[Titre : RYTHME ET SYNTHÈSE - Sous-Titre : Revue mensuelle puis Revue d'action Littéraire et Artistique, à partir de 1923-1924 - Dates de publication : De novembre 1919 (n° 1) à novembre-décembre 1925 (n° 55-56), et un numéro spécial "Hommage à René Ghil" (1926) - Périodicité : Mensuelle (10 numéros par an) - Lieu de publication : Paris - Format : 230 x 145 mm - Couverture : imprimée en noir sur papier vert, puis en noir sur papier blanc - Pagination : 24 pages à 48 pages ; pagination suivie - Prix et abonnements : Le numéro = 1 fr. 25 ; Abonnement pour un an = 12 fr. ; Abonnement aux tirages de luxe à partir de 1923-1924 - Directeurs-Fondateurs : Charles Cousin, Paul Jamati, Georges Jamati puis Paul et Georges Jamati (à partir du n° 14 de janvier 1921) puis Noël Bureau (à partir de 1923-1924) - Collaborateurs [liste non exhaustive] : Mme Ackermann, Paul Adam, Akakia-Viala*, Fred A. Angermayer*, P.-N. Autant*, Autant-Lara*, Constantin Balmont, Marcel Batilliat, Nicolas Beauduin*, N. Berthonneau*, Gabriel Brunet, Ferdinand Brunot*, Valère Brussov, Noël Bureau, Jean Cassou, Paul Castiaux*, L. Charles-Baudouin, Henry Charpentier, Émile Cottinet, Jean de Cours, Charles Cousin, Daru, Lucie Delarue-Mardrus*, Pierre Devoluy*, Fernand Divoire*, Édouard Dujardin*, Max Elskamp, Zabel Essayan*, Lucien Fabre, Florian-Parmentier, André Fontainas*, C. Fusil, René Ghil, Armand Got, Jean de Gourmont*, Marcel Gromaire*, Georges Hain, Henriette et Augustin Hamon*, André Harlaire, André-Ferdinand Hérold*, Henri Hertz, Alexandra de Holstein, Gabriel Huan, Jane Hugard*, Joris-Karl Huysmans, Halina Izdebska*, Georges Jamati, Paul Jamati, Marius-Ary Leblond, Sébastien-Charles Leconte*, Raoul Lecoutour, Népomucène Lemercier, Sadia Lévy, Stéphane Mallarmé, Dr J. C. Mardrus, Marcel Martinet*, Alexandre Mercereau*, Sibe Milicic, Pierre Mille*, Albert Mockel*, René Morand, Gaston Moreilhon, T. M. Mustoxidi, John-Antoine Nau, Antoine Orliac*, Costi Palamas, Abel Pelletier, Jeanne Perdriel Vaissière*, Cécile Périn*, Georges Périn, Jean-Joseph Rabearivelo, Rachilde*, Henri de Régnier*, Tristan Rémy, Gustave Reynier*, Marcel Roche, Paul-Napoléon Roinard*, J.-H. Rosny aîné*, Jean Royère, Saint-Pol-Roux*, V. Sévouni*, Shelley, Hilda de Steiger, Henri Strentz, Paul Valéry*, Jean-Joseph Van Dooren, Émile Verhaeren, Francis Vielé-Griffin, Pierre Viguié, Voltaire, Gérard Walch, André Wurmser - Illustrateurs : Choumoff, Goerg - Adresse : 77, rue de Lille, Paris (7e) puis (à partir du n° 14 de janvier 1921) 15bis, rue Amélie, Paris (7e) puis (à partir de 1923-1924) 59, rue Lepic, Paris (18e) - Gérant : E. Goussard - Imprimeur : Imprimerie Goussard, Melle (Deux-Sèvres)]
N° 4 (Février 1920)
[Date de publication : février 1920 - Couverture : Imprimée en noir sur papier vert (Prix, Année, Numéro, Date, Titre, Sous-Titre et Périodicité, Adresse) - 2e de couverture : Sommaire, Mention et Adresse ("Prière d'adresser les mandats ou chèques postaux à Mme Paul Jamati, 15bis, rue Amélie, PARIS (VIIe).") - 3e de couverture : Dépôts ("RYTHME ET SYNTHÈSE est en vente : / à "La Connaissance", 9, Galerie de la Madeleine ; et chez Bénard, aux galeries de l'Odéon ; / Rey, 8, Boulevard des Italiens ; / Crès, 108, Boulevard St Germain ; / Michaud, 168, Boulevard St Germain ; / Victorion, 89, Boulevard St Germain.") - 4e de couverture : muette - Haut de Page [77] : En-Tête (Numéro, Date, Titre, Périodicité ["Revue paraissant une fois par mois excepté en août et septembre"], Adresse, Directeurs-Fondateurs, Prix du Numéro et de l'Abonnement, Mention ["MM. les Directeurs reçoivent les Samedis, après 20 h. 30"]) - Bas de Page 100 : Gérant, Imprimeur - Pagination : 24 pages]
Sommaire
J.-C. Mardrus : Trois Sourates du Kôran : Sourate des Chevaux de bataille (p. [77]-78) ; Sourate de la perçante aurore (p. 78) ; Sourate des Humains (p. 79), poèmes en vers libres [en note : "Fragment de la traduction complète, à paraître, dont le soin a été confié à M. le Dr J. C. Mardrus par le Gouvernement Français."] (p. [77]-79)
Charles Cousin : Traité de l'Origine de la Poésie / Suivi de paroles sur icelles et sur ses transformations au long des siècles et des civilisations, afin d'apercevoir à son avenir, principalement en France (Suite), essai [A suivre] (p. [80]-84)
Noël Bureau : Poèmes : I. Pour servir d'ART POÉTIQUE (p. [85]) ; II. Pour un jour... (p. [86]), poèmes en vers libres (p. [85]-[86])
CHRONIQUES
Charles Cousin : Romans [Marcel Proust : A l'ombre des jeunes filles en fleurs, Paris, Éditions de la Nouvelle Revue française ; Roland Dorgelès : Les croix de bois, Paris, Albin Michel, 1919 ; Marcel Martinet : La maison à l'abri, Paris, Ollendorff, 1919], comptes rendus (p. [87])
Noël Bureau : Les Livres [La Correspondance des Arts dans la Poésie contemporaine. Thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris par Marie-Antoinette Chaix. Paris, Félix Alcan, édit.], compte rendu (p. 88)
Charles Cousin : Musique [A la Société des Concerts du Conservatoire, le 18 janvier... ; Le 4 janvier, aux Concerts Pasdeloup...], comptes rendus (p. 88-89)
Georges Jamati : Théâtre [Cirque d'hiver. - Œdipe, roi de Thèbes, par M. Saint-Georges de Bouhélier - (p. 89-91) ; Maison de l'Œuvre. - Cycle Henrik Ibsen : Rosmershohm, Hedda Gabler, Maison de Poupée - (p. 91-92)], comptes rendus (p. 89-92)
Georges Jamati : Art [Les Expositions. - Exposition Georges Seurat (Galerie Bernheim Jeune et Cie) - (p. 92-94) ; Divers. - Plusieurs expositions se sont succédées à la galerie Druet - (p. 94-95)], comptes rendus (p. 92-95)
Paul Jamati : Les Revues [D'anecdotes et de lettres citées, au Mercure de France (1er février 1920), M. Robert Scheffer éveille pour nous des souvenirs sur Paul Adam... ; Un autre mort, Auguste Renoir, dont le nom suggère la lumière et la couleur, parmi le triomphe de vivre, - occupe également les Revues : deux articles surtout ressortent. Dans l'un, M. Roger Allard, à la Nouvelle Revue Française (janvier 1920), rappelle l'enchantement de joie et de fraîcheur exhalé de l’œuvre du "vieux peintre"... / Dans l'autre, M. Maurice Denis, sous l'invocation, - comme élargie soudain ! de La Vie (1er février 1920), après avoir rassuré sa conscience de catholique sur la chasteté des sensuelles figures nues de Renoir, pour ce que "leur expression de bestialité innocente les assimile dans l'ordre "naturel à des fleurs ou à des fruits magnifiques", esquisse une sorte de parallèle... ; Esthétique bien différente que celle de M. Han Ryner, qui détacha pour les Feuilles Libres (1er janvier 1920) un chapitre d'un volume sous presse : Les apparitions d'Ahasvérus... ; Direct, au contraire, M. Nicolas Beauduin plonge en la vie. Sa verve, issue de Verhaeren, substitue, en nouveau lyrisme, l'exaspération des foules à l'émoi personnel du poëte. Les rythmes de Music-Halls, au même numéro des Feuilles Libres, prolongent de syllabes hachées les strophes où l'alexandrin domine, - encore que l'auteur ait tenté parfois d'en dissimuler la typographie... ; Comme M. Verhaeren, M. Nicolas Beauduin applaudissait, sans le croire, au prélude déjà sanglant de la guerre : M. Waldémar George l'a sur dire dans un article, d'ailleurs admiratif de l'écrivain, aux 19e et 20e cahiers de La Forge (septembre et octobre)... ; Universaliste, la Revue du Feu l'est aussi, qui ouvre la série de ses publications internationales, à Amsterdam, en affirmant dans sa Déclaration des directives à la fois sociales et artistiques... ; La Revue du Feu ne publie-t-elle pas aussi un poème de M. René Arcos, exprimant noblement que l'aventure de l'homme n'est qu'un fragment, combien minime, de l'immense drame universel, qui seul importe... ; Enfin, je découvre de page en page des notes de M. Paul Colin sur la littérature belge, des vers de M. P. J. Jouve et une traduction de deux poèmes en prose du poète Noto Soeroto, dont l'accent de gracieuse douceur évoque Sir Rabindranath Tagore. Telle est l'orientation véritable que s'assigne tacitement par ce début l'internationale Revue du Feu, à qui je souhaite, à cause de ses vastes desseins, de dégager de mieux en mieux le sens de sa propre recherche, loin des extériorités du langage.], comptes rendus (p. 95-99)
Charles Cousin : Notes [Quelques points de ma chronique des revues, en Janvier, m'ont valu des critiques. Vu leur importance, je ne peux pas les taire. Voici : 1° M. René Ghil croit qu'il y a lieu de ne le compter au nombre de ceux, - qu'en signe général d'époque littéraire, je place sous la dénomination "symbolisme"... ; 2°Ai-je donc été injuste envers Moréas ? Non ! je révère sa mémoire. Ce n'est pas sa faute si les adeptes de l’École romane se servent de lui comme fanion et l'agitent, ralliant autour de lui, leurs impuissances académiques...], notes (p. 99-100)
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