L'ILE SONNANTE
N° 6 (5 avril 1910)
[Date de publication : 5 avril 1910 - Couverture : Série (1re), Numéro, Date, Titre (en rouge), Sous-titre, Périodicité (Paraissant le 5 de chaque mois), Sommaire, Prix du numéro, Adresse - 2e de couverture : Titre, Sous-Titre, Comité de Rédaction, Adresse ("Adresser toutes les communications à M. Michel Puy, 21, rue Rousselet, Paris (VIIe)", Rédaction ("Le deuxième dimanche de chaque mois, de 4 à 7 heures (sauf de juin à septembre), 21, rue Rousselet, - et le dernier mercredi du mois, de 8 à 11 heures du soir, chez M. Louis Pergaud, 6, rue des Ursulines, Paris (Ve).), Mentions ("Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles" / "Les manuscrits seront retournés aux auteurs qui en feront la demande, mais l'Administration de la Revue décline toute responsabilité en ce qui concerne les manuscrits qui viendraient à être perdus ou détruits."), Abonnement - 3e de couverture : Livres récents (liste), Publicité (Le Courrier de la Presse) - 4e de couverture : Revues à lire (L'Art libre, Les Bandeaux d'or, Le Beffroi, La Chronique des lettres françaises, Le Divan, Le Feu, La Grande Revue, Les Guêpes, Les Marges, Mercure de France, La Nouvelle Revue française, Pan, La Phalange, La Rénovation esthétique, La Revue du Temps présent, Les Rubriques nouvelles, Vers et Prose) - Bas de Page 184 : "Vient de paraître, édité par l'Île Sonnante : Serge Evans : La Voix du Beffroi (Conte), plaquette de 40 pages in-18. - Cette plaquette n'est pas mise dans le commerce. Toutefois, nous avons décidé de la tenir à la disposition de nos lecteurs et abonnés au prix de un franc net franco." ; Gérant, Imprimeur - Pagination : 32 pages]
Jean Metzinger : La Féerie, poème (p. [153])
Louis Mandin : Politique et Littérature, polémique (p. [154]-158)
Léo Loups : Barbaresques : I. Chez Vénus (p. [159]) ; II. Alger (p. 160), poèmes (p. [159]-160)
Daniel Thaly : Poème, poème [Daté "Avril 1908"] (p. [161])
Francis Carco : Un Drame, nouvelle [A Mlle Pétra Marchi - extrait de Fantoches (1re série)] (p. [162]-164)
Lucien Rolmer : 14 Juillet 1909, poème (p. [165])
Maurice Morel : L'Âne, poème (p. [166])
Charles Callet : Le Roi des Corolles (conte ancien), conte (p. [167]-175)
Roger Frène : Les Poèmes, comptes rendus [Léon Deubel : Poèmes choisis - (p. [176]-177) ; Tristan Derème : Les Ironies sentimentales ; Nicolas Beauduin : Les Triomphes ; Jacques Nayral : A l'ombre des marbres - (p. 177) ; Henri Allorge : L'Essor éternel ; Roger Dévigne : Les bâtisseurs des villes - (p. 178) ; Ad. Van Bever : Les Poètes du Terroir - (p. 178-179) ; Florian-Parmentier : Toutes les Lyres ; Louis Thomas : Les douze livres pour Lily - (p. 179)] (p. [176]-179)
Louis Pergaud : Les Revues [Si j'eusse conservé l'esprit catholique dont s'honorent dans un manifeste très digne les fondateurs des Entretiens Idéalistes, je commencerais par me frapper la poitrine et déplorerais d'avoir "parlé sans savoir", comme dit si obligeamment certain grand érudit que je ne désignerai pas autrement... ; Ceci m'a un peu éloigné de mon idée et des excuses que je devais aux organisateurs de la Section littéraire du Salon d'automne. Alexandre Mercereau, avec un souci de courtoisie dont je lui sais gré, m'ayant prouvé que j'avais été trompé je suis heureux de le reconnaître publiquement et de pouvoir apprendre à ceux qui étaient dans mon cas et que la chose peut encore intéresser, qu'il n'y a rien de changé dans le fonctionnement de la section littéraire du Salon d'Automne. Cela me permet de ne pas trop regretter la franchise avec laquelle j'ai exprimé mon sentiment. ; Aussi bien ne m'en privé-je guère et si j'ai eu quelque peu la dent dure pour M. Nicolas Beauduin, dont un article injuste sur deux poètes que j'estime m'avait exaspéré, je me plais à reconnaître aujourd'hui l'intérêt et la valeur du numéro de mars des Rubriques Nouvelles... ; Il y a des idées qui sont dans l'air et je suis heureux de me rencontrer en conformité de vue avec les rédacteurs de La Flamme... ; La Nouvelle Revue française est entièrement consacrée à Charles-Louis Philippe, et, à lire ces pages vibrantes de piété littéraire ou les lettres de Philippe, à découvrir cette simple et belle figure, on comprend mieux toute la perte que viennent de faire les lettres françaises et les amis de l'écrivain. ; La Phalange s'ouvre par un article de Paul Adam "Remarques sur la fécondité littéraire" que suit une curieuse nouvelle de Jacques Balder... ; Le Penseur contient des notes intéressantes sur Marceline Desbordes-Valmore par Emile Blémont et un joli sonnet de Marcel Martinet "Les Recueillements de l'Aube". Les Visages de la Vie nous révèlent dans deux épitaphes un Verhaeren ironiste... ; Le Beffroi contient "La forêt et la mer" de Fernand Gregh.... ; Je voudrais parler encore de L'Art libre où j'ai lu de beaux vers de Paul AEschiman et de Georges Duhamel, du Divan avec un article curieux de Jean Florence sur Francis Jammes et un lied de Francis Carco, mais il y a encore Arlequin qui me sollicite par l'intérêt et l'esprit de ses coups de batte et où je retrouve un beau poème de Paul AEschiman... ; Stentor réclame des chefs-d’œuvre... ; Isis possède un article d'Henri Clouard ; la tentative des Loups est intéressante mais on se demande ce que Jean Rameau vient faire dans la hurle ! Nous avons encore reçu Les Actes des Poètes, L'âme latine, la Voile latine, Paris-Coulisses, Romanul littérar, La Chronique des lettres françaises, La Province, Les Flèches, Le Thyrse et Les Guêpes où M. Eugène Marsan, dont la vaste érudition a vadrouillé de Charles Maurras à Karl Marx en passant par Paul de Kock consacre trois pages à votre serviteur, ensuite de quoi il conclut que mes arguments sont en tige de botte ! Et il les réfute tout de même le malheureux ! Dire qu'il y a des gens comme çà qui n'ont rien à f... aire.], chronique (p. [180]-182)
L'Usurier : Notes, notes [Nous aimons que les grands écrivains nous parlent d'eux-mêmes et nous avouent ingénument leurs goûts, leurs fautes, leurs faiblesses. M. Emile Faguet a, dans sa carrière littéraire, abordé tous les sujets, artistiques, politiques, philosophiques et même sociaux. Cela ne le distingue pas beaucoup de ses contemporains qui se plaisent à parler de tout au hasard... ; Fraudes alimentaires. Un de nos confrères étiquète prudemment Cailloux et pralines les produits qu'il livre au public... ; Il manquait quelque chose à la France : un groupe d'hommes capable de lui donner des consultations sur la politique, sur l'art, sur les lettres. Cinq jeunes écrivains, dont deux au moins, MM. Marsan et J. M. Bernard, ont donné des preuves de talent, rédigent aujourd'hui une revue, Les Guêpes, dans laquelle ils se chargent d'éclairer le public et leurs confrères, et de leur fournir la solution juste de toutes les questions où est en jeu l'intérêt national. N'allez pas mettre en doute la valeur de leurs opinions, l'efficacité des moyens qu'ils recommandent... ; M. de Noisay, qui est un des cinq écrivains des Guêpes, a publié une Lettre aux directeurs des journaux nationalistes où il se plaint de cette habitude qui consiste à dire vilainement : la Patrie, la République, pour désigner nos dirigeables, au lieu de le Patrie, le République. Et il attribue cette barbare manière de dire à l'influence des métèques. Déplorons comme lui de telles locutions, mais laissons en paix les métèques... ; L'Île sonnante, pour se mettre au diapason des autres revues, se propose de créer prochainement deux rubriques nouvelles : Lettres auvergnates, Lettres nègres. Pour la première de ces rubriques, M. Lintilhac sera pressenti ; pour la seconde, il nous semble que serait tout désigné le poète dont Isis publiait récemment ces vers : Peut-être en eut-il un autre ? (un autre amour) / C'est possible... mais je sais / Qu'entre tes bras vit le nôtre / Et le seul que je connais.] (p. [183]-184)
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