N° 8 (Mars-Avril 1934)
[Date de publication : Mars-Avril 1934 - Couverture : Date, Titre, Sous-titre, Vignette de l'éditeur (avec "épitaphe de Seikilos" : "Brille, tant que tu vis"), Éditeur, Adresse - 2e de couverture : Titre, Directeur, Secrétaire de la Rédaction, Liste des collaborateurs pour l'année 1934-1935, Adresse (siège social et rédaction), Abonnements - 3e de couverture : Encart publicitaire (Editions du Trident / Vincent Muselli / Les sonnets moraux / Une plaquette de 28 pages...) - 4e de couverture : Vignette (ex-libris des éditions du Trident), Numéro, Prix - En-tête Page [1] : Liste des collaborateurs - Bas de Page [16] : Gérant, Imprimeur - Pagination : 16 pages]
*** : "Nous nous excusons auprès de nos abonnés...", note de la rédaction (p. [1])
Fagus : Rogations, poème [En épigraphe, vers extrait d'Ixion : "Aimez : c'est venir Mai, le mois sacré des roses." - extrait du Massacre des Innocents, poème inédit] (p. [2])
Philippe Chabaneix : Dialogue, poème [A Pierre Poisson] (p. [2-3])
Robert Honnert : Voix, poème (p. [3])
Fernand Mazade : Le Colloque d'Amour (idylle inspirée par Théocrite), poème dramatique (p. [4-8])
Pierre Gandon : [Sans titre], bois [en tête de l'article suivant] (p. [9])
Pierre Pascal : Défense de la poésie I : Marie de Sormiou, étude (p. [9-16])
Document
[Note de la rédaction], p. [1]
Comme les Florentins faisaient par loyauté,
De même nous sonnons la cloche martinelle
Et nous chaut l'ennemi moins qu'une coccinelle :
Car sont les Dieux à nos côtés !
Nous nous excusons auprès de nos abonnés et de nos lecteurs du retard que des circonstances indépendantes de notre volonté engendrèrent et imposèrent à nos livraisons du commencement de cette année. Invoquons avant tout une maigre offensive de jalousie et de félonies aussi diverses qu'inattendues et dont nous aurons peut-être à reparler un jour. Les Compagnons d'EURYDICE se sont unis sous le signe des Muses et de la Liberté humaniste. Ils ont assuré l'avenir de leur œuvre en s'unissant étroitement et en se connaissant. Ils sont donc incorruptibles et attentifs comme insensibles aux promesses et aux vilenies du dehors. Considérant que l'Humanisme et que la Poésie ne se passent point de vivre selon l'époque, d'exister selon nos passions ; estimant que le goût des hymnes didactiques, politiques et épiques a été souillé par maints rimeurs essoufflés et, de ce jour même, oublié, ils répondent à leurs détracteurs plus ou moins anonymes en annonçant la parution prochaine, dans ces Cahiers, de deux poèmes, issus des événements vécus :
ODE CONTRE LES FUSILLEURS
PAR ANDRÉ BLANCHARD
ODE PHILIPPIQUE A LA GLOIRE
DES MORTS DU SIX FÉVRIER
M. C M. X X X. IV.
PAR PIERRE PASCAL
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