LES CAHIERS DE FÉVRIER
N° 9 (Février 1919)
[Date de publication : Février 1919 - Couverture : Sous-Titre, Titre complet, Contributeurs du numéro, 2e Année, Numéro, Année, Prix du N° - 2e de couverture : Sommaire, mention "La publication de ce numéro a été autorisée par la Censure du G.Q.G.", Avis ("Nos abonnés militaires sont priés de nous faire connaître sans délai leur nouvelle adresse.") - 3e de couverture : Editions des Cahiers (Quand ils auront passé de l'ombre à la lumière, un acte en prose de Louis Boumal... ; En préparation : Le Jardin sans soleil, poèmes de Louis Boumal / en vente aux CAHIERS et chez les bons libraires) - 4e de couverture : Titre, Rédaction, "LES CAHIERS ont publié des Pages inédites de : (suit la liste des collaborateurs), Abonnements, "Envoyer ce qui concerne : La Rédaction à M. Paquot, L'Administration à L. J. Herbos. Z. 154, Armée Belge", Imprimeur - Page [1] : Faux-Titre (reprend les informations de la couverture) - Page [2] : Imprimeur - Page [32] : muette - Pagination : 32 pages]
Jules Romains : L'Automne (Ode), poème (p. 3-4)
Thomas Braun : Épître, poème [A Donnay] (p. 5-6)
Marcel Paquot : Ecrit au Coin du Feu, poème en vers libres [A Louis Boumal] (p. 7)
F. Hugues Lecocq : Ex-Voto, poème (p. 8)
Herman Grégoire : Orgueil, poème (p. 9)
Armand Collard : Poème, poème [daté "1917"] (p. 10)
Legrand-Chabrier : Le petit chien est mort, récit (p. 17-15)
André-M. de Poncheville : Souvenirs sur Jean-Marc Bernard, essai [Au lieutenant Lucien Christophe] (p. 16-22)
Jean-Marc Bernard : Lettres inédites à André-Mabille de Poncheville, lettres [datées "10 février 1913", "2 avril 1913, "21 avril 1913"] (p. 23-26)
Herman Frenay-Cid : Phrases, essai [à propos d'Albert Lecocq, dit Frère Hugues Lecocq - daté "Septembre 1918"] (p. 27-29)
Ignace : Propos d'un Tondeur : L('Âme belge et ses paladins [La guerre est terminée. Ça n'empêche que le très honorable Fermijn Van den Bosch patauge encore dans les barbelés de l'incorrigible Nation Belge...], polémique (p. 30-31)
J'ouvre ce livre où le rêve a tracé,
près de la gerbe aux tendresses lunaires,
une Colombe Poignardée
dans le poème de Guillaume Apollinaire.
Que d'autres qui chantaient et ne reviendront plus
évoquer parmi nous après la tâche rude,
le souvenir de ces guerriers émois
et réchauffer leur pauvre corps transi de lutte !
L'ouragan traîne dans le gel
l'airain noir de ses quadriges ;
hiver! hiver où gît mon cœur pareil
au vieil essieu sous le givre.
Marcel PAQUOT.
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