N° 4 (15 Février 1918)
[Date de publication : 15 février 1918 - Couverture : Imprimée en noir sur papier ivoire (Numéro, Titre, Date, Dessin de Maurice Barraud, Sous-Titre, Lieu de publication) - 2e de couverture : Titre, Directeur, Lieu de publication, Périodicité, Secrétaire de rédaction, Adresse, Abonnements, Prix du Numéro, Tirage de luxe, Éditeur et dépositaire pour la vente, Dépositaire pour la France, Sommaire - 3e de couverture : Présentation (voir document ici) - 4e de couverture : Imprimeur, Prix - 4 pages vertes en tête et 6 pages vertes en fin de numéro : Page [a] (Page publicitaire pour "Exposition suisse des Beaux-Arts / Galerie Moos, Rue du Marché, 13 / Du 22 janv au 28 fév 1918" [dessin de Maurice Barraud]) ; Page [b] (Encarts publicitaires pour les "Ameublements en tous genre / Maison Ch. Petit-Bon" ; "Librairie L. Prior" ; "A. Vidoudez / luthier du conservatoire" ; "Encadrements en tous genres / Marc Bertossa") ; Page [c] (Page publicitaire pour "Grands Vins du Valais / Orsat frères" [dessin de E. Bressler]) ; Page [d] (Page publicitaire pour "Kundig / Livres d'art anciens & modernes gravures") ; Page [e] (Page publicitaire pour "Alex. Huning / Manufacture d'horlogerie") ; Page [f] (Page publicitaire pour "Éditions de la Société Littéraire de France" [extrait du catalogue]) ; Page [g] (Page publicitaire pour "La Motosacoche" [dessin de Otto Vautier fils]) ; Page [h] (Page publicitaire pour "Fourrures / Paul Rückmar") ; Page [i] (Page publicitaire pour "Schweizerland / Cahier mensuel de littérature, d'art et d'industrie suisse") ; Page [j] (Encarts publicitaires pour "Le Courrier de la presse" ; A.MO.R / les meilleurs clichés. Les moins chers. Livrés le plus rapidement.") ; Bas de Page [j] (Bulletin de souscription) - Page [101] : muette - Pagination : 42 pages + 10 pages vertes publicitaires]
Sommaire
Maurice Barraud : Dame au Gant, dessin [lithographie originale] (p. [102])
Georges Oltramare : Jean-Marie Rosa, essai [dessin de Maurice Barraud en marge (p. 104)] (p. 103-[105])
Jean-Marie Rosa : Omne animal... (p. [106]-[107]) ; A mon cœur métaphysicien (p. [107]-[108]), poèmes [dessin de Maurice Barraud en pied de dernier poème (p. [108])] (p. [106]-[108])
Jean-Marie Rosa : Trois discours du Prince Abîme, poèmes en prose (p. 109-[110])
Marcel Martinet : Juillet 1914 : I. Six heures du soir en juillet... (p. [111]) ; II. Il y a sur la berge un grand soleil oblique... (p. [112]) ; III. Le ciel, ce soir, le ciel est, au-dessus du Louvre... (p. [113]), poèmes en vers libres (p. [111]-[113])
Paul Budry : Maurice Barraud, essai [dessins de Maurice Barraud en marge (p. [114] ; 118) - reproductions collées d’œuvres de Maurice Barraud : La Robe blanche, coll. Ulysse Vauthier, Alger (p. [114]), Le Balcon, coll. Dr Hahnloser, Winterthur (p. [117])] (p. [114]-[119])
Henry Spiess : Ce Poète..., poème en vers libres [en épigraphe : "d'après un dessin de Mlle Hélène Cingria."] (p. [120])
François Laya : Silence (Album de lithographies par Maurice Barraud), compte rendu [dessins de Maurice Barraud en marge (p. [121] ; "La guerre qui repeuple" [123] ; [125])] (p. [121]-[125])]
Marcel Loumaye : Le Foin, poème [en épigraphe, citation d'Ibsen : "La joie de vivre, c'est peut-être la libération."] (p. [126])
Pierre Jeanneret : Les Gosses, essai [à propos des dessins de Maurice Barraud - dessin de Maurice Barraud en pied d'article (p. [129])] (p. 127-[129])
CHRONIQUES
G[eorges]. Hoffmann : Les Romans [C.-F. Ramuz : La Guérison des Maladies (roman). Édition des Cahiers vaudois. Lausanne 1917- (p. 130-131) ; Robert de Traz : La Puritaine et l'Amour (roman). Payot et Cie, Lausanne, 1917 - (p. 131) ; Adrien Bertrand : L'orage sur le jardin de Candide (roman philosophique), Calmann-Lévy, Paris 1917 ; Valentin Grandjean : Une affaire de mœurs (roman). Le Livre des Dix, Genève 1918 ; Willy et Andrée Cocotte : Sombre histoire (roman gai). Albin Michel, Paris 1918 - (p. [132]) - dessins de Maurice Barraud en marge (p. 131 et [132])], comptes rendus (p. 130-[132])
C[harles]. Chinet : Les Expositions à Paris [Il faut remonter aux froides journées de décembre pour parler de trois expositions d'un réel intérêt. / D'abord les œuvres de Modigliani, à la Galerie Weill... ; M. M. Bernheim Jeune et Cie ont eut l'heureuse idée de réunir dans leur galerie quelques toiles de Courbet... ; Dans l'étroite et ignorée rue de la Seine, derrière la coupole de l'Institut, la galerie Marseille, toute simple, entièrement tapissée de serpillère... ; Enfin, chez Paul Guillaume : Matisse et Picasso. Ces deux grands peintres se partagent l'admiration des jeunes artistes contemporains et leurs noms accolés sur l'affiche ne pouvaient manquer d'attirer dans la claire galerie du faubourg Saint-Honoré un public de connaisseurs et d'intellectuels - la clientèle ordinaire de M. Paul Guillaume... ; dessin de Maurice Barraud en marge (p. 134)], comptes rendus (p. 133-[135])
F[rançois]. Laya : Exposition suisse des Beaux-Arts [Depuis de nombreuses années déjà Genève est le grand centre d'art de la Suisse ; si nous savions cela, nous trouvons intéressant de l'entendre redire par l'homme averti, l'habile marchand qu'est M. Max Moos... - dessin de Maurice Barraud en marge (p. 138) ; reproductions collées d’œuvres d’Émile Bressler (p. 137) et Eugène Martin (p. [139])] (p. 136-[139])
F[rançois]. Laya : Les Revues [Le nombre de revues qui m'arrivent grandit chaque jour ; je m'en réjouis, encore que peu me paraissent représenter un sensible idéal d'art. L'élément nouveau est faible ; les jeunes revues, les plus farouches de ton, ne semblent guère apporter dans le choix de leurs collaborateurs l'énergie qu'il faudrait. Beaucoup publient des vers doucettement parfaits et si, de temps à autre, il me semble reconnaître un vrai poète, un écrivain à la prose solide, comme ils sont perdus dans un vain fatras d'idéologie facile ! Et puis, je constate avec effroi une étroite confraternité : la plupart de ces revues, et je vais en citer quelques-unes, marchent sur la même voie, se retournent les mêmes compliments, s'adressent d'exagérées révérences. Toutes ces choses étant inutiles, je prie mes correspondants d'en user comme j'entends le faire avec eux. Seules des vérités, des critiques sérieuses sont nécessaires. Pour le reste, à quoi bon ? ; Les Cahiers idéalistes français se préoccupent beaucoup de sociologie, de grands problèmes ; bien des idées sont remuées dans cette revue dont l'aspect modeste cache une collaboration abondante, savante et d'une haute tenue littéraire... ; Le Divan s'est donné la tâche pieuse de publier une série d'articles sur de jeunes écrivains morts pour leur pays. Le numéro de novembre, c'est je crois le plus récent, contient une étude de Charles Derennes sur l'auteur de l'Eau souterraine... ; Parmi les revues d'avenir, les Écrits nouveaux prendront une place enviable ; ne manquait-elle pas cette publication où la fantaisie n'exclut pas la littérature, où un esprit léger, profond sous sa blague apparente, se rejoint avec la rude prose de Barbusse, où la tendance qui groupe ses collaborateurs devient chaque fois moins secrète ?... ; Les Écrits nouveaux de février m'apportent encore un vigoureux conte, presque vraisemblable, d'Henri Barbusse... ; L'Essor publie un Culte de la raison qui ne manque pas de pittoresque et si je n'aimais à juger les choses par moi-même, les curieux arguments de M. Fontenoy suffiraient peut-être pour me rendre ses adversaires sympathiques... ; La Forge publie une conférence de Jaurès sur l'Art et le Socialisme ; voilà beaucoup d'idées généreuses ; l'on se demande ce qu'elles donneraient appliquées pratiquement... ; Dans Lutetia, M. Georges Saulgeot salue l'aurore d'une ère nouvelle. La nouvelle génération littéraire qu'il nous annonce tarde à se manifester ; certes, les noms de Gustave Kahn, Han Ryner, Xavier Privas, sont connus... ; Voici Nord Sud et Sic, deux publications qui me paraissent suivre des directions presque pareilles. Cubisme littéraire, dit M. Lefèvre, dans son livre sur La jeune littérature française. Je reviendrai longuement sur cet ouvrage et ces deux revues. ; J'ai ouvert au hasard cette volumineuse Revue des Indépendants patronnée par M. Jean Aicard et une quinzaine de membres de l'Académie française ; je suis tombé sur un poème de M. Grandmougin intitulé Imagination. Cela m'a suffi ! Que de platitudes réunies en une page !... ; L'esprit essentiellement suisse de la grande revue Schweizerland, qui paraît en langue allemande chez nos confédérés de Zurich, est trop connu pour que je m'y arrête longuement... ; Il y a beaucoup de choses dans ce numéro de Soi-Même... - dessin de Maurice Barraud en marge (p. 141)], comptes rendus (p. 140-[142])
L’Éventail : Notules, notes [L'édition de luxe de ce N° 4 de L’Éventail contiendra en plus d'un tirage sur Japon Impérial de la Dame au Gant, une épreuve sans la lettre et signée par l'artiste. Nous espérons pouvoir faire appel à d'autres de nos collaborateurs peintres et fournir ainsi des originaux à nos abonnés... ; Nous avons, en outre, fait un tirage unique à dix exemplaires, numérotés de I à X, sur Japon Impérial, signé par l'artiste ; nous mettons ces lithographies en vente au prix de 30 francs l'exemplaire. ; Au milieu de tant de conférences fastidieuses, nous voulons signaler à nos amis celles que donne M. Jacques Rivière, secrétaire de La Nouvelle Revue française, sur la jeune littérature avant 1914... ; Très prochainement, L’Éventail ajoutera un nouveau domaine à son activité en commençant l'édition de plaquettes illustrées dont les exemplaires seront rapidement enlevés, le tirage en étant très restreint...] (p. [142])
Documents
"Dame au Gant"
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