LE RYTHME
N° II & III (10 Mars 1911)
[Date de publication : 10 mars 1911 - Couverture : Titre, Illustration de G. Lecornu, Titre, Périodicité, Sous-Titre, Adresses, Date, Numéro, Prix - 2e de couverture : Titre,
Adresses, Contenu général (Poèmes, Contes, Romans,
Philosophie, Drames, Critique, Actualité, Action d'Art), Prix du numéro mensuel et des
abonnements, Sommaire, Mention ("Le Rythme reçoit les 1er Lundi de chaque mois 9 heures du soir, 1, rue de Fleurus (VIe). / Le Rythme paraît chaque mois sur 16, 24, 32 pages. / Le Rythme
est éclectique et ne publie que de l'inédit. / Les Manuscrits non insérés ne sont pas
rendus. Tous droits de reproduction réservés, sauf citation de source. / Pour toute
communication, écrire au Rythme, 7, Quai Voltaire, ou 59, Rue Lepic, Paris) - 3e de couverture : Collection de la Littérature nouvelle (Les Actes des Poètes ont publié : Une Histoire, de René Bizet : 0 fr. 25 ; Dans les Ténèbres, de Monique : 0 fr. 50 / Le Rythme fera paraître prochainement : Le Chevalier au cœur de rêve, par Banville d'Hostel ; Rosa, Servante, de J.-Robert Desplaces ; Nina-Blanchemain, René Morand) ; Envois reçus (Les Livres : M.-C. Poinsot : La Joie des yeux, Figuière, éditeurs ; Jules Romains : Manuel de Déification, Sansot ; Adrien Chevalier : Études Littéraires, E. Sansot, éditeur ; Antony Puyrenier : Les Nuits veuves, E. Sansot, éditeur ; Manoel Gahisto : L'Illimité ; Marcel Martinet : Le Jeune Homme et la Vie, édition de Paris ; Han Ryner : Le Cinquième Évangile, librairie Figuière) - Les Revues : [suit la liste des revues reçues]), Adresses - 4e de couverture : Dans le coin inférieur gauche : titre et illustration de la Revue idéaliste d'Action d'Art, Les Actes des Poètes, Imprimerie, Administrateur-Gérant (Banville d'Hostel) - Page [1] : Titre, Périodicité, Sous-Titre, Adresses en en-tête - Page [31] : Le Rythme se trouve en dépôt / Édition de Paris, 76, rue Gay-Lussac, 5e ; H. le Soudier, 174, bd. St-Germain ; Rivière, rue Jacob ; Benard, galerie de l'Odéon ; Falque, rue Bonaparte ; Melet, 46, galerie Vivienne ; Figuière et Cie, éditeurs, 7, rue Corneille ; Floury, 1, bd des Capucines ; Mayneur et Brimeur, 54, r. de Seine ; Rey, 8, boul. des Italiens ; Stock, 155, rue St-Honoré ; Panbiblion, 47, rue St-Severin / Et dans les librairies et kiosques du quartier latin de Montmartre et des grands boulevards / En province demander LE RYTHME dans toutes les grandes librairies et aux bibliothèques des chemins de fer. / Communiqués : Pour paraître, Le Frisson des Eaux, de René Bonnamy, E. Régis, éditeur, 57, rue Notre-Dame-de-Lorette, Paris, 2 fr. 50 et 10 fr. / Visiter le 2me Salon du Peuple du 15 Mars au 15 Avril, 157, Rue du Faubourg Saint-Antoine (XIIe) / Pour tout ce qui concerne la Publicité, écrire à l'administration du RYTHME, 7, Quai Voltaire, (VIIe) / cul-de-lampe de G. Lecornu - Page [32] : Encarts publicitaires (Théâtre Charras, 4, Rue Charras ; Librairie A. Melet, 44, Galerie Vivienne, Paris 11e ; Argus de la Presse ; Bouquinerie ancienne et moderne Maynier et Brimeur ; Eugène Dété, Artiste Graveur sur Bois ; 2 encarts à louer) - Pagination : 32 pages non numérotées]
*** : A nos Lecteurs (p. [1])
G. Lecornu : Dessin ["Actes", janvier 1910] (p. [2])
Le Rythme : Enquête ["A ceux dont le nom fait autorité dans les Lettres et dans les Arts, à nos Confrères, à tous les vrais amants de la Beauté, nous croyons très actuel de venir demander : / QUE FAUT-IL PENSER DE L’ÉLÉMENT AMATEUR DANS TOUTES LES BRANCHES DE LA PRODUCTION INTELLECTUELLE ? / Il convient de définir, que nous entendons ici par amateur, celui qui sans qualité vient concurrencer dans le domaine matériel, ceux qui se sont consacrés aux dons que la nature leur a dévolu. / Nous ne faisons pour l'instant qu'enregistrer un phénomène de la vie présente - que nous savons être l'inquiétude dominante de certains milieux. A tous ceux que ce problème intéresse de nous répondre. Les opinions les plus contradictoires seront publiées par Le Rythme."] (p. [3])
René Morand : Jules Tribot et Lucienne Roussaud, nouvelle [A suivre] (p. [4]-[5])
M. G. Gromaire : Willette (p. [5])
Desforges : Anatomie du Théâtre (p. [6])
G. T. : Las ! Pierrot ouvrit ses yeux cernés de pleurs..., poème en prose [dessins de A. Guillot en tête et pied de poème] (p. [7])
Banville d'Hostel : Rome : Foro Romano (p. [8]) ; Palatino (p. [9]), poèmes en vers libres [dessin de B. en pied de p. [9]] (p. [8]-[9])
Paul Hébert : De la vadrouille au Sacerdoce (p. [10])
Marcel G. Gromaire : Quartier Latin, poème en vers libres (p. [11]-[12])
Albert-Jean : Prière, poème en vers libres (p. [13]) ; Poëme pour elle, poème en vers (p. [14]), poèmes (p. [13]-[14])
J. Robert-Desplaces : Rosa, Servante, récit [A suivre] (p. [15]-[16])
M.-G. Gromaire : Clair de Lune, dessin hors texte (p. [17])
Georges N. Léger : Lida, roman-calepin [A suivre] (p. [18]-[19])
Georges N. Léger : Le Tisserand, poème (p. [19])
E. M-R. : Je rêve d'un Amour, poème en vers libres (p. [20])
B. et M. :
Revue des Revues ["A propos des revues : Elles sont innombrables c'est entendu. Il en est qui ne font que passer ; et l'usage semble de plus en plus florissant des revues à premier numéro souvent fort soigné, mais dont la suite s'attarde, s'attarde et ne paraît jamais. D'autres se font simplement annoncer et s'en tiennent là : il ne faut pas leur en vouloir. / Notre époque de sport à pétrole et de cinéma à 0 fr. 50 centimes est fort indifférente aux efforts intellectuels de la rive gauche. Les allées du Luxembourg débordent, des laisser pour compte d'une gloire qui ne bat que d'une aile. C'est que sans en avoir l'air le ciel est trop étroit ; et lorsque la renommée d'un boxeur simili-nègre traverse les océans il n'y a plus d'atmosphère respirable pour la pauvre vieille d'un Milton, d'un Pascal ou d'un Schiller. / S'il est une décadence c'en est une et celle-là nous vient d'Amérique. Avec un peu de muscle cérébral... Mais revenons à notre objet. Chacun sait qu'il est deux sortes de revues, les petites qui ne récoltent qu'ingratitude et celles qui s'intitulent : Grandes Revues parce qu'elles ont de l'âge souvent pignon sur rue et le gonflement des gros tirages. Celles-là détiennent la vedette aux éventaires dans une intimité de bonne compagnie avec les livres primés. Propres à rassurer toute alarme elles sont aussi les seules qui séduisent au-delà des fortifications dans la tiédeur des voltaires : les vieilles dames qui eurent des lettres et les professeurs retraités - ces derniers lecteurs de la France d'aujourd'hui. Certaines, bien que fardées au goût du jour marquent encore un retard de dix ans sur l'époque et, nous peinent avec leur face à main, quand les jugements d'à présent réclament des antennes. La sève rénovatrice, la jeunesse, l'audace, l'avenir enfin ! il faut le quérir ailleurs et si nous ne pouvons violer la haute retraite des solitaires et des rétifs, c'est bien parmi les jeunes périodiques et les petites revues qu'il nous faudra enquêter. / Parfaitement les petites revues, car quel que soit le mépris des grands confrères et l'indifférence du gros public, elles sont très dignes d'être la curiosité et l'espérance d'une élite qui devrait bien y prendre garde. / Oh je vous concède qu'il faut savoir discerner : il en est où reluit encore la demi-lune des fonds de culottes frottées aux bancs que vous savez ; d'autres qui sont agaçantes de piailleries comme les bébés dont les dents percent, certaines comme ces fillettes froides et empruntées qu'élèvent des vieilles ne rêvent que ciseaux et que stérilité ; pendant que quelques-unes au contraire, donnent de l'avant à corps perdu au risque de se tuméfier comme un gredin de faubourg qui a manqué son coup. Accordez que ce sont là peut-être des extrémités nécessaires et passons à d'autres, à beaucoup d'autres où se lèvent déjà les talents attendus où les idées en formation crèvent la chrysalide où l'esprit de la jeunesse intellectuelle cherche son expression. [...] La Revue étant par définition l'organe d'une élite pour une élite se devrait de jouer un rôle efficace et étendu, non seulement dans le département des lettres, mais sur la généralité des esprits cultivés. Par les enquêtes, les controverses, les découvertes littéraires, la mise au point des fausses gloires et le profond et disert examen de tous les problèmes élevés, elles devraient être pour le pays une source d'information et de critique supérieure, où les opinions émises pourraient prétendre à la valeur de toute compulsion minutieuse et reposée. / L'on me répète que ceci existe en partie et que le premier effort pour s'imposer à la lumière elles peuvent le tenter seules, sans se soumettre à aucun trust. Mais voilà partout la lutte se fait âpre ; les rapports des revues entre elles sont de plus en plus distants ; beaucoup même s'ignorent ou feignent de s'ignorer. Nous confessons que l'esprit de concurrence est l'âme de la boutique moderne ; reste à savoir jusqu'où la littérature reste une cassonade. / Il nous semble pourtant que le culte vivant des Idées, les intérêts communs à défendre, l'avenir qu'il faut prévoir aux lettres méritent bien le sacrifice (sans pot-de-vin) de quelque arrière pensée ou de quelque obtus parti-pris. / Notre confrère MICHEL PUY relevait dans le dernier numéro de l'
Ile Sonnante les revues qui daignaient consacrer quelques pages aux autres, le MERCURE DE FRANCE compris, il en compte cinq ! Sur deux cent quarante trois ? Ce doit être un minimum. Ici ce n'est plus la crise, qu'il faut dire c'est la grève. Il est vrai que par ailleurs nous avons gagné la bienveillance de quelques quotidiens.... ; A la nomenclature brève de l'
Ile Sonnante il convient d'ajouter la CHRONIQUE DES LETTRES FRANÇAISES, qui offre en son numéro de janvier, un catalogue un peu au petit bonheur des articles frappants parus chez les confrères... ; Nouvelle venue Les
TABLETTES se doit d'être plus mordante et vous y lisez de ces gracieusetés... ; De même format, de même volume et vieille de trois ans, LE DIVAN nous revient comme une amie fidèle un peu maigre ce mois-ci, mais avec de substantielles chroniques, et c'est ce qui manque à la RENAISSANCE CONTEMPORAINE, où les vers d'Emile Verhaeren font un contraste glorieux avec ceux de Mme Lucie Delarue-Mardrus et surtout, ô surtout, de M. Vérola ; S'il ne s'agissait ici, spécialement de critique littéraire, nous ne saurions tarir d'éloges sur les vignettes genre vieux bois, dont
PROPOS est décorée... ; Et nous voilà avec
LES LOUPS en toute atmosphère. Malgré un deuil récent et tout en parlant encore de Lui sans livrer son nom et pour la dernière fois, les loups se "tiennent"... ; LES FACETTES (cahier trimestriel de poésie) se soucient fort peu de beau tapage : c'est une anthologie un peu sèche de bons poèmes modernes en promiscuité d'école et de manière. ; Dois-je vous dire que la CITÉ FRANÇAISE qui s'intitule désormais l’INDÉPENDANCE souligne son titre nouveau par un rappel à la tradition... ; MERCURE DE FRANCE. 223 pages ! Envisageons sans crainte l'avenir proche où le Mercure paraîtra deux fois par mois sous le format du Larousse... ; REVUE HEBDOMADAIRE, 11 février. Lire et méditer l'exquise conférnece de M. Maurice Donnay sur Molière... ; LES MARGES. "Charles-Louis Philippe à Paris", par Marguerite Audoux. Infortuné Philippe ! M. Louis Thomas vient de l'exécuter définitivement, du moins il le croit... ; NOUVELLES DE LA RÉPUBLIQUE DES LETTRES. Ici l'on rit... ; Dans les
Rubriques Nouvelles, M. André du Fresnois défend Renan contre MM. Parigot et Fonsegrive qui l'accusent d'avoir créé un rationalisme déjà désuet et de s'être méfié de la certitude qui se peut déduire des spéculations métaphysiques... ;
L'ART LIBRE. Au Fil de l'Automne, de M. René Vachix... ; MERCURE DE FRANCE. N° du 16 février 1911. Une étude sur Henri de Régnier, par M. G. Jean-Aubry... ; LES QUESTIONS MODERNES traitent de sujets graves, économiques et sociaux... ; A signaler parmi les nouveaux-nés : LES MARCHES DU SUD-OUEST dont nous reparlerons.] (p. [21]-[23])
[René] M[orand]., B[anville]. d'H[ostel]. : Les Livres [L'Hérésiarque et Cie, par G. Apollinaire ; Du cœur, par Gabriel Soulager ; L'illimité, par Manoel Gahisto ; De Goupil à Margot, par Louis Pergaud ; Le Crime de Potru, soldat, par Charles-Henry Hirsch ; Manuel de déification, par Jules Romains - signés M. (p. [24]) ; M. C. Poinsot : La Joie des Yeux (Figuière éditeurs, 7, rue Corneille, Paris) - signé B. d'H. (p. [24]-[25]) - Dessin de Lecornu en tête] (p. [24]-[25])
M.-G. Gromaire : Mouvement d'art [Aquarelles de Paul Signac (Galerie Bernheim) ; Dichtung und Wahrheit] (p. [25])
B[anville]. d'H[ostel]. : Actualités et Généralités [Bandeau dessiné par G. Lecornu en tête] (p. [26])
Camille Schuwer : En marge du Siècle [Les humoristes ; De la signification de l'élite - Bandeau dessiné par G. Lecornu en tête] (p. [27]-[28])
*** : Théâtres [Comédie Française. - Après Moi, de Henri Bernstein ; Odéon. - A signaler d'Antoine l'essai audacieux de commuer la vieille scène de l'Odéon en cymaise nationale d'art dramatique... ; Théâtre Réjane. - L'Oiseau Bleu. ; Théâtre des Arts. - Le Marchand de passions, de Maurice Magre ; Théâtre Charras. - Le Doute, de Henri Grégeois ; Théâtre de La Renaissance. - Le Vieil Homme de Georges de Porto-Riche - dessin de G. Lecornu en tête] (p. [29])
*** : Échos (p. [29])
*** : Service des renseignements (p. [30])
Albert-Jean : Musique [A la salle Pleyel] (p. [30])
Regina : Mode (p. [30])
Dickson and C° : Les Sports [Aviation ; Loto ; Canotage] (p. [30])
*** : A nos Lecteurs ["Si comme la promotion des Palmes, LE RYTHME a quelque retard, croyez qu'il n'en tire point vanité ; et en s'excusant à nouveau près de ses abonnés et lecteurs, LE RYTHME tient à laisser à son imprimeur toute la responsabilité de cet ajournement."] (p. [30])
Document
"A nos Lecteurs"
Voici plus illustrés, avec quelques rubriques en sus et une collaboration augmentée, les deuxième et troisième numéros du Rythme.
Désormais nous nous sommes assurés la parution de la revue le dix du mois ; et si l'un de ces deux numéros réunis a quelque retard, nous espérons que les améliorations apportées plaideront assez en notre faveur, pour gagner une fidélité que nous nous efforcerons de combler au-delà de nos promesses.
Quoique double, ce fascicule sera mis en vente au prix ordinaire de 0 fr. 30 à titre exceptionnel. Le numéro de luxe sur Japon, sera désormais coté 1 fr. 50.
Nous prions nos lecteurs qui n'auraient pas encore fait parvenir le prix de leur abonnement (3 fr. 50 pour l'édition ordinaire et 10 fr. pour l'édition de luxe) de l'adresser à l'administration du Rythme, 7, Quai Voltaire, Paris (VIIe).
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