vendredi 2 août 2013

VERS ET PROSE (TOME XIV) - JUIN-JUILLET-AOÛT 1908

Tome XIV (Juin-Juillet-Août 1908)
[Date de publication : Juin-Juillet-Août 1908 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Titre, Épigraphe, Année, Contributeurs du tome, Tome, Date) - 2e de couverture : Sommaire ; Titre, Sous-Titre, Adresse, Directeur, Secrétaires, Secrétaire de l'administration (Robert Fort), Abonnement et modalités d'abonnement, Abonnement pour 2 ans, Abonnement pour 3 ans, Mention ("Le numéro I de "Vers et Prose" (édition ordinaire sur simili-hollande) se vend à part au prix de douze francs.") - 3e de couverture : muette - 4e de couverture : Imprimeur - Page [1] : Page de Titre - Page [2] : muette - Page [3] : Faux-titre (reprend les mentions de la couverture) - Page [4] : muette - Page [80] : muette Cahier de 8 pages vertes, numérotées pour les deux premières, en fin de numéro : Pages [1]-2 : Notes ; Page [a] (Encart publicitaire pour Bibliothèques démontables "Etnalag" ; Lire : Le Pays Lorrain, Floréal, La Revue des Lettres et des Arts, La Voile latine, L'Occident, Poésie, Le Feu, Le Thyrse, Poesia, Les Cahiers de l'Université populaire, La Phalange, Trofeos, Durendal, Wallonia, La Rénovation esthétique, Le Beffroi, L'Âme latine, Pan, Les Argonautes, La Société Nouvelle, Le Banquet) ; Page [b] (Éditions du Mercure de France [Collection "Les Hommes & les Idées"]) ; Page [c] (E. Sansot & Cie, Éditeurs [Nouvelles Publications]) ; Page [d] (Comptoir National d'Escompte de Paris ; Chevrel, Libraire) ; Page [e] (Henri Jouve, Imprimeur de Vers et Prose ; Henri Jouve, éditeur [extrait du catalogue]) ; Page [f] (Fondateurs de "Vers et Prose", Titre, Sous-Titre, Adresse, Directeur, Secrétaires, Secrétaire de l'administration, Abonnement et modalités, Abonnement pour deux ans, Abonnement pour trois ans, Mentio : "Le numéro I de 'Vers et Prose'...") - Pagination : 124 pages + 8 pages du cahier vert]
Sommaire
Jean Moréas : Autour de la Tragédie, essai (p. [5]-12)
Francis Vielé-Griffin : Le Foyer, poème en vers libres (p. [13]-14)
Stuart Merrill : Deux poèmes : Auprès de la fontaine (p. [15]-16) ; La bonne Mort (p. 16-18), poèmes (p. [15]-18)
Émile Godefroy : Le sublime comique, essai (p. [19]-40)
Paul Fort : Ile-de-France : Senlis [A Mlle Marcelle Gillot] [I. La Nonette (p. [41]) ; II. Le Cimetière (p. [41]-42) ; III. Le Château des Rois de France (p. 42-43) ; IV. Les Cloches de l'Aube (p. 42-43) ; V. Senlis matinale ; VI. La petite Rue silencieuse (p. 43) ; VII. Senlis du Soir (p. 43-44) ; L'Ondine et la Chasse (p. 44)] ; Gonesse [A Francis Vielé-Griffin - "Écrit à l'Auberge de la Patte d'Oie, route de la Villette"] [I. Vue de la Ville ; II. Gonesse au Couchant (p. [45]) ; III. Gonesse aux Mouches (p. [45]-46) ; IV. La Gloire (p. 46) ; V. L'Alouette (p. 46-47) ; VI. Après l'Ondée (p. 47) ; VII. La Noce à Gonesse (p. 47-48) ; VIII. La Route de la Villette (p. 48)] ; Roissy-en-France [A Madame Paul Fort] (p. [49]-51), poèmes en prose (p. [41]-51)
Giosuè Carducci : Poème, poème [en note : "Épreuves d'imprimerie d'un Poème de Giosuè Carducci corrigées par lui-même."] (p. [52])
Paul Leclercq : Les Aventures de Bécot et de Falourdin (Fin), roman [en note : "Voy. Vers et Prose, t. XII et XIII." - du chapitre dixième à l'épilogue] (p. [53]-79)
André Rouveyre : Dessins inédits, dessins [en note de bas de page sous le cinquième dessin : "Ces cinq dessins sont extraits d'un recueil d'environ 100 études de Rouveyre, Le Gynécée, qui paraîtra ultérieurement, précédé d'une glose par Remy de Gourmont." - ] (p. [81]-86)
Albert Saint-Paul : Sourires d'Aïeule, poème (p. [87]-89)
Legrand-Chabrier : Proses, poèmes en prose [en épigraphe, citation de Verlaine : "Des paysages, des cités / Posaient pour nos yeux jamais las."] (p. [90]-95)
Maurice Pottecher : Crépuscule d'Afrique, poème en prose (p. [96]-98)
Giovanni Pascoli : La Mère ("La Madre" dai "Poemi Conviviali"), poème [Traduction en vers libres de F.-T. Marinetti] (p. [99]-104)
Marie Laurencin : Diane, dessin [daté "1906"] (p. [105])
Émile Cottinet : L'Album lyrique et sentimental [en épigraphe, "Conseil d'un optimiste" : "Sachez cueillir les fleurs de la route..."] : Ballade de la Vie (p. [106]) ; Paysages sentimentaux (p. [106]-112) ; Variations lyriques / Trois chansons françaises (p. 112-114) ; Ballade des Vivants qui s'en sont allés [en épigraphe, citation de Fabien Colonna : "Lointains, ceux qu'on avait élus..."] (p. 114), poèmes (p. [106]-114)
Fritz R. Vanderpijl : Poèmes : Avril dans la rue de la Montagne Sainte-Geneviève (p. [115]) ; Banlieue parisienne [pour Maurice Robin] (p. [115]-116) ; Beethoven [pour Ardengo Soffici] (p. [116]-117), poèmes (p. [115]-117)
Guillaume Apollinaire : André Salmon, essai [en note : "Poèmes, 1905. Les Féeries, 1907 (édités par les soins de Vers et Prose)."] (p. [118]-124)
T[ancrède]. [de] V[isan]., A[ndré]. S[almon]. : Notes ["Contes pour les enfants d'hier" et "Le valet de cœur". - Ç'aura été la gloire du symbolisme de ramener la poésie aux sources traditionnelles du lyrisme. Une des plus fraîches demeure sans contredit celle au bord de laquelle fut baptisée la chanson populaire. Nos poètes contemporains se sont désaltérés avec transport de l'eau limpide du folklore. Ils ont goûté aux légendes comme ont goûté à l'écume des cascades à travers les amoncellements des roches et leurs âmes d'artistes ont réfléchi ces buées diaprées dont chaque perle est un soleil. / Robert de Souza a fort bien remarqué que les poèmes contemporains se peuvent classer sous deux genres : ils ressortissent soit de l'idéalisme constructif (Mallarmé), soit du lyrisme sentimental (Verlaine). La richesse de cette seconde veine poétique est inépuisable et nous voyons la plus grande partie des poètes actuels - accusés si injustement d'obscurité - y tracer à leur inspiration de pittoresques sentiers. / MM. Albert Mockel et Tristan Klingsor sont deux fervents pionniers de ce lyrisme sentimental. La librairie du Mercure de France vient de publier du premier un livre intitulé Contes pour les Enfants d'hier. En une prose narrative, cadencée et évocatrice Albert Mockel fait défiler sous nos yeux charmés des légendes empreintes de poésie et de beauté. [...] / M. Tristan Klingsor, dont la librairie du Mercure de France vient aussi de publier le Valet de Cœur, est un poète d'un tempérament essentiellement français. Ses romances légères, empreintes d'une sensibilité très neuve, s'exhalent joyeuses comme le chant de nos oiseaux sous notre ciel ténu, comme le murmure du vent à travers nos peupliers d'Ile-de-France... - signé T. V. ; "Poèmes mesurés". - Ces poèmes confidentiels, pourrait-on dire, ne servent pas seulement à prouver aux sots obstinés que M. Francis Jammes fut toujours maître d'un instrument qu'il dédaigna parfois. / Ce sont des vers mesurés, ils ont le parfum, la couleur et la mesure étroite d'une journée réfléchie et d'un soir de contrition, l'impair en est banni. Ce sont des confidences sans abandon, elles sont l'éclat et l'ombre d'un jour inoubliable. Que demain comme hier conduise M. Francis Jammes, les grands poètes sont invulnérables. ; "La Nef désemparée". - Une sainte aurore flamboie lorsque le beau navire prend sa course, fuyant de tout l'espoir de ses blanches voiles vers le jardin des Iles Claires ou tel souvenir : [...] / M. André Fontainas, l'un des plus harmonieux poètes de ce temps, est un créateur dont on peut dire que c'est à la splendeur indéfinie de ses visions édéniques qu'il doit la précision humaine de rythmes qui ne vieilliront pas. ; "Notre-Dame d’Éphèse". - Ceux à qui M. Louis-Paul Alaux fit de belles promesses nous ont trop bien dit son âme de poète pour qu'un livre de lui - enfin - ne soit accueilli comme une bonne fortune. Quand il reviendra parmi nous - bientôt - nous aurons assez de souvenirs pour lui faire fête à notre tour... ; "Les Maudits". - La Nouvelle Revue publie Les Maudits, le beau drame de M. Henri Fescourt, représenté au Théâtre de la Nature. / Élargissant la tragédie de Caïn, M. Henri Fescourt en a fait la tragédie de l'Homme, mais jamais il ne sacrifie l'Art à l'idée nue et si, théâtralement, nous devons à l'auteur le premier essai de drame préhistorique, supérieur aux fades tragédies à la mode, il faut avant tout louer la vigueur d'un style sauvagement attendri. M. Henri Fescourt est un poète. - signé A. S. ; "Henri d'Ofterdingen". - MM. Georges Polti et Paul Morisse publient au Mercure de France une admirable traduction du célèbre roman de Novalis : Henri d'Ofterdingen. ; A la librairie E. Sansot et Cie. - Mme Hélène Vacaresco et M. F.-T. Marinetti publient deux très beaux recueils de poèmes dont nous parlerons dans notre prochain tome. ; Chez Jouve, éditeur. - A paru chez Jouve, en opuscule, la conférence que M. Albert de Bersaucourt fit récemment sur le maître Émile Verhaeren. ; Dans notre prochain tome. - Nous sommes heureux de pouvoir annoncer que notre ami le dessinateur André Rouveyre commencera dans Vers et Prose, dès notre prochain tome, une série de portraits des maîtres de la haute littérature contemporaine. ; Poèmes de Stuart Merrill. - Nous avons emprunté au numéro d'Avril dernier de la belle revue d'art, Le Thyrse, que dirige, à Bruxelles, M. F.-Charles Morisseaux, les deux admirables poèmes de Stuart Merrill, insérés dans ce tome de "Vers et Prose".] (p. [1]-2 du cahier vert)
Références
  • Cercle d’Étude de Revues Littéraires en France, Bibliographie de "Vers et Prose", texte revu et publié par les soins de Kazutami Watanabe, Tokyo, France Tosho, 1972.
  • Vers et Prose sur PRELIA

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