vendredi 5 mai 2017

L'ILE SONNANTE N° 22 - AVRIL 1912

L'ILE SONNANTE
N° 22 (Avril 1912)
[Date de publication : Avril 1912 - Couverture : Série (3e), Numéro, Date, Titre (en rouge), Sous-titre, Périodicité (Paraissant tous les deux mois), Sommaire, Prix du numéro, Adresse - 2e de couverture : Titre, Adresse, Rédaction ("Le Mardi de 6 h. à 7 h. (Sauf du 1er Mai au 1er Octobre)"), Comité de Rédaction, Mentions ("Adresser toutes les communications à M. Michel Puy, 21, rue Rousselet, Paris (VIIe)" / "Les auteurs sont seuls responsables de leurs articles" / "Les manuscrits seront retournés aux auteurs qui en feront la demande, mais l'Administration de la Revue décline toute responsabilité en ce qui concerne les manuscrits qui viendraient à être perdus ou détruits." / "L'Île Sonnante paraît 6 fois par an : les 1er février, 1er avril, 1er juin, 1er août, 1er octobre et 1er décembre."), Abonnement, Abonnement d'essai ("3 Numéros : 1 franc") - 3e de couverture : Titre, Adresse, Mention ("publie chaque année environ 300 pages in-8"), extrait des sommaires des deux premières séries, Publicités (Galerie Marseille et Vildrac ; Le Courrier de la Presse) - 4e de couverture : Service des Revues (Alceste, L'Amitié de France, L'Art décoratif, Le Beffroi, Les Cahiers du Centre, La Chronique des lettres françaises, Le Chroniqueur de Paris, Le Divan, Les Droits de l'Homme, L'Effort, Les Entretiens idéalistes, Les Facettes, Le Feu, Les Feuillets, Le Florilège, La Forge, Les GuêpesL'Heure qui sonne, Les Hommes du Jour, Les Loups, Les Marches de l'Est, Les Marches de Provence, Les Marches du Sud-Ouest, Les Marges, La Nouvelle Revue françaiseL'Occident, Pan, Le Penseur, La Phalange, La Plume, Poésie, Propos, La Renaissance contemporaine, La Revue septentrionale, La Revue du traditionnisme, Le RythmeLes Rubriques nouvelles, Le Spectateur, Le Thyrse, L'Unita, La Voce, Vers et Prose- Bas de Page 88 : Gérant, Imprimeur - Pagination : 48 pages]
Sommaire
Marcel Martinet : Deux poèmes pour avril : 1. Avril en France (p. [41]-42) ; II. Avril romantique (p. 43), poèmes (p. [41]-43)
Charles Vildrac : La récréation, nouvelle (p. [44]-47)
Marius Martin : Le logis enchanté, poème (p. [48])
Paul Vimereu Auprès d'elle, poème en prose [daté "3 mars"] (p. [49]-50)
Roger Frène : Bohémiens : I. "- Pour mes mains et mes yeux mets-toi nue, ô ma douce !..." (p. [51]) ; II. "Nous qui n'avons comme patrie..." (p. 52) ; III. "Si l'air de l'aventure et le sel des voyages..." (p. 53), poèmes [datés "1905"] (p. [51]-53)
Auguste Callet : Les races et la culture latine, étude [précédée de ces lignes d'introduction par Charles Callet : "Les pages suivantes ont été écrites par Auguste Callet, après une lecture du livre de Taine : Histoire de la Littérature anglaise. Elles répondent aux préoccupations de l'heure sur la culture latine. Aug. Callet, pur écrivain classique, ne condamne pas cette culture - qui dresse le goût, fortifie la raison - mais il établit qu'une éducation impérieusement latine nuit parfois à la libre expansion des qualités naturelles et jette les esprits dans une sorte de geôle, geôle si solide que les génies eux-mêmes n'ont pu en briser les murailles."] (p. [54]-59)
Toto, chat [Louis Pergaud] : Intersiestes (chronique par Toto, chat), récit (p. [60]-64)
ANTHOLOGIE
Henri Franck : Éloge de la France, poème [en note : "Henri Franck vient de mourir. Nous croyons honorer sa mémoire en publiant ce fragment, tiré de l'anthologie de l'Effort."] (p. [65]-66)
CHRONIQUES
Tristan Derème : Chronique des Poèmes [Léon Deubel : Ailleurs (Meyer) - (p. [67]-68) ; Charles de Saint-Cyr : Laudes (Marcel Rivière) - (p. 68) ; Paul Fort : L'aventure éternelle (Figuière) - (p. 68-69) ; Marcel Prouille : Impressions (Dorbon aîné) - (p. 69-70) ; André Spire : Versets (Mercure), Vers les routes absurdes (Mercure) - (p. 70) ; Alexis Danan : Le berger de Bagdad (Figuière) - (p. 70-71) ; Léon Vérane : Terre de Songe (Les Facettes) - (p. 71-72) ; Cécile Périn : Variations du cœur pensif (Sansot) - (p. 72-73) ; Louis-Amédée Crispy : Les musarderies (Alquier) - (p. 73) ; Jacques Boyer : La vie qui s'ouvre (Figuière) ; Francis Bœuf : Sur le vieux clavier (La Phalange) ; Antoine Nicolaï : Les foyers perdus (Le Beffroi) ; Omer de Wuyst : Petites scènes (Le Thryse) ; Pierre Lestringuez : Le beau pays (Figuière) ; Alcide Ramette : Clartés au crépuscule (Le Beffroi) ; Pierre-Charles Jablonski : Au réveil de la vie (Figuière) ; Florian-Parmentier : Par les routes humaines (Ollendorff) ; Léon-Marie Thylienne : Mon village (Société belge d'éditions) - (p. 73) - une phrase de quatre lignes rend compte des neuf derniers ouvrages], comptes rendus (p. [67]-73)
Louis Pergaud : Les Romans [Sous la hache, par Elémir Bourges - (p. [74]-75) ; Le Péril bleu, par Maurice Renard - (p. 75-76) ; Didier Flaboche, par Alexandre Arnoux - (p. 76) ; Le Nommé Jeudi, par K. G. Chesterton, traduit par Jean Florence - (p. 76-77) ; Memento : La Môme Cauchy, par Yniold-René Bertrand ; Trois petites bêtes, par Mme Hubert Bourgin, née Darcy ; Âme de Breton, par Iann Karmor ; Dans l'ombre du cœur, par Joseph Brydon ; Contes du Bled et du Fondouk, par H.-J. Sansterre ; Ferveur, par Carlos Larronde - (p. 77) ; La maîtresse mécanique, par Léon-Marie Thylienne ; Le Bonheur, pièce en quatre actes, par Rémy Montalée ; Le réprouvé, par Eugène Herdies ; La lueur dans la nuit, par Guy de la Batut - (p. 78).], comptes rendus (p. [74]-78)
Michel Puy : Littérature [André Spire : J'ai trois robes distinguées (Cahiers du Centre) - (p. [79]) ; Henri Strentz : Images simples et ferventes (Éditions de la Phalange) - (p. [79]-80) ; Henry Eon : Paysages bretons (Figuière) ; Paul Bastier : L'ésotérisme de Hebbel (Larose) - (p. 80) ; Robinet de Cléry : Les prétentions dynastiques de la branche d'Orléans (Daragon) ; Henri Martineau : Edmond Jaloux (Dorbon) ; Henri Martineau : Guy Lavaud (le Divan) ; Vicomte Joseph de Bonne : La lumière de Sicile (Perrin) ; Joseph Chot : Albert du Bois (Sansot) ; Paul Vulliaud : L'humanisme au XVe siècle italien (Figuière) ; Charles Brun : Renée Vivien (Sansot) ; Philéas Lebesgue, A.-M. Gossez, Henri Strentz : Essai d'expansion d'une esthétique (La Province) ; Jacques Reboul : Un grand précurseur des romantiques. Ramond (Revue des lettres et des arts) - (p. 81)], comptes rendus (p. [79]-81)
Roger Frène : Les revues ["Les roses que la nuit ne rend pas invisibles..." murmure Abel Léger dans Le Florilège, et Pan publie des sonnets très artistes de ce ciseleur, à côté d'une fantaisie dialoguée de Hans Pipp... ; Dans Le Divan, des vers d'une grâce émue de Tristan Derème. Le métier, mon cher Derème, vous préoccupe beaucoup et avec raison... ; Jean Richard nous démontre qu'un écrivain intéressant peut parfaitement écrire des critiques ennuyeuses comme celles de l'Effort. Arts et Lettres publie des pages anthologiques des aimables poètes Jean Amade et Jean Azaïs... ; Les Marches de Provence enquêtent sur Mistral, Les Guêpes sur Willy, et nous y applaudissons... ; Continuons l'énumération (que de revues !) Le premier numéro de La Flora, bien présenté, publie une spirituelle lettre de Mme Rolmer. La Renaissance contemporaine a pris à tâche de nous renseigner sur tout le mouvement artistique ; elle y réussit souvent. Le Penseur et La Revue septentrionale sont à couverture rose ; elles ne paraissent pas s'émouvoir dudit mouvement... ; Les Facettes ne donnent que des vers et elles ont su grouper beaucoup des meilleurs poètes du moment. On y lira avec curiosité "La Licorne", de Marius Martin où se reconnaît, semble-t-il, la manière de Saint-Pol-Roux. La Revue artistique publie des analyses de livres signées Lucien Rolmer et ce sont de véritables poèmes. Lisez l'admirable critique de Rolmer sur Rosny dans le défunt Printemps des Lettres... ; Paul Claudel retient vivement l'attention dans La Nouvelle Revue française et Les Rubriques Nouvelles... ; Francis Jammes compose en ce moment, avec ses "Géorgiques chrétiennes", une œuvre sans précédent en France : il donne à la poésie de terroir un intérêt universel. "Jean de Noarrieu" offrait aussi ce caractère avec la même intensité. Jammes est le premier poète de terroir qui se soit élevé avec éclat au rang de poète français. Observons aussi qu'il faut remonter à du Bartas (notre Lucrèce) pour retrouver un aussi puissant naturalisme. / Son vers a subi une évolution sensible : il s'académise un peu, mais pas assez pour nous déplaire jamais, car ce poète rafraîchit et fait revivre ce qu'il touche. Il est devenu chrétien, soyons chrétien avec lui. Mais du chrétien, Jammes n'acquerra pas la vertu d'humilité. Le Mercure nous le montre satisfait d'un vers réussi, avec cette naïveté désarmante qui semble propre aux poètes... ; Dans La Phalange, Albert Thibaudet analyse l'esthétique de Stéphane Mallarmé... ; Dans Masques et Visages, Camille Mauclair analyse et justifie en partie le mouvement futuriste... ; La Revue de France vient de paraître avec un excellent premier numéro.], chronique (p. [82]-87)
P[aul]. V[imereu]., M[ichel]. P[uy]. : Notes, notes [Le café et la conférence. - signé P. V. - (p. 87-88) ; Convulsions. - signé M. P. - (p. 88)] (p. [87]-88)

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