfeld : Les Livres [Comte Léon Tolstoï : Journal Intime, de 1895 à 1899 ; préfacé et pourvu d'annotations par M. Paul Birukoff, Paris, Ernest Flammarion, 1917] (p. [25]-[28])