mercredi 10 mai 2017

L'ILE SONNANTE N° 26 - DÉCEMBRE 1912

L'ILE SONNANTE
N° 26 (Décembre 1912)
[Date de publication : Décembre 1912 - Couverture : Série (3e), Numéro, Date, Titre (en rouge), Sous-titre, Périodicité (Paraissant tous les deux mois), Sommaire, Prix du numéro, Adresse - 2e de couverture : Titre, Adresse, Rédaction ("Le Mardi de 6 h. à 7 h. (Sauf du 1er Mai au 1er Octobre)"), Comité de Rédaction, Mentions ("Adresser toutes les communications à M. Michel Puy, 21, rue Rousselet, Paris (VIIe)" / "Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles" / "Les manuscrits seront retournés aux auteurs qui en feront la demande, mais l'Administration de la Revue décline toute responsabilité en ce qui concerne les manuscrits qui viendraient à être perdus ou détruits." / "L'Île Sonnante paraît 6 fois par an : les 1er février, 1er avril, 1er juin, 1er août, 1er octobre et 1er décembre."), Abonnement, Abonnement d'essai ("2 Numéros : 1 franc") - 3e de couverture : Titre, Adresse, Mention ("publie chaque année environ 300 pages in-8"), extrait des sommaires des deux premières séries, Publicités (Galerie Marseille et Vildrac ; Le Courrier de la Presse) - 4e de couverture : Service des Revues (Alceste, L'Amitié de France, L'Art décoratif, Le Beffroi, Les Cahiers du Centre, La Chronique des lettres françaises, Le Chroniqueur de Paris, Le Divan, Les Droits de l'Homme, L'Effort, Les Entretiens idéalistes, Les Facettes, Le Feu, Les Feuillets, Le Florilège, La Forge, Les GuêpesL'Heure qui sonne, Les Hommes du Jour, Les Loups, Les Marches de l'Est, Les Marches de Provence, Les Marches du Sud-Ouest, Les Marges, La Nouvelle Revue françaiseL'Occident, Pan, Le Penseur, La Phalange, La Plume, Poésie, Propos, La Renaissance contemporaine, La Revue septentrionale, La Revue du traditionnisme, Le RythmeLes Rubriques nouvelles, Le Spectateur, Le Thyrse, L'Unita, La Voce, Vers et Prose- Bas de Page 264 : Gérant, Imprimeur - Pagination : 48 pages]
Sommaire
Tristan Derème : La Gloire, poème [à Stuart Merrill] (p. [217]-218)
Charles Callet : Rêverie sur un centenaire, texte lyrique en prose [sur Auguste Callet, père de l'auteur] (p. [219]-220)
Julien Ochsé : Dans les jardins Eaden, poème [daté "Venise 1912"] (p. [221]-222)
René Schmickrath Départs (p. [223]) ; Autre Départ [A ma femme] (p. [224]-226), poèmes (p. [223]-226)
Marcel Martinet : Noël, nouvelle (p. [227]-230)
Gaston Guilleré : A la louange du cirque, poème en prose (p. [231])
Roger Frène : L'aimable retraite, poème (p. [232]-233)
Michel Puy : Le journal à deux sous, étude [extrait de La Rose des Pénombres] (p. [234]-242)
CHRONIQUES
Tristan Derème : Chronique des Poèmes [Henry Dérieux : Le Sable d'Or (L'art libre), Le regard derrière l'épaule (Grasset) - (p. [243]-245) ; Jean Bonnerot : Province (Les cahiers du centre) - (p. 245-246) ; Gabriel-Joseph Gros : Les yeux pleins de larmes (L'art libre), La beauté du ciel (Basset) - (p. 246-248) ; Louis Darmet : Près du piano fermé (Basset) - (p. 248-249)] (p. [243]-249)
Louis Pergaud : Les Romans [Les Rafales, par J. H. Rosny aîné (Plon) - (p. [249]-250) ; Le Monoplan du Pape, par F.-T. Marinetti (Sansot) - (p. 250-251) ; Le Roman de la Fleur, par Edmond Rocher (p. 251) ; Les cent gosses, par Alfred Machard (Mercure de France) - (p. 251-252) ; Memento : Vieille histoire, par Pierre Hamp (Nouvelle Revue française) ; Les mirages possibles, par Paul Flamant (Sansot) - (p. 252) ; Les jeux de la Politique et de l'Amour, par Jules L. Puech (B. Grasset) - (p. 252-253) ; La divine rencontre, par Isi Collin (édité par Ch. Desoer, Liège) ; La dernière étape, par Fernand Passelecq (L'Occident) ; Erratum : Dans ma dernière chronique page 202, une coquille typographique me fait écrire : "le génie malade maigre et admirable d'un Edgar Poe" c'est "malade suraigu et admirable" qu'il faut lire. ; Note. - Au sujet de quelques lignes que je consacrais à l'Ecole spiritualiste, M. de Pomairols m'a écrit une longue et courtoise lettre explicative et m'a fait envoyer "Le Poème du silence" par la Comtesse Jean d'Avancourt, dernier ouvrage qui a obtenu le prix de poésie spiritualiste. Je répondrai à M. de Pomairols dans un prochain numéro dès que j'aurai lu le livre qu'il a bien voulu me faire parvenir - (p. 253).], comptes rendus (p. [249]-253)
Marcel Martinet : Littérature [Note sur le Classicisme. - Je ne sais si les organisateurs de cette Bibliothèque Française, dont quelques volumes ont déjà paru à la librairie Plon, avaient pour premier dessein de montrer la fraîcheur et la force que, sous l'écrasement de la poussière des siècles, ont conservées les livres des maîtres, et d'affirmer la leçon de confiance et d'audace qui se dégage, pour les écrivains d'aujourd'hui, de cette vitalité triomphante ; il est permis d'en douter et de craindre que ces bons instituteurs aient eu plutôt la pensée de nous offrir obligeamment, une fois de plus, les modèles à copier avec une pieuse modestie. Pourtant nous prenons notre bien où il se trouve et voici dans cette collection un volume au moins qui n'a pas été compilé par un antiquaire, mais écrit par un homme. - à propos de La Fontaine, textes choisis et commentés par Edmond Pilon - (p. 254-255) ; La France a dernièrement célébré J.-J. Rousseau.... - à propos de deux livres : Maurice Mignon, Jean-Jacques Rousseau, conférence faite au Théâtre des Célestins, le 10 juillet 1912, Lyon, Imp. Waltener, Anonyme, J.-J. Rousseau infirme n'a jamais eu d'enfants, Nice, Imp. Honoré Robaudi - (p. 255) ; Memento. - Jean Malye : La littérature irlandaise contemporaine (Sansot, collection d'études étrangères) ; Claude Roger Marx : G. de Porto-Riche (Sansot, Les célébrités d'aujourd'hui) ; Comte J. Casali : Les Rapports de l'Eglise et de l'Etat en Italie (Basset) ; Signalons enfin l'excellente Contribution au Folk-lore bourbonnais par Francis Perot (Les Cahiers du Centre), recueil charmant qui touchera et amusera tous ceux qui aiment fortement la terre de France, et les deux volumes d'Anthologie (Poètes-Prosateurs) de la Renaissance Contemporaine. - (p. 256)], comptes rendus (p. 253-256)
Roger Frène : Les revues [Il y a longtemps qu'elles n'avaient paru aussi dignes d'intérêt que ces temps derniers ; c'est la reprise de la saison littéraire, avec sa stupéfiante diversité d'opinions, de tendances, d'efforts opposés, qui y éclate par le feu nourri des critiques, le bel canto du vers classique et la musique ingénieuse ou hasardeuse du vers libre. Concert connu, concert discordant où les riches morceaux abondent aussi bien que les pauvretés. / Les critiques sont plus résolus que jamais. Voici M. Duhamel qui écrit avec une heureuse passion sur Louis Le Cardonnel et René Ghil (avec le disert Pierre Quillard le jugement se neutralisait sous le bien-dire) ; il faut qu'un critique montre du parti-pris, fût-ce un peu ex-cathedra. Voici M. Boissard qui s'élève encore contre Claudel, à qui il reproche avec sérieux la disposition typographique de ses drames, le vide de ses idées ; voici M. Léo Larguier (La Vie Française) qui énonce : "La prosodie française est pareille à l'Eglise Catholique, Apostolique et Romaine : il faut croire et ne rien toucher à l'édifice, car il n'y a pas de degrés dans l'erreur, et des révoltes d'excommuniés ne troubleront jamais l'ordre sacré". / Et dans le même numéro, on lit une piécette de M. Larguier, très bien faite et ingénieuse... ; Dans Les Marges voici le ton de M. Marc Lafargue : "Il faut que notre art ait le bénéfice de l'art qui l'a précédé" ; mais dans le même numéro, M. Marcel Coulon insiste sur "la nouveauté, première condition des belles œuvres, condition non suffisante, mais indispensable." Entendez-vous partout la fusillade ? ;M. Robert Randau est aussi critique à La Phalange, mais comme il écrit de Dakar et qu'il considère avec plus de froide raison les événements littéraires, il est stupéfié avant tout par la sottise des grosses revues et par l'intérêt relatif des publications techniques, des feuilles d'art nouveau. Ses Lettres de la brousse ont une rare vigueur de coloris. ; Pour en finir avec la critique, il convient de citer des Marches de Provence leurs deux intéressants numéros sur Corbière et Léon Bloy et, dans Vers et Prose, la pénétrante et importante étude que Tristan Derème consacre à Jules Laforgue. / Cette même revue publie des vers de Léon Deubel, qui les prodigue trop peu... ; Ceux qui aiment Rimbaud trouveront dans la Nouvelle Revue Française une lettre du plus grand intérêt de leur poète (la première des trois publiées) ; elle est précédée d'une étude par Paul Claudel... ; Il faudrait dire encore combien L'Olivier, revue de Nice, s'annonce intéressante avec ses chroniques et ses études nourries et franches (qu'on lise son étude sur Léopardi). La Flora, que Rolmer anime de son enthousiasme, produit un poème de Gasquet, qui d'autre part publie un excellent roman dans Le Feu. Les Facettes constitueront bientôt une revue poétique complète du mouvement actuel ; Pan est toujours de la meilleure tenue et donne des vers de Nau ; Les Feuillets se distinguent par un sobre mérite ; Les Bandeaux d'Or par leur heureuse position extrême-gauche ; Les Horizons et le Divan sont encore revues fort bien faites et le Thyrse est plein de mérite. Excellente, la reprise de la saison !], chronique (p. [257]-259)
M[ichel]. P[uy]., R[oger]. F[rène]. : Notes, notes [La guerre des deux rives. - signé M. P. - (p. 259-260) ; Une lettre de M. Alfred Machard. - signé R. F. - (p. 260-261) ; Jeunes auteurs pleins de talent, avez-vous tout prêt un court roman (ou une grande nouvelle) inédit ou, si édité, qui soit votre pleine propriété, maximum 3.800 lignes (ou 150.000 lettres). / Proposez-le à M. G. H. à Comœdia, 27 boulevard Poissonnière, à Paris. Il pourra, si votre oeuvre est bonne, vous payer très modestement sa publication dans un périodique à gros tirage, et, cette publication une fois faite, vous resterez propriétaire de votre oeuvre, libre par conséquent, de l'éditer ailleurs comme il vous plaira... (p. 259-261)
*** : Table des Matières contenues dans la troisième série de L'Île Sonnante (p. [262]-264)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire