mercredi 25 juillet 2012

L'ILE SONNANTE N° 19 - OCTOBRE 1911

L'ILE SONNANTE
N° 19 (Octobre 1911)
[Date de publication : Octobre 1911 - Couverture : Série (2e), Numéro, Date, Titre (en rouge), Sous-titre, Périodicité ("Paraissant tous les deux mois"), Sommaire, Prix du numéro, Adresse - 2e de couverture : Titre, Adresse, Rédaction ("Le Mardi de 5 heures et demie à 7 heures et demie (sauf du 1er Mai au 1er Octobre)"), Comité de Rédaction, Mentions ("Adresser toutes les communications à M. Michel Puy, 21, rue Rousselet, Paris (VIIe)", "Les manuscrits peuvent aussi être déposés chez MM. Charles Callet, 23, rue de Vaugirard, Paris, 6e (le samedi soir de 9 à 11 h.), Édouard Gazanion, 67, rue Caulaincourt, Paris, 18e (le mercredi de 5 à 7 h.), et Louis Pergaud, 3, rue Marguerin, Paris, 14e (les 2 premiers mercredis du mois, de 9 à 11 h. s.)", "Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles", "Les manuscrits seront retournés aux auteurs qui en feront la demande, mais l'Administration de la Revue décline toute responsabilité en ce qui concerne les manuscrits qui viendraient à être perdus ou détruits.", "Les 10 numéros de la 2me série de L'Ile Sonnante paraîtront aux dates suivantes : 1er novembre et 1er décembre 1910, 1er janvier, 1er février, 1er mars, 1er avril, 1er mai, 1er juin, 1er juillet, 1er octobre et 1er décembre 1911"), Abonnement, Abonnement d'essai (3 numéros : 1 franc) - 3e de couverture : Titre, Adresse, "Publie chaque année environ 300 pages in-8", Extrait des sommaires des deux premières séries, Publicités pour la "Galerie Marseille et Vildrac" et Le Courrier de la Presse - 4e de couverture : Service des Revues (Alceste ; L'Amitié de France ; L'Art décoratif ; L'Art libre ; Le Beffroi ; Les Cahiers du Centre ; La Chronique des Lettres françaises ; Le Chroniqueur de Paris ; Le Divan ; Les Droits de l'Homme ; L'Effort ; Les Facettes ; Le Feu ; Les Feuillets ; Le Florilège ; La Forge ; Les Guêpes ; L'Heure qui sonne ; Les Hommes du Jour ;  Les Loups ; Les Marches de l'Est ; Les Marches du Sud-Ouest ; Les Marges ; Nouvelles de la République des Lettres ; La Nouvelle Revue Française ; L'Occident ; Pan ; Le Penseur ; La Phalange ; Poesia ; Poésie ; Propos ; La Renaissance Contemporaine ; La Revue septentrionale ; La Revue du Traditionnisme ; Le Rythme ; Les Rubriques Nouvelles ; Le Spectateur ; Les Tablettes ; Le Thyrse ; Vers et Prose ; La Vogue Française) - Pagination : 48 pages]
Sommaire
Georges Tournefeuille : Aquarelles Pathétiques, poème (p. [273]-276)
Michel Puy : La Crise du Français et l'Enseignement secondaire ["Ces pages sont extraites de Montrevel-Satan, 2eme cahier de l'Epopée camisarde, sous presse" - Mémoires d'un Camisard restitués] (p. [277]-287)

Tristan Derême : Petit Poème, poème (p. [288]-289)

E. Viala : Histoire de plein air, conte [daté "25 mai"] (p. [290]-293)

Jean Bruant : A ses Mânes, poème (p. [294]-296)

Charles Callet : Visions païennes (Extrait de Sigalion le conteur), récit (p. [297]-302)
Marcel Martinet : Offrande, poème (p. [303])
Pol Simonnet : Poèmes : Rue Provinciale (p. [304]-305) ; Minuit sur le Mail (p. 306), poèmes [datés "Septembre 1910"] (p. [304]-306)
CHRONIQUES
Louis Pergaud  : Les Romans [Isabelle, par André Gide - p. 308-309 ; La Mère et l'Enfant, par Ch.-Louis Philippe (La Nouvelle Revue Française) ; Dans le Peuple, par Maxime Gorki, traduit par Serge Perky (Juven) ; L'Offrande au Mystère, par Pierre Fons (Sansot) - p. 309 ; Une Commande de l’État, par Vernay-Ramondi (Sansot) ; Une Âme Laïque, par André Marceron (Sansot) - p. 309-310 ; Odile, par Prosper Dor (Sansot) ; Les Amants raisonnables, par Talasan Giafféri (Sansot) ; Une Mort, par Valentine de Saint-Point (E. Figuière) ; Mort de quelqu'un, par Jules Romains (E. Figuière) - p. 310 ; La Rencontre dans le carrefour, par P.-J. Jouve (E. Figuière) - p. 311 ; L'Aube sur le village, par Louis Dumont (E. Figuière) - p. 310-311 ; Le Couple, par Aurel (E. Figuière) ; Les Charbons du Foyer, par Philéas Lebesgue (La Phalange) ; Ya Ya ou le Roman d'un jeune homme pur, par Léon-Marie Thylienne (Société belge d'éditions) ; Parfieu et Martin, par Charles-Henri Hirsch (Fasquelle) ; La boîte à musique, par Helbé (Sansot) ; C'est la Vie, par Paul Labat (Sansot) - p. 311 ; La politique de Saint-Gengoult, par Gabriel Maurière (Juven) - p. 312 ; Le Napoléon, par Alfred Bock, traduit de l'allemand par Raymond Darsiles (Les Cahiers du Centre) - p. 311-312 ; Plumes d'oie et plumes d'aigle, par Robert Scheffer (Ed. de Pan) ; Les Moutons noirs, par B. Reynold, 3 actes en prose (E. Figuière) ; Le Fils du silence, par Han Ryner (E. Figuière) ; Les expériences d'Asthénéïa au jardin de la connaissance (Gastein Serge) ; Nouvel essai sur l'intensisme en poésie, par Ch. de Saint-Cyr (M. Rivière) - p. 312] (p. [307]-312)

Michel Puy : Littérature [Nouveaux Prétextes (Mercure de France), par André Gide - p. [313]-314 ; En flânant de Messine à Cadix (Fayard), par Eugène Montfort - p. 314 ; Les Visages de l’Égypte, par Joseph Billiet - p. 314-315 ; Metchnikoff, philosophe (Falque), par Fernand Divoire - p. 315] (p. [313]-315)
Louis Mandin : Revues et Journaux [De toutes les revues lues par un public nombreux, il n'en est guère qu'une, le Mercure, qui soit ouverte à toutes les formes du talent contemporain. Trois publications se maintiennent en tête des jeunes revues : la Nouvelle Revue française, la Phalange et les Marges. La Nouvelle Revue française donne beaucoup de place à la critique... ; Dans les Marges, le Gouffre, conte de Valère Bernard, des poèmes charmants de Julien Ochsé, et d'excellents articles critiques... ; C'est par les Marges qu'Eugène Montfort a lancé cette question du latin qui fait maintenant tant de bruit, et sur laquelle la Phalange a ouvert une enquête dont nous parlerons. ; Le Feu, sous la direction d’Émile Sicard, que secondent à Paris Gazanion et Carco, est toujours la première des revues de province. ; La Renaissance contemporaine vient de terminer son enquête sur la situation des jeunes écrivains... ; Les Rubriques nouvelles, mensuelles, et les Droits du Peuple, hebdomadaires, mènent une vigoureuse campagne pour une régénération littéraire. Nicolas Beauduin y prodigue son inlassable fécondité ; Les Marches du Sud-Ouest se distinguent par le luxe de leur typographie et par leur large indépendance, qui n'a rien d'un éclectisme sans caractère. Toutes nos félicitations à Olivier Bag, fondateur et directeur de cette revue. ; Compliments aussi à Léon Vérane pour Les Facettes, qui font briller la jeune poésie à Toulon. ; Les Tablettes, qui ont consacré leur numéro de mai à Francis Jammes, donnent, dans celui de juillet, des vers puissants d'Albert Fleury, des fragments tirés d'un roman de Georges Polti, un récit de Louis Estève, etc. ; Le Spectateur est une revue très sérieuse, mais non ennuyeuse, et elle est bien écrite. ; La Revue du Temps présent a aussi beaucoup de tenue. Elle soutient un idéalisme un peu académique... ; Au Divan, les noms sympathiques de Martineau, Thaly, Eon ; A l'Amitié de France, Paul Claudel ; aux Propos, Louis Merlet, qui y parle du Rhin en poète évocateur. ; Dans le Penseur, M. Thiaudière écrit : "La grande masse se soucie de la poésie autant qu'un poisson d'une pomme, pour parler comme Musset."... ; Dans Les Guêpes, de St-Tartarin d'Albon, Jean-Marc, enfant terrible, raconte à sa nourrice qu'il fait peur aux hommes, et qu'il n'a qu'à faire irruption dans un café pour mettre les consommateurs en fuite. Jean-Marc est content, et sa nounou aussi : il la fait rire. ; Voici des revues naissantes : La Vie française, qui annonce la collaboration de MM. Larguier, Fauchois, Salmon, Gregh, etc. ; la Revue Indépendante, qui publie des vers de Léon Deubel et Paul Castiaux, des articles critiques d'Alexandre Mercereau. ; Et voici des revues belges, le Florilège, d'Anvers, Joyeuse, de Namur, le Farfadet, de Verviers ; une revue suisse, les Feuillets. ; Nous constatons avec plaisir que, depuis quelque temps, la grande presse accorde un peu plus d'attention qu'autrefois à la littérature. L'Intransigeant avec les Treize (pour combien d'unités Divoire compte-t-il dans ce chiffre ?), Paris-Journal, avec Charles Morice et Le Cardonnel, l'Action et le Siècle, avec Albert Saint-Paul et Souchon, ont donné l'exemple. Le Journal s'est mis - ou remis - à rendre compte des livres et des revues, et enfin le Temps, immobile pendant tant d'années, a fait un bon pas en avant, en accueillant des écrivains tels que Remy de Gourmont. Je trouve de celui-ci, dans le numéro du 3 juillet, un excellent article sur Paul Fort. M. de Gourmont y définit Vers et Prose un "admirable recueil anthologique, qui rassemble ce qu'il y a de plus éclatant dans la littérature contemporaine." ; Memento : Les Hommes du Jour, avec un bel article de Louis Nazzi sur le dessinateur Poulbot. - Le Thyrse. - Le Chroniqueur de Paris. - La Monarchie française. - Arthénice. - La Revue artistique. - Revue du Traditionnisme. - La Revue septentrionale. ; Que devient Poésia ? Le Futurisme a remporté un succès éclatant : on a supprimé la Joconde.] (p. 315-318)
R[oger]. F[rène]. : Notes [Variations du goût littéraire]  (p. 318-320)

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